Les Édifices Antiques
Si l’œuvre majeure de Desgodets, Les Édifices antiques de Rome dessinés et mesurés très exactement (Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1682), monument éditorial, a fait l’objet de nombreuses publications et a connu ces dernières années plusieurs éditions critiques, il est désormais temps de faire le point sur les raisons exactes de cette mission à Rome, sur la façon dont Desgodets a travaillé, et sur la fortune de l’ouvrage, réédité en France et à l’étranger, annoté, voire traduit.
Introduction
Si l’œuvre majeure de Desgodets, Les Édifices
antiques de Rome dessinés et mesurés très exactement
(Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1682), monument éditorial,
a fait l’objet de nombreuses publications et a connu ces
dernières années plusieurs éditions critiques[14], il est désormais temps de faire le point sur les
raisons exactes de cette mission à Rome, sur la façon dont
Desgodets a travaillé, et sur la fortune de l’ouvrage, réédité
en France et à l’étranger, annoté, voire traduit[15]. Il est tout simplement temps de mesurer objectivement
l’influence réelle de cette œuvre décrite comme majeure dans
l’histoire de l’architecture occidentale.
Découvertes
Nous avons par exemple retrouvé à Londres l’exemplaire des Édifices annoté de Legrand et
Molinos[16] mais nous avons aussi pu repérer son passage au XIXe siècle par la bibliothèque de
l’entrepreneur collectionneur Antoine Vivenel[17].
De plus, entre les pages d’un exemplaire des Édifices antiques (2e
édition, 1769), nous avons découvert à Compiègne une page
originale déchirée du manuscrit préparatoire des Édifices antiques (la page 58
représentant l’esquisse inachevée de l’entablement des petits
autels du Panthéon à Rome) avec au dos le texte des pages 57,
59 et 61. Sur cette page sont inscrites au crayon les mentions
suivantes : « Dessin original de Desgodets, dont j’ai eu la
collection entière, signé Callet Père » et au verso « une
feuille du manuscrit de Desgodets »[18]. Cela constitue sans aucun doute un maillon de
l’histoire à écrire sur la circulation des manuscrits et des
estampes.
La fortune des Édifices antiques de Rome (1682) dans l’Europe du XVIIIe et du XIXe siècle[19]
On ne se penchera jamais assez sur l’édition des Édifices antiques de Rome de Desgodets,
moment central dans l’histoire de la création – aussi bien
artistique qu’idéologique – de l’architecture « française »,
fondée en grande partie sur le transfert des modèles de
l’architecture romaine en France et la circulation de ces
modèles à travers l’Europe. Cette édition est cruciale pour
comprendre la controverse entre les anciens et les modernes
français (et cela non pas seulement dans le domaine de
l’architecture), de même que pour saisir les rapports entre
l’appropriation de l’Antique et la construction nationale, en
France d’abord et en Europe, ensuite.
Dans le cadre de notre projet consacré à l’édition des Cours de Desgodets à l’Académie
d’architecture, l’étude des Édifices antiques
de Rome sert de point de repère constant : le
pédagogue non seulement doit une partie de son rayonnement aux
Édifices mais encore s’y appuie
continuellement dans ses exposés théoriques, explicitement ou
non.
L’histoire de la première édition parue chez Jean Baptiste
Coignard, rue Saint Jacques, à la Bible d’Or, en 1682, annonce
déjà sa fortune : il s’agit d’une véritable révolution.
Rappelons brièvement les faits. En 1674, Desgodets, étudiant de
l’Académie d’architecture est envoyé à Rome pour mesurer les
édifices antiques. Il revient en 1676 ou 1777, avec les dessins
et mesures de 49 monuments (qui figurent dans le
manuscrit)[20]. Le 13 décembre 1677, ces dessins sont soumis à
l’Académie. D’abord, les académiciens les trouvent admirables,
mais ils découvrent ensuite que les mesures de Desgodets ne
correspondent pas aux mesures déjà connues et devenues
classiques : ils lui demandent donc de renoncer à la
publication ou de revoir ses mesures. Ce que notre architecte
refuse de faire. Le livre[21] qui ne contient que 25 monuments est ensuite publié,
gravé par les graveurs du Roi, notamment par Jean et Pierre Le
Pautre, sur la décision personnelle de Colbert qui, pour cela,
offre à Desgodets 2000 livres. L’exemplaire présenté à
l’académie, le 23 mars 1682, ne donne lieu à aucun
commentaire[22].
C’est que Desgodets – dont l’attitude est proche de celle de
Raphaël – mine par sa vision « naturelle » de l’antique les
fondements de la théorie académique, telle qu’elle avait été
conçue et enseignée jusqu’alors. Dans la préface de son
ouvrage, Desgodets anticipe les raisons de sa mauvaise
réception dans les milieux académiques : le destin commun des
réformateurs, sa propre jeunesse (il est né en 1653 et a donc à
peine 30 ans à la parution du livre) et, enfin, l’extrême
précision de ses mesures qui contredisent la théorie de
Vitruve ! Ce que l’on apprend des vestiges antiques ne rentre
pas dans les schémas connus : Palladio, Labacco, Serlio, Fréart
de Chambray « trichaient », en accommodant leurs mesures aux
« règles » vitruviennes. La critique de Desgodets vise tout
particulièrement Fréart et sa méthode de parallèle, qui garde
un souvenir du système scolastique. Desgodets y oppose sa
méthode tirée de la science expérimentale moderne.
La critique de Desgodets vise directement François Blondel. Rien
d’étonnant si ce dernier empêche la reconnaissance du livre par
l’Académie qui, en France, ne connaît le succès qu’après sa
mort, en 1688. De fait, l’Académie ne discutera le livre qu’à
partir de 1693-1694 : et encore se méfiera-t-on, de nouveau,
des mesures de Desgodets. En revanche, pour Claude Perrault,
l’expérience de Desgodets est centrale : son Ordonnance des cinq espèces de colonnes
selon la méthode des Anciens…, parue
chez le même Jean Baptiste Coignard, un an après les Édifices de Desgodets, exploite activement les
mesures et conclusions desgodetsiennes.
En 1699, Desgodets parvient enfin à la qualité du membre de
l’Académie et, en 1719, est nommé professeur. Bien qu’à partir
de ce moment son ouvrage devient une référence (on cite aussi
le manuscrit conservé aujourd’hui au département des manuscrits
de la BNF ; procès-verbaux, IV, 11 Décembre 1713, publié en
2008), l’Académie continuera à « vérifier » les mesures de
Desgodets en envoyant ses hommes à Rome afin de remesurer tel
ou tel bâtiment.
C’est à partir du milieu du XVIIIe
siècle, au moment où l’Europe entière se tourne de nouveau vers
Rome, que les Édifices deviennent non
seulement recherchés, mais en quelque sorte obligatoires. Si, à
la fin du XVIIe siècle, on tente de
promouvoir, par deux fois, les exemplaires du premier tirage
toujours pas vendu : en 1695 (chez Jean Anisson, directeur de
l’imprimerie royale, rue Saint Jacques, à la Fleur de Lys de
Florence) et en 1697 (Chez Jean ou
Claude Jombert, près des Augustins, à l’Image Notre
Dame), dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les exemplaires connus portent les marques
d’appartenance les plus prestigieuses, celles de John Adam
(frère de Robert Adam), de James Stuart (avec ses annotations
en français ! et une signature de Thomas Sergent), ces deux
derniers au RIBA, ou de Pierre-Adrien Pâris (collection
particulière, avec ses annotations également), etc.
En 1779, l’ouvrage semble épuisé, car il est retiré (sur les
planches originales, avec une nouvelle page de titre comportant
la date changée) à Paris, chez Claude-Antoine Jombert, fils
aîné, Librairie du Roi pour le Génie et l’Artillerie, rue
Dauphine, tiré à l’Imprimerie de Monsieur. Les lettrines de
cette édition sont nouvellement inventées et gravées : elles
représentent les activités et les instruments d’architecture
(Papillon inv.). Quant à l’« Avis sur cette nouvelle édition »,
c’est un véritable manifeste de la nouvelle école
d’architecture. Très rapidement, cette édition devient,
elle-aussi, rare[23].
Mais encore en 1771, les Britanniques prennent possession de
Desgodets, dont la popularité atteint déjà son sommet dans les
années 1740-1750, grâce à l’influence de John Wood, Robert Wood
et James Stuart. L’empreinte des Édifices est indéniable sur le genre même de
« l’expédition architecturale », et la méthode de mesures
utilisée par Desgodets reste longtemps exemplaire pour les
Britanniques. Robert Adam et Charles-Louis Clérisseau préparent
ensemble une version améliorée des Édifices, en y ajoutant des vues des monuments en
perspective. Le 4 juillet 1755, Adam écrit à son frère James :
« Where any of my measures differed from
Desgodets, there I show by a red line, wich lets them know
the error and this with a smart preface, a clever print of
the author’s head, an allegorical print in the way of
Palladio , and some remarks added to those of Desgodets in
different caracters could not faill to be of great
authority and introduce me into England with an uncommon
splendor. »
Mais ce projet ne voit jamais le jour.
La première édition anglaise sera donc celle de l’architecte
londonien George Marshall, parue en 1771 : The Ancient Buildings Of Rome ; by Antony Desgodetz :
Published in Two Volumes, by Georges Marshall, Architect,
Volume the First. London, 1771. L’ouvrage comprend les
mêmes 137 images, regravées très près de l’original par
Marchall : il affirme dans sa préface que, à la différence de
Desgodets, il a gravé lui-même jusqu’aux chiffres et il y a, en
effet, très peu de planches qui ne portent pas sa signature. On
sait, par ailleurs, peu de choses sur ce Marshall, mais étant
donné qu’il habite Kensington Palace on peut supposer que sa
coûteuse publication dédiée au Roi en tant qu’architecte, qui
ne mentionne aucun éditeur ni liste des souscripteurs, a été
directement commandée par Georges III. Elle a été pourtant très
mal reçue (voir notamment le compte rendu de cette édition dans
Monthly Review).
Quant au volume II de Marshall, il a été publié, en 1795, The Ancient Buildings Of Rome, Accurately
Measured And Delineated By Antony Desgodetz, Architect.
Illustrated wuth One Hundred and Thirty-Seven Plates ; and
Explanations in Franc hand English. The Plates engraved and
the text translated by the late Mr G. Marshall, Architect,
Volume the second, London, 1795.
L’édition suivante de Desgodets en Angleterre est celle de
Charles Taylor, parue en 1848, réalisée par Sherwood, Gilbert
& Piper, sous le titre Rome, in its
ancient grandeur displayed in a series of engravings,
presenting the architectural antiquities if the imperial
city. Accurately measured and delineated on the spot by
Antoine Desgodetz, Architect Royal, and Professor of
Architecture, Paris, With copious notes, architectural,
classical, and historical, under the superintedence of Mr.
Charles Taylor, London, Sherwood, Gilbert, and Piper,
Paternoster Row, 1848. Placée sous
l’autorité de l’académie, cette édition s’ouvre par une longue
citation de Reynolds qui orne sa page de titre : “It is indisputably evident that a great part
of every Man’s life must be employed in collecting
materials for the exercise of Genius. Invention, strictly
speaking, is little more than a new combination of those
images which have been previously gathered and deposited in
the memory: nothing can come of nothing: he who has laid up
no materials, can produce no combinations. The more
extensive therefore your acquaintance is with the works of
those who have excelled, the more extensive will be your
power in invention; and what will appear still more like a
paradox, the more original will be your conceptions.”
Par ailleurs Taylor est peu original: son édition emprunte, en
les réduisant, ses planches à celle de Marshall, avec nombres
d’omissions et de raccourcis. Y sont ajoutés les gravures de
James Stuart (Temple de Rome et Auguste à Pola) et de
Piranesi.
En France, c’est Charles Moreau (1762-1810) qui publie en
1800-1801 un ouvrage intitulé Fragmens et
Ornemens d’architecture, dessinés à Rome d’après l’antique,
par Mr Charles Moreau, architecte, forment supplément à
l’œuvre d’architecture de Desgodets. Livraison. Cet ouvrage
est composé de six livraisons. Chaque livraison est
composée de six planches in-folio, qui offrent, savoir :
Les deux premières, de simples fragmens, gravés dans la
manière du crayon, avec le trait à côté ; Deux autres des
coupes, trépieds, vases, autels, candélabres et meubles
etc, etc. Cet ouvrage étant spécialement destiné à
l’instruction, on y a joint les côtes et mesures, ainsi que
des notes indicatives des lieux, où les fragmens qui les
composent ont été puisés, et des monumens auxquels ils ont
appartenus ; ces notes sont toujours jointes au sujet[24].
Le prospectus de cet ouvrage a survécu à la British Library : il
insiste notamment sur le fait que les planches de l’ouvrage
sont réalisées à la même échelle que celles de Desgodets, mais
elles montrent de nouveaux détails, issus des sources
différentes, dont le Musée du Vatican. En 1827, une nouvelle
édition de ce livre est publiée à Brussel par Jobart et, en
1919, son fac-simile est édité encore par Architectural Book
Publishing Company of New York.
Sur ce fond, la première édition italienne paraît assez
tardivement, en 1794 : il s’agit de celle de Tommaso Piroli
Gli edificj antichi di Roma ricercati
nelle loro piante, e restituiti ... secondo Palladio,
Desgodetz, ed altri più recenti, con l’aggiunta di qualche
moderna fabbrica[25]. Une autre édition romaine bilingue, en six volume, est
publiée par le grand archéologue italien Carlo Fea, chez V.
Poggioli en 1822, avec sa traduction augmentée et corrigée par
l’architecte néoclassique Giuseppe Valadier (1762-1839) : Aggiunte et correzioni all’ opera sugli
edifizi antichi di Roma, imprimée à Rome en 1843[26].
Notes
Hélène Rousteau-Chambon, Réédition en fac-simile des
Édifices antiques de Rome dessinés et mesurés très exactement (1682),
avec introduction et notices de l’auteur et une préface de Pierre Gros,
Paris, Picard, 2008 ; Précisons que la première édition avait fait l’objet
d’une reprint déjà en 1972 (Collegium Graphicum, Portland, Oregon, USA).
Louis Cellauro, Gilbert Richaud, Antoine Desgodets : Les
Édifices antiques de Rome, édition fac-simile du Manuscrit inédit
2718 de l’Institut de France avec transcription, annotations et
reproduction des planches de l’ouvrage publié en 1682, Rome, Studi sulla
cultura dell’antico, vol. VII, De Luca Editore d’Arte, 2008 (2 éditions,
une en français, une en italien).
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Frédérique Lemerle et Yves Pauwels, Mise en ligne de l’édition de 1682 des
Édifices antiques de Rome (appartenant à l’INHA)
sur le site « Architectura » du Centre d’Études Supérieures de la
Renaissance de Tours, 2008, avec une notice en français et en anglais de L.
Cellauro et G. Richaud ; « Comptes-rendus de L. Cellauro, G. Richaud : Antoine Desgodets. Les Édifices antiques de Rome,
Édition fac-similé du manuscrit inédit 2718 de l’Institut de France avec
transcription, annotations et reproduction des planches de l’ouvrage publié
en 1682, Studi sulla cultura dell’antico, 7. Rome,
De Luca editori d’arte, 2008. / Les Édifices
antiques de Rome dessinés et mesurés très exactement par Antoine Degodets,
architecte. Fac-similé de l’édition de Jean-Baptiste Coignard, imprimeur du
Roi, Paris, 1682. Préface de P. Gros, Introduction et notices d’H.
Rousteau-Chambon. Paris, Picard », 2008, Revue de
l’Art, 164, 2009/6, p. 80-82 ; « D’un Parallèle à l’autre. L’architecture antique : une affaire d’État
», Revue de l’Art, 170, 2010-4, p. 31-39.
Olga Medvedkova, « La fortune des Édifices antiques de Rome (1682) dans
l’Europe des XVIIIe et XIXe siècles », dans Journée d’études organisée
par le projet « Desgodets » sélectionné par l’Agence nationale de la
recherche (ANR) dans le cadre du programme « Corpus et outils de la
recherche en sciences humaines et sociales » et l’Institut national
d’histoire de l’art (INHA), 31 mars 2010 (à paraître).
Werner Szambien, « Corriger Desgodets ou rétablir la vérité de Legrand à
Dufourny. Le rôle des maquettes, moulages et relevés », dans Journée
d’études organisée par le projet « Desgodets » sélectionné par l’Agence
nationale de la recherche (ANR) dans le cadre du programme « Corpus et
outils de la recherche en sciences humaines et sociales » et l’Institut
national d’histoire de l’art (INHA), 31 mars 2010 (à paraître).
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Cet ouvrage est passé en vente aux enchères chez Sothby’s en provenance de
la collection du prince et de la princesse Henry De La Tour d’Auvergne
Lauraguais au prix de 15,000 GBP. Il a fait l’objet d’un long article de 29
pages (non diffusé) de la part de son nouveau propriétaire, le libraire
Robin Halwas et il se retrouve semble-t-il récemment de nouveau en vente
chez Sims Reed Rare Books.
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Voir le Catalogue des livres en
petit nombre composant la bibliothèque de M. Vivenel, Paris, 1844,
p. 168. Sur ce personnage, lire Gabriel P. Weisberg « Antoine Vivenel The
Private Museum and the Entrepreneur under the July Monarchy, Journal of the History of Collections, 1990, 2-1, p.
21-39 et la conférence donnée par le professeur Alain Raisonnier,
Université Pierre et Marie Curie, Paris VI, à la société de l’histoire de
Paris et de l’Ile de France, le mardi 19 mars 2013, « Antoine-François
Vivenel (1799-1862), entrepreneur général des travaux de l’Hôtel de ville
de Paris de 1837 à 1847, collectionneur et généreux mécène » qui devrait
être publiée dans Paris et Ile de France – Mémoires
en 2014.
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Sur Callet père, lire Sybille Bellamy-Brown, « La
Renaissance au service du XIXe siècle à propos
de l’ouvrage de Charles-François Callet : Notice
historique sur la vie artistique et les ouvrages de quelques
architectes Français du XVIe siècle (1842) », Livraisons
d’histoire de l’architecture, n° 9, 1-2005, p. 21-41.
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Ce passage a été rédigé par Olga Medvedkova et
complété par Robert Carvais.
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Ce manuscrit se trouve à la Bibliothèque de l’Institut sous la cote Ms
2718. Il est reproduit également en ligne sur le site de la
bibliothèque sous la référence suivante : voir en ligne.
Il a fait l’objet d’une édition par Louis Cellauro et Gilbert Richaud (op. cit.) qui existe en français et en Italien. Elle
a fait l’objet de nombreux comptes-rendus : Frédérique Lemerle, Revue de l’Art, 164, 2009/6, p. 80-82 ; Marco
Cavalieri et Caroline Heering, Université catholique de Louvain, sur
histara (http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=835 ; en ligne 19/04/2010 ;
consulté le 22/11/2012) et par Henry Million, Massachussetts Institute of
Technology, dans JSHA, 69:3, September 2010, p.
444-446.
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Cet ouvrage a fait l’objet d’un manuscrit autographe
conservé à La BnF (Ms fr. 381). Il est précédé d’une dédicace à Colbert,
marquis de Seignelay (avant 1692), papier, dessins lavés à l’encre de
Chine. Il a été mis en ligne le 27 juin 2011 sur Gallica : voir en ligne.
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Nous avons néanmoins repéré une édition annotée par un
certain Simon [S] en 1682 dans la collection Fowler de l’Université John
Hopkins.
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voir en ligne
. Il est néanmoins réimprimé en 1800 chez Vilquin. Pour la suite française
de l’œuvre nous ne pouvons omettre de citer Paul-Marie Letarouilly
(1795-1855), Edifices de Rome moderne, ou Recueil des
palais, maison, églises, couvents et autres monuments publics et
particuliers les plus remarquables de la ville de Rome, dessinés,
mesurés et publiés par l’auteur, Paris, 1840, 3 vol. (12 éditions
successives) http://architecture.library.nd.edu/DigitizedRareBooks.shtml. Ses
papiers sont à la Bibliothèque de l’Institut de France : 10 dossiers Ms
2476-2485 et 26 volumes de matériaux pour l’ouvrage ci-dessus, Ms
4361-4386.
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Liste des figures
Fig n°1 | Frontispice des édifices antiques Antoine Desgodets, Les
édifices antiques, frontispice. |
---|---|
URL | http://www.desgodets.net/variaEdificesIll0001 |
Fig n°2 | Élévation antérieure du panthéon Antoine Desgodets, Les
édifices antiques, p. 30 |
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URL | http://www.desgodets.net/variaEdificesIll0002 |