Traité de la commodité, manuscrit C2
Publié sous la direction de Robert Carvais
Édité par Emmanuel Château, Hélène Rousteau-Chambon
modélisation XML-TEI : Emmanuel Château
encodage : Emmanuel Château
transcription : Linnéa Tilly
première édition électronique, 2008-2013, version bêta
fol. 
   
[...]
7 pages, Non reproduite

Œuvres
de
Desgodest.

Tome II.

[...]
1 pages, Non reproduite
fol. 1
   

Traité de la commodité
de l’architecture[1]

Concernant la distribution
et la proportion des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices

Divisé en trois sections
  • La première section contient les églises
    église
    et autres lieux pieux,
  • La seconde section, contient les basiliques, les hôtels de ville et de commerce[2],
  • Et la troisième section[3], contient les palais, les hôtels et les maisons particulières servant au logement.
Expliqué, en l’accadémie royale d’architecture, par Monsieur Desgodets
Desgodets, Antoine (1653-1728)
architecte des Bâtimens du Roy et professeur de ladite
Abréviation : lad.
accadémie,Receuilie par Jean Pinard
Pinard, Jean (architecte)
, élève et étudiant de ladite
Abréviation : lad.
Accadémie Royale d’architecture.
fol. 2
   
fol. 3
   

Préface

L’origine des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
qui sont destinés pour la commodité est aussi ancienne que le monde[4]. Le premier homme, en punition de sa désobeissance, ayant été chassé du paradis terestre où il avoit été placé au moment de sa création, se trouvant assujéti au travail, et aux incommodités de la vie, luy et sa posterité, la Nature inspira aux premiers habitans de la terre, pour conserver leur être, de chercher des aziles pour se mettre à couvert de la pluye, se garantir du carnage des bêtes féroces, du froid et du chaud, de la variété des saisons, et se reposer pendant la nuit des fatigues du travail du jour[5]. Ils se firent des habitations, comme on le peut connoitre dans le quatrième chapitre de la Genèse, lorsque Caen
Caïn (personnage biblique)
dit à son frère Abel
Abel (personnage biblique)
sortons dehors, marque qu’ils étoient dans un lieu clos et séparé de la campagne[6].
Il est à présumer que ces premières habitations étoient des cabanes
cabane
Construction rudimentaire ayant fonction d'abri.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
faites avec des troncs d’arbres debout, plantés en terre par le bas, soutenant par le haut d’autres troncs ou branches plus menues en forme de poitrails
poitrail
Le poitrail est une grosse sablière qui forme linteau au-dessus d'une grande baie en rez-de-chaussée dans un pan-de-bois ; elle forme souvent en même temps sablière d'étage.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : poitrails
ou poutres
poutre
« Dans un plancher, pièce maîtresse horizontale de gros équarrissage, perpendiculaire aux solives et soulageant celles-ci.. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 72
, et d’autres élevés par dessous en manière de comble
comble
« Partie de l'espace intérieur, comprise sous les versants du toit et séparée des parties inférieures par un plancher ou une voûte. Le comble peut comprendre plusieurs étages. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 24
, le tout clayonné
et entrelassé de menues [sic.] branchages, couvert de feuillage, paille ou chaume
, enduit au pourtour avec de la bauge
bauge
Bauge : torchis [D'Aviler, Chabat]Mortier de terre franche, & de paille ou de foin, corroyé comme celui de chaux & de sable, & dont on se sert faute de meilleure liaison. Presque toutes les chaumières sont bâties avec ce mortier. On soutient ordinairement la Bauge avec de la charpente, qui est un assemblage de perches & de pieux lattés qui remplissent une espèce de grillage fait de bâtons fourchus & de branches d'arbre [sic.]. Cela s'appelle torchis, parce que les bâtons pointus ressemblent à une torche. On unit la Bauge avec la truelle, & on blanchit le tout avec de la chaux. Pour que ce cloisonnage, qui coûte peu, soit solide, il faut que les bâtons & rameaux qu'on enduit de Bauge (on les nomme palissons ou paluts) ne soient pas trop longs, afin que les pieux & perches qui forment la charpente, soient plus serrés ; que le bois qu'on employe ne soit piont verd ; que les palissons soient de chêne ; & enfin que la terre soit bien délayée, & qu'elle soit en une pâte ni molle ni dure.
ou terre détrampée, ayant des ouvertures pour y servir de portes et de fenestres, ou bien des cabanes
cabane
Construction rudimentaire ayant fonction d'abri.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
avoient d’autres sortes de construction, comme on voit encore de ses espèces d’habitations faites différemment dans les pays du Nord, et dans les montagnes des Alpes
Alpes, Chaîne des
et des Pirenés
Pyrénées, Chaîne des
, suivant les dispositions des climats[7].
p. 4
   
La première ville qui fut bâtie se nomma Énocle
Hénoch (ville ancienne)
par Caën
Caïn (personnage biblique)
qui en étoit le fondateur du nom de son fils aîné[8].
Les descendans de Caën
Caïn (personnage biblique)
, pour avoir des habitations portatives, inventèrent la manière de faire des tentes
[9] afin de camper dans les champs où ils faisoient paître leurs troupeaux. Ils inventèrent aussy les autres différens arts, jusqu’au tems de Noé
Noé (personnage biblique)
qui fit construire l’arche et l’acheva en l’année 1656[10], après la création du monde. Cette arche étoit un édifice
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifice
de bois[11], disposée pour flotter sur les eaux, contenant trois cent coudées de long, cinquante coudées de large, trente une coudées de hauteur[12], compris une coudé pour le bombement
du dernier plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
qui y servoit de couverture
couverture
« Ouvrage couvrant extérieurement une construction ou un espace devant une construction. Ne pas confondre la couverture et le couvrement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 155
. La structure en devoit être bien artiste dans ses assemblages, eû égard à sa grandeur, où Nöé
Noé (personnage biblique)
se retira par l’ordre de Dieu
Dieu
avec sa famille et de toutes les espèces d’animaux qui sont sur la terre, masles et femmelles, pour être préservée de l’innondation du Déluge.
La ville et fameuse tour de Babel[13], bâtie quelque tems après le Déluge, étoit construite de brique
brique
« Élément de construction de petite dimension, plein ou creux, en argile à laquelle sont parfois associés d'autres matériaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 47
faîte de terre cuite
terre cuite
eee
Forme régularisée : terre cuite
, conjointe avec du bitume
bitume
Terre grasse qui tient de la nature du souffre, & qui sert de mortier aux environs de Bagdat en Syrie. Il y en a de deux espèces ; le Bitume dur, qui se tire des carrières, & le Bitume liquide. C'est de ce dernier que Semiramis fit liaisonner les briques des murs de Babylone.
, en façon de mortier
mortier
« Matériau durcissant en séchant, utilisé en liaison entre les pierres, les briques, ou en enduit. Il est habituellement composé de chaux et de sable. Sa consistance est dure ; sa couleur blanchâtre. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 47-48
[14].
Dans la suite des tems, les arts s’étant perfectionnés, les peuples joignant la solidité et la beauté à la commodité
de leurs édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
[15], le six [sic.] et le septième chapitre du troisième livre des Roïs d’Israël
Israël, Royaume d' (1030-721 av. J.C.)
Rois et souverains -- Israël (Royaume)
[16], et le troisième chapitre du deuxième
Abréviation : deuxe.
livre des Paralipomennes[17], donne [sic.] une grande idée de la magnificence du temple et des palais que le roy Salomon
Salomon (roi d'Israël ; 09..?-0931? av. J.-C.)
fit bâtir à Jérusalem
Jérusalem
et au bois du Liban
Liban
[18], tant par leurs grandeurs que par la beauté et la distinction des matériaux et des matières précieuses et par l’art avec lequel ils furent employés[19].
Les Grecs et les Romains[20] ont excellés [sic.] dans toutes les parties de l’architecture, les testes respectables de leurs anciens édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
, en font connoître la beauté et la solidité, l’étendue, la diversité, la grandeur des pièces[21] et logements qui se remarquent encore dans leurs ruines[22], avec les descriptions que les historiens[23] nous en ont laissées, font conjecturer qu’ils étoient aussy commodes dans leurs différens usages que beaux
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et solides.
On peut dire cependant que le tems ayant perfectionné cette principalle partie d’architecture, nos édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
modernes, ne cèdent en rien pour la commodité
aux édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
anciens[24].
De ces trois parties, qui composent l’architecture, scavoir la commodité
, la solidité
et la beauté
[25] ; il a été amplement parlé de la dernière, dans le Traité des ordres d’architecture et de leurs accompagnemens concernant la décoration des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
[26]. Il est tems de décrire la partie d’architecture qui comprend la commodité
[27], mais comme cette partie d’architecture est d’une étendue presque infinie, ce traité ne renferme que les édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
tant publics que particuliers qui servent à la religion, au logement et à la société civile[28], comme sont les églises
église
et chapelles
, les basiliques
basilique
Au sens juridique, église dotée de certains privilèges selon le droit canon. Au sens historique, église paléo-chrétienne à plusieurs vaisseaux de plan allongé.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
et autres lieux pour rendre la justice, les hôtels de villes
hôtel de ville
et de commerce
, les palais
palais
des princes et seigneurs, les maisons particulières
et autres édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
de ce genre[29], remetant à un autre tems si les circonstances le permettent, à parler des places publiques
et marchées
marché
eee
marche
[30], de la distribution et alignement des rues des villes
, de leurs fortifications
fortification
Forme régularisée : fortifications
[31], des ports de mer
, des arsenaux
, écluses
[32], acqueducs
, fontaines
, canaux
canal
« Moulure creuse dont la section est petite relativement à l'étendue. Son profil est généralement curviligne. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 183
Forme régularisée : canaux
, grand chemins
, ponts
pont
, chaussées
[33], parcs
parc
, jardins
jardin
[34] et autres sortes d’édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
et monuments
monument
Forme régularisée : monuments
qui se peuvent attribuer à la commodité[35], avant lesquels il sera à propos de traiter en particulier de la troisième partie d’architecture[36] qui concerne la solidité, formée par le bon choix, arrangement, liaisons et mélanges des matériaux, l’appareil
Forme régularisée : appareil
et la coupe des pierres
, l’assemblage des bois et autres constructions qui composent les édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
[37].
Ce Traité de la commodité de l’architecture est divisé en trois sections ou parties. La première contient les différentes sortes d’églises
église
et chapelles
et autres lieux pieux. La seconde section, contient les basiliques
basilique
Au sens juridique, église dotée de certains privilèges selon le droit canon. Au sens historique, église paléo-chrétienne à plusieurs vaisseaux de plan allongé.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
, les hôtels de villes et de commerce
 
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et la troisième contient les palais
palais
, les hôtels
hôtel
et les maisons particulières
servant au logemenslogements[38]. Chaque section a plusieurs chapitres dans lesquels sont expliqués les termes et les principes, les règles et les proportions[39] et les convenances avec les desseins nécessaires pour l’intelligence de chaque chose en particulier.
p. 7
   

Première section
du traité de la commodité de
L’architecture concernant les
églises
église
et autres lieux pieux

Chapitre Ier
Description des anciennes églises
église
chrétiennes[40].

Les règles générales[41] pour bien réussir dans les projets des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
que l’on se propose de faire, est qu’il faut être bien informé de tous les usages à quoi ils sont destinés, afin d’en distribuer toutes les parties conformément à ses usages[42], ensuite on donne les proportions à chaque chose en particulier pour les faire convenir ensemble, en formant tous le corps de l’édifice
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifice
[43].
Sur ce principe pour bien connoître les usages de toutes les parties des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
destinés au service divin il faut remonter jusqu’aux premiers siècles de l’Église, parceque la religion chrétiene étant l’ouvrage de Dieu
Dieu
, a eû d’abord sa perfection.
p. 8
   
L’assemblée des apôtres et des disciples après l’assenssion de Jésus Christ
Jésus-Christ
, forma la première église
église
dans Jérusalem
Jérusalem
[44] ; ce n’est pas que l’on ne deut nommer les assemblées des juifs
, sous la loy de Moÿse
Moïse (personnage biblique)
, et avant cette loy écrite, les assemblées des fidelles adorateur du vray dieu
Dieu
des Églises ; mais le nom d’Église a été particulièrement affecté aux assemblées des chrétiens[45], et c’est tout le concours des fidelles Chrétiens ensemble qui composent la vraye Église, laquelle n’est qu’une, quoy que ses membres soient dispersés en differents lieux.
D’abord la pratique des céremonies de la religion chrétienne n’étant pas encore libre[46], l’assemblée des fidelles de Jérusalem
Jérusalem
se faisoit dans le temple en la galerie
galerie
« Espace habitable plus long que large, délimité dans un étage par les divisions des murs, des cloisons, des alignements de support verticaux, et ayant une fonction de passage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 33
Forme régularisée : galerie
de Salomon
Salomon (roi d'Israël ; 09..?-0931? av. J.-C.)
, pour les prières publiques, separée des autres juifs, et la fraction du pain, c’est-à-dire la célébration du divin sacrifice de la messe se faisoit dans le senacle, qui étoit une grande salle au haut de la maison ou logeoient les apôtres.
Ensuite le nombre des fidelles s’étant beaucoup augmenté et étant dispersés en differens paÿs, ils tenoient leurs assemblées en chaque ville, dans quelqu’unes des maisons des fidelles où il y avoit de grandes salles.
Enfin ils construisirent pour s’assemblée des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
particuliers, disposés pour la célébration des divins mistères, les édifices
édifice
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Forme régularisée : édifices
furent nommés église
église
, du nom des assemblées qui si tenoient, et le nom d’église
église
est toujours resté depuis anexé à cette sorte d’édifficeédifice
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifice
, pour les distinguer du temple des juifs, et des temples des idoles. Les grandes églises ont aussy été nommées basiliques[47], à cause que les évêques y préchoient et y enseignoient la morale Évangelique, parce qu’enciennement on nommoit basilique les grandes salles des palais, où on rendoit la justice, et où les peuples s’assembloient pour les affaires publiques.
Entre tous les édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
que l’architecture peut produire, il n’en est point qui puisse n’y qui doive être comparée aux églises
église
, où le saint des saints, le verbe incarnée, le créateur de la nature, habitte réellement, dans la sainte eucharistie, pour y recevoir l’hommage à l’adoration des hommes, leur communiquer ses grâces, et les combler de ses bienfaits, d’une manière plus
p. 9
   
p. 10
   
Description
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particulière, et plus, abondante, qu’en aucun autre lieux de l’univers. Si Jacob
Jacob (personnage biblique)
a son réveil de la vision de l’échelle miraculeuse qui l’avoit vue en dormant, dit le seigneur est vrayement en ce lieu ci, et je ne le sçavois pas, et dans la frayeur dont il se trouve saisy, il ajout que ce lieu est terrible, c’est véritablement la maison de Dieu
Dieu
et la porte du ciel ; si le prophète David ayant formé le dessein de bastir un temple au seigneur en fut détourné par l’ordre de Dieu
Dieu
, cet homme ayant étée réservé au Roy Salomon
Salomon (roi d'Israël ; 09..?-0931? av. J.-C.)
, que dieu douë pour cet effet d’une très grande sagesse, qu’elle attention ne doits pas avoir l’architecte qui entreprend de faire les desseins, et de conduire la structure d’une église
église
, qui est véritablement la Maison de Dieu
Dieu
[48], pour observer régulièrement tous ce que la bienséance[49] et le respect dû à la sainteté d’un édiffice sacrée, demande de son art, il doit premièrement étudier les usages des différentes parties qui y sont nécessaire, sçavoir les rubriques qui se pratique dans la célébration des Divins mistères, et s’apliquer à suivre en générale les manières et les dispositions respectables des anciennes églises
église
basties dans les siècles les plus proches du tems des apôtres[50], auxquels on commença avec quelque sorte de liberté à exercer publiquement la Religion Chrétienne.
La plus ancienne des églises
église
dont on ait
la description, est au raport de Monsieur de Fleury
Fleury, Claude (1640-1723)
[51] dans le troisième tome livre dixième de son histoire écclésiastique[52]. l’église de Tir
, elle avoit été ruinée comme les autres pendant les persecutions et les infidelles [sic.][53] en avoient meme defiguré la place, elle fut rebastie ensuite au même endroit, du tems que Saint Paulin
Paulin de Tyr (évêque ; 2..?-331)
étoit évêque de Tir
Tyr (Liban-Sud, Liban)
, au commencement de la liberté que l’Empereur Constantin
Constantin Ier (empereur romain ; 027.?-0337)
donna à l’Église[54].
Le plan général de cette église
église
de Tir
, est représenté au premier dessein de ce chapitre[55], une enceinte de murailles, cotté A, sur le dessein renfermoit tout le lieu saint dont l’entrée étoit un grand portique
portique
B, tourné à l’orient, si élevé qu’il paroissoit de fort loin, on
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entroit d’abord dans une grande cour carrée C environnée de quatre galleries en forme de péristilles D soutenues de colonnes, entre lesquelles étoit un treillis de bois, en sorte que les galleries étoient fermées, mais à jour. Là on instruisoit à la foy chrétienne les cathécumennes pour les disposer au baptème.
Au milieu de la cour environ vis-à-vis de l’église
église
, étoit des fontaines E pour se laver les mains et le visage, avant la prière, simbole de la purification spirituelle, les bénitiers que l’on met à l’entrée des églises
église
, ont succedés à ses fontaines, au fond de la cour étoit un second portique ou vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
F. ouvert aussy à l’orient, d’où l’on entroit dans l’église
église
par trois portes, celle du milieu étoit beaucoup plus large et plus haute que les deux autres.
Le dedans de l’église
église
étoit partagée en trois sur sa largeur, par deux rangs de colonnes qui formoient la nef
nef
G au milieu, grande et élevée, et des galleries l’atérales HI aux deux côtés, moins larges et moins élevés que la nef
nef
. La nef
nef
étoit bien éclairée par des fenestres fermées seulement de treillis de bois au dessus des l’atéreaux ou bas côtés de l’église
église
.
Il ni avoit qu’un autel L isolé placé au fond de la nef
nef
, laqu’elle nef
nef
etoit renfoncée en plan circulaire, au derrière de l’autel où étoit le trône N de l’évêque regardant l’autel et le Peuple qui étoit au-delà vers l’orient. Les sièges P pour les prestres aux deux costés du trosne de l’évêque, étoit disposé suivant le demi cercle qui enfermoit l’autel par le derrière, ce que l’on nommoit alors presbytère, et à present le chevet
de l’église[56], le haut de ce demy cercle etoit voûté en niche ou cul de four, que l’on nommoit conicha ou coquille, on nommoit abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
l’arcade
arcade
qui en faisoit l’ouverture de la nef[57].
Le sanctuaire M étoit environné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
et le planum K du presibtère au devant de l’autel, étoit separé du Peuple par une seconde balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
ou treillis de bois orné de sculpture d’une délicatesse admirable.
Hors le sanctuaire, étoit encore un autre retranchement Q
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dans la nef
nef
pour placer les chantres, on nomma pour cette raison ce retranchement Q cœur
, en grec coros, ou autrement cancel du mot latin concelli, à l’entrée du cœur
etoit l’ambon R, c’est-à-dire une tribune élevée où l’on montoit par des degrez des deux cotés servant aux lectures publiques, cette tribune a depuis été nommé pupitre, lutrin ou jubé, si lambon etoit unique, il etoit placé au milieu, mais quelquefois on en faisoit deux pour ne point cacher l’autel ; l’un à gauche en regardant l’autel pour la lecture de l’Évangile et l’autre à droite pour l’Épitre et même un troisième pour la lecture des Prophéties, comme sont à présent les chaires à prescher tout le reste de la basilique étoit remplie de bancs rangés avec un grand ordre.
Des deux cotés de l’église
église
en dehors, étoient des salles S pour instruire en particulier les cathécumennes, le baptistère T au pourtour du quel y avoit des cabinet I.2. dont les entrées etoient par le dedans du baptistère, séparés les uns des autres pour les hommes et pour les femmes qui se préparoient séparement pendant la cérémonie pour se mettre en état de recevoir le sacrement de baptème, les saintes huilles et les vazes qui servoient au baptème, la sacristie où on serroit les vazes sacrés qui servoient à la célébration des divins mistères, et la diaconi X où etoit le trésor de l’église
église
étoit aux cotés des latéreaux vers le fond de la basilique proche l’entrée etoit la salle Y où l’évêque tenoit ses audiances et d’autres salles Z servant à differens usages de l’ancienne discipline de l’Église. Toutes les pièces avoient des portes de communication dans l’église
église
par les bas côtés
, et elles étoient environnées de cours ou jardins O d’où elles recevoient leur clarté, afin d’être séparés et éloignés de tous les édifices profanes et du bruit du commerce populaire. C’est de ses [sic.] salles aux côtés en dehors des latéreaux de l’église
église
, d’où est venu l’origine des chapelles.
Les autres églises
église
qui furent basties incontinent après celle
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de Tyr
, elles sont si conformes qu’elles paroissent avoir été faites à peu prés sur le même modelle, qui par consequent venoit d’une tradition plus ancienne[58]. Aussi voit on encore à Rome
Rome (Italie)
, les églises
église
[59] de Sainte Sabine[60] et de Saint Alexis
église Saint-Alexis
[61], sur le mont aventin, celle de Sainte Marie intrasteveré
église Sainte-Marie-in-Trastevere
[62], celle de Saint Paulin hors les murs
basilique Saint-Paul-hors-les-murs
[63] à un mil de Rome
Rome (Italie)
, sur le Chemin d’ostie
Rome (Italie)
[64], et plusieurs autres du même goût, toutes séparées en trois sur la largeur, par deux files de colonnes, qui soutiennent des murs fort élevés au dessus qui forment la nef
nef
, les latéreaux de chaque coté de la nef
nef
sont formés au-delà de ses files de colonnes, par des murs tous lisses, beaucoup moins hauts que les murs de la nef
nef
. Les porches ou portiques en dehors, soutenus par des colonnes, audevant de l’entrée de ces anciennes églises
église
, font connoître qu’ils étoient une partie nécessaire, à l’encienne discipline de la Religion Chrétienne. Là se tenoit les penitens publiques, auxquels l’entrée de l’église
église
étoit deffendue, pendant le tems qu’il leur avoit été prescrits[65].
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Description
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Le plan de l’église
église
de Sainte
Abréviation : Ste
Sabine
église Sainte-Sabine
[66] sur
le mont aventin, où est le couvent des Dominiquains à Rome est représenté sur le second dessein de ce premier chapitre, ainsy qu’elle est encore aujourd’huy, à la réserve de l’autel A, du trône B et des bancs du presbitaires au Pourtour du chevet
CD des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
des Enceintes du sanctuaire EE et du cœur
FF des lutrains G pour la lecture de l’Evangile et H pour l’Épitre, de la tribune I pour la prédication et la lecture des prophéties, lesquels sont marqués sur le plan de même que sur les 3e et 4e dessein des profils ou coupes cy après. N’on comme ils sont à présent, mais suivant l’usage des anciennes rubriques, tout le reste est dans sa juste proportion, que l’on peut mesurer et connoître par les échelles de toises parisiennes qui sont au bas de ces desseins[67].
Cetteéglise
église
de Sainte Sabine
église Sainte-Sabine
est fort ancienne[68], on ne sçait pas en quel tems, ny par qui elle fut bâtie ; on tient vulgairement que c’étoit un temple de Diane[69], ce qui est de constant est que dans ce cinquième siècle l’an 425, sous le pontificat de Célestin premier
Célestin Ier (pape ; 03..-0432?)
, le Cardinal Pierre de Savonne
Pierre de Savonne (cardinal)
qui étoit titulaire de cette église
église
la fit réparer[70], mais on peut conjecturer qu’elle étoit plus ancienne puisqu’elle étoit dès lors un titre de cardinal, on le reconnoit aussi par le goût de l’architecture des colonnes d’ordre corinthien[71] qui sépare la nef
nef
d’avec les latéreaux, ce qui sera expliqué sur le quatrième dessein de ce chapitre.
Le portique
portique
O
contient toute la largeur du devant de l’église
église
, il est soutenu par six colonnes de front, terminées sur la même alignement, par des pilastres quarrées
, que Vitruve
Vitruve (0090?-0020? av. J.-C.)
apelle à entre[72], et clos de murs, aux deux bouts de ce portique
portique
, on entre dans l’église
église
par trois Portes, celle du milieu qui entre dans la nef
nef
LL est plus large et plus haute que les deux autre. Ces deux dernières sont égalles, l’une à l’autre, elles entrent
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directement dans les latéreaux ou bas cotés
de l’église
église
MM, NN. Ces latéreaux sont chacuns en droit ligne d’un bout de l’église
église
à l’autre, ils sont aussi terminées en niches
niche
ou cul de fours
vers le chevet
, ils sont clos d’un coté par le mur de l’enceinte de l’église
église
, et par l’autre coté, ils sont séparés de la nef
nef
et du cœur
, par deux files de douze colonnes, chacun terminé à chaque bout d’un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, engagé dans les entre des murs, toute la longueur de cette église
église
entre les deux pignons est de 146 pieds 4 pouces, et sa largeur dans Œuvre compris la nef
nef
et les latéreaux est de 75 pieds 6 pouces, qui fait à peu prés la moitié de la longueur, non compris les niches du chevet
. La nef
nef
a 42 pieds 2 pouces de large entre les colonnes, les latéreaux sont d’inégale largeur, celuy à droite en entrant a 18 pieds entre les colonnes et le mur, et celuy à gauche n’a que 15 pieds 3 pouces ½. Les murs de l’enceinte de l’église
église
ont 2 pieds d’épaisseur, et celuy du pignon entre le portique
portique
et la nef
nef
2 pieds 4 pouces. La largeur de la grande niche du presbitère ou chevet
de l’église
église
, est de 33 pieds 9 pouces ½, et sa profondeur a 22 pieds 3 pouces, qui est plus que la moitié de sa largeur mais les niches qui terminent les latéreaux sont en demi cercle, l’une un peu plus large que l’autre, à proportion de la difference de la largeur des latéreaux[73].
Le profil ou coupe sur la longueur de l’église de Sainte Sabine
église Sainte-Sabine
sur le mont aventin, est représenté sur le troisième dessein. Les colonnes du portique
portique
sont de marbre, avec leurs bazes et leurs chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
d’ordre corinthien, on monte trois marches pour entrer au portique
portique
, lequel est de plein pied à l’église
église
Forme régularisée : église
, la porte du milieu qui entre du portique
portique
à la nef
nef
a neuf pieds huit pouces de large, sur seize pieds huit pouces de haut, et les portes des cotés n’ont chacune que six pieds trois pouces de large, haute à proportion, leurs chambranles et couronnemens sont de marbre blanc. Les colonnes du dedans de l’église
église
qui soutiennent les murs des cotés
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Description
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de la nef
nef
avec leurs bazes et chapiteaux, sont aussy d’ordre corinthien de marbre blanc ; mais plus petites que celles du portique
portique
, elles n’ont que deux pieds de diamètre par le bas et dix neuf pieds neuf pouces de haut, avec la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, le fût seul a seize pieds quatre pouces un tiers de hauteur. Les intervales entre les colonnes sont de neuf pieds, tout le reste de l’Ediffice est construit en brique, la hauteur de la nef
nef
depuis le pavé jusques sous le plafond qui est à la hauteur des tirants
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
Forme régularisée : tirants
ou entraits du comble, est de quatre vingt dix pieds, qui est deux fois et un septième de la largeur de la nef
nef
, laquelle est de quarante deux pieds deux pouces. L’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
ou niche du chevet
de l’église
église
est aussy plus haut que deux fois sa largeur.
Les murs des cotés de la nef portent sur des arcades
arcade
posées immédiatement sur les chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
des colonnes, il y a autant de fenestres ou vitreaux, que d’entres colonnes, de chaque coté de la nef ; elles sont placées à plomb du milieu des entrecolonnes un peu plus haut que la moitié de la hauteur des murs, à prendre du dessus des arcades
arcade
. Il y a une grande fenestre au millieu du pignon de l’entrée, séparée en trois par deux petites colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
ioniques, dont la partie du milieu est plus large et plus haute que les deux autres. Il n’y a point d’autres fenestres, et les latéreaux recoivent leur jour de la nef
nef
, les murs des pignons ont comme il a été dit, deux pieds quatre pouces d’épaisseur, ceux des cotés de la nef
nef
, qui portent sur les colonnes ont deux pieds d’epais.
Il est à remarquer le peu d’épaisseur qu’ont tous les murs de cette église
église
par raport à leur grande élévation, et comment ceux de la nef
nef
qui sont très hauts et qui portent sur de petites colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
pouvant soutenir un comble de prés de huit toises de large, sans être apuyé par des arcs et pilliers buttans. Il est vray qu’en Italie
Italie
la charpente est très légère, mais la tuille y pèse beaucoup plus qu’en France
France
. On remarque à Rome
Rome (Italie)
que la brique
brique
« Élément de construction de petite dimension, plein ou creux, en argile à laquelle sont parfois associés d'autres matériaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 47
de la façon du pays employée avec du mortier
mortier
« Matériau durcissant en séchant, utilisé en liaison entre les pierres, les briques, ou en enduit. Il est habituellement composé de chaux et de sable. Sa consistance est dure ; sa couleur blanchâtre. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 47-48
composée de posolane
et de chaux
, forme un corps
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aussi liez et comprimé, que s’il étoit d’une seule pièce[74]. C’est ce que fait que les édifices d’Italie
Italie
, et particulièrement les églises
église
, sont d’un caractère beaucoup plus léger et sont de plus longue durée, que les édifices de France
France
, quoy que ces derniers soient bâtis de matière plus solides, et qu’il ayent leurs murs forts épais. Cependant en Italie
Italie
le trait de la coupe des pierres est peu usité[75], et on si sert rarement de linteaux de bois
linteau
« Bloc de pierre, pièce de bois ou de métal couvrant une baie et présentant un soffite. Il reçoit la charge des parties au-dessus de la baie et la reporte sur les deux points d'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 126
, pour les portes et les fenestres, et on les ferme par le haut, soit en platte bande ou en ceintrées avec des briques et du mortier, et lorsqu’elles sont en plattes bandes, on y fait un ceintre de brique par le dessus à la plus grande partie des anciens édifices, les linteaux des portes en plattebande, sont d’un seul morceau de marbre qui porte carrement par les bouts, sur les piédroits, de même aux colonnades et portiques
portique
, les architraves des entablemens sont d’une seule pièces à chaque entrecolonnement qui pose sur les chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
du milieu d’une colonne à l’autre.
Le Profil ou coupe sur la largeur de L’église de Sainte Sabine
église Sainte-Sabine
, qui est représenté en la première figure sur le quatrième dessein fait encore mieux connoître la légèreté de cet édifice par sa grande élévation[76]. Le peu d’épaisseur de ses murs, et la petitesse des colonnes qui les portent, la nef
nef
et les latéreaux sont plafonnés tout plats à la hauteur des entraits de leur comble. Il n’y a que le presbitère ou chevet
, et les niches du bout des latéreaux qui soient voûtés de brique en cul de four. Le faiste des combles des latéreaux est au dessous des fenestres ou vitreaux de la nef
nef
. Le restant de la hauteur des murs de cette nef
nef
n’a rien qui l’arcboute et ses murs ne sont entretenus que par les tirants
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
Forme régularisée : tirants
ou entraits du comble, qui pose dessus les encorbellements en saillie par le dedans, qui recoivent les tirants
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
Forme régularisée : tirants
et sont chacun d’une pierre posée au haut des murs de brique. Il n’y a point de corniches
sous le plafond par le dedans, et la corniche d’entablement
du dehors est
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Description
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est faite de brique, saillante les unes sur les autres, façonnées en moulures différentes qui forment le profil de cette corniche ; la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
des colonnes qui separent la nef des latéreaux de l’église
église
de Ste Sabine
église Sainte-Sabine
, sont représentées sur le quatrième dessein avec toutes leurs dimentions et mesures, cottées dans leur véritable goût.
Toutes ses colonnes de la nef
nef
, sont de même grosseur et hauteur[77], leurs bazes et chapiteaux sont tous semblables ce qui fait connoître que les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
ont étées faites exprés pour cet édifice
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifice
[78]. Le fût de chaque colonne est cannelé de vingt quatre canneaux dans son pourtour[79]. Ces canneaux sont remplies d’un tors, ou bâton, depuis le bas jusqu’au tiers de leur hauteur, pour empêcher que les côtés entre les canneaux ne soient écornés par les passants, les bazes de ces colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
étant posées sur le pavé de l’église
église
, la largeur des côtés est le cinq treizième de la largeur du creux des canneaux. Leurs arrestes sont adoucies un peu en rond, depuis le bas jusqu’en haut, peut être pour éviter les écornures, peut être aussy par un goût particulier pour leur donner plus d’union et rendre les ombres des canneaux moins dures, ne recevant leur jour que d’en haut.
Le profil de la baze des colonnes cotté P à la seconde figure est attique d’assez bon goût, telle qu’elle étoit en usage chez les anciens pour les trois ordres supérieurs[80].
Le chapiteau est dessiné à la troisième figure[81], sur le profil de sa diagonalle cotté Q, sur son profil par le milieu cotté R, par le front du tailloir et des voluttes angulaires cotté S, et par la face cotté T afin d’en marquer toutes les proportions. Les feuilles de ce chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, les tigettes et la roze du milieu du tailloir, sont refendües en feuilles d’olivier, ce chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
est fait dans le goût et suivant les proportions de ceux de la place
p. 26
   
de Nerva
Foro di Nerva
et du Temple d’antonin et faustine à Rome
Tempio di Antonino e Faustina
[82].
Ces circonstances paroitront peut être hors du sujet dont il est traitée dans ce chapitre, mais c’est pour faire connoître que cette église de Sainte
Abréviation : Ste
Sabine
église Sainte-Sabine
a pû être bâtie vers la fin du premier siècle, ou au commencement du second, longtems avant l’Empereur Constantin
Constantin Ier (empereur romain ; 027.?-0337)
, suivant cette remarque, il n’y a pas aparence de croire que cet édifice ait été construit d’abord pour une église
église
Forme régularisée : église
, mais ce pouvoit être un temple d’idolles, qui fut ensuite consacré au vray Dieu ; ainsy qu’il s’en voit beaucoup d’autres à Rome
Rome (Italie)
, et ailleurs, qui étoient autre fois des temples de faux Dieux et qui sont à présent des églises
église
.
Le plan de l’église de Sainte
Abréviation : Ste
Marie Intrasteveré
église Sainte-Marie-in-Trastevere
, c’est-à-dire au-delà du Tibre à Rome
Rome (Italie)
, fait le cinquième dessein du premier chapitre. Ce dessein et les deux autres qui suivent, sont représentés tels qu’est cette église
église
à présent, qui paroits [sic.] être comme elle étoit anciennement, à la réserve ainsy qu’il a été remarqué sur les desseins de l’église de Sainte
Abréviation : Ste
Sabine
église Sainte-Sabine
de l’autel A, du sanctuère [sic.] E, du trône B, des bancs du presbitère, CD du cœur
F.F.K. où les chantres étoient placés, dans les deux bouts des côtes, et la partie K au milieu au devant du sanctuaire restoit vuide pour ne point cacher l’autel. Les deux lutrins GH pour l’Évangile, et l’Épitre aux deux côtes de l’entrée du cœur
et de la tribune I vers le haut de la nef
nef
pour les instructions, et la lecture de prophéties. Lesquels sont tous placés suivant l’ancien usage, et non comme ils sont à présent.
Le Pape St Calixte, fit édiffier l’église de Sainte
Abréviation : Ste
Marie intrasteveré
église Sainte-Marie-in-Trastevere
, au commancement du troisième siècle, sous l’empereur Alexandre Severe[83], on tient que ce fut la première église
église
qui fut érigée à Rome, sous le nom de la Sainte
Abréviation : Ste
Vierge[84]. Il est à présumer
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Description
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qu’elle fut bâtie avec la démolition de quelqu’autres édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
, pace les colonnes qui soutiennent les murs des côtés de la nef
nef
, qui sont de différentes grosseurs, quoy qu’aprochant de même hauteur. Il y en a qui n’ont que 2 pieds 3 pouces 1/3 et d’autres de 2 pieds 5 pouces de diamètre[85]. Mais le plus grand nombre, qui sont celles qui donnent la proportion à l’ordre qui est ionique, ont 3 pieds de diamètre par le bas, les deux colonnes qui portent l’arcade
arcade
du milieu entre la nef
nef
L et le cœur
K, ont aussi 3 pieds de diamètre, elles sont d’ordre corinthien[86]. Les arcades
arcade
qui entrent du bout des latéreaux MN dans les deux côtés du cœur
FF sont aussy soutenues chacune par deux colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
d’ordre corinthien, mais beaucoup plus petittes que les autres, elles n’ont qu’un pied 10 pouces 1/2. Les entablements
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui posent sur ces différentes colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
sont aussi de differens profils, et de différentes proportions.
Les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
sont encore plus petites que les autres, n’ayant qu’un pied neuf pouces de diamètre, elles sont d’ordre corinthien. Toutes ces colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
tant du portique
portique
que du dedans de l’église
église
, et leur entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, sont de marbre, le reste de l’édiffice est de brique avec mortier de Posalanne.
Le portique qui a quatre vingt un pieds sept pouces de longeur dans œuvre, occupe toute la face de l’église
église
Forme régularisée : église
 ; sa largeur est de 23 pieds ½ entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et le mur du pignon de l’église. Sa face est soutenue par quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de front à chacque bout par un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
à entre. Les entre colonnements de ce portique sont differens entreux, celuy du milieu a 12 pieds 6 pouces, ceux de chaque costé ensuitte ont 11 pieds 3 pouces, et les dernières entre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et entrepilastres, ont chacun 9 pieds 1 pouce de large, et ils n’ont aucuns raport avec l’enfilade des portes qui entrent du portique
portique
aux latéreaux. La porte du milieu qui entre dans la nef
nef
a neuf pieds de large, les deux autres ont chacune 6 pieds 1/3 de large, qui est environ les deux tiers de la largeur de la porte du milieu. La nef
nef
a 39 pieds 2 pouces
p. 30
   
de large entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, et les bas côtés
ont chacun environ la moitié de la largeur de la nef
nef
entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et les murs. La longeur de la nef est de 119 pieds ½ le cœur
qui est au delà contient toute la largeur de la nef
nef
, et de 2 bas côtés
ensemble. et il y a 27 pieds de profondeur entre les colonnes qui le sépare de la nef
nef
et le mur du pignon du chevet
. La niche du presbitaire ou chevet
de l’église
église
, a trente pieds de largeur sur 15 pieds de profondeur, en sorte que son plan est un demy cercles parfait. Toute la longeur de cette église
église
entre les deux pignons, non compris le presbitère, est de 149 pieds ½ qui est à peu de chose prés le double de sa largeur, compris la nef
nef
et les bas côtés
.
Par la coupe ou profil sur la longueur de l’église de Sainte
Abréviation : Ste
Marie intrasteveré
église Sainte-Marie-in-Trastevere
, contenu au sixième dessein, on connoit les différentes structures de la nef
nef
LL, du cœur
F, et du presbitère ou chevet
B. Chaque côté de la nef
nef
est séparé de son latéral par une file de onze colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
d’ordre ionique, qui forment douze entrecolonnemens égaux, terminés par deux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
sans bazes, qui ont des chapiteaux corinthiens. Ces colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
soutiennent un entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, dont le profil sera représenté plus en grand sur le septième dessein cy après. Cet entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est composé d’une architrave, une frise et une corniche
, qui a des mutulles d’un goût particulier. Un mur de brique est élevé fort haut au dessus de cet entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, et le mur est terminé d’une autre corniche
par le haut qui porte le plafond sous le toit de la nef
nef
. Il y a douze vitreaux ou fenestres de chaque côté qui répondent au milieu des douze entrecolonnements.
Les chapiteaux ioniques des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des côtés de la nef
nef
sont de marbre blanc, ils sont tous dans la forme antique avec des volutes par leurs faces[87] qui regardent la nef
nef
et les latéreaux et des roulleaux par les côtés des entrecolonnemens. Ils sont presque tous differens les uns des autres y en ayant de beaucoup ornés
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p. 32
   
Description
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et d’autres plus simples, et quelque’unes ne sont qu’ébauchés à l’un desquels entr’autre, on voyoit et peut être l’y voit on encore le trait du contour des révolutions de la volutte gravée sur le marbre par des quarts de cercle, dont les centres sont marqués sur un carré dans le cercle de l’œil de la volute. Conformément à la règle donné par Palladio
Palladio, Andrea (1508-1580)
, à la première des Règles de Vignole d’où peut être fameux architectes l’avoient tirée[88].
Les Bazes des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des côtés de la nef
nef
, posent sur le pavé de l’église
église
Forme régularisée : église
, mais il y a un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
sous les bazes des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, qui soutient l’arcade
arcade
qui sépare la nef
nef
du cœur
, et ce socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
est de la hauteur des marches, qui montent de la nef
nef
L au cœur
F, parce que le pavé du cœur
est plus haut que celuy de la nef
nef
. Le cœur
est terminé dans le haut par un platfond, à la même hauteur que celuy de la nef
nef
, avec une pareille corniche
par le dessous, au pourtour des quatre murs, il y a deux vitreaux ou fenestres aux murs de chaque bout du cœur
, à la même hauteur et de même forme et grandeur que celle de la nef
nef
.
Le presbitère B ou chevet
de l’église
église
est voûté en cul de four avec un archivolte au pourtour de la face de son abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, une corniche
en facon d’imposte
imposte
, soutient cette voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
dans le pourtour du renfoncement de la niche, avec un autre petite corniche
ver le bas, à hauteur de piédestal, et une baze qui pose sur le pavé, lesquels suivent aussy le pourtour du dedans de la niche.
Lescolonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de la face du portique
portique
O, qui sont d’ordre corinthien, portent un entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, sur lequel pose le comble et la couverture du portique
portique
.
Le haut de la face extérieure du pignon de la nef
nef
, qui est beaucoup élevé au dessus du comble du portique
portique
, est couronné d’un fronton en timpan, au derrière duquel aboutits le comble de la nef
nef
de l’église
église
, au dessous du milieu de ce tympan, est une fenestre ou vitrail qui éclaire le bout de la nef
nef
, au niveau de celle des côtés.
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Les portes qui entrent du portique
portique
dans la nef
nef
et les bas côtés
de l’église
église
, sont ornées par le dehors et par le dans d’un chambranle de marbre blanc[89], couronné de frise et de corniche
par le haut.
Par la coupe ou profil sur la largeur de l’église de Sainte
Abréviation : Ste
Marie in trasteveré
église Sainte-Marie-in-Trastevere
, qui est représenté à la première figure du 7e dessein, on voit les différentes hauteurs de la nef
nef
et des latéreaux, avec l’élévation du dehors du cœur
, lequel étant dans toute la largeur du travers de l’église
église
aussy haut que la nef forment ensemble par leur plan une croix hebraïque[90], où la saillie du dehors du presbitère, ou chevet
de l’église
église
, tient lieu de l’inscription que pilatte fit mettre au haut de la croix de notre sauveur Jésus Christ
Jésus-Christ
. Il y a plusieurs autres anciennes églises
église
à Rome
Rome (Italie)
de cette même forme d’où l’on peut conjecturer que c’etoit l’ancienne tradition de la structure des églises
église
.
De l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui pose sur les colonnes des côtés de la nef
nef
, il n’en paroit que l’architrave par les côtés des latéreaux, pour servir d’impostes
imposte
à leur voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui sont en berceau dans toute leur longueur. Le dessus de cette architrave est au niveau du dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, qui sert d’impostes
imposte
aux arcades
arcade
MN qui sont soutenues par les petites colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
qui séparent les latéreaux du cœur
, et le dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui sert d’impostes
imposte
à la grande arcade
arcade
L, entre la nef
nef
et le cœur
, est au niveau du dessus de la corniche de l’entablement
de l’ordre ionique
ordre ionique
, en sorte qu’il n’y a nulles proportions, n’y raport entre ces différens entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
s.
Le profil de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre ionique des côtés de la nef
nef
est représenté en grand sur le même 7e Dessein, à la seconde figure. L’architrave est d’un goût extraordinaire[91], n’ayant qu’une grande face par le bas, au dessus de laquelle est un talon, un filet et une doucine avec son listeau en forme de cimaise. La frise
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est unie et aplomb de la face de l’architrave, la corniche
seroit d’assé bon goût, si ses mutulles étoient d’une autre forme, elles paroissent être faites de plusieurs morceaux d’une autre corniche
plus petite d’ordre corinthien, elles sont placées de distance en distance ayant de grandes espaces lisses entre deux. Ils sont chacun d’une bande carrée par le bas couronnez de filet ou ove, une autre bande audessus garnie de deux modillons
modillon
« Petit support de forme quelconque placé sous une corniche : le modillon n'est souvent qu'un élément de modénature et non de structure comme le corbeau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 121
, qui contiennent avec l’espace entre deux la largeur du mutulle dont un larmier
larmier
« Membre horizontal en saillie sur le nu du mur, destiné à en écarter les eaux pluviales. Sa surface inférieure est inclinée ou creusée d'une mouchette, sorte de canal ou de gorge qui permet d'éviter les ruissellements. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 87
, un talon et son filets au dessus en termine la hauteur. Ces mutulles portent la saillie du larmier
larmier
« Membre horizontal en saillie sur le nu du mur, destiné à en écarter les eaux pluviales. Sa surface inférieure est inclinée ou creusée d'une mouchette, sorte de canal ou de gorge qui permet d'éviter les ruissellements. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 87
de la grande corniche
, qui a pour couronnement un filet, un astragale, une doucine avec son filet et un listeau carré par le haut.
Le chambranle de la grande porte de l’Entrée du milieu qui est représenté à la 3e figure, sur le même dessein, n’a rien de recommandable, que ses ornemens qui sont travaillés avec une grande délicatesse[92].
Les desseins de ses églises
église
, de Sainte
Abréviation : Ste
Marie Intrasteveré
église Sainte-Marie-in-Trastevere
et de Sainte
Abréviation : Ste
Sabine
église Sainte-Sabine
, suffisent pour faire connoître la manière de la construction des anciennes églises
église
, on y peut remarquer deux choses par raport au sujet de ce traité.
La première est leur forme et leurs proportions générales[93], le plan du corps de ses édifices est un parallélograme rectangle ; qui a en longeur le double de sa largeur, les latéreaux ont chacun la moitié de la largeur de la nef
nef
, et la hauteur de la nef
nef
est le double de sa largeur[94]. Le tout à très peu de chose prés.
La seconde remarque est leurs distributions selon l’ancienne pratique de l’église. 1° Le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, porche ou portique
portique
en dehors au devant de l’église
église
, où se tenoient les pénitens publics et les cathecumennes auxquels l’entrée de l’église
église
n’étoit pas permise[95]. 2° La nef
nef
avec ses latéraux où les hommes étoient placés à droite et les femmes à gauche, laissant entre deux un chemin libre au milieu de la nef
nef
pour aller au cœur
, où les chantres étoient placés avec ordre
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des deux côtés. 3° Il n’y avoit point de chapelles particulières, le maître autel étoit unique et isolée, élevé sur un marche pied d’un ou deux degrés, placé au milieu du sanctuère, qui étoit séparé du cœur
par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
. Les lutrins pour la lecture de l’Évangile et de l’Épitre étoient à l’entrée du cœur
, hors l’enceinte du sanctuaire, celuy de l’Évangile à la droite de l’autel, et à la gauche du célébrant, et celuy de l’Épitre de l’autre costé[96]. Ils étoient placées sur de petites strades, de la hauteur d’une marche, pour élever le lecteur au dessus des autres et par là mettre sa voix plus à portée d’être entendu de toute l’assemblée[97]. C’est par les même raisons que l’autel étoit élevée par un marche pied d’un ou deux dégrés au dessus du planum du sanctuère, lequel planum étoit élevé plus que le cœur
, aussi d’un ou deux dégrés, et le cœur
d’un dégré plus haut que la nef
nef
pour mettre le célébrant en spectacle à tout le peuple qui étoit dans l’église
église
[98]. C’est aussi ce qui autorize un second dégré au marchepied de l’autel, afin quand le célébrant est accompagnée d’un diacre, et un soudiacre. Le soudiacre est sur le planum, le diacre sur la première marche et le célébrant sur la seconde du marchepied, étant ainsy élevé l’un plus que l’autre, ils sont tous trois vus de ceux qui sont derrière eux dans le cœur
et dans la nef
nef
. 4° La chaire, ou trône de l’Évêque, étoit dans le fond du presbitère ou chevet
de l’église
église
, au derrière de l’autel, on y montoit par plusieurs dégrées afin que l’évêque fut vu de tout le peuple, il en descendoit pour aller a l’autel. Les prestres étoient sur des bancs au pourtour du dedans du presbitère, aux deux côtes de l’évêque, et il celebroient la messe conjointement avec luy, parce qu’on ne disoit qu’une seule messe chacque jour, dans chacque église
église
, lorsque par quelqu’empêchement l’évêque ne disoit pas la messe, le prêtre qui la célèbroit à sa place avec le diacre, et le soudicacre qui l’assistoient étoit placé pendant le Gloria in excelsis et le Credo, dans des chaires, cotté D sur les plans, tous les autres diacres et soudiacres, avoient aussy leurs places marquées séparément au devant du presbitère[99].
p. 39
   
L’ancienne tradition étoit de faire les prières publiques la face tournée vers l’Orient, ce qui pouvoit provenir de ce que comme on priait dès le matin. Il étoit tout naturel de se tourner du coté d’où venoit le jour, pour être éclairé à faire les lectures.
Cette coûtume de prier à l’Orient[100], amena par conséquent celle de tourner aussi la plus part des autels, et même des églises
église
, vers cette partie du monde, à la différence du temple des juïfs qui étoit tourné à l’Occident. Néanmoins dans les premiers siècles, les chrétiens ne laissèrent pas que détourner des églises
église
à l’Occident, comme fort indifférent et fort arbitraire, tels que sont les églises
église
de Saint Pierre au Vatican, de Saint
Abréviation : St
Jean de latran, Saint Panervace[101], Saint
Abréviation : St
Clément et plusieurs autres à Rome
Rome (Italie)
[102]. Mais quelquefois lorsque le chevet
de l’église
église
étoit tourné à l’Occident, l’autel étoit tourné à l’Orient et le prestre en célébrant la messe avoit le dos tourné au presbitère et le visage à l’Orient, et il regardoit le peuple qui étoit tourné à l’Occident, pour regarder l’autel, cet usage est encore subsistant à Rome
Rome (Italie)
.
Cependent depuis il avoit étoit étably, surtout au commençement du huitième siècle au Tems de Charlemagne et de Louis de Bonnaire, que les églises
église
seroient régulièrement tournées à l’Orient, et l’usage en avoit longtemps prevalu[103]. Mais il paroit que depuis environ le commençement du seizième siècle, cet usage est absolument changé, principalement en France. Plusieurs graves auteurs ecclésiastiques ayant fait connoître que l’on peut offrir à Dieu ses prières publiques, et le divin sacrifice de la messe, de tous les côtés du monde, c’est-à-dire de quelque côté que les églises
église
et les autels soient tournées ; par la raison que Dieu est également partout et qu’il est présens en tous lieux.
Pour revenir à la disposition des églises
église
, ce qu’il y a de certain est qu’en les bâtissant, il est plus à propos de s’accommoder au terrein, à la situation du lieu, et à l’abord de leur entrée, pour la
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commodité du peuple ; et leur portique
portique
être en vue aux passants, pour attirer leur regard et les inviter d’y aller rendre leur adoration et offrir leurs prières à Dieu, sans s’arrêter à ces traditions des moyens tems, qui n’ont aucun fondement de raport à la religion chrétienne[104].
Par les raisons marquées cy dessus, le maitre autel doit toujours être en face du peuple[105], pour que le célébrant et le peuple ayent leur visage tourné du même côté, puisqu’ils ne composent tous ensemble qu’une même Église, qu’ils offrent tous le même Sacrifice et que leurs prières sont communes.
Anciennement Les autels étoient des tables de bois[106], à l’imitation de celle où nostre seigneur Jésus Christ
Jésus-Christ
institua et célèbra la première fois le saint sacrifice de son corps et de son sang, laqu’elle vray semblablement étoit de bois, et la même ou il avoit soupé avec ses apôtres. Leurs premiers disciples qui furent apellés au sacerdoce, ne se servirent point d’autres autels, que des tables de bois, qu’ils placoient selon qu’il pouvoient aux lieux, où ils célébroient le saint sacrifice de la messe. On fit ensuitte ses tables de pierre, de marbre, de porphire, de bronze, d’or, d’argent[107]. Mais l’usage est resté de célébrer la messe sur des tables de pierre, soit marbre, porphire ou autres, et lorsque les autels sont de bois ou de metail, on y encastre au milieu, par le dessus, une pierre carrée sur laquelle on pose l’hostie et le calice.
Les tables d’autels étoient toutes unies, sans gradins dessus, creuses et vuides par le dessous, soutenues par quatre pilliers ou petites colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, de même matière que l’autel[108], comme il est représenté aux autels des deuxième
Abréviation : deux
et quatrième figure du huitième dessein.
Pendant les persécutions de l’Église, comme il n’y avoit pas eu de seureté à dire la messe dans les lieux qui servoient ordinairement d’église
église
, les chrétiens s’assembloients comme ils pouvoient pour l’exercice de leur religion. C’étoit pour l’ordinaire
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Description
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dans des cavernes, carrières[109] ou grottes, sousterreines, ils y enterrèrent aussy les corps de ceux qui avoient été martirisés et souffert la mort pour la confession de la foy, ce qui a donnée ce nom de catacombes à ses lieux souterreins[110].
On plaçoit autant qu’il étoit possible les autels sur la sépulture de quelques martires, ensuitte comme on avoit coutume de s’assembler à leurs tombeaux, on y bâtit des églises
église
, ou bien on transféroit leur corps, aux lieux où elles étoient bâties. De là est venu l’ancienne et constante tradition de ne point dédier d’église
église
n’y de consacrer d’autels sans y mettre des reliques des martyres, ce qui fait qu’aux petites pierres que l’on encastre sur les autels de bois ou de metail, on y fait par le dessous ou par le coté de la pierre un trou de trepan dans lequel l’évêque en la consacrant y enferme quelque particules de reliques[111].
On apelloit mémoire ou confession les sépulcres des martyres, c’étoit pour l’ordinaire de petits caveaux sous terre, ayant quelque fois une ouverture par le haut de leur voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui rendoit sous l’autel, ainsy que le caveau B à la deuxième
Abréviation : 2e
figure on y descendoit par devant ou par derrière l’autel, par des dégrés C à la première
Abréviation : 1ère
et deuxième
Abréviation : 2e
figure du huitième dessein.
L’autel étoit couvert de napes pendant la messe, et les anciens observoient avec beaucoup de religion de ne rien mettre sur l’autel, que ce qui regardoit le sacrifice, pas même les reliques des saints, puisqu’elles étoient placées dessous. Il y avoit, un peu éloigné, aux côtés de l’autel de petites tables ou crédances marquées D aux figures 1, 2, 3, 5 et 7 sur lesqu’elles on mettoit toute ce qui étoit nécessaire à la cérémonie de la messe, en sorte que suivant cette ancienne tradition, il ne convient pas d’élever des gradins sur les autels pour y mettre des vazes, des fleurs ou autres bijoux qui attirent la vue des fidelles et les distrait de l’attention qu’ils doivent avoir au sacrifice. L’autel demeuroit nud hors le tems du sacrifice, ou seulement couvert d’un
p. 44
   
tapis, et rien n’étoit posé immédiatement dessus.
Il n’y a pas toujours eu de crucifix sur l’autel, même pendant la messe, on se contenta d’abord de représenter dans le misel, à l’entré du canon, une image de Jésus crucifié, ensuitte on exposa cette image en quelques églises
église
, sur un petit ridau, que l’on tiroit devant les yeux du prestre, au delà de l’autel, pendant le canon, et au tems de la consécration, comme E en la quatrième figure, hors lequel tems, ce rideau étoit rangé d’un coté comme F à la deuxième
Abréviation : 2
et troisième
Abréviation : 3e
figure. Depuis le prêtre portoit luy même un crucifix entre ses mains lorsqu’il alloit à l’autel, et le raportoit après la messe. Enfin le sacristain ou autre ministre inférieur, étoit chargé de mettre un crucifix sur l’autel à la grande messe, et ensuitte le retirer et le reporter à la sacristie. Aujourd’huy presque par toutes les églises
église
, le crucifix reste toujours sur l’autel, comme G aux figures 6 et 7 il est même devenu un accompagnement et un ornement nécessaire à l’autel[112].
Comme le sacrifice de la messe se faisoit au tems des apôtres, le soir à l’heure du soupé, ainsy qu’il paroit par le onzième chapitre de la première Épitre de saint
Abréviation : St
Paul aux Corinthiens de même lorsque les chrétiens s’assembloient, dans les catacombes pour célébrer l’office divin, ils avoient besoin d’être éclairés par des lampes ou autres luminaires. La coutume s’en introduite de mettre des cièrges alumées aux environs de l’autel pendant la Messe, et depuis que l’on a exposé un crucifix sur l’autel, ont y a aussy mis des chandelliers avec des cierges posés sur le marche pied au derrière de l’autel, comme H aux figures 1, 2, 4, 5, 6, et 7. pour marque d’honneur et de vénération, ainsy que Dieu avoit ordonné à Moyse de mettre dans la parties intérieur du sanctuaire du Temple, sept lampes continuellement allumées sur un chandelier d’or à sept branches, posé sur le pavé au devant de l’arc d’alliance.
p. 45
   
Soit que les autels fussent posées au dessus des sépultures des saints
Abréviation : Sts
martyres, ou que leurs reliques fussent misent dans des chazes
placés sous le creux de l’autel[113], le pourtour entre les pilliers, ou petites colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
qui en soutenoient la table, étoit fermée ainsy qu’il est marqué aux autels A figure 2, 4, 6, et 7 par des grilles ou treillages entrelassées en façon de filagrame [sic.]. Et même hors le tems de la messe il y avoit audevant de ces grilles, des voils
ou rideaux d’étoffe premièrement
Abréviation : 1er
pour empêcher la poussière d’y entrer et conserver la propreté des chazes, comme en la troisième
Abréviation : 3e
figure, les voils
ont depuis introduits les parements que l’on met au devant des autels.
Anciennement on reservoit la sainte eucharistie pour les malades, dans des boëtes, ou vazes que l’on a depuis nommé ciboire comme on fait encore à présent, on enfermoit ces vazes dans des armoires creusées dans les murs de l’église
église
à côté du sanctuaire[114]. Où on les portoit dans la sacristie, pour y être conservées avec plus de seureté, lorsque la liberté de la religion chrétienne fut établie, on suspendit ses vazes ou étoit l’eucharistie au dessus de l’autel sous le petit pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
K d’étoffe précieuse, enrichie de broderie, qui les couvroient presque de toutes parts, ces vazes étoient enfermés dans de petits tabernacles, fait de différentes formes, il y en avoit en manières de tour d’ivoire d’argent ou d’or L, comme deuxième
Abréviation : 2
, troisième
Abréviation : 3
et quatrième
Abréviation : 4e
figures. d’autres qui étoient la forme la plus ordinaire, représentoient une colombe M aux sixième
Abréviation : 6
et septième
Abréviation : 7e
figures, dont le corps s’ouvroit pour y enfermer le ciboire où étoit l’eucharistie. Ces petits tabernacles, étoient suspendus avec des chaines de metail, ou des cordons de soye, qui passoient au long du dedans d’une crosse N, creuse faîte de metail ou de bois garnies de petites poulies pour descendre le tabernacle sur l’autel[115], et le remonter ensuitte à une hauteur assez élevée pour qu’on y put toucher, ces chaînes ou cordons étoient arrêtées par le bas dans de petites armoires qui fermoient à clef,
p. 46
   
attachées au derrière de la tige de la crosse le tout ensemble se nommoit et se nomme encore, suspension, la crosse étoit le symbole de la houlette du bon pasteur.
Lorsque La sainte eucharistie étoit ainsy suspendue, on entretenoit jour et nuit une lampe ardente O qui étoit aussy suspendue vis-à-vis au devant du dehors de l’entrée du sanctuaire comme en la seconde figure
Depuis pour une plus grande vénération, pour le saint sacrement l’autel et tous le planum du sanctuaire, fut couvert d’une coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
ou voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
en façon de dais, soutenues les uns de six colonnes[116], les autres de quatre comme sont ceux que l’on voit à Rome
Rome (Italie)
, aux églises de St Jean de l’atran, de St Pierre au Vatican, de St Paul[117], de Sainte
Abréviation : Ste
Marie Majeure, de Saint
Abréviation : S.
Laurent[118], de Sainte
Abréviation : Ste
Cecille au delà du Tibre[119], de Sainte
Abréviation : Ste
Sabine, de St Alexis, de St Pancrace[120], de Saint
Abréviation : St
Eustache[121], de Saint
Abréviation : St
Nercé, de St achille[122] et les autres. Les anciens apelloient ces sortes de dais un ciboire, parce que les premiers qui furent faits, avoient leurs voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
élevées en forme d’une coupe renversée, qu’ils nommoient ciboria du nom d’un certain fruit d’Egipte qui avoit une coque dont on faisoit des coupes à boire[123].
Présentement le nom de ciboire a été uniquement attribué aux vazes où on met la sainte Eucharistie et l’édiffice qui couvre l’autel se nomme baldaquin
, non qui vient d’Italie, et signifie un dais en françois du milieu de ces baldaquins
[124] on suspendoit les petits tabernacles où on enfermoit l’eucharistie, la chaîne ou cordon de la suspension couloit au long d’une des colonnes qui avoit sa petite armoire par le bas en dedans du sanctuaire, avec cette precaution que la chaine ou le cordon de la suspension fut enfermée hors la portée de la main, et qui luy eut que les prestres, qui la puissent faire descendre en ouvrant la petite armoire.
Entre les colonnes qui soutenoient la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du ciboire, ou baldaquin
, on mettoit des rideaux, pour enfermer l’autel, et le sanctuaire dans le pourtour de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
.
La manière de ces baldaquins
à six colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
[125] est représentée
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p. 48
   
Description
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sur le huitième dessein, la 5e figure en est le plan lequel est exagone[126] pour donner plus d’espace au planum qui environne l’autel de toutes parts. La 6e figure est la moitié de l’élévation extérieure dont le plan de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui pose sur les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
est circulaire, et la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au dessous est sphérique. La 7e figure est la moitié du profil où le plafond P servoit de dais à l’autel et couvroit le sanctuaire. Il restoit un vuide entre ce plafond et la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
extérieure Q qui formoit le ciboire afin de donner au-dedans, et au dehors la forme convenable à l’un et à l’autre.
Le baptistère[127] étoit ordinairement un édifice particulier, proche mais séparé de l’église. On voit à Rome
Rome (Italie)
le baptistère de Constantin, qui est à présent une chapelle dédiée à St Jean Baptiste, à côté de l’église de Saint
Abréviation : St
Jean de Latran[128]. On tient que c’étoit une des salles du palais de Constatin, joignant son apartement, que cet empereur fit disposer selon l’ancien usage pour y recevoir le baptême[129]. Le plan en est représente à la première figure du neuvième dessein, ce baptistère est précédé d’un vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
ou portique
portique
A, dont l’entrée est soutenue par deux colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, accompagnées de deux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de chacque côté sur un même allignement, qui forment ensemble la façade du portique
portique
de ce vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
on entre par une porte B dans le baptistère C qui est de figure octogone environné de murs, ornés de peinture[130]. Huit colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
D de porphire en occupent le milieu, elles soutiennent un dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
E, aussi de plan octogone représenté en la seconde figure du même dessein. On remarquera qu’en Italie
Italie
, mais principallement à Rome
Rome (Italie)
, la même voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui forme le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
à l’extérieur forme aussy la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
par le dedans, où elle est ornée de peinture convenable à l’édifice. Ce dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est couvert de plomb par le dessus, l’espace entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et les murs est terminée par le haut en plafond plat, tous le dedans de ce baptistère, n’est éclairé que par les huit fenestres ou vitreaux du haut du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
p. 50
   
Les fondts F étoient placés au milieu, c’étoit un grand bassin enfoncé dans terre, d’environ trois pieds 3/4 de profondeur. On y descendoit par des marches ou dégré pour entrer dans l’eau, car c’étoit proprement un bain[131].
Les chapelles G, H qui sont aux deux côtés étoient selon les aparences des chambres ou salles l’une pour se desabillier et se prépare à entrer dans les fonts, et l’autre pour y serrer les vases d’or et d’argent, pour garder les saintes huilles, ou pour verser l’eau, et les autres vazes nécessaire à la cérémonie du baptême. La porte I est opposé à celle de l’entrée du baptistère conduit à l’église de St Jean de l’atran.
Dans les premiers siècles les cathecumènes étant suffisament instruits le jour de leur baptême, étant venus on les amenoit au baptistère où les fonts étoient remplis d’eau que l’évêque bénissoit comme on fait encore presque en toutes les églises
église
les veilles de Pasque et de la Pentecôte, on y faisoit sur les cathécumennes les exorcismes et les autres cérémonies qui précèdent le baptême. Ensuitte ont les faisoit descendre l’un après l’autre dans les fonts où l’évêque les plongeoit trois fois dans l’eau, et à chaque fois il nommoit une des personnes divine les baptisant ainsy par immersion. Depuis ont se contenta d’une grande cuve de marbre, ou de porphire à fleur de terre comme une baignoire. Enfin, ont se reduisit à un bassin élevé de terre comme sont aujourd’huy les fonts baptismaux où le baptesme se fait par infusion, en versant trois fois en forme de croix l’eau sur la teste du baptisé et prononçant les mêmes parolles. Mais les baptistères ont toujours étés, et ils doivent être, un lieu séparé joignant l’église
église
, ayant leur entrée en dehors, par le dessous du porche ou portique
portique
, et une autre porte pour introduire les nouveaux baptisés, dans l’église
église
après la cérémonie de leur baptême[132].
p. 51
   
p. 52
   
Description
p. 53
   
Depuis environ le septième siècle, que l’usage a été reçu de sonner des cloches[133], pour avertir les fidelles d’aller à l’église
église
, aux heures de prières publiques de la messe et de l’office divin, et de la predication, les tours et clochers où on suspend les cloches, sont devenues des parties nécessaire aux édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
des églises
église
. On à toujours eû le soin de les placer vers l’entrée de l’église
église
attenant le portique
portique
aux endroits les moins incommodes, hors des passages, ayant leur entrée par le dedans de l’église
église
, pour la commodité des officiers destinés pour sonner les cloches et des sacristains qui sont chargés de les avertir des tems où ils doivent sonner. Lorsque les clochers sont de charpente, faits en manière d’éguille, on les a souvent mis vers le milieu du dessus de l’église
église
Forme régularisée : église
, répondant vis-à-vis le dehors de la porte du cœur
pour faire un ornement au dessus du comble de l’église
église
et y tenir lieu de dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Mais ils y sont très mal placés, tant pour l’incommoditée du peuple qui est dans l’église
église
que les sonneurs embarrassent, que la solidité de leur construction. Cela a pû s’introduire par les églises
église
des villages où il y a peu d’ecclésiastiques, et le plus souvent que le curé seul, qui est presque toujours obligé de sonner luy même pour avertir ses paroissiens de l’heure de la messe, et de vespres. Mais supposé que l’on veuille faire un clocher en éguille au dessus du milieu de l’église
église
, on n’y doit mettre qu’une ou deux clochettes, et faire des tours vers le portail de l’église
église
pour y mettre les grosses cloches, et disposer ces tours en sorte qu’elles conviennent à la décoration de l’édifice de l’église
église
.

Chapitre 2e
Description des églizes
cathédrales
église cathédrale
Abréviation :
[134]

La religion chrétienne étant
p. 54
   
devenue la religion dominante[135], les royaumes et les empires entiers ayant embrassés la foy, une seule église
église
en chaque ville ne fut plus suffisante pour contenir tous les peuples. On fut obligé de bastir d’autres églises
église
, dans les différens quartiers des villes, et d’y établir des prestres, pour y célébrer l’office divin, afin que chacun des fidelles pût assister commodément aux divins mystères, et aux instructions de la religion. Entretenant par le moyen l’union et l’uniformité entre tous les chrétiens[136]. Ces églises
église
quartinières furent nommées paroisses, et on nomma curé le principal prestre que l’évêque avoit chargé d’y faire les fonctions de pasteur à sa place.
Quelques grands que l’on pût faire les édifices de ces differentes églises
église
, elles ne purent par encore contenir ensemble tous les fidelles de chaque quartier, lesquelles étant cependant obligées chacune en particulier d’entendre la messe au moins tous les dimanches et les festes marquées par l’église. On jugea à propos pour leur en faciliter les moyens, qu’outre les curés qui avoient l’administration des paroisses, les autres prestres, qui étoient établis pour ayder les curés dans leur ministère, diroient aussy tous la messe, chacuns séparément, d’où est venu l’usage de faire dans une même église
église
plusieurs chapelles avec leurs autels particuliers, où ont dit des messes en différentes heures de la matinée, a fin que tous les fidelles y puissent assister l’un après l’autre.
Plusieurs fidelles de l’un et de l’autre sexe pour s’apliquer plus particulièrement à l’oraison et aux exercises de la piété, s’étant joints en différentes congrégations, composèrent plusieurs monastères où étant renfermés en une retraite continuelle séparées du commun des autres fidelles, eurent besoin de chapelles particulières en chacune de leurs maisons, pour y faire entr’eux leurs prières publiques. Ils obtinrent ensuitte que les divins mystères y fussent célébrés, et ces chapelles qui dans leurs origines étoient particulières à chaque congrégation, devinrent par la suitte des
p. 55
   
des églises
église
publiques.
Ensorte qu’à présent on distingue de quatre sortes d’édifices d’églises
église
publiques[137], sçavoir, les églises cathédrales
église cathédrale
quoi doivent être grandes et spacieuses pour contenir en certains jours de l’année, le concours des fidèlles du dioceze. Les églises paroissiales
église paroissiale
proportionnées au nombre des fidelles de la paroisse, les églises monacales
monacale
, et les conventuelles
église conventuele
, ces quatre sortes d’églises
église
ont leur construction et leur distributions différentes les unes des autres suivant la destination de leurs usages, dont il sera traitté séparément.
Ce second chapitre contient les plans, élévations, coupes ou profils géométrale d’une église cathédrale
église cathédrale
[138]. Le premier dessein en est le plan du rez-de-chaussée, en forme de croix à la moderne[139], DEFG avec un dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
C au milieu qui sépare le chœur
D la nef
nef
E et les croisillons
G, F.
La nef et le chœur
sont accompagnés d’un bout à l’autre, de deux galleries lattérales H.I.K.L. de chaque côté soutenues par quatre files de colonnes. Au-delà de ces galleries sont des chapelles M au nombre de douze de chaque côtés soutenues par des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, dont les deux dernières N au bout vers le chevet
de l’église
église
, sont destinés pour des sacristies. Les chapelles à la réserve des sacristies, sont entièrement ouvertes du côté des latéreaux. Closes seulement par des grilles de fers, elles sont séparées les unes des autres par des murs de refands qui servent de buttées aux voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
, du chœur
, et des galleries laterales, elles sont closes en dehors par les murs des face des flancs de l’église
église
où il y a un grand vitrail à chaque chapelle, servant à éclairer les Lateraux.
Le dôme[140] occupe la largeur de la nef
nef
, et des deux premières galleries laterales HI, son plan au rez de Chaussée est octogone à l’intérieur, et quarré à l’extérieur, formé par des pilastres d’allignement aux files de colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des latéreaux et d’autres pilastres ployés et Enclavés l’un dans l’autre saillans sur la nef
nef
, le chœur
et les croisillons
p. 56
   
sous les quatre principaux arcs doubleaux
qui terminent les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de l’église
église
du côté du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[141]. Le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est soutenu par douze pilliers 1.2.3.4.5.[142] groupées trois à trois, par des arcades
arcade
qui remplissent les angles du quarré et forme par le haut, les quatres massifs au derrière des pannaches de la grande voûte en pendentif du milieu[143].
Le rayon visuel des galleries latterales HI est conservé d’un bout à l’autre, au travers des arcades
arcade
des pilliers du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
Les deux autres galleries KL sont terminées au bout d’un bas par des chapelles O, sous les deux tours qui accompagnent le Portail, et par d’autres chapelles L au bout vers le chevet
de l’église
église
qui sont veües directement d’un bout à l’autre de ces galleries à côté des deux chapelles O, sont des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour descendre aux caves sous l’église
église
, et monter au dessus des combles et aux tours.
Le chevet du chœur
est terminé en niche[144], soutenues en sa circonférence par des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, six saillans enclavés avec les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
7 qui termine les deux files de colonnes des côtés du chœur
.
Le derrière du chevet
du chœur
est environné d’une gallerie circulaire P, à l’enfilade des premières galleries latérales HI. les colonnes et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du chevet
du chœur
, servent d’un côté à porter cette gallerie circulaire, et de l’autre ce sont des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui leurs sont opposées, dont les espaces sont séparées [sic.] en deux par d’autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
pour rendre les espaces proportionnés[145] aux entrecolonnemens.
Cinq chapelles et quatre passages en tour [sic.] extérieurement cette gallerie circulaire, la chapelle Q du milieu au chevet
de l’église
église
est grande et carrée, saillante en dehors dont l’entrée est en arcade
arcade
. Les quatre autres chapelles R, sont aprochant dans la proportion des autres chapelles M des côtés de l’église
église
. Les passages S entre deux ont de grandes portes en dehors pour entrer dans l’église
église
[146]. L’une du côté du palais épiscopal, et l’autre du côté du cloître des chanoines. Les deux autres passages T proche les bouts
p. 57
   
de la galleries circulaire, servent de vestibules aux sacristies N. D’un côté de ces vestibules sont des pissines et fontaines 10, pour l’usage des sacristies et pour laver les mains des prestres avant la célébration du divin sacrifice. Et de l’autre côté sont des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour descendre aux caves sous l’église
église
[147] et pour monter au dessus des combles et aux chambres de trésor[148] qui sont au dessus des sacristies. Il se trouve des petits cabinets au derrière de ces escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour les besoins des ecclésiastiques qui sont dans les sacristies.
Le bout du bas de la nef
nef
est aussy terminé en demy octogone, comme les croisillons
. La grande porte V de sa principalle entrée de l’église
église
, est au milieu des deux moyennes portes X, qui sont aux côtés entrent directement aux premières galleries l’attérales H.I. à côté des passages de ces moyennes portes, sont des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour monter au dessus de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
et à la tribune des orgues[149], qui est soutenue par les petites colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
13, au-dedans de l’entrée de la grande porte.
Au devant de ses trois portes, de la principalle entrée de l’église
église
est un grand portique Y[150], soutenu en sa face extérieur par six colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
Z de front. On monte au portique
portique
par un grand perron de sept, neuf ou onze marches de hauteur, suivant la hauteur que l’on veut donner au socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
ou soubassement du grand ordre extérieur de l’église. Il y a de pareilles perrons, mais plus petits, pour monter aux autres Portes, des différents entrées de l’église. L’entrecolonnement 14 du milieu du portique
portique
, est plus grand que les autres, qui sont tous égaux entr’eux. Le milieu des entrecolonnes Z, des extrémités, sont d’enfilade du milieu des premières galleries HI.
Le maître autel est placé sous le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[151], à l’entrée du chœur
[152], par la raison qu’aux églises cathédralles les stales ou chaires du chœur
, suivant l’usage ordinaire, sont clos d’un mur ou lambris au pourtour par le derrière pour garentir du froid et du grand air[153], les chanoines et les autres ministres du chapitre qui chantent l’office divin aux différentes heures du jour et de la nuit. N’y ayant que le pourtour du sanctuaire qui soit clos de grilles
p. 58
   
à jour, de sorte que si le maître autel étoit au fond du chœur
, il y auroit deux inconveniens. Le premier est que la closture des stales chacheroit l’autel au peuple, qui seroit dans la partie inférieur de l’église
église
Forme régularisée : église
, et l’empêcheroit de voir, et entendre le célébrant et de le suivre aux différents tems de la célébration, et des cérémonies du sacrifice de la messe. Le second est que le peuple ne pouvant entendre le chant des chantres du chœur
, que par reflexions indirecte et dérangée par les différentes hauteurs des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du chœur
, et des latéreaux qui forment diférens sons, le chant du peuple seroits discorant et de diferens tems avec celuy des chantres, ce qui causeroit une cacafonie indécente, qui n’arrive que trop fréquemment les jours des grandes festes en de pareilles églises
église
, où le maître autels sont placés entre les chantres et le peuples ayant tous le visage tourné vers l’autel. Leurs voix se réunissent au travers des grilles à jour, qui environnent le sanctuaire, fait que le peuple suit plus aisément le chant des chantres.
Cette situation du maître autel, à l’entrée du chœur
demande par vénération qu’il soit élevé de plusieurs dégrés et que le sanctuaire soit couvert d’un baldaquin
[154] soutenu par des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
particulières, et aussy qu’il n’y ait point de portes aux bouts des croisillons
de l’église
église
, parce que le bruit, l’air et le vent de dehors, qui entreroit directement jusqu’au sanctuaire, incommoderoit le célébrant et pourroit dérranger ce qui seroit sur l’autel et souffler les cierges qui l’environnent. C’est pourquoy il est à propos de mettre de grandes chapelles en face au milieu des bouts des croisillons
comme sont les chapelles F.G. et y faire seulement de moyennes portes 15 dans les pans coupés par des passages obliques qui détournent les vents.
À l’égard des proportions[155], la longeur de cette église
église
est environ le double de sa largeur, ayant determinée la grandeur de son emplacement, dont la longeur est suposé de quatre vingt quatre
p. 59
   
toises, depuis le devant A des marches du perron du portique
portique
jusqu’au dehors B de la grande chapelle du chevet
. Elle pourroit neanmoins être plus ou moins grande, on divisera cette longeur AB en vingt espaces, ou parties, égales[156] on en prendra deux pour la largeur de la nef
nef
E, ou du chœur
D et une pour la largeur de chacune des galleries latérales, HI, KL, et des chapelles M compris la grosseur des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, ce qui fera en tout huit espaces, pour la largeur de l’édiffice non compris les épaisseurs des murs extérieurs.
Les croisillons FG, auront leurs largeures égales à celles de la nef
nef
, et les chapelles étant carrées auront chacune une espace de largeur du milieu d’un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
à l’autre. Lesquelles étant au nombre de six de chacque côté des croisillons
, compris les sacristies, feront ensemble quatorze espaces pour la longueur du rectangle du corps de l’église.
On mènera des lignes par tous les points de ces divisons, tant sur la longueur que sur la largeur, et les sections de ces lignes marqueront précisément les centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans de l’église. On alongera les deux croisillons
et le bas de la nef
nef
, chacun d’un demy espace et on y tracera des lignes parallelles aux autres on prendra sur ces lignes la larguer d’un espace dans le milieu de la nef
nef
, et de chacque croisillons
pour marquer les centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
N, qui accompagnent la porte V de la principalle entrée au-dedans de l’église. Et les deux grandes chapelles F, G, laissant un demy espace de chaque côté.
On divisera un de ces espaces en cinq parties, dont on en prendra une pour faire le diamètre de la grosseur des colonnes et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans de l’église
église
, lesquelles sont d’ordre corinthien. On tracera ensuitte suivant le diamètre le plan des colonnes et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
[157], en sorte que la largeur de la nef
nef
du chœur
et des croisillons
sera de neuf diamètres de colomne dans œuvre à chacune des galleries, et des chapelles auront quatre diamètres dans œuvre, entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, ou les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et les entrecolonnemens sur la longueur seront aussy de quatre diamètres de colomne.
p. 60
   
On donnera aux murs de faces extérieures des flancs de l’église
église
, un diamètre de colonne[158], au-delà des centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du fond des chapelles, ainsy l’épaisseur entière de ces murs sera d’un diamètre et demy, au droit du parement des faces des pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieures et extérieures, tant au droit des chapelles l’atterales, qu’aux avant corps des bouts des croisillons
. Suivant toutes ses mesures la largeur de l’église
église
de dehors en dehors au nud des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieures au droit des chapelles latérales, aura 42 p diamètre de colonnes de l’ordre de dedans et au droit des avant corps des bouts des croisillons
, aussi de dehors en dehors 47 diamètres. La largeur de ces avant corps sera dix diamètres du milieu de l’un des pilastres angulaires
pilastre angulaire
16 au milieu de l’autre pilastre angulaire 17. Et toute la longueur de la face extérieur des flancs de l’église
église
, depuis le milieu du pilastre angulaire 18, vers le portail, jusqu’au milieu de l’autre pilastre angulaire 19 vers le chevet
, aura 70 diamètres des colonnes du dedans de l’église.
On formera les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
11.12, ployées en angle octogone des bouts des croisillons
et du bas de la nef
nef
, suivant la proportion marquée au second dessein du cinquième chapitre de la seconde partie du traité des ordres d’architecture[159]. C’est-à-dire, qu’ayant divisé le diamètre des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en 7 parties, on en donnera 4 à chaque demye face ployée.
Les huits pilastres ployés
pilastre ployé
aux angles de l’octogone du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, seront dans la même proportion et la largeur des demies faces de la saillie des pilastres enclavés
1.2.3.4. qui portent les quatre grands arcs doubleaux
qui soutiennent le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
et regardent la nef
nef
, les croisillons
et le chœur
auront deux tiers de diamètre. Les demies faces des autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
joignant en retour au bout des files de colonnes des côtés de la nef
nef
et du chœur
, et de ceux des croisillons
qui leur font cimetrie ; auront de même deux tiers de diamètre. Les autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
6.7. enclavés vers le chevet
du chœur
, seront dans la même proportion, tant du côté de la face de l’arc doubleau
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
que par le côté de la gallerie circulaire P comme aussi les autres pilastres 8.9. enclavées
de l’autre côté des entrées des bouts de la même gallerie circulaire, en sorte que la largeur dans œuvre de la gallerie circulaire P
p. 61
   
sera de cinq diamètre un tiers.
La circonférence de la niche du chevet
du chœur
est en demy ovale, dont le trait sera expliqué cy après au troisième dessein de ce chapitre.
La longueur et la largeur dans œuvre de la grande chapelle Q du fond du chevet
de l’église
église
est de huit diamètres de colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
au droit du nud de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
[160]. La profondeur des quatre chapelles R et des passages S au pourtour extérieur de la gallerie circulaire, est égale à la profondeur des chapelles l’atéralles M. La largeur de ces chapelles et passage est aussi égale aux autres au droit de la circonférence de leurs murs de faces extérieures. Mais elles sont moins larges à leur entrée suivant la largeur de la distribution des entrepilastres de la gallerie circulaire. Leur mur de face extérieure et celuy au derrière de la chapelle Q ont la même épaisseur que les murs de face des flancs de l’église.
Les chapelles O, sous les tours au côté du portique
portique
ont les mêmes proportions que les chapelles M des flancs. Elles sont moins grandes à l’intérieur, parce que leurs murs sont plus épais pour pouvoir soutenir la pésanteur des tours. Le milieu de leurs pilastres d’encoignure
pilastre d’encoignure
extérieure 23, est dans l’allignement des centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans de l’église
église
qui sépare les galleries l’atérales K, L, des chapelles M en sorte que la saillie du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
23 au-delà du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
19 est égalle à celle du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
19 au dela du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
23.
Lespilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre extérieur qui est ionique au pourtour des murs de face des flancs et du chevet
de l’église
église
, suivent les mêmes allignements et distributions de ceux de l’ordre corinthien. du dedans, la hauteur des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre extérieur avec leurs bazes, et leurs chapiteaux est égale à celle des colonnes intérieures avec le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, la baze et le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas. Ainsy l’ordre extérieur est plus grand que l’ordre interieur, autant que le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
a de hauteur, les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
sont du même ordre ionique. Le pleinte de leur baze pose imméditament sur le pavé qui est au même
p. 62
   
niveau et de plein pied au pavé de l’église.
L’entrecolonnement 14, du milieu de la face du portique
portique
, est dans la proportion des entrecolonnemens du dedans de l’église. C’est-à-dire que leur distance du centre d’une colomne à l’autre, est égale, mais les autres entrecolonnemens du portique
portique
sont plus serrés. Ils sont égaux entr’eux, tant par la face que par les flancs. La grandeur de leur espace est déterminée par les entrecolonnemens Z, des extrémités du portique
portique
, dont le milieu est directement d’enfilade à la ligne du milieu des premières galleries latéralles HI.
Auchevet
de l’église
église
, la saillie des flancs extérieurs 21.22 de la chapelle Q au-delà du mur de face circulaire du dehors des chapelles R, est égalle à la saillie du retour 18 20 du dehors des murs des faces des sacristies N depuis l’angle saillant du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
18, jusqu’à l’angle rentrant 20 du même mur circulaire du dehors des chapelles R[161].
Lescolonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
du sanctuaire du maître autel[162], et les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
13 qui soutiennent la tribune des orgues, ont leur diamètre la moitié moins grands que le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du dedans de l’église. Les proportions du plan et de l’élévation du baldaquin
et du maître autel, seront expliquées par des desseins particuliers, plus en grand à la fin de ce chapitre.
L’ancienne pratique d’enterrer les martiers dans les lieux qui servoient d’église aux premiers chrétiens donna occasion au tems de la paix et de la liberté de la religion chrétienne, d’enterrer dans les églises
église
les corps des évêques et de ceux qui par une distinction particulière étoient morts en odeur de sainteté[163]. Tous les autres fidelles étant enterrés dans les cimetières qui sont des espaces de terrein, clos et bénis, destinés pour leur sépulture. Depuis par le respect que l’on doit aux puissances, les Princes furent aussy enterrées dans les églises
église
. Ainsy peu à peu, l’usage est venu d’y enterrer tous ceux qui le requièrent pour se distinguer du commun du peuple
p. 63
   
p. 64
   
Description
p. 65
   
ce qui cause à présent que les églises
église
sont ordinairement très mal pavées par l’afaissement et tacement des terres à mesure que les corps se pourrissent et se consomme, lequel étant joint à la mauvaise odeur de la corruption des cadavres que l’on y enterre fréquemment rend les églises
église
incommodes et malseines[164].
Il est vray que les églises cathédrales
église cathédrale
Forme régularisée : cathédrales
ne sont pas si exposées à ces inconveniens que les églises paroissiales
église paroissiale
Forme régularisée : paroissiales
. Cependant pour le peu qu’elle le soit, c’est toujours contre la bienséance et la régularité, il seroit bien plus à propos de faire des caves voûtées dans toutes l’étendüe du dessous de l’église
église
pour y enterrer ceux à qui cet honneur seroit defferé. L’édifice en seroit plus solide par la liaison, que les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des caves en se contrebutants l’un l’autre, fairoit avec les murs de la fondation et le remplissage de leurs reins, qui porteroit le pavé de l’église
église
, le maintiendroit toujours uniment de niveau[165].
Le second dessein des églises cathédrales[166], est le plan des murs en fondations, et des caves. Le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est porté sur les quatre massifs 1.2.3.4. qui sont joints l’un à l’autre par quatre gros murs 5 ; formant ensemble comme au plan du rez de chaussée un quarré à l’extérieur, et un octagone à l’interieur, au-dedans duquel est un autre enceinte de moyens murs 6 aussy octogones pour en partager l’Etendüe en deux caves. Celle du milieu C est octogonalle sur noyau, et l’autre B, qui l’environne, est en berceau dans ces pans de cloîtres, et d’arrêtes au droit des retours des angles de l’octogone.
Les murs 7.8.9.10.11.12[167], qui se continuent es d’un bout de l’église
église
à l’autre, soutiennent les files des colonnes et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui séparent la nef
nef
E, le chœur
D et les chapelles M des galleries lateralles HIKL. De même les murs circulaires 14.15, soutiennent les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de la niche ou cul de four, qui termine le chœur
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui séparent la gallerie circulaire P des chapelles et passages Q, R, S, du
p. 66
   
chevet
de l’église. Les murs 16 soutiennent les croisillons
F, G, aux côtés du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Le mur circulaire 17, soutient les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
du maître autel. Les massifs 18, portent le mur de face de la principale entrée de l’église
église
, et les petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui montent à la tribune des orgues, et au dessus des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
. Les murs 19 soutiennent les tours, les murs 20.21.22.23.24, qui environnent tout l’édiffice soutiennent les murs de face des côtés du chevet
de l’église
église
Forme régularisée : église
au pourtour du dehors des chapelles. Et le mur 25 soutient les colonnes de la face du portique
portique
. Les caves D.E.F.G, sous le chœur
, sous la nef
nef
et sous les croisillons
, sont d’arrestes sur des pilliers carrés qui en séparent la largeur en deux. Les caves sous les galleries latéralles H.I.KL sont voûtées en berceau[168], d’un bout à l’autre. La cave A sous le chevet
du chœur est voûtée en berceau sphérique[169] sur noyau ; et la cave P sous la gallerie circulaire au pourtour du chevet
du choeur est aussy voûtée en berceau sphérique. Les caveaux sous les tours M, R, sous les chapelles, N sous Les sacristies S sous les passages des entrées du chevet
, sont en voûtes de cloître
voûte de cloître
. La cave Q sous la grande chapelle du chevet
de l’église
église
est en voûte d’arreste et de cloître sur noyau.
La cave & anciennement nommé confession[170], sous le sanctuaire et le maître autel, est en voûte sphérique. Son usage est de servir en manière de trésor pour y mettre les chazes des corps et Reliques des saints. Elle doit avoir par le haut de sa voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
une ouverture directement sous Le maître autel, suffisament grande pour y donner de l’air et la rendre sèche[171]. On descend à cette cave par deux escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
particuliers, dont l’Entrée est sous les deux petites tribunes de L’Epitre, et de l’Évangille aux côtés du baldaquin
sous le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[172].
Le petit mur 13 vers le bas de la nef
nef
, soutient les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de la tribune des orgues, le coridor 26 au derrière est voûté en berceau. La grande cave Y sous la portique
portique
de l’entrée de l’église
église
est en voûte de cloître
voûte de cloître
.
Outre les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
27.28. proche les tours et les sacristies qui
p. 67
   
p. 68
   
Description
p. 69
   
descendent dans les caves sous l’église
église
, les autres dégrées 29.30 dans les premières galleries lattérales, proche les pilliers du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, et 31 au deux bouts de la gallerie circulaire, sont destinées pour descendre en cérémonie les corps morts aux endroits des caves, où ils doivent être inhumés. Leurs entrées sont fermées par le haut avec des tombes à l’afleurement du pavé de l’église
église
qu’on lève au tems nécessaire pour les inhumations[173].
Toutes ces caves à la réserve de celle & sous le sanctuaire du maître autel[174], se communiquent les unes aux autres par plusieurs enfilades de portes, au droit du milieu des entrecolonnemens, vis-à-vis desquels il y a au mur de face du pourtour de l’église
église
des fenestres en formes de soupiraux, fermées en dehors par des grilles de fer maillées en dessous des vitreaux des chapelles, pour donner de l’air aux caves et en évaporer la mauvaise odeur.
Dans la description du plan du rez de chaussée de l’église cathédrale
église cathédrale
Forme régularisée : cathédrale
[175], au premier dessein de ce second chapitre, il est dit suivant la proposition expliqué à la troisième figure du quatrième dessein du quatrième chapitre de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture[176], que le plan de la circonférence du chevet
du chœur
est en demy ovale, dont le trait n’a pû être expliquée sur le premier dessein de ce second chapitre, à cause de la petittesse de son module. Cette explication ayant été réservée à faire sur un plan plus en grand, tel qu’est la première figure du 3e dessein, qui représente le plan d’une partie du chevet de l’église
église
, où la ligne 6.D.6. passant par les centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
6 qui soutiennent l’arc doubleau
de la face de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
ou niche en cul de four, qui termine le chœur
, est le petit diamètre de l’ovale, coupant à angle droit au point D de m’ovale la ligne BG, qui traverse par le milieu la longueur de l’église
église
, ayant prolongée la ligne D.6. de part et d’autre jusqu’aux centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
9. opposés de l’autre côté extérieur de la gallerie circulaire P et mener la ligne parallelle 9.A.9, au long des flancs
p. 70
   
au côtés des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
6.9. coupant la ligne B.Q. au point A, qui est le foyer de l’ovale des centres 9 par le point A on mènera les lignes 9.A.25, et des mêmes centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
9 on tracera les portions de cercles 9,25 ; 6.26 entre les lignes 9.D.9 ;9.A.25. Ensuite du foyer A et des intervales A.26 ; A.25 ; on tracera les autres portions de cercles 25.27.23.26.11.12 ; qui formeront les demis ovales 9.25.13.27 et 6.26.11.12 ; sur la circonférence desquels seront les centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du chevet
du chœur
et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
oposées de l’autres côté de la gallerie circulaire P du même centre A, on tracera la circonférence du mur de face circulaire 20.21 ; du dehors des chapelles du chevet
de l’église
église
.
On divisera la circonférence du demy ovale 9.27.9, en 10 parties égales aux points 9.13.14.15.16.17 de part et d’autre du grand diamètre D.27 et du foyer A. On mènera des rayons par tous les points des divisions 13.14.15.16, que l’on prolongera jusqu’à la face du mur extérieur des chapelles R et passages 3 pour y marquer le milieu des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de dehors 20.17.18.21. Les mêmes rayons marquèront de deux en deux sur la circonférence de l’ovale intérieur du chevest du chœur
les centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
11.12.
On remarquera que par une raison d’optique[177], les intervales 6.11, sont plus grands que les autres 11.12 ; afin de les faire paroitre à peu prés égaux, étant regardés du dedans du chœur
, et par le côté de la gallerie circulaire des environs des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
14, qui sont les seules endroits dont on les peut voir pour les comparer ensemble. Parce que les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
6 étant carrés leurs arrestes couvrent une partie de la largeur du premier interval, ce qui ne fait pas la rondeur des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, aux autres entrecolonnemens.
L’égalité de la distribution des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, du côté extérieur de la gallerie circulaire PP cause la régularité, et la cimetrie de la décoration du mur de face du dehors du chevet
de l’église
église
. Observant que l’allignement du retour du mur de face aux flancs des sacristies NN[178], étant déterminé par ce qui est expliqué sur
p. 71
   
Sur [sic.] le premier dessein pour avoir l’allignement de la saillie de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dehors du mur circulaire 20.21 ; et aussy la proportion du pilastre ployé
pilastre ployé
à l’angle 20. Il faut prolonger le rayon A.13.20, jusqu’à ce que son extrémités se trouve être de la sixième partie de la largeur d’un pilastre extérieur éloigné au devant de l’allignement de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du flanc des sacristies NN. Comme il est représenté au pilastre ployé
pilastre ployé
20, à laquelle distance l’extrémité Ru rayon A.20, marquera la saillie du dehors des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
20.17.18.21 du mur de face circulaire faisant la même chose à l’extrémité A.21, pour avoir le retour du pilastre ployé
pilastre ployé
21, lequel retour étant mené parallelle à la ligne B.Q. donnera l’allignement des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dehors des murs de face de la chapelle carré Q, au milieu du chevet
de l’église
église
. On fera les murs des flancs de cette chapelle, longueur et cimetrie par le dehors aux murs des flans des sacristies N, les autres rayons A 17 A 18 marqueront le milieu des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
17. 18, en sorte que les distances 20.17.18.21 seront égalles, et l’arcade
arcade
de l’entrée des passages S, se trouvera au milieu des deux chapelles R des deux côtés.
On entre dans la chapelle Q, par une grande arcade
arcade
27, de proportion corinthiene, de toute la hauteur de l’ordre au milieu de la gallerie circulaire P. En sorte que la distance d’un des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16 à l’autre étant le double de celle des autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de cette gallerie, il reste une largeur assez considérable, entre les tableaux de l’arcade
arcade
27 et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16. Pour faire à la face des piédroits de l’arcade
arcade
des pilasatres d’allettes couronnées par l’imposte
imposte
de l’arcade
arcade
.
Au-dedans de la chapelle Q il n’y a qu’une allette simple entre les tableaux de l’arcade
arcade
27 et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
28. La largeur de l’Interval entre ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
28 et les angles des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
29, est de la moitié de la largeur de la face d’un pilastre d’intervale et le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
30 en retour de l’angle sont dans la même proportion. Les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans de la chapelle Q sont aussy d’ordre corinthien, de même grandeur, hauteur
p. 72
   
et proportion que ceux de l’ordre du dedans de l’église
église
[179]. Les quatre faces du dedans de cette grande chapelle, sont toutes semblables l’une à l’autre. Les entre pilastres des milieu de chacune, sont égaux. Il y a des arcades feintes
[180] qui font cimetrie à celles de l’entrée. La différence de la face du fond, est seulement qu’il y a un vitrail de la même grandeur que ceux des autres chapelles, et l’autel est au dessous de l’apuy de ce vitrail[181], ce qui se peut remarquer au premier dessein de ce chapitre, et au neufvième dessein cy après.
Le dedans de l’église
église
étant le principal objet de l’église
église
par raport à son usage doit aussy en déterminer les proportions. Ce qui a été observée à l’égard du plan au dessein précédent. Pour continuer la même métode, dans l’élévation, la nef
nef
, le chœur
et les croisillons
étant de même largeur, hauteur et décoration ; la coupe ou profil du chœur
D avec les galleries latéralles IL, et la moitié des chapelles M, de chaque côté représenté en la seconde figure du troisième dessein pour marquer les proportions du dedans de l’église
église
.
Elle est décorée d’un grand ordre corinthien, ainsy qu’il a été dit cy devant, dont les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
sont diminuées par le haut[182], comme les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
étant sur le même allignement. Cet ordre doit être dans sa véritable proportion, expliqués au sixième chapitre de la première partie du Traité des ordres d’architecture[183], sans aucune altération, pour quelques raisons d’optique que se puisse être, à la réserve que la diminution du haut des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, ne doit être en tout que de la douzième partie de leur diamètre du bas, à cause de leur grande hauteur suivant la règle enseigné par vitruve
Vitruve (0090?-0020? av. J.-C.)
et aussy pour pouvoir donner aux murs des côtés de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre, une épaisseur convenable pour en porter le comble et la couverture.
L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre du dedans, règne au pourtour de la nef
nef
, du chœur
, des croisillons
et des panaches du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Mais il n’y a que l’architrave qui règne en manière d’imposte
imposte
pour couronner les
p. 73
   
colonnes et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, et porter les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, aux galleries latéralles et aux chapelles, comme il a été pratique au-dedans du portique
portique
et des chapelles du Panthéon
Pantheon
et aux autres édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
antiques[184].
La proportion généralle, de la largeur et de la hauteur de la nef
nef
de l’église
église
, qui est la même chose au chœur
et aux croisillons
, à prendre depuis le pavé jusque sous la clef de la voûte, doit suivre les proportions marquées pour les arcades
arcade
dans la première partie du Traité des ordres d’architecture[185]. observant icy d’augmenter la hauteur à proportion de ce qui est caché, par la saillie de la corniche de l’entablement
, de l’ordre du dedans de l’église
église
. Cette proportion se doit observer au droit des arcs doubleaux
des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
, qui terminent la nef
nef
, le chœur et les croisillons
, et servent à porter le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
à la croisée de l’église
église
et à celuy de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
au chevet
du chœur
, qui sont tous d’une même égalité, parce que se sont les arcs doubleaux qui marquent d’avantage et fixes plus la vue, à cause des retours de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
à ces endroits, que ne font les autres arcs doubleaux
des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
où l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
passe tout droit au dessus, en sorte qu’à ce dessein qui est d’ordre corinthien, on doit doubler la largeur entre les pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
6, qui est de sept diamètres de colomne, et deux tiers, ou de quinze modules dix parties dont le double est 30 modules 20 parties, y ajouter[186] un neufvième de cette hauteur, qui est de 3 modules 12 parties ½, suivant la proportion de l’arcade corinthienne, et un modules 20 parties pour ce qui est caché par la saillie de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Il viendra pour la hauteur du dessous de la clef de l’arc doubleau
35 modules 22 parties ½.
Mais comme cette opération de calcul est embarassant[187], à cause que la proportion des arcades
arcade
est diférentes selon les diferens ordres d’architecture, dont on pourroit décorer les églises
église
[188], la même proportion se trouvera plus aisément par la règle suivante, commune à tous les ordres.
Suposant que la largeur de la nef soit toujours de 9 diamètres, c’est-à-dire qu’il y ait 10 diamètres du centre d’une colonne au centre
p. 74
   
de la colomne oposée, de l’autre côté de la nef
nef
. Il faut ajouter à la hauteur de la colonne, avec la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, deux fois la hauteur de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
et la moitié de la largeur entre le haut des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
6 qui soutiennent l’arc doubleau
, pour en avoir toute la hauteur. Ainsy pour rendre la chose encore plus sensible il faut aditionner les hauteurs de chaque différentes parties de l’ordre, sçavoir 1 module ½ pour le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas, 20 modules pour la colomne ou pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, 4 mod. pour l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
2 modules ½ pour le soubassement sous la naissance de la voûte, et 7 modules 22 parties ½ moitié de la largeur entre le haut des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
6. au droit de leur diminution pour avoir toute la hauteur sous la clef de l’arc doubleau
, qui est en plein ceintre. Il viendra au produit 35 modules 22 parties ½ si l’ordre étoit ionique, il viendroit 33 modules 22 parties ½ et s’il étoit dorique, il viendroit en encore deux modules moins pour la hauteur sous la clef de l’arc doubleau, parce que la colonne dorique, n’a que 16 modules de hauteur, et la colonne ionique 18 modules, ce qui suit la proportion des arcades
arcade
dans differens ordres[189].
La largeur de l’archivolte, de ces arcs doubleaux
est égale à la saillie des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, qui les soutiennent, qui est un modules 10 parties ou les 2/3 de la largeur de leur face.
Les autres arcs doubleaux
, au dessus de chaque colomne ou pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de la nef
nef
, du chœur et des croisillons
, n’ont de saillie sous les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qu’un sixième du diamètre du haut des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. Les autres 5/6 étant pour l’épaisseur des murs E.F. qui portent le comble et servent d’atique à l’ordre de dehors de l’église
église
.
La nef
nef
, le chœur
et les croisillons
sont en voûte d’arreste[190], le dessous de la clef des lunettes B.C. au dessus des vitreaux qui éclairent le haut de l’église
église
, étant au niveau du dessous de la clef D des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
. Ces voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
pour avoir moins de poussée ne doivent avoir d’épaisseur qu’autant qu’il est nécessaire pour les maintenir, n’étant chargés que de leur propre poid, y ayant une espèce de vuide, au dessus jusqu’au tirant
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
des combles qui pose sur les murs de l’atique EF.
p. 75
   
Lesvoûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des galleries latéralles IL, sont en plein ceintre en berceau, des côtés de la nef
nef
, du chœur
et des chapelles et par les deux bouts, et en voûte d’arreste sur chacune des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du fil du milieu 8, entre les galleries IL. L’architrave qui sert d’imposte
imposte
à ces voûtes latéralles est de la même hauteur que l’architrave
architrave
« Linteau ou plate-bande portant sur des supports verticaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 128
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du côté de la nef
nef
. Mais son profil qui est représenté à la troisième figure avec ses dimentions, en est different, c’est une manière de corniche architravée
sans larmier
larmier
« Membre horizontal en saillie sur le nu du mur, destiné à en écarter les eaux pluviales. Sa surface inférieure est inclinée ou creusée d'une mouchette, sorte de canal ou de gorge qui permet d'éviter les ruissellements. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 87
.
Lesvoûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des chapelles M, sont de cloître en plein ceintre[191], posées aussy sur la même architrave en imposte
imposte
qui règne tout autour de chaque chapelle, en forme de platte bande droite, au dessus de leur entrée de même que du côté de la nef
nef
.
La hauteur depuis le pavé de l’église
église
jusque sous la clef des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des galleries latéralles et dez chapelles est pour l’ordre corinthien de 26 modules 22 parties ½. Elles seroit moins grande à d’autres ordres, à proportion des différentes hauteurs de leurs colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. Les reins de ces voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
doivent être remplis de maçonnerie[192], jusqu’au couronnement de la clef pour soutenir leurs combles qui posent immédiatement dessus, et aussy afin de servir de buttée aux grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
. Et par ce moyen affermir tout l’Edifice et le rendre solide. Ces voûtes latéralles, étant elles même buttées par les murs de refands des chapelles et par la forte épaisseur des murs de face de dehors.
Les murs d’attique[193] E.F. qui soutiennent le comble, au dessus des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, sont couronnées d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
33, qui cache une partie du toit, au derrière desquelles balustrades règnent des gargouilles
pour écouler les eaux de la couverture ; par des tuyaux de descente placés en dehors des murs[194].
Le comble 34.35.34. est composé de fermes aux endroits de tous les arcs doubleaux
de la voûte, avec des pannes et faistages qui soutiennent ses chevrons d’une ferme à l’autre[195].
Les bas combles I.M. qui couvrent les galleries et les chapelles
p. 76
   
latéralles, sont séparées en autant de petits toits qu’il y a de chapelles. Ils sont croupée par les deux bouts, pour être moins vus de dehors, et pour ne point ôter le jour des vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au long desquels vitreaux il y a un cours de gargouilles
36 pour écouler les eaux[196]. Ce qui sera plus au long expliqué sur les desseins suivants.
Quoique la solidité des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
dépende absolument de leurs fondations et de la bonne construction et épaisseur des murs en élévation, leurs couvertures contribuent aussy à leur conservation ou à leur ruyne[197]. Dans les pays chauds il y a moins de précaution à prendre aux couvertures, on y voit presque tous les édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
couvert en terrasse, il suffit qu’il y ait une pente nécessaire pour écouler les eaux, et que les airs de ces terrasses soient d’une matière qui puisse résister à la pluye, qui y sèche presque aussytot qu’elle est tombée. Mais aux pays qui aprochent du nord, il faut d’autres précautions à cause des neiges qui séjournent aux endroits où elle tombe et si fondant peu à peu, les penetrent y entretiennent l’humidité, en cause la pourriture et la destruction. toute la science consiste à consulter les usages des differens pays, et en suivre les pratiques ordinaires selon la maxime recuë et approuvé dans tous les tems. Que les choses sont toujours dans le règle quand elles sont conformes à leur destination, sans vouloir forcer la nature par des inventions nouvelles, sous prétexte d’une plus grande beauté. Neanmoins il est de la prudence d’allier l’utile avec le gracieux[198].
Ayant fait ces observations pour la couverture des églises
église
, suivant les differents climats, lorsqu’il est nécessaire d’y mettre des toits, Il les faut dégager par des gargouilles
ou goutières de pierre autant qu’il est possible, ou du moins de plomb au deffaut de la pierre[199], pour écouler les eaux directement sans les faire passer par le dessous d’un toit à l’autre, et faire les gargouilles
ou goutières assés larges et profondes, pour que l’écoulement des fontes de neiges ne surmontent pas
p. 77
   
Description
p. 78
   
p. 79
   
les bords, il faut aussi que la disposition des toits, n’empêche pas le jour des vitreaux qui éclairent les églises
église
.
Le quatrième dessein du chapitre des églises cathédrales
église cathédrale
Forme régularisée : cathédrales
est le plan des grandes voûtes de la nef
nef
E, du chœur
D, des croisillons
FG, des Pannaches du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
C, des toits des bas côtés
au dessus des galleries et chapelles, tant latérales que du chevet de l’église
église
et du dessus du portique
portique
.
Les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
D.E.F.G. sont d’arrêtes entre les arcs doubleaux
qui portent sur les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ainsy qu’il a été dit cy devant au troisième dessein. Et la grande voûte C, des pannaches[200] qui soutiennent le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, est sphérique en pendentif octogone, tous les arcs doubleaux
1.2.3.4, forment les grands pans, et les pannaches 1.4. 2.3. Les petits pans au derrière des pannaches, il y a des chambrettes triangulaires[201] dans les masifs 1.4.5.2.3.5 des quatre angles du carré des soubassement du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, pour en diminuer la pesanteur en conservant la solidité, par le moyen des murs 5.1 ; 5. 4 ; 53 ; 5.2 ; qui forment le carré et sont plus que suffisants pour butter la poussée des arcs doubleaux
et des pannaches de la grande voûte en pendentif
C.
On Entre dans les chambrettes triangulaires, par des portes qui communiquent sur les gargouilles
des bas combles. Il y a aussy des portes aux pannaches pour aller sur la grande corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre du dedans de l’église. Les quatre escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui sont au milieu des chambrettes triangulaires, servent pour monter au dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[202].
Les quatre grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
sont terminées en pignon contre le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, celle du chœur
est en niche[203] à l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
. Les trois autres de la nef
nef
et des croisillons
sont en pignon par leur autres bouts 24 ; 25, vers le portail et vers les faces des côtés, pour y pouvoir mettre de grand vitreaux. Ceux des croisillons sont semblables à ceux des côtés des mêmes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, celuy du bout de la nef
nef
est circulaire, les pans 11.12. des demies octogones du rez de chaussé ne s’élèvent que de la hauteur du grand ordre dont le dessous de sa corniche d’entablement
forme de petites plattesformes en dedans de l’église
église
aux angles des pignons 24.25 ; On ne peut aller à celle des croisillons
, qu’en passant
p. 80
   
au long du dessus de la corniche
du pourtour de l’église
église
, mais on communique à celle de la nef
nef
par les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
X, au derrière du portail, entre la nef
nef
et les tours O. Ces escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui entrent sur les gargouilles
des bascombles, montent aussy dans le comble au dessus de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
, pour aller à couvert au dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, comme il sera expliqué cy après.
La niche ou cul four du chevet
du chœur
, est entouré de cinq vitreaux plus étroits que les autres, mais leurs trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
étant moins larges, ces vitreaux communiquent dans l’église
église
beaucoup de clarté[204]. Les petits combles HM ;KM ;LM ;IM ; qui couvrent les galleries, et les chapelles latérales étant séparées les unes des autres par des gargouilles
directes, ont leur faiste peu élevé, pour être presque tous caché par la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui couronne les murs de faces du pourtour de l’église
église
quoy que de pente suffisante pour les climats les plus exposés aux neiges. Le peu de distance qu’il y a entre les gargouilles
, qui séparent ces petits combles, qui n’ont chacun que la largeur d’une chapelle, fait que les autres gargouilles
36, au long des vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, et les gargouilles
37 au derrière des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
des murs de faces du dehors des bas côtés, ont leur pente fort courte, étant partagée en deux dans le travers de la largeur de chaque petit comble. Ce qui leur donne peu d’élévation dans leur milieu et conserve entièrement le jour de vitreaux.
La gallerie circulaire P, a sont toits particulier à deux égoûts, sur les gargouilles
38. 39 suivant sa circonférence pour ménager le jour aux vitreaux du chevet
, du chœur
, la gargouille
interieur 38 au pourtour de ces vitreaux a le milieu de sa pente un peu plus élevé que les autres à cause qu’elle a plus de longueur, ne pouvant être partagée qu’en deux. L’autre gargouille
extérieur 39 a plusieurs écoulemens par les gargouilles
qui séparent les petits toits ou pavillons au dessus des chapelles R et passages S du chevet
de l’église.
Le comble de la grande chapelle Q du milieu du chevet
est en forme de dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
carré[205], soutenant la lanterne qui éclaire le haut de cette chapelle.
p. 81
   
p. 82
   
Description
[206][207]
p. 83
   
Le toit Y au dessus du grand vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, de la principalle entrée de l’église
église
, suit de part et d’autre la pente du fronton Z. Il forme une croupe 14 vers le mur X au devant du pignon de la voûte de la nef
nef
, pour donner du jour au vitrail V du milieu. Les eaux s’en écoulent par une gargouille
au long de la face du mur X qui a sa chutte par les deux bout dans les angles du retour du portique
portique
et des faces des tours.
On monte sur tous les bas combles par les quatre escaliers, aux côtés des tours du portail, et par les deux escaliers, qui sont aux côtés des passages T des sacristies vers le chevet
de l’église
église
[208].
La première figure du cinquième dessein des églises cathédrales
église cathédrale
Forme régularisée : cathédrales
[209] est le plan du carré du soubassement du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, à la hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de la grande corniche circulaire
, qui termine le haut des pannaches de la voûte sphérique en pendentif octogone, et le dessus des quatre grands arcs doubleaux qui soutiennent le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[210].
Les faces extérieures du carré 6.7.8.9 sont d’allignement et aplomb du dehors des quatre pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et pilliers 5, du rez de chaussée de l’église
église
, et des seconds arcs doubleaux
qui terminent vers le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de chœur
D, de la nef
nef
E et des croisillons
F.G. en sorte que le bas de l’architrave sous la grande corniche circulaire
, étant d’un 6e du diamètre[211] des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du grand ordre du dedans de l’église
église
, plus saillant que le bas de l’archivolte du grand arc doubleau
et la face du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de la grande corniche circulaire
, étant aplomb du bas de son architrave. L’épaisseur des murs du soubassement du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, au droit de se socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
à prendre au milieu des quatre faces 10.E, 11.G ; 12.D ; 13.F est de la largeur des deux arcs doubleaux
, qui se joignent l’un à côté de l’autre, et un sixième du diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du grand ordre de plus. Faisant ensemble un diamètre, trois quarts des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ou colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de l’ordre du dedans de l’église
église
[212]. Il y a à ces milieux des passages avec des dégrés au travers du mur, pour aller des quatre combles du dessus des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, au dessus de la grande corniche circulaire 10.11.12.13 
p. 84
   
du bas du dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
et huit autres passages 1.2.3.4 ; par les côtés, au dessus des chambrettes triangulaires, des quatres masifs qui portent le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[213]. Pour aller des mêmes combles, des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
aux escaliers 14.15.16.17 ; qui montent au dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
tout le reste est massif entre le socle circulaire
du devant et les côtés du dehors du carré.
La seconde figure est le plan du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, et de la platteforme 6.7.8.9 ; au dessus du carré du soubassement. Le corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est distribué en douzes trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
d’Egalle largeur, et douze grands vitreaux, dont il y en a un au milieu de chacunes des quatre faces de l’église
église
.
Chacquetrumeau
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
est orné d’un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre corinthien par le dedans, et de deux pilastres couplés
de même ordre par le dehors. Les trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
qui regardent les quatre angles du carré du soubassement, sont flanqués au devant de l’entredeux des pilastres couplés
, par des escaliers en tourelles
14.15.16.17 ; qui viennent des quatre chambrettes triangulaires, audessus des bas combles, et montent sur le haut du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, le dehors de chacun des huit autres trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
est flanqué par des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
de deux tiers de leur largeur, au devant des entredeux des pilastres couplés
de chacun desquels pilastres couplés
, il reste aussy les deux tiers de la largeur de leur face aux deux côtés des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
[214].
Lespilastres couplés
du dehors du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, ne doivent avoir de saillie hors le corps du mur, que la sixième partie de la largeur de la face des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
. C’est-à-dire un tiers de module la saillie de leur baze, entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
et autres membres, doit être suivant la proportion de leur ordre[215], mais les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans, ne doivent avoir de saillie, hors le nud du mur, que la dixième partie de la largeur de leur face, et les moulures des bazes et piédestaux, que la moitié de leur saillie ordinaire, par des raisons d’optiques qui seront expliquées en leur lieu.
Par Le moyen de ces proportions, l’épaisseur des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
entre les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans et les faces des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
du dehors, sera d’un diamettre deux tiers des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du grand ordre du dedans de l’église
église
, parce que la circonférence intérieur
p. 85
   
du plan du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
augmente l’épaisseur du soubassement, à mesure que les côtés du carré s’éloignent du milieu des des faces, ce qui fait qu’il se trouve une épaisseur suffisante au droit des pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
aux côtés des vitreaux du milieu des faces, pour que les socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, sous les bazes de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, n’excédent pas l’aplomb des faces du dehors du carré du soubassement, et donne au mur du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, une épaisseur convenable pour soutenir la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, jointe à ce que les quatre tourelles des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui sont au devant des trumaux qui regardent les angles du carré, servent de buttées à cette voûte.
Le plan de la lanterne représenté à la troisième figure est distribuées en douze vitreaux et douze trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
égaux entr’eux chacun d’une même forme. Ils répondent à ceux du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, les trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
de la lanterne, sont décorés chacuns d’un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre corinthien, tant par le dedans que par le dehors, leur saillie suit la proportion de ceux de l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
La Quatrième figure du cinquième dessein des églises cathédrales
église cathédrale
Forme régularisée : cathédrales
est l’élévation du portique
portique
Z de la principalle entrée de l’église
église
, avec les deux tours O, qui accompagnent le portique
portique
[216]. La face du portail X entre les deux tours, tant au-dedans du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, qu’au dessus du grand fronton. Les retours 19 des côtés de l’église
église
, les avant corps 17 et l’attique des croisillons
FG, le corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
et la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
M N, avec la l’anterne ST au dessus qui couronne l’édiffice.
Par Les differens Plans de cette église
église
, expliqués aux desseins précédens[217] et aux trois premières figures de celuy cy, ont connoist les corps avancés ou reculés représentés en cette élévation, sans qu’il soit besoin d’en faire d’autre description. Il suffit seulement de remarquer que les murs de face du dehors des bas côtés
au pourtour des chapelles et du chevet
, sont terminés par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre, cette balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
n’étant interrompuë que par le fronton du portique
portique
. Les deux tours, et les avants corps des bouts des croisillons
. L’attique qui environne le pourtour des grandes voûtes de la nef
nef
des croisillons
et du chœur
et de la face du portail est aussy terminé par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui cache une
p. 86
   
partie du toit au dessus de ses voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, et le haut des tours est encore terminé par une autre balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
quoy que ces balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
soient élévées à différentes hauteurs elle ne sont pas neanmoins les unes sur les autres, parce qu’elles suivent differents pourtours qui ne se rencontrent pas dans les mêmes corps de l’Ediffice.
On peut remarquer aussi les trois portes, qui entrent du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du portique
portique
dans l’église. Celle du milieu V, est beaucoup plus grande que les autres X aux côtés et les portes 15 aux flancs des avant corps des bouts des croisillons
qui sont les plus petites de toutes.
Lesescaliers en tourelles
des quatre coins du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, montent jusqu’au dessus de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, l’on monte ensuite en dehors de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, jusqu’au pied de la lanterne par des dégrés pratiqués dans le canal du milieu de la largeur des cotés qui répondent à ces tourelles.
L’Ordre du portique
portique
[218] et du pourtour de l’église
église
qui est ionique, pourroit être d’un espèce d’ordre[219], si on le jugeoit à propos. La hauteur de ses colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
avec leurs chapiteaux, et leurs bazes, qui posent sur le pavé du portique
portique
est égale à celle des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du dedans compris leur socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
ainsy qu’il a été dit.
Lorsqu’il n’y a qu’un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
[220], sous les bazes des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre du dehors, il doit avoir d’un diamètre de hauteur, parcequ’il est contenu sans faire de ressaut sous les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. Il pourroit y avoir un soubassement plus élevé si le cas le requeroit. Alors il y auroit un plus grand nombre de marches, pour monter au portique
portique
et aux portes des autres côtés qui entrent dans l’église[221].
Quand il n’y a qu’un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, la hauteur de tout l’ordre s’il est ionique, est de douze diamètres. Sçavoir I pour le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, 9 pour la colomne ou pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et 2 pour l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. L’attique du pourtour des hautes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, a la moitié de la hauteur de l’ordre au dessous compris le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
.
Le second ordre des deux tours aux côtés du portique
portique
pourroit être corinthien, étant posé sur un ordre ionique, mais
p. 87
   
il convient mieux de le faire composé, à cause de l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
qui ne peut être que corinthien, étant en quelque manière un troisième ordre quoy qu’il ne passe pas sur celuy des tours en étant fort éloigné[222].
La hauteur du second ordre des tours, est par rapport à la hauteur de l’ordre du portique
portique
, suivant la proportion réglée au premier chapitre de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture[223].
Le dessus de la corniche
, du soubassement carré qui soutient le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est terminé en platteforme ou terrasse qui est au niveau du dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du second ordre des tours. En sorte que l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, étant entièrement au dessus de la hauteur de l’autre, il peut être considéré comme un troisième ordre, dont la proportion de la hauteur doit être à la hauteur du second ordre des tours, comme la hauteur de ce second ordre être à la hauteur du premier du bas, à prendre à tout, depuis le dessus de leurs socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
jusqu’au dessus de leurs entablemens[224]. Car, à l’égard des socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, ils doivent tous être d’une égale hauteur parce que plus ils sont élevés plus ils sont cachés par la saillie des corniches
des entablemens au dessous[225].
Suivant les proportions cy dessus pour réduire la hauteur de ces differens ordres, sur une même mesure commune, ayant divisé le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
ou pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre ionique du bas, en soixante parties, la hauteur du premier ordre sans le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
sera de 660 parties[226]. La hauteur du second ordre des tours 623 parties 1/3 et la hauteur de l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
aussy sans le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, de 588 parties outre ce la hauteur des socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de ces trois ordres, étant à chacun également de 60 part. font en tout pour le premier ordre AB ; 720 parties de hauteur, compris le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
. Pour le second ordre des tours B.C 683 parties 1/3 et pour la hauteur du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
CD, aussy avec son socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas 648 parties. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
N du bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, doit aussy être de 60 parties comme les autres, ce qui fait en tout 2051, parties 1/3 depuis le rez de chaussée
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
A du dehors, jusqu’au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
D, de l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, sous le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
N où commence la naissance de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
ou dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Ce qui revient à 34 diamètres 11 parties 1/3 des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du premier ordre du bas.
p. 88
   
Le dôme est composé de trois parties principalles. sçavoir le corps en forme de tour, décoré d’un ordre d’architecture, la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui en fait la couverture en façon d’une coupe à boire renversée que les Italiens apellent coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, et l’amortissement qui en termine le haut, lequel est le plus souvent un autre petit dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, nommé lanterne, à cause qu’il est percé pour éclairer le haut de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
La perfection des coupoles
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
des dômes
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, est de paroitre sphérique à quelque situation et hauteur qu’elles puissent être placées, et de quelque distance qu’on les puissent regarder. En sorte qu’il n’est pas question de s’assujetir par des règles d’optiques, à un seul point de vue fix, parce que les dômes
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
étant plus élevés que les autres édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
qui les environnent peuvent être vüs de prés et de loin[227].
S’il n’y avoit point d’amortissement au dessus de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, il suffiroit de le faire en émisphère régulière. C’est-à-dire parfaitement ronde, elle paroitroit de tous les endroits d’où on la pourroit voir, ce qu’elle feroit en effet, mais le soubassement de l’amortissement qu’il convient de mettre au dessus coupant une partie du sommet de l’émisphère ; feroit paroitre la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
écrasée pour suplier à ce deffaut, il est nécessaire d’élever le dessous du soubassement autant que le secteur sphérique qu’il cache auroit de hauteur s’il étoit existant.
Ainsi la règle générale pour la proportion des coupoles
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
des dômes
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, tant grands que petits, est de faire leur hauteur depuis le dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
N du bas de sa naissance, jusqu’au dessous du listeau ou socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
E, sous la gorge du soubassement de la lanterne, égalle à la moitié du diamètre MN du bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dehors d’une côté, au dehors de l’autre côte, diamétrallement opposé, lorsqu’il y en a, parce que ce sont les costés qui forment le profil de l’aspect de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
. Le surplus du trait des coupoles
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
sera expliqué plus au long au septième dessein de ce chapitre.
Pour ce qui regarde le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, représenté en la quatrième figure du cinquième dessein des églises cathédrales
église cathédrale
, le dehors de sa coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est orné de douze costés[228], faisant retraites sur les socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de leur naissance du pas, qui répondent aplomb et sont de la même largeur et saillie que les deux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
p. 89
   
couplées ensemble de chaque trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
de l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. La largeur de ces costés est partagé chacune en trois, les deux parties de dehors, forment deux bandes lisses, et la partie du milieu est recreusée en façon de canal, dont le fond du creux répond au nud de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
. Lequel nud fait aussy retraite sur le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas, qui est aplomb du nud du mur du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
Quoique la largeur du diamètre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[229], soit plus rélative à la distribution de l’ordre du dedans de l’église
église
, qu’à celle du dehors, neanmoins suivant la proposition cy dessus, la hauteur NE de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
se trouve par le calcul être de 515 parties 1/3 de la mesure commune des ordres du dehors.
La hauteur EL du soubassement de la lanterne qui sert d’amortissement à la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, est égale à la huitième partie de la hauteur de l’ordre du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, non compris le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas. Et la hauteur LK, de l’ordre de la lanterne qui est corinthien est la moitié de la même hauteur de l’ordre du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, avec l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
aussi, non compris le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas. En sorte que la hauteur EL, du soubassement est le quart de la hauteur de l’ordre LR. La hauteur RP du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre de la lanterne, est égale au tiers de la hauteur EL, du soubassement. C’est-à-dire que le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du haut est égale à la largeur de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre de la lanterne, parce que l’ordre corinthien de la lanterne doit être dans la juste proportion régulière, sans aucun changement. Quoy que les trois autres grands ordres ayant leur entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de deux neufième de la hauteur de leur pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, comme à l’ordre ionique du bas suivant la règle du premier chapitre de la seconde partie du traité des ordres d’architecture.
Le Diamètre LE du listeau ou socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas du soubassement de la lanterne, est égal au tiers du Diamètre MN du dehors du bas des côtés de la grande coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
et le diamètre ST du corps de la lanterne au droit de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, est le quart du même diamètre MN, du bas des costés de la grande coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
. Le petit socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de la lanterne est aplomb de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
.
p. 90
   
La petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la lanterne avec la gorge[230] de sa naissance ont ensemble de hauteur PQ depuis le dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas, jusqu’au dessous du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du piédouche de la croix. La moité du diamètre RP du socle du bas, et le diamètre YQ du pleinte du piédouche de la croix est la sixième partie du diamètre RP du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de la lanterne.
La hauteur Q& de la croix avec son piédouche est égale à la hauteur PQ de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la lanterne avec sa gorge et son socle du bas.
Le restant des proportions du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
de la lanterne et de la croix au dessus, avec le trait du contour du profil des coupoles, sera expliqué au septième dessein de ce chapitre.
Pour réduire toutes les différentes proportions cy dessus à la mesure commune du diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du grand ordre ionique du bas, divisé en 60 parties, la hauteur EL du soubassement de la lanterne, est 73 part ½. L’ordre du corps de la lanterne LK avec son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est de 294 parties le petit socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus KP, 24 parties ½, la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la lanterne avec la gorge de sa naissance PQ, 127 parties 1/3, et la hauteur de la croix Q& ; avec son piédouche 152 parties. Ainsy la hauteur depuis le dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
D, jusqu’au sommet de la croix & est de 1246 parties 2/3 et toute la hauteur générale depuis le rez de chaussée A de la place au devant du portique
portique
, jusqu’au sommet de la croix &, est de 3298 parties qui font 54 diamètre 58 parties des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de l’ordre ionique du portique
portique
.
L’élévation du flanc ou face de côté de l’église cathédrale
église cathédrale
[231], représenté au sixième dessein dans toute sa longueur AB, depuis le devant du portique
portique
jusqu’au derrière de la chapelle du chevet
, n’est pas moins nécessaire que l’élévation de la face de la principale entrée pour faire connoitre la Régularité et donner l’intelligence des proportions extérieures de l’église.
L’avant corps 16.17. au bout des croisillons
G entre la nef
nef
et le chœur
, forme le milieu de la façade 19.18 ; du dehors des
p. 91
   
Description
p. 92
   
p. 93
   
des chapelles latéralles, ayant de chacque côté, six espaces, où sont les grands vitreaux de ces chapelles, égaux à celuy du milieu de l’avant corps. La demie lune 19.24. de l’escalier circulaire joignant la tour qui fait l’arrière corps 24.23, terminé par le flanc du portique
portique
Z, font en quelque sorte cimetrie à la demie lune 20.21. qui a pour arrière corps le flanc 21. 22 de la grande chapelle du chevet
de l’église
église
et flanc 21.22, est orné d’un vitrail feint de la forme et grandeur des autres vitreaux des chapelles.
La porte S qui entre dans le chevet
de l’église
église
au milieu des deux chapelles circulaires RR, avec le flanc 20.22, du retour des chapelles latérales, lequel est de même saillie, façon et cimetrie que le flanc 21.22 de la grande chapelle du chevet
, font ensemble une autre espèce de cimetrie et petite façade régulière sur la diagonalle.
L’ordre du portique
portique
Z règne au pourtour des mus de faces du dehors de l’église
église
, il est couronné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. L’attique qui suit le pourtour des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des croisillons
de la nef
nef
et du chœur
, est aussy couronné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui s’amortit sur le fronton qui termine le haut de l’avant corps 16. 17.
Le dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du corps de la lanterne ou petit dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
Q, au dessus du comble de la grande chapelle du chevet
de l’église
église
est au niveau du dessus de la corniche
de l’attique.
Le second ordre ne règne qu’aux deux tours O, aux côtés du portique
portique
de la principalle entrée il est aussy couronné par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
. Le dessus de la corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de ce second ordre des tours, est au niveau de la platteforme ou terrasse au dessus de la corniche
du soubassement carré D.E qui soutient le grand dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. La hauteur de cette corniche
du soubassement, est égale à la hauteur de la corniche d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du second ordre des tours, et son profil est semblable à celuy de la corniche
des piédestaux de l’ordre corinthien. la frise au dessous est égale aux trois cinquième de la hauteur de la corniche
, et l’astragale du bas avec son filet, ont ensemble la sixième partie de la hauteur de la frise.
Au corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, la face qui regarde le côté du croisillon
p. 94
   
de l’église
église
, est toute semblable à la face qui regarde le portique
portique
. L’astragale du haut du fût des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, règne avec son filet au pourtour du nud du mur et des avant corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
et le haut des archivoltes des vitreaux est un tiers de diamètre de pilastre plus bas. Ces vitreaux du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
sont dans la proportion marquée pour les fenestres ceintrées corinthiennes, au huitième chapitre de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture[232]. Ce qui en détermine la largeur et les vitreaux des chapelles sont dans la proportion des fenestres ceintrées ioniques. Observant que les allettes[233] des vitreaux du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
entre l’arreste de leur piédroit, et le côté du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de leur ordre, ait un demy diamètre ou un module du même pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de largeur. Les allettes des vitreaux des chapelles ont trois cinquièmes du diamètre ou face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique. Ce qui déterminera la largeur de leurs trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
à la hauteur de leurs apuis. Les vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
commencent du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de l’ordre attique, leur hauteur est le double de leur largeur.
Lesbalustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
sont dans la proportion expliqué au douzième chapitre de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture[234], par raport à la grandeur du diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
ou pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des ordres qu’ils couronnent, suivant laquelle proportion l’édiffice étant suposé de la grandeur proposée au premier dessein de ce chapitre. La hauteur de la première balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
aura la septième partie de la hauteur du grand ordre ionique, au dessous non compris le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas de cet ordre. On prendra de même la septième partie de hauteur du second ordre des tours, sans le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
pour faire la hauteur de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui le couronne. Et pour faire aussy la hauteur de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du haut de l’atique, les deux dernières balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
etant de même comparaison avec celle de l’ordre au dessous.
La première balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus de l’ordre ionique cache une grande partie des petits toits des galleries, et des chapelles[235]. Les toits des croisillons
étant croupés par les bouts, sont presque tous cachés par les frontons des avant corps de face des côtés, et les toits des autres grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, ne peuvent être vüs que de loin, à cause de la balustrade de l’atique qui en cache une partie.
Le haut de la couverture de la grande chapelle carré du chevet
de l’église
église
Forme régularisée : église
, ne monte qu’à la hauteur du dessus de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du grand ordre des murs
p. 95
   
p. 96
   
Description
p. 97
   
de face. En sorte qu’il semble que le soubassement de son petit dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
poze sur cette balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
[236]. Pour avoir les proportions de ce petit dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, il faut diviser la hauteur depuis le dessus de la corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, qui est comme il a été dit au niveau du dessus de la corniche
de l’attique des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
jusqu’au dessus de l’apuy de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessous, en 23 parties. Le soubassement en aura 5, le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre 15 et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
3 des cinq parties du soubassement. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
en aura 2 et la gorge 3[237]. L’ordre de ce petit dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est dans la juste proportion corinthienne, le diamètre du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
à prendre du dehors de la face d’un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au dehors de la face de l’autre pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
opposé, est égale à la hauteur depuis le bas du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du soubassement, jusqu’au dessus de la corniche
de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de cette corniche
, est égale à la hauteur de celuy du bas du soubassement, la hauteur de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au dessous est égale à la moitié de son diamètre à compter du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de sa naissance, jusques sous le pleinte du piédouche de la croix, qui luy sert de couronnement[238]. Il n’y a que huit vitreaux dans le pourtour de ce petit dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, comme il est marqué au quatrième dessein.
Les mesures cottés sur le sixième dessein sont relatives à celles du dessein précédant, c’est-à-dire que 60 de ces parties font la largeur de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique.
L’usage à Paris
Paris (France)
est de faire
en charpente le hors des coupoles
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
des églises
église
, beaucoup plus élevées que leur voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du dedans qui est de maçonnerie à la diference des dômes
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
d’Italie
Italie
principalement à Rome où la même voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du dedans forme aussy la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dehors[239]. Ce qui rend les dômes
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
d’Italie
Italie
plus légers que ceux de Paris
Paris (France)
, auxquels la longueur, la grosseur et la quantité des pièces de bois qui sont employées à la structure de la charpente des coupoles
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
des dômes
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est une surcharge qui pèse incomparablement plus que la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et oblige à faire les murs et les pilliers qui portent le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
plus massifs et par consequent le dedans de l’église
église
moins dégagé qu’aux églises
église
où la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la calotte sert de coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
.
p. 98
   
Cette pratique à Rome
Rome (Italie)
pour provenir de la facilité de construire les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
avec de la brique et du mortier composé de Posalane et de chaux, lequel salliant avec la brique presque aussi tôt qu’il est employé forme de toute la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
un corps solide comme si elle étoit d’une seule pièces qui a peu de poussée. Cependant on y pourroit suplier par l’art du trait de la coupe, des pierres particulièrement à Paris
Paris (France)
, en se servant de blocs de pierre de Saint
Abréviation : St
Leu qui posent moins de la brique et que l’on peut avoir assés gros pour faire le parpin de l’épaisseur de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
faisant parement au-dedans de la calotte », et au dehors de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
en bien couler et ficher les joints avec ciment composé de tuilleaux battus bien fin, et de chaux couvrant le dessus de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de tables de plomb couturé comme l’on fait à Rome
Rome (Italie)
. On pourroit aussy tenir la poussée et l’écartement de la voûte, par des chaînes en forme de cercle de fer au pourtour par le dehors, observant de ne point enfermer le fer dans l’épaisseur de la voûte, mais l’encastrer seulement de sa grosseur, afin que le fer venant à rouelles, ne fasse point éclater n’y fendre la pierre.
Le septième dessein, est le profil où coupe du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
d’une partie de l’église
église
, suivant la ligne qui passe par le milieu de la longueur des croisillons
F.G., les pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
avec leurs arcs doubleaux
AB ont les mêmes proportions marquées à la seconde figure du troisième dessein cy devant, ils sont en liaison avec les autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et arcs doubleaux HO en arrière corps joignant par le côté pour soutenir ensemble les murs O.C. du soubassement carré du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
Le profil du mur CD du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, étant représenté au droit du milieu des vitreaux des faces, ne fait pas paroître toutes l’épaisseur des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
au droit des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
flanqués que l’on ne voit qu’en racourcy, sur ce dessein. Et ils sont même en partie cachés par le tournant de la circonférence du mur. Ces trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
ont Neanmoins la force suffisante pour soutenir la pesanteur et la poussée de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, dont la butté est encore augmentée par les quatre tourelles des escaliers, qui sont adossés aux trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
en diagonalle, qui regardent les angles du soubassemt. carré.
p. 99
   
La hauteur depuis le pavé A du dedans de l’église
église
jusques sous la clef des grands arcs doubleaux B, qui portent le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
ayant été expliqué à la seconde figure du 3e dessein de ce chapitre, et à la largeur de l’archivolte de ces arcs doubleaux
, étant de deux tiers du diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du grand ordre de l’église. Il faut ajouter la moitié de la largeur de cette archivolte par le dessus pour former toute la hauteur jusques sous le bas de l’architrave du grand entablement circulaire
, qui termine les pannaches de la voûte sphérique 1.2, en pendentif octogone qui soutiennent le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. La saillie du bas de cette architrave circulaire, au devant du nud de l’archivolte B, du grand arc doubleau
, est égale à la distance B2 qui est entre le dessus de l’archivolte et le bas de cette architrave. Le centre 3 de la voûte sphérique des pannaches du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est au même niveau de la naissance des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
.
Pour avoir la proportion du grand entablement circulaire
[240], qui soutient le dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, il faut diviser la hauteur depuis le dessous de son architrave 2 jusqu’au pavé de l’église
église
A en 13 parties. La hauteur 2.V, de cet entablement circulaire
sera égal à 2 de ces parties, et le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
VX au dessus aura 1 autre partie la hauteur 2.V de l’entablement circulaire
, étant divisé en 25 parties, l’architrave en aura 7, la frise qui est droite et aplomb du bas de l’architrave 8, les 10 autres parties seront pour la corniche
, la saillie du haut de cette corniche
aura les trois quarts de sa hauteur, le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus est aplomb de la frise.
Le dessus de la corniche
Z de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre corinthien qui décore le dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, est au niveau du dessus de la corniche
D de l’ordre du dehors. On divisera la hauteur XZ entre le dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas du dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, et le dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du haut en 23 parties, les piédestaux en auront 5, les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
15, avec leurs bazes et chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
3. La hauteur des différentes parties de cet ordre sont proportionnées à la hauteur du total, suivant la règle ordinaire de l’ordre corinthien, mais ne pouvant être vüs que de fort bas, et d’une distance peu éloignée. Les
p. 100
   
hauteur se racourcissent à la vue à proportion plus que les saillies, ce qui fait que la largeur des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ne doit être suivant les règles de l’optique, que la douzième partie de leur hauteur avec la Baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
[241]. Les saillies du chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
et des moulures de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
doivent être dans la proportion du Module de la largeur des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, les membres de la Baze, des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, de la corniche
et de la Baze des Piedestaux ne doivent avoir que la moitié de saillie, qu’ils auroient à proportion de leur hauteur, pour ne se point cacher les uns des autres.
La face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre du dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, est aplomb du nud des grands arcs doubleaux qui le portent. La saillie de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, hors le corps du mur n’a que la dixième partie de la largeur de leur face, et la saillie des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dehors, la sixième partie de la largeur qu’ils auroient s’ils étoient entiers, afin de donner une épaisseur convenable au mur du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, ainsy qu’il a été Expliqué à la seconde figure du cinquième dessein.
Lesocle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, sa hauteur est égale au socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de dehors N, en sorte que les centres des naissances de la calote du dedans et de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dehors, sont sur la ligne MN, au niveau du dessus de ces socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de dehors fait retour à l’aplomb du fûts des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et du nud du mur du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Les naissances des côtes et du nud de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
par le dehors et de la calotte du dedans, font retraite de chaque côté, de la vingtième partie de la hauteur de leur socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
.
La hauteur NE de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, depuis le dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
N, jusqu’au dessous du listeau ou socle E du soubassement de la lanterne, est ainsy qu’il a été dit au cinquième dessein, égale à la moitié du diamètre MN, du dehors d’une costé au dehors de l’autre costés opposée, ayant divisé ce diamètre MN en 3 aux points 4.5 et élever les lignes aplomb 4I, 5E, coupant la ligne IE au niveau du dessous du soubassement de la lanterne. Le diamètre IE du listeau, ou socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
dud. soubassement, sera le tiers du diamètre MN du bas des costes de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
. On prendra sur la ligne de niveau MN, le point G, également distant des point NE. Du centre 6 on tracera l’arc de cercle
p. 101
   
de cercle [sic.] NE, on fera la même chose de l’autre côté pour avoir le centre 7 de l’arc MI, qui formeront le contour du profil du dehors des côtés. On suivra la même metode pour avoir les centres 8.9 des arcs du nud de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
.
Le trait[242] du dedans de la calotte 10.11 se trouvera en portant le parpin de l’épaisseur du bas de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
entre le dedans de la calotte et le nud du dehors de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
sur le haut des lignes aplomb 6.4.I.5.E , en descendant depuis I jusqu’à 12 et depuis E jusqu’à 13. On prendra sur la ligne de niveau MN, le centre 14 également distant des points 11.13, pour tracer l’arc 11.13 ; et le Centre 15, pour d’écrire l’autre arc 10.12. la ligne de niveau 12.13 qui commencera la naissance des moulures du bas du cordon qui soutient le dedans de la lanterne, terminera le haut de la calotte du dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, par cette règle la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, sera moins épaisse par le haut que par le bas.
La hauteur E.L du soubassement de la lanterne, qui est la huitième partie de la hauteur 16 D, de l’ordre du dehors du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
avec son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, non compris le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas, se divise en 15 parties. Le listeau ou socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
inférieur en a 4, la gorge 8 et le petit socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
supérieur 3 ; le diamètre ST du corps de la lanterne au droit des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs étant le quart du diamètre M.N du Bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, à les trois quarts du diamètre I.E. du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du soubassement. En sorte que la saillie du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
inférieur au devant de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, est de chacque côté un sixième du diamètre du corps de la lanterne. Cette saillie se divise en 3 parties, la saillie du petit socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
supérieur du soubassement en a 1, les deux autres se partagent en 4, la saillie du haut de la gorge en a 1, les 3 autres sont pour la saillie de la gorge, c’est-à-dire du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
inferieur.
La hauteur L.K de l’ordre corinthien du dehors du corps de la lanterne qui a compris son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, quatre fois la hauteur EL du soubassement, se divise en 6 parties les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en ont 5 et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
I, la largeur de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
à la dixième partie
p. 102
   
de leur hauteur, et leur saillie hors le corps du mur a un sixième de leur largeur. Le reste est suivant les proportions de l’ordre corinthien. Le dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
supérieur L du soubassement sert d’apuy aux vitreaux de la lanterne.
Le diamètre ST du corps de la lanterne, étant divisé en 8 parties, l’épaisseur des murs entre les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs et les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieurs[243] en a 1 ; et le diamètre du vuide 6. L’ordre intérieur qui est aussy corinthien, a les mêmes proportions que l’extérieur, à l’égard des hauteurs, mais la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieurs, n’a que la 13e partie de leur hauteur avec la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, et leur saillie hors le corps du mur, est la 10e partie de la largeur de leur face. Les moulures de la baze, n’ont que la moitié de leur saillie ordinaire, et les saillies des moulures de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, sont proportionnées à la largeur de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
.
La hauteur entre le dessus de l’apuy des vitreaux 17, et la ligne de niveau 12.13 de la naissance des moulures du bas du cordon qui soutient le dedans de la lanterne, se divise en 3 parties. Le cordon avec les moulures qui l’accompagnent en ont 1, les deux autres sont pour le soubassement de l’ordre, en forme de piedestal toscan, continué, lesquelles se partagent en 8. la base en a 2, le nud 5 et la corniche 1.
La hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
P, par le dehors du bas de la petit coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la lanterne, au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
K, de l’ordre du dehors, est égale à la largeur de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. Il est aplomb du nud de la frize, la hauteur de cette petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, jusques dessous Le piédouche de la croix, est égal à la moitié du diamètre P.R. dud. socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
. Cette hauteur se divise en 5, la gorge P.18 au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
en a 1 les 4 autres 18.Q sont pour la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
.
Le diamètre YQ du pleinte du bas du piédouche de la croix, est la sixième partie du diamètre R.P ; du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, qu’on trouve sur la ligne R.P, au niveau du dessus de ce socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
. Le point 19 centre d’un arc de cercle 20.Q, qui passera du point de l’aplomb du nud de
p. 103
   
p. 104
   
Description
p. 105
   
dehors du mur du corps de la lenterne, sur la ligne PR, par le point Q, extrémité du bas du pleinte du piédouche de la croix, pour former le profil du contour de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au dessus de la gorge de sa naissance, on tracera de même de l’autre côté du centre 21 l’arc 22 Y.
La hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
24, du dedans de la petite calotte, lequel est aplomb de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieur, au dessous, est la même que celle du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
P de dehors, des points 25.26 du bas du socle intérieur sur la corniche d’entablement
, on tracera[244] de chacque côtés des lignes passantes par le point 27, où la ligne de niveau 20.22 du dessus de la gorge de la naissance de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, est coupé par l’axe de la lanterne des centres 25.26, et de l’interval depuis lesdits
Abréviation : lesd.
centres jusqu’à l’aplomb du nud du dedans du mur oposé du corps de la lanterne, on tracera les arcs de cercle 23.28 ; 24.29 et du centre 27 ; on tracera l’arc de cercle du haut 28. 29. Ces trois arcs formeront ensemble le trait du profil de la calotte du dedans, ce qui rendra aussy la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la lanterne moins épaisse par le haut que par le bas.
La hauteur Q& de la croix avec son piédouche qui est égale à la hauteur K.Q. de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
compris son socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas, se divise en 6 parties, le piédouche Q.30 avec le petit amortissement du pied de la croix en ont 2, la tige 30.31 ; de la croix jusqu’au centre des croisillons
en a 3 et le haut de la croix 31 & I ; chaque branche des croisillons
en ont aussi I, ensorte que la largeur 32.33, de l’extrémité d’un croisillon
, est égale à la moité de la hauteur 30.& de la tige de la croix, jusqu’au sommet et le tiers de toute la hauteur Q&, compris le piédouche. La largeur de la face du montant, et des croisillons
est la huitième partie de la largeur des deux croisillons ensemble, et l’épaisseur est égale à la largeur de la face.
La première figure du huitième dessein du chapitre des églises cathédrales
église cathédrale
, ne diffère de la seconde figure du troisième, qu’en ce que celle là n’est qu’un simple
p. 106
   
profil, où les mesures et proportions sont expliquées, tant en général qu’en particulier, et celle cy est le dessein entier de la coupe ou profil sur le travers de l’église
église
au droit du devant de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
pour en représenter la convenance[245] et la forme, le devant de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
et terminé par un grand arc doubleau
, porté sur les deux pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
de sa face, qui termine le chevet
du chœur
. l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre[246], et le petit soubassement de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus règne au pourtour de la niche du dedans de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, dont la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est en demy cul de four. Elle est partagée en cinq espaces en lunettes, par quatre demy arcs doubleaux
qui passent sur les quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du pourtour. Ces demis arcs doubleaux vont en se retressissant vers le sommet suivant les rayons sphériques, et sont terminé par une demie roze dans le haut vers la clef de la voûte. Ainsy qu’il est marqué au plan des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, sur le quatrième dessein de ce second chapitre. Le haut de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
est éclairé par cinq vitreaux ovales au pourtour de sa voûte qui répondent au milieu des cinq entrecolonnemens de son plan.
Les Chapelles lateralles sont terminées par le haut en voûte de cloître
voûte de cloître
, et leurs combles sont continués au dessus des voûtes de cloître
voûte de cloître
galleries latéralles. Ses combles sont en croupe par les deux bouts 36.37, et séparés les uns des autres par des goutières 36, au pourtour des murs de l’atique qui soutient le comble des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, et une pareille goutière au chevet
37, au derrière des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui couronnent les murs de face de dehors, dont l’Eau s’écoulle par des gargouilles
et petits godets 1 saillans hors la corniche
du grand entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
au droit de la face de chacque pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grande ordre ionique dans tous le pourtour du dehors de l’église
église
.
Le jour des vitreaux 2 des chapelles qui se communiquent jusqu’au chœur
par les entrecolonnemens joint avec le jour des vitreaux 3 de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
donne beaucoup de clairté par toute l’église
église
.
La grande cave D[247] sous le chœur est en voûte d’arreste porté dans le milieu par des pilliers carrées 4 de distance en distance à
p. 107
   
l’alignement des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. Les caves IL[248] sous les galleries latéralles, sont en berceau d’un bout à l’autre, et les caveaux M sont en voûte de cloître
voûte de cloître
Forme régularisée : cloître
sous chacune des chapelles. Toutes ces caves et caveaux se communiquent les uns aux autres, par des portes d’enfilades, dans la largeur de l’église
église
sous le milieu de chacque entrecolonnement. Vis-à-vis desquelles enfilades, sont des soupiraaux 5 en abajour, sur le dehors au droit du milieu des faces de touttes les chapelles, ainsy qu’il est marqué par ce profil et par le plan des caves au second dessein. Ces soupiraux sont fermés par des grilles de fer maillées ajour pour donner de l’air aux caves[249].
Lestirants
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
Forme régularisée : tirants
des fermes des combles, au dessus des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du chœur
, de la nef
nef
et des croisillons
, posent sur des encorbellements
Forme régularisée : encorbellements
de pierre par le haut du dedans des murs de l’attique, sans toucher sur les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
. Les cheneaux ou goutières 34, qui sont au derrière des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
33, au dessus de l’attique ont leur pente pour en écouler les eaux par 12 tuyeaux de descentes, placés dans les angles rentrant, tant au pourtour du soubassement du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
au derrière du grand portail et au côté du chevet
du chœur
, pour conduire les eaux dans les goutières 36 au bas des vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
.
La seconde figure du huitième dessein est un autre profil de l’église cathédrale
église cathédrale
, coupé par le milieu du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, sur le travers des croisillons
, dont le trait, et les proportions par le dedans de l’église
église
ont étés expliqués au septième dessein de ce chapitre. Le profil des murs de faces des avant corps F.G. qui termine les croisillons
, fait connoitre le raport de l’ordre ionique du dehors 16.18. avec l’ordre corinthien du dedans et de l’attique 18.17. avec les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des croisillons
, qui sont les mêmes qu’à la nef
nef
et au chœur
.
Les mesures qui sont cottées sur les deux figures de ce dessein des cinq six et septième desseins précendent lesquelles mesures sont relatives au diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique divisé en 69 parties.
p. 108
   
Aux avant corps FG des flancs de l’église
église
, les vitreaux 2 de l’ordre ionique, qui sont au dessus des autels des grandes chapelles des bouts des croisillons
, faisant face au milieu du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, ont les mêmes proportions que les vitreaux des autres chapelles. La largeur de ses vitreaux est de 141 parties, leur hauteur 330 parties, la hauteur de leur apuis est de 180 parties, au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas du grand ordre extérieur, ou du pavé du dedans de l’église
église
, qui est la même chose. Et la hauteur entre le dessous de la clef de leur Ceintre et le dessous de l’architrave est de 30 parties. Les vitreaux 3 de l’attique des avant corps sont aussy les mêmes que ceux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, leur largeur est de 115 parties, et leur hauteur 230 parties, à prendre du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de l’attique qui leur sert d’apuy, lequel est a un niveau du dessus du soubassement des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
. Les vitreaux du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
ont 129 parties de largeur et leur hauteur est 322 parties. La hauteur de leur appuy au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
extérieur est de 73 parties, et la hauteur entre le dessous de la clef de leur ceintre et le dessous de l’architrave de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est de 86 parties.
Au-dedans de l’église
église
, les grandes arcades
arcade
des quatre pans octogonnes, sous le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, sont dans la proportion corinthienne sans piedéstal. Le dessous de la clef de leur ceintre, est d’un module de leur ordre plus bas que le dessus de l’astragale du haut des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, et la largeur de la face de leur allettes est de cinq sixième de ce module. C’est au travers de ces arcades
arcade
que passe le rayon visüel des premières galleries lattérales, d’un bout de l’église
église
à l’autre, comme il a été expliqué au premier dessein.
Les deux entrepilastres de chaque costés des croisillons
les plus proches du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, forment les secondes galleries lateralles[250]. L’imposte
imposte
des arcades
arcade
des pilliers du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, règne aux autres Entre pilastres plus éloignés, qui sont remplis d’un mur au droit des chapelles et au dessous de l’imposte
imposte
est un grand panneau d’architecture où on pourroit mettre un tableau de peinture, ce dessus de l’imposte
imposte
p. 109
   
est orné d’un bas relief rond[251].
Les pans des demis octogonnes où sont les petites portes pour entrer dans l’église
église
aux côtés des grandes chapelles des bouts des croisillons
, ne montent qu’à la hauteur du grand ordre corinthien, formant des petites plattesformes au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et leur soubassement étant continué tout droit et terminée en pignon au derrière du mur de l’attique des avant corps. Ces grandes voûtes sont d’arrestes au droit des vitreaux séparés des arcs doubleaux
peu saillants, à plomb des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre. Au-dedans de l’église
église
, les pans de l’octogone sous le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
sont terminés au dessus du soubassement des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
par de petits arcs doubleaux ornés au-dedans de leur ceintre, par des bas reliefs ronds. Les pannaches de la grande voûte sphérique en pendentif au dessus, sont lisses, destinés pour y mettre de la peinture, de même que la grande calotte du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, et la petite calotte de la lanterne. La peinture rendant ces parties de l’Ediffice plus léger, que ne feroit des sujets de sculpture[252].
Le grand entablement circulaire
qui soutient le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
au dessus des pannaches, doit être suivant les profils de l’ordre composé, pour convenir à l’ordre corinthien du dessus[253], observant que les saillies de l’architrave et de la corniche
de cet entablement circulaire
, ne soit que les trois quarts de ce qu’elle devroit être, à proportion de leur hauteur. Parce que ne pouvant être vuë que par le dessous, les hauteurs diminuent et les saillies augmentent par des raisons d’optiques[254]. La frise est droite et lisse, le bas des apuis des vitreaux au-dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est ornée de panneaux d’architecture, et les entrepiédestaux au dessous doivent être lisses. On y pourroit peindre dans les milieux des trophées d’église
église
en camayeux comme par faissaux suspendus, et decoupés sur le fond blanc du mur, où les bustes des douze apôtres en medailles, ou d’autres sujets pieux dans le même goût, observant que la peinture n’en occupe que la partie du milieu et que les fonds et les côtés restent de la couleur du mur[255]. Le diamètre
p. 110
   
des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
du maître autel, n’est que la moitié de la grandeur du diamètre des colonnes et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre de l’église. Le pleinte des bazes des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
, pose sur le planum qui est au niveau du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du grand ordre. Le marche pied du maître autel doit être de trois degrés plus haut que le planum, et le marche pied des lutrins ou pupitres de l’Épitre et de l’Évangile, un degré moins élevé que celuy de l’autel[256].
Le maître autel et son baldaquin seront représentés par des desseins plus en grand à la fin de ce chapitre[257].
La coupe ou profil sur la longueur du dedans de l’église
église
représenté au neuvième dessein a beaucoup de raport avec l’élévations du flanc extérieur de la même église
église
, sontenü au sixième dessein, depuis le perron A du portique
portique
de la principalle entrée, jusqu’au dehors de la chapelle du chevet
B. Les proportions extérieures sont les mêmes à l’un et à l’autre, et les proportions intérieures ont étés expliquées au dessein précédent[258].
Auvestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du portique
portique
Z, les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de la face étant isolées, l’entrecolomne Y du bout est à jour comme les entrecolomnes du devant. L’autre entrepilastre vers l’église
église
, ainsy que ceux de la face sous le vestibule aux côtés de la grande porte de la principalle entrée de l’église
église
, sont ornés de niches au dessus de la pleinte, qui est à la hauteur des apuis des vitreaux. Dans ces niches sont les statues des saints patrons de l’église
église
[259]. L’imposte
imposte
des vitreaux règne au dessus des Niches, avec des bas reliefs ronds, dans les espaces sous l’architrave, le haut du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
est en voûte de cloître
voûte de cloître
, dont le ceintre monte en partie dans le comble qui suit le fronton du portique
portique
par le devant, et est en croupe par le derrière pour dégager le vitrail du pignon du bout de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
. Lequel vitrail est rond, comme il est marqué au cinquième dessein à la face du portail, à la différence des vitreaux des pignons des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
p. 111
   
des croisillons qui sont en arcades
arcade
, comme les autres vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
.
Ce dessein fait connoitre plus distinctement que les autres desseins précédans, comme le dessus de la corniche
O de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du second ordre des tours, est au niveau du dessus de la corniche DE, du soubassement du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre corinthien du dedans de l’église
église
passe tout droit sur les chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
des colonnes, de la nef
nef
, du chœur
et de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
, dont les entrecolonnemens sont tous ouverts.
Au comble des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
les tirants qui soutiennent les fermes, ne touchent point sur les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
[260]. Ces tirants
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
Forme régularisée : tirants
portent un plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
qui conduit par des passages en degrés au travers des murs du soubassement du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
sur la grande corniche circulaire du dedans, et par d’autres passages aux escaliers en vis
, qui montent sur le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
Le profil du baldaquin
du maître autrel, qui est placé à l’entrée du chœur
, sous une partie du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, fait connoitre le raport et la proportion qu’il a avec le grand ordre du dedans de l’église
église
[261]. La hauteur de son planum du marchepied du maître autel, et de cleuy de l’autel de frerie, qui régarde le chœur
, la forme des petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui descendent dans la cave du trésor[262], ou confession des reliques, qui est sous le baldaquin
, et l’ouverture de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui repond sous le maître autel, pour se conformer à l’ancienne rubrique de l’église
église
, qui plaçoient les maîtres autels, qui étoient pour l’ordinaire uniques en chacque église
église
, sur les tombeaux des saints martyrs. Cette cave du trésor ne doit point avoir de communication avec les autres caves, de l’église
église
destinées pour la sépulture des fidelles.
Le premier entrecolonnes du chœur joignant le baldaquin
est tout à jour, et doit être seulement fermé par une porte en grille
p. 112
   
de fer, afin que les fidelles qui sont dans les latéreaux puissent voir le maître autel aux travers des barreaux[263]. les autres entrecolonnemens du pourtour du chœur
de l’abside sont clos d’un mur ou lambris au derrière des hautes chaires ou stales, jusqu’à la hauteur des apuits des grands vitreaux des chapelles, à la réserve de l’Entrecolonnement du milieu du chevet
, où doit être une porte aussy en grille de fer pour entrer dans le chœur
.
Le ceintre de la voûte circulaire
au pourtour du chevet
du chœur
, monte dans son comble, parce que cette gallerie circulaire est plus large que les autres galleries latéralles de la nef
nef
du chœur
[264].
À la grande chapelle carrée du chevet
de l’église
église
les arcades
arcade
des flancs sont feintes, et il n’y a que celle de l’Entrée par la gallerie circulaire qui soit entièrement ouverte, dans l’autre arcade
arcade
de la face opposée, est le vitrail qui éclaire cette chapelle, laquelle est encore éclairée par les huit vitreaux de la lanterne du haut. La voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de cette chapelle, est de cloître surbaissé, elle est extradosé à l’extérieur dont le haut est au niveau du dessus de l’apuy de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du grand ordre ionique, des murs de face du dehors de l’église.
Le plan de la lanterne est circulaire, le dessus de la corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du petit ordre corinthien qui la décore par le dehors est au niveau du dessus de la corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’attique qui soutient le comble des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
. La hauteur entre le dessus de cette corniche
et de deussus de l’apuy de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du grand ordre extérieur, se divise en 5 parties. Le soubassement de la lanterne en a 1, les 4 autres sont pour le petit ordre corinthien avec son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Le dessus du soubassement sert d’apuy aux vitreaux de cette lanterne, son diamètre extérieur du dehors de la face d’un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au dehors de la face de l’autre pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
opposé, est égalle à sa hauteur depuis le dessus de sa corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
jusqu’au bas du soubassement. La hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de la corniche
, est égalle à la largeur de la face d’un de ses pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
[265].
p. 113
   
La hauteur et le trait extérieur de la petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de cette lanterne, est dans la même proportion de la grande coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[266]. Et le trait de la petite calotte du dedans est en plein ceintre pour convenir au goût de la voûte surbaissée
voûte surbaissée
de la chapelle. Ce qui forme deux espèces de voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, l’une extérieure par la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, et l’autre intérieur pour la calotte, avec un espèce de vuide entre deux.
La croix qui termine la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de cette lanterne avec son piédouche, sont dans la proportion de la grande croix de la lanterne au dessus du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[267].
Lavoûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de cette chapelle du chevet
de l’église
église
, la petite calote, et les trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
entre les vitreaux par le dedans de la lanterne, sont lisses et si on les vouloit décorer il conviendroist que ce fut en peinture, afin de les faire paroitre plus légers[268]. Le profil de la corniche
du haut sous la petite calotte, doit aussy être d’un goût léger, et la frise soutenue par un astragale avec son filet qui y sert d’architecture, le soubassement sous les vitreaux par le dedans en forme de piédestal toscan, et le cordon qui le porte sont à peu prés du goût du soubassement et cordon du dedans de la lanterne du grand dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. L’autel de cette chapelle est en face de l’arcade
arcade
de l’Entrée sous le vitrail, semblables aux autels des grandes chapelles des bouts des croisillons
de l’église
. Le marchepied est élevé de deux marches, et le planum au pourtour d’une autre marche, environné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
à hauteur d’apuy, pour empêcher le peuple d’aprocher trop prés de l’autel, pendant la célébration de la messe[269].
Quoique l’usage de placer aux églises cathédrales, à l’imitation de Saint Pierre au Vatican à Rome, le maître autel entre le chœur et la nef
nef
, ne soit pas fort ancien dans l’église
église
, l’utilité en autorise la pratique par les raisons expliquées au premier dessein de ce chapitre[270]. Néanmoins, le sanctuaire qui environne le maître autel, ce qui l’accompagne et le baldaquin
qui les couvre, doivent être disposés pour la célébration des Divins Mystères
p. 114
   
du sacrifice de la messe, suivant l’ancienne coutume des cérémonies ecclésiastiques, raporté dans le premier chapitre de ce Traité.
Le modulle des desseins précédents étant trop petit pour y avoir pû marquer touttes les parties et les proportions du baldaquin
et, de ce qui accompagne le maître autel, il a été réservé de le faire par les trois desseins suivants, uniquement destinés à se sujet, dont le premier qui est le dixième du chapitre des églises cathédrales
église cathédrale
en est le plan[271]. Le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
dont la croix C est le centre est soutenuë en partie par les gros pilliers 1.2 ; où sont les pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
qui portent le grand arc doubleau
de l’Entrée du chœur
D. Les premiers espaces, ou entrecolonnement 3.4. joignant ces gros pilliers sont fermés par des portes et grilles de fer à jour, les autres espaces 5.6. et ceux qui suivent au derrière des stales 7.8. sont clos d’un mur revêtu d’un lambry à la hauteur du couronnement des stales 9 est le trône de l’évêque, et 10, celuy du roy[272]. Les lignes ponctuées 11.H, marquent le milieu des grandes arcades
arcade
des pans octogonnes du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, par lesquelles passent le rayon visüele, sur la longueur des premières galleries lateralles H.I ; et l’autre rayon qui croise sur le travers de l’église
église
, par les entrepilastres des secondes galleries, et des chapelles lateralles, le tout en la manière et suivant les proportions expliquées au premier dessein de ce chapitre.
Le plan du baldaquin
est circulaire, le diamètre des six colonnes[273] qui le soutiennent est comme il a été dit la moitié du diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du grand ordre du dedans de l’église. Ces colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
sont également distantes les unes des autres, en forme d’exagone [sic.]. Le diamètre du cercle qui passe par leur centre, a douze fois la largeur de leur diamètre et la circonférence de ce cercle touche l’allignement de la face du nud du fût des grandes pilastres saillants
pilastre saillante
Forme régularisée : saillants
1.2. par le côté du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
Le sanctuaire est à peu prés carré, et ne suit pas le plan du baldaquin
. Il est clos de grilles de fer vers le chœur
, et environné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
par les côtés et par la face de devant.
p. 115
   
Description
p. 116
   
p. 117
   
Le maître autel[274] & n’est pas placé dans le milieu du sanctuaire, mais il est dans l’allignement du milieu des grandes arcades
arcade
H, afin d’être veües des secondes galleries l’atérales, au travers des autres arcades
arcade
des pilliers du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[275]. Le célébrant peut aussy être vü des autres galleries l’atérales par les grilles de fer 3.4 ; des premiers entrecolonnemens, il est vü à plein du chœur
, de toute la nef
nef
, de la plus grande partie des croisillons
, et de quelques parties des galleries laterales du bas de l’église[276]. Ensorte que dans les plus grandes solemnités, la célébration de la messe, pourra être vue de presque de tout le peuple qui sera dans l’église
église
.
Le maître autel est isolée, afin de tourner à l’entour pour faire les encencemens[277]. On ne doit rien poser dessus que les napes et ce qui sert au sacrifice de la messe. La croix et les chandelliers sont placés sur un gradin 12 un peu éloignés au derrière, laissant un passage entre deux. La table de l’autel est de 12 pieds de long, sur 3 pieds ½ de large, elle est posée sur un marchepied 13 élevé de trois dégrés au dessus du planum du sanctuaire 14. La largeur du marchepied est de 3 pieds vers les bouts, il s’élargit en portion de cercle dans le milieu, pour que le Diacre, et le soudiacre puissent passer derrière le célébrant, sans descendre les dégrés[278]. Lorsqu’ils changent en même tems, l’un de la droite à la gauche, et l’autre de la gauche à la droite. Les trois degrés qu’y montent sont nécessaires quand le célébrant dit la secrette, la préface, le Pater et la post communion. Où étant sur le marchepied proche l’autel, le diacre est derrière le célébrant, sur le second degré, le soudiacre sur le premier degré derrière le diacre. Les acolites et les turifères sur le planum proche l’Entrée du Sanctuaire, ainsy élevé d’un degré, les uns plus que les autres, ils sont tous vüs du peuple. C’est pourquoy on fait ordinairement ces degrés chacuns d’un demy pied de hauteur.
Le planum du sanctuaire est à la hauteur du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre du dedans de l’église
église
, on y monte à la face qui regarde la nef
nef
par le grand perron 15, composé d’un nombre impaire de degrés pour être plus aisé à monter, on y monte
p. 118
   
aussy du côtés du chœur par d’autres degrés 16.17 fermés comme il est dit par des grilles de fer. Les crédances 18. 19. sont posées sans marchepied sur le planum un peu éloigné et plus reculé que l’autel. Elles servent l’une à poser le livre des Évangiles, et l’autre celuy des Épitres[279], le calice, le bassin, les burelles et les autres choses nécessaires pour le sacrifice pendant l’introït et le commencement de la messe.
En dedans le sanctuaire, aux deux côtés vers l’entrée sont des strades 20.21. élevés d’un degré plus que le planum, sur celle du côté de l’Épitre, sont placés trois sièges pour asseoir le célébrant au milieu du Diacre et du Soudiacre, et d’autres sièges sur l’autre strade du côté de l’Évangile, pour asseoir les indust pendant le Gloria in Excelsis et le Crédo : après que le célébrant les a entonné à l’autel.
Les lutrins 22. 23. pour chanter l’Epitre, et l’Evangile sont placés aux angles du sanctuaire, à la face vers la nef
nef
, isolées des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
et élevés sur de petits marchepied d’un degré au dessus des stales. C’est-à-dire de deux degrés au dessus du planum, afin que le Diacre et le soudiacre soient vus et leurs voix entendues de tous le Peuple. L’espace entre le derrière du lutrins de l’Evangile et la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
est pour placer le porte Croix au milieu des deux acolites qui tiennent des chandelliers avec des cierges allumées pendant que le Diacre chante l’Évangile. Les deux escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui descendent au caveau du dessous du maître autel, ont leur entrée par le dehors du sanctuaire, à la face vers la nef
nef
aux deux côtés du grand perron. Et le planum n’étant pas assé élevé au dessus du pavé de l’église
église
pour y avoir la hauteur d’une personne par le dessous de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, on commence à y descendre par des marches 24. 25, entre de petits apuis de fer avancés du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du planum, ces deux escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
servent aux cérémonies des festes des patrons, l’un à descendre et l’autre à remonter pour éviter la confusion.
L’autel de ferie 26[280] est en dedans le chœur
, adossé au derrière du gradin qui porte la Croix et les chandelliers du maître autel. Son marchepied est élevé de deux degrés au dessus du pavé du chœur
, et de
p. 119
   
p. 120
   
Description
p. 121
   
de trois marches plus haut que le pavé de l’église
église
, y ayant une marche à monter des galleries latéralles au chœur
.
Le plan du tailloir des chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
a ses quatres faces égalles et suit le plan du pleinthe des bazes et des chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, qui est carré suivant les principes expliqués au quatrième dessein du quatrième chapitre de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture.
L’élévation du maître autel et de son baldaquin
doit répondre à la régularité de leur plan, la vénération de leur usage demande de la modestie, et de la sagesse dans leur décoration qui doit être serieuse et convenir au sujet[281], pour inspirer le respect et la dévotion duë aux Mistères qui s’y opèrent et à la divinité de Jésus Christ
Jésus-Christ
, qui y habite corporellement au Saint Sacrement, contenüe dans la suspension où il est exposé à l’adoration des fidelles[282], on y doit employer tout ce que l’art a de plus excellant et en banir les décorations profannes, grotesques et chimériques de théâtres, qui n’ont point d’autre beauté que le caprice de leur nouveautés[283].
Le onzième Dessein représente la face du maître autel, et du baldaquin
vers la nef
nef
de l’église
église
, et le douzième dessein en représentera le profil de l’autre sens[284].
L’autel est fait en manière de tombeau[285], ayant des ouvertures closes par des grillages d’ornements aux faces de devant et de derrières, pour faire connoitre qu’ils renferment des Reliques des Saints suivant l’ancienne pratique de l’Église, la Croix et les chandelliers qui paroissent être sur l’autel sont posés sur un gradin de même hauteur un peu plus éloignés par le derrière.
Labalustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui environne le Sanctuaire pose sur le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
AX, qui forme le planum, à la hauteur du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre de l’église
église
, le grand Perron 15 et les deux petits 16. 17. qui montent au planum, les lutrins 22. 23. et les portes 24. 25. des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui descendent au caveau sous le sanctuaire ont été
p. 122
   
expliqués au dessein précédant.
L’ordre du baldaquin
est corinthien dans ses proportions ordinaires, dont la hauteur AB est la moitié de celle AC du grand ordre du dedans de l’église
église
, l’une et l’autre avec leur entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
sans le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas.
Il convient faire les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
, droites et cannellées pour leur donner un aspect de légerté quelques architectes les ont faites Torses croyant les Rendre plus légères, mais ils se sont Trompées, les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
torses occupent un plus gros volume que les droites, les font paroitres plus materielles outre que les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
torses ne sont pas dans la purété de l’architecture, et par conséquent ne conviennent pas aux églises
église
[286].
Le marbre blanc conviendroit mieux que tout autre matière, pour faire le fût et les bazes des colonnes du baldaquin
, et le bronze pour faire leur chapiteaux. Ces colonnes étant plus éloignées que les entrecolonnemens corinthiens ordinaires, pour donner plus d’espace au sanctuaire, et pour ne point cacher l’autel. l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, l’amortissement du haut ne sauroit être que de bronze creux ou de quelqu’autre matière plus légère avec des armatures de fer, afin de ne point surcharger les colonnes.
L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
ne règne que sur les entrecolonnemens des deux côtés, les entrecolonnemens des faces qui regardent la nef
nef
et le chœur
, sont entièrement ouverts et terminés par des arcades
arcade
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, pour donner au baldaquin
un plus grand aspect de légèreté et exposer en vue la suspension[287] et le plafond qui couvre le sanctuaire.
Lacoupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est close dans tout son pourtour au dessus des arcades
arcade
et des entrecolonnemens des côtés, en forme du secteur sphéroïde couronnée d’un cordon avec un gorgerin au dessus en façon de piédouche sur lequel pose six consolles dégagées àjour séparées les unes des autres, lesquelles soutiennent l’amortissement du haut. Le dessus de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est terminée par une grande doucine, peu élevée entre le derrière des consoles.
Le simbole de la foy est représenté au dessus de l’archivolte
p. 123
   
de l’arcade
arcade
qui regarde la nef
nef
par un ange tenant un calice d’une main[288], et de l’autre main le livre de l’Évangille apuyé sur son genouil, marque de sa stabilité. Une gloire environne ce simbole et le bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est orné de six côtes qui répondent aux colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
avec des panneaux d’architecture entre les costes, enrichis de sculpture au milieu, et de groupes de chérubins par le haut sous le cordon, simbole de l’amour de Dieu, et de la Charité Chrétienne.
La croix élevée sur un globe, soutenu par deux anges simbole de l’espérance, termine le haut du baldaquin
.
Lesocle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
BD au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
à la frise sont de même hauteur et aplomb l’un sur l’autre, les arcades
arcade
des deux faces sont en plein ceintres, au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
qui leur sert de cousinet[289]. La hauteur DE du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus du cordon qui couronne la partie sphéroïde de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est le tiers de la hauteur de l’ordre AB et la hauteur du cordon avec son filet. Au dessous est la douzième partie de la hauteur DE, le diamètre LM du haut du secteur sphéroïde, sous le cordon, est les cinq sixième du diamètre DI du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du Bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
. C’est-à-dire qu’ayant divisé le diamètre DI, en 6 parties Le diamètre LM en a 5 ; la saillie du cordon au-delà du diamètre LM est de chacque côté égalle à sa hauteur avec son filet.
La hauteur EF, du gorgerin avec ses listeaux du haut et du bas, est la cinquième partie de la hauteur DE. Le diamètre NO du creux du gorgerin à neuf dixième du diamètre LM. La hauteur FG des consolles est les cinq septième de la hauteur DE. Les roulleaux du bas FP, ont le tiers de la hauteur des consolles FG. Le filet du haut de la grande doucine qui termine le dessus de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, est au niveau du dessus des roulleaux du bas des consolles. La hauteur GH, du couronnement des consolles, est le quart de la hauteur des consolles FG. Le diamètre QR du bas du cavet du couronnement des consolles est le tiers du diamètre LM, du haut du secteur sphéroïde de sa coupe, et la hauteur du dessus de ce dernier couronnement, jusqu’au haut de la Croix S a une fois et demie le diamètre QR.
Le surplus du contenu en ce onzième dessein, est une répétition plus en grand de l’arc doubleau
de l’Entrée du chœur
d’une partie des grandes
p. 124
   
arcades
arcade
, des pans octogonales de la voûte sphérique en pendentif et de l’archivolte TV, du grand entablement circulaire
du dedans de l’église
église
, qui porte le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
expliqué en la seconde figure du huitième dessein de ce chapitre, auquel l’on peut avoir recours[290], étant seulement représenté icy pour faire connoitre la convenance et les proportions du baldaquin
avec le dedans de l’église
église
.
Par le profil du sanctuaire et dubaldaquin
, représenté au douzième dessein du chapitre des églises cathédrales
église cathédrale
Forme régularisée : cathédrales
, on connoit la forme et situation du maître autel, dont le dessus de la table & doit être élevé de 3 pieds au dessus de son marchepied 13, qui est de trois marches plus haut que le planum 14. Ce planum tourne au pourtour du marchepied par les Côtés et au derrière du maître autel, on y monte par le grand perron 15, à la face du devant et par les petits perrons des côtés, dont les entrées 17 sur le planum sont joignant les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
qui regardent le chœur
. Chacuns de ces perrons sont également de sept marches au dessus du rez de chaussée de la nef
nef
C, qui est d’un même niveau par toute l’église
église
, à la reserve du chœur
D, dont le pavé est d’une marche plus haute que celuy de la nef
nef
. Le dessus du gradin 12, sur lequel pose la Croix, et les chandelliers, est au niveau du dessus de la table de l’autel[291]. Les crédances 19 sont en dedans le Sanctuaire proche les entrées 17 des côtés, un peu moins élevés que la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui environne le sanctuaire, proche les entrées 17. Le lutrin 23 et son oposé sont à hauteur de la vuë d’un homme, au dessus de leur marchepied, qui sont de deux marches plus haut que le planum. La balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
étant à peu prés de la moitié de la hauteur d’un homme, le diacre et le soudiacre sont presque entièrement vus du peuple lorsqu’ils chantent l’Évangille et l’Épitre[292].
La table de l’autel de ferie 26, en dedans le chœur
au dehors du gradin 12, a aussy la hauteur ordinaire de 3 pieds au dessus de son marchepied 27, qui est de deux marches plus haut que le pavé du chœur
p. 125
   
Description
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p. 127
   
par consequent de 7 marches moins haut que le marchepied du maître autel.
Le caveau[293] circulaire 30, nommé anciennement confession[294] est en voûte sphérique directement sous le sanctuaire, ayant par le haut de sa voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
une ouverture 29, sous le maître autel qui est creux dans toute sa largeur. Dans ce caveau aplomb du maître autel, est un autre autel 28 creux comme l’autre, dans lequel est la chasse du Saint Patron titulaire de l’église
église
, ou le corps de quelques autres Saints, la niche 31 dans ce caveau est garnie de tablettes, en forme d’armoires pour y placer les Chasses des Saints et autres réliquaires du trésor de l’église. On y descend par l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
25 et par un autre escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
oposé, ainsy qu’il a été expliqué au second, dixième et onzième dessein précédent[295].
Le caveau des Reliques n’a point de communication avec les caves 32. 33 ; et les autres du dessous de l’église
église
, quoy que leur aire du bas soit au même niveau. Celuy du caveau 30 est pavé de marbre ou de dalle de pierres, posées sur un masif de maçonnerie pour le rendre plus sec, et les autres caves ne sont point pavées afin d’y pouvoir enterrer les morts[296].
L’entablemens du baldaquin
et le petit socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de la corniche
, règne également par le dedans, comme par le dehors. Les retours par les côtés des arcades
arcade
, suivant le plan des tailloirs des chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
et des pleintes des bazes des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. Ce qui fait que l’embrassement, ou la doëlle du ceintre des arcades
arcade
s’évaze en dehors, les faces du dehors et du dedans de la clef du haut de leur archivolte, sont à plomb sur l’allignement des faces du bas de leurs naissances.
La partie du bas de la calotte du dedans du baldaquin
, est sphérique jusqu’au premier cordon, au dessus des archivoltes du dedans des arcades
arcade
. Elle est décorée entre le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
qui luy sert de cousinet et le premier cordon, par six côtés, ou arcs doubleaux
, terminés en roulleaux de consolles par le haut, lesquels repondent au-dedans des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, les espaces de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
entre ces arcs doubleaux
, sont remplies de
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panneaux d’architecture ornés de festons et rinsseaux de sculpture[297]. Dans la partie du platfond au dessus de l’arcade
arcade
vers le chœur
, un ange de relief environné de gloires soutient avec ses mains la suspension aplomb du milieu du maître autel[298], dont la chaîne ou cordon pour la descendre passera par le vuide entre la calotte et la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au travers de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, et du chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
le long d’une des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de la colonne proche le gradin 12. Au-dedans du sanctuaire où doit être une petite armoire fermant à clef, pour y arrester le bas de la chaîne ou cordon de la suspension, la cannelure de la colonne et tous les autres endroits par où passera le cordon doivent être fermés par des lames de bronzes ou autrement, ensorte neanmoins qu’on les puissent ouvrir quand il faudra changer de cordon ou de chaîne.
Le dessous du premier cordon de la calotte est en plafond ceintré tout lisse, pour recevoir de la peniture, du renfoncement du milieu est circulaire de même que le cordon au dessous.
À l’égard de la peinture du plafond de la calotte du baldaquin
, comme elle ne recevra le jour que par refléction, il y faudra observer le clair obscur, avec des couleurs vives adoucies, l’une avec l’autre, et ne les point trancher par un goût trop sec du blanc au noir pour qu’elles fassent leur effet[299].
Le profil de la grande doucine qui couvre le dessus de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
paroit dans son entier sur ce dessein, et en fait mieux connoître la forme qu’aux desseins précédants, ainsy que le profil du couronnement des consolles. Le plafond duquel est recreusé en ceintre par le dessous pour avoir un plus grand air de légerté.
Anciennement proche l’église cathédrale
église cathédrale
en dehors étoit la chapelle du baptistère comme est la petite église de Saint Jean le Rond[300], à côté de l’église de Notre Dame, cathédrale de Paris, et la chapelle de Saint Jean Baptiste à costé de l’église de St Jean de Latran, métropole de Rome[301]. Ces chapelles servoient les premiers siècles, lorsque le sacrement de baptême s’administroit
p. 129
   
p. 130
   
Description
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par immersion. Mais depuis que l’usage de l’église
église
est de baptiser par infusion, et que ce sacrement s’administre aux paroisses et rarement aux églises métropolitaines
, il n’est plus nécessaire de les accompagner de ces sortes de baptistère[302].

Chapitre 3e
Description des églises
paroissiales
église paroissiale
Abréviation :

Les fonctions des curés, étant de célébrer avec leurs paroissiens, les sacrés mistères et l’office divin, aux différentes heures de la journée, de les instruire dans la foy, leur enseigner la parolle de dieu, expliquer l’Évangille, les prophéties, les Épitres et autres traités de la sainte écriture, par des prédications publiques ou particulières, et prosne famillier, leur administrer les sacremens, observer les cérémonies de l’Église, et rendre aux deffunts les dernières œuvres de charité[303].
Leséglises paroissiales
église paroissiale
Forme régularisée : paroissiales
, où les fidelles s’assemblent pour s’aquitter de leurs devoirs, doivent être distribués [sic.] ensorte que tous ces pieux exercices de la religion chrétienne si [sic.] puissent faire commodément
Abréviation : commodémt
, décement sans confusion[304]. Chaque chose ayant sa place particulière, composant ensemble avec majesté, un édifice
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifice
vaste et spacieux pour contenir un grand peuple.
Le premier dessein de ce troisième chapitre, est le plan général du rez de chaussée
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
d’une église paroissiale
église paroissiale
, aussy en forme de croix[305], composé de la nef
nef
C, du chœur
D et des croisillons
EF, dont les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
sont uniformes joint au milieu par une voûte de four surbaissée
,
p. 132
   
soutenue par quatre panaches
Forme régularisée : panaches
en pendentif sphérique
[306], entre les quatre principaux arcs doubleaux
.
Lesgalleries laterale
Forme régularisée : laterale
GH, IK, aux côtés de la nef
nef
et du chœur
, dans toute la longueur de l’église
église
, joint par la gallerie traversalle LM, au derrière de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chœur
, font la communication de la grande chapelle
de la communion N, au chevet
de l’église
église
des chapelles latérales
O.P.Q. et de la grande sacristie
du chœur
R[307].
Duporche
ou vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
Forme régularisée : vestibule
S, du grand portique
A de la face du portail
de l’église
église
auquel l’on monte par sept, neuf ou un plus grand Nombre de marches ou degrées, on entre dans la nef
nef
par la principalle porte T et par les portes V Aux deux bouts de Ce vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, on entre directement dans les galleries l’aterales GI, on entre aussy dans l’église
église
Forme régularisée : église
par les deux grandes portes X, aux Bouts des croisillons
EF et par les deux autres portes Y, aux deux bouts de la gallerie traversalle LM[308].
Lanef
nef
et le chœur
sont séparés des galleries laterales par des pilliers ornés par le devant de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre corinthien, et par les côtés et le derrière, de pilastres d’allettes[309] qui soutiennent les grandes arcades
arcade
entre deux, et les arcs doubleaux
des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des galleries laterales. Les arcades
arcade
de l’entrée des chapelles sont de pareille grandeur et proportion que ceux de la nef
nef
et du chœur
. Ils sont tous ouverts par le haut et clos par le bas de grille de fer à jour[310].
L’office divin se célébrant ordinairement aux paroisses en plein jour pour la commodité des paroissiens qui y assistent[311], le pourtour du chœur
n’est clos que de grilles de fer ajour, afin que le peuple puisse voir les cérémonies qui si font, et entendre le chant du clergé[312]. C’est par cette raison que suivant l’ancien usage de l’Église, il convient de placer le maître autel dans l’abside Z au chevet
du chœur
, observant qu’il soit isolée, et qu’on puisse tourner à l’entour[313]. Le gradin 1 pour poser la Croix et les Chandelliers est au-delà de l’autel en face du célébrant dans l’arcade
arcade
du fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
.
p. 133
   
Au derrière de ce gradin dans la gallerie traversalle est le tabernacle pour serrer le saint viatique des malades environné d’une grille de fer[314]. On y monte par de petits perrons de trois marches aux deux bouts.
Le sanctuaire est environné de grilles e fer ajour dans les deux autres arcades
arcade
des côtés de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, et d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du côté du chœur
. On monte au sanctuaire par un Perron de cinq dégrés au milieu de sa face, le planum du sanctuaire se trouve être suffisament grand et spacieux pour y placer les crédances et les sièges du célébrant, du diacre, du soudiacre et des industes et autres officiers[315].
Les stales du clergé sont aux deux côtés et au bout vers l’entrée du chœur
. L’estrade ou plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
des hautes stales, s’élargit en forme circulaire dans leurs angles proche l’entrée, pour y placer les lutrins 2.3. de l’Évangille et de l’Épitre[316], élevés chacun sur un marchepied de deux dégrés, au dessus de ce plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
pour que le diacre et le soudiacre soit vus et entendus du peuple et du clergé lorsquils chantent l’Épitre et l’Évangille[317].
Des deux bouts de ce vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, S, du portique
portique
, on entre dans deux grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
4, qui descendent pour les inhumations des deffunts dans les caves au dessous de l’église
église
et on monte sur la couverture de bas côtés
et aux tours. Les petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
5 aux côtés des passages V de l’entrée de l’église
église
, et les autres petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
6 aux deux bouts des croisillons
F.E. montent du rez de chaussée jusques sur les grands combles[318]. Les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
7 descendent au caveau des reliques sous le sanctuaire du maître autel, et montent sur le grand comble du chœur
. Les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
8 descendent dans les caves sous l’église et montent sur les terrasses qui couvrent les bas côtés
, et les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
9 descendent aussy dans les caves, mais ils ne montent qu’aux premières voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus des bas côtés de l’église
église
[319].
À l’entrée du dedans de la nef
nef
, est un espèce de second vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, G.10.I, formé par les avants corps n, qui soutiennent un arc doubleau
p. 134
   
qui fait cimetrie à celuy de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
, et par les autres avants corps 12 à l’entrée des galleries latérales.
Au dessus de ce vestibule intérieur, est la tribune des orgues, au bout de laquelle sont les soufflets. On y monte par les petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
5[320].
Aux deux bouts du vestibule intérieur, sont d’un côté la chapelle O pour les mariages, et de l’autre côté la chapelle P des fonts Baptismeaux. L’une et l’autre proche les entrées V au-dedans de l’église
église
, et en quelque sorte séparées du reste des chapelles[321]. Au dessus des chapelles O, P, sont les tours ou clochers faisant arrière corps aux côtés du grand portique
portique
où sont les cloches au-dedans des basses voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, qui sont au dessus de ces chapelles.
La chapelle de la communion N, de plan circulaire au chevet
de l’église
église
, est décorée de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et de six arcades
arcade
d’ordre corinthien[322], semblables et de pareille grandeur que l’ordre de la nef et du chœur
. Cette chapelle est terminée par le haut en voûte sphérique éclairée par une lanterne qui s’élève au dessus du milieu[323]. Elle est encore éclairée au travers de ces arcades
arcade
par les vitreaux du charnier 13[324], qui l’environnent extérieurement, et qui en est Séparée par des Grilles dormantes de fer ajour posées dans les quatres arcades
arcade
44 des côtés. L’arcade
arcade
14 du fond est entièrement ouverte sur le sanctuaire de l’autel de la communion, qui est isolée [sic.] à deux faces. La face du côté de la chapelle est pour la célébration de la messe, et la face du côté du charnier est pour poser le saint ciboire à la sortie du tabernacle qui est aussi à deux faces au milieu de l’autel[325].
La table 15 au pourtour du dedans du charnier pour les communions pascales et des festes solemnelles, ne laisse qu’un passage du côté de la chapelle pour le prestre qui administre la communion. Le plus grand espace du charnier au dehors de la table est pour les communians[326]. Les entrées du charnier sont par les passages 16 dans un espèce de salon au milieu de la gallerie traversalle. Ce qui donne en tout temps l’accès facile sans confusion[327].
p. 135
   
La chapelle de la communion et le charnier, peuvent servir les après midy à faire les cathéchismes aux enfans, sans être interrompus ny incommodés du peuple qui est dans l’église
église
.
Les deux chapelles communes 17 aux côtés du charnier dont les entrées ordinaires 18 vers les bouts de la gallerie traversale, sont destinées pour y placer des confessionnaux au pourtour de leurs murs, et y administrer le sacrement de pénitence. Elles ont aussy des portes qui communiquent aux charniers. Outre les confessionnaux qui sont dans ces chapelles communes, il doit y en avoir d’autres dans les chapelles l’atéralles Q pour les prestres qui les deservent, et si cela ne suffisoit pas, il se trouverroit des places commodes pour en mettre dans les galleries latéralles et ailleurs[328].
Il n’est pas nécessaire que les chapelles pénitentielles 17 soient si élevées que les autres, on y peut faire différens étages de planchers
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
, d’un côté pour la chambre du prédicateur et le buraux des registres curieaux, et de l’autre côté pour le bureau des marguillers, et les chambres des archives de la paroisse, et autres usages de la fabrique. On monte à ces chambres par les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
8.
La sacristie du chœur
, et de la fabrique R, a aussy différens étages au dessus pour y serrer les ornemens et servir de trésor[329]. On y monte du dedans de la sacristie par l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
19 séparé par un mur de la rampe 9 qui descend dans les caves, pour que les bedeaux et faussoyeurs n’ayent point de communication à la sacristie ny aux chambres au dessus, la pissine pour laver les mains des prestres, mettre le vin et l’eau pour le sacrifice de la messe, et jetter la blution [sic.] des purificatoires et corporaux est dans le cabinet 20, à côté de la sacristie. Au dessus de ce cabinet il y en a d’autres dont les entrées sont sur l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour les besoins naturels des écclesiastiques de la sacristie. Il y a d’autres cabinets de commodités pour la chambre du prédicateur, le bureau des marguilliers et proche les tours pour les sonneurs[330], ces cabinets de commodités ont leurs fosses particulières, qui sont et se vuident
p. 136
   
par le dehors de l’église
église
[331].
La sacristie des basses messes 21 est aux croisillons
E, attenant l’une des entrées latérales et le bureau ou banc 22, où les bedaux coupent le pain bénit [sic.], est à l’autre croisillon
F en parallelle avec la sacristie des basses messes[332]. L’un et l’autre sont clos par des lambris de menuizeries, ayant des ouvertures fermées de grilles de fer et de chassis à carraux de verre dans leur plafond qui sont en pente en forme de toit[333].
Les autels privilégiés 23.24. aux croisillons
E.F font cimetrie à la sacristie des basses messes et au banc des bedau. Les autres autels privilégiés 25. 26 de la gallerie traversalle LM étant en face des galleries latéralles GH.IK peuvent êtres vus d’un bout à l’autre de ces galleries. Ces autels sont dans les plus grands espaces de l’église
église
environnées de balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
à hauteur d’accoudoir de même que l’autel de la chapelle de la communion N, pour être exposé à la vue des fidelles, et qu’une très grande quantité de peuple puisse entendre de prés et de loin les messes qui si disent.
La Chaire à prescher 27 est placée dans la nef
nef
au second pillier ensuitte de la croisée[334]. Le banc des marguillers 28 nommé l’œuvre est aussy dans la nef
nef
entre le premier et le second pilliers, vers la croisée en face de la chaire du prédicateur.
Il est entendu qu’il doit y avoir des bénitiers aux côtés de toutes les portes de l’entrée de l’église
église
[335].
Pour avoir les proportions[336], toute la longueur de l’emplacement A.B., destinées pour y bastir l’église
église
se divisent en cent huit parties[337]. Une de ces parties fait le diamètre ou largeur de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre corinthien du dedans de l’église
église
. Suposant ce diamètre être de 4 pieds, toute la longueur AB sera de 72 toises[338], elle pourroit être plus grande ou plus petite sans rien changer à la distribution des proportions.
On prendra 16 diamètres ½ de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, depuis le devant des marches du perron A[339], du portique
portique
jusqu’au milieu des arcades
arcade
29 du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
p. 137
   
intérieur de l’entrée de l’église
église
34 diamètres depuis le milieu des arcades
arcade
29 jusqu’au milieu de la croisée EF, pareille mesure de 34, diamètres depuis le milieu de la croisé jusqu’au milieu de la largeur de la gallerie traversalle LM. Et 11 des mêmes diamètres jusqu’au centre de la chapelle de la communion N. Il restera 12 diamètres ½ de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
depuis le centre de la chapelle de la communion, jusqu’au dehors du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de la face B du mur extérieur du charnier.
On donnera 4 diamètres depuis le milieu des arcades
arcade
29, jusqu’au centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
30, enclavé derrière le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’avant corps 11 à L’entrée de la nef
nef
et pareilles mesures de 4 diamètres depuis les milieu de la largeur de la gallerie traversalle LM, jusqu’au centre du pilastre d’allette 31 enclavé au derrière du dosseret 32.
La distance qui est entre les centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
30. 31 se divise en 10 parties. C’est-à-dire 5 parties de chacque côté de la ligne du milieu de la croisée EF. Cette distance étant de 60 diamètres chacque partie sera de six diamètres, ainsy aux pilliers des encoignures de la croisée de l’église
église
, il y aura 12 diamètres du centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
33 à l’encoignure
encoignure
de la nef
nef
jusqu’au centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’autre pillier d’encoignure
encoignure
opposé à l’entrée du chœur
, à pareillement 12 diamètres du centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
34 au centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
35 des pilliers d’encoignures aux faces des croisillons
en retour.
Les lignes qui passent par les points de ces divisions donne les milieux des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des piliers 36, qui soutiennent la nef
nef
et le chœur
. Ces mêmes lignes se continuent jusqu’au dehors des murs de faces des flancs de l’église
église
, pour y marquer les milieux des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre exterieur[340]. Les mêmes distances de 6 diamètres s’observent aux croisillons
du centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
35, au centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
40 et du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
40 au centre du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
41.
La Largeur de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
à prendre au nud des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
33.39.35.37 est de 10 diamètres ; l’épaisseur des pilliers ou trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
aux côtés de la nef
nef
et du chœur
, est d’un diamètre et demy, compris Les saillies du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien, et du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
p. 138
   
d’allette au derrière, qui est à chacun d’un quart de diamètre. Ensorte qu’il reste un diamètre pour l’épaisseur du nud du mur ou la largeur du tableau des arcades
arcade
.
La largeur de la face des pilliers entre les arcades
arcade
de la nef
nef
du chœur
et des croisillons
, est pareillement d’un diamètre et demy. La face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
étant d’un diamètre, la largeur des allettes des arcades
arcade
est d’un quart de diamètre de chacque côté. Ce qui donne au pilier un air de légerté et les rends moins embarassants sans diminuer leur solidité[341]. La largeur des arcades
arcade
entre deux, est de quatre diamètres et demy, les quatre piliers 34.35.37.38 ; aux encoignures de la croisée, ont chacun 1 diamètre ¾ de largeur tant d’une face que de l’autre.
La largeur des galleries latéralles GH.IK est de 5 diamètres entre le nud des pilastres d’allettes qui soutiennent les arcs doubleaux
de leurs voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
. Ainsy la ligne du milieu de la largeur de ces galleries, passe par le milieu des arcades
arcade
42, des croisillons
. Les pilliers ou trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
et les arcades
arcade
entre les galleries et les chapelles latérales Q, sont de pareille façon, grandeur, mesure et proportions que ceux entre ces galleries et la nef
nef
.
Le chapelles latéralles Q, sont carrées, elles ont 5 diamètres de largeur et autant de profondeur entre leur petit pilastre d’allette d’angle. Les murs de refends qui les séparent ont un demy diamètre d’épaisseur et l’épaisseur des murs de face des flancs de l’église
église
est d’un diamètre et demy, compris les saillies des petits pilastres d’angles
du de dans et de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre extérieur, ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs n’ayant de saillie que la sixième partie de la largeur de leur face, l’épaisseur du nud des murs de face est un peu plus d’un diamètre de l’ordre du dedans.
Le total de toute la largeur de l’église
église
à prendre du nud du face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs des murs des flancs, est de 39 diamètres de l’ordre corinthien intérieur.
Lesarcades
arcade
des piédroits intérieur des portes des entrées de l’église
église
TXY celuy du chevet
, du chœur
I, ceux des galleries latéralles et traversalles du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur des entrées des chapelle O.P. et de
p. 139
   
la chapelle de la communion 29.12.42.32.43 et 44 sont toutes de pareilles grandeur et proportion que les arcades
arcade
aux côtés de la nef
nef
et du chœur
.
Le trait du plan de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
sera expliqué plus en grand au troisième dessein cy après[342].
La chapelle de la communion N est décoré intérieurment d’un ordre corinthien de pareille proportion et grandeur que celuy de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
. Le diamètre intérieur de cette chapelle au nud de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, est de 12 diamètres de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. L’épaisseur des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
circulaires entre la chapelle et le charnier est d’un diamètre et demy, compris la saillie des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieur. La largeur du charnier est de 3 diamètres, et l’épaisseur du mur de face extérieur au pourtour du charnier, est aussy d’un diamètre et demy, compris la saillie des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre extérieur. Ce qui fait 24 diamètres de l’ordre du dedans, pour le diamètre extérieur de cette chapelle avec le charnier.
Auvestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur 10 de la principale entrée de l’église
église
la saillie de l’avant corps de même que celles de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, du chœur
sont de deux tiers de diamètre, suivant la proportion des pilastres ployés
pilastre ployé
[343].
L’épaisseur du mur du portail entre le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur et le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du portique S, est de deux diamètres de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre du dedans, compris les saillies des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieurs et extérieurs.
Le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre ionique du portique
portique
et des faces extérieures du pourtour de l’église
église
, est d’un cinquième en dehors plus grand que le diamètre des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien intérieur. C’est-à-dire qu’ayant divisé le diamètre de l’ordre intérieur en 60 parties, le diamètre de l’ordre extérieur en aura 72. Ce qui étant constaté, toutes les mesures et proportions des parties extérieures de l’église
église
seront comptées suivant le diamètre de l’ordre ionique du portique
portique
. En sorte que les distances marquées pour les distributions du dedans, suivent le diamètre de l’ordre corinthien intérieur, reduite
p. 140
   
à la proportion du diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre ionique extérieur, qui est plus grand, se trouve en quelque façon différement cottée quoy que ce soit toujours les mêmes grandeurs[344]. Ce qui fait par exemple qui 6 diamètres de l’ordre intérieur Ne font que 5 diamètres de l’ordre extérieur[345].
Auportique
portique
A, la distance 45.46 entre les lignes de milieu des galleries latéralles prolongées étant divisées en 60 parties, dont 4 font le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de l’ordre ionique. Il faut prendre 7 parties de chacque côté des Lignes 45.46, pour placer la distance des ceintres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
47.48 ;51.52. Les intervales 47.48.51.52 seront chacun de 14 parties, on prendra de même 14 autres parties pour les intervales 48.49.51.50. de chacque côté pour avoir la distance des centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
49.50, il restera 18 parties pour la distance des centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
49.50 de l’intervale du milieu du portique
portique
, ainsy l’entrecolomnement du milieu entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
49.50 ; a 3 diamètres ½ et chacun des quatre autres entrecolonnemens ont deux diamètres ½. Les distances entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au derrière des colonnes 47.52 des extrémités du portique
portique
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des angles saillans des premiers arrière corps sont chacun d’un diamètre. Ce qui fait 23 diamètres ½ pour la distance 53.54 de l’un des angles saillans de la face des premiers arrière corps du portique
portique
à l’autre angle saillans opposé. En sorte qu’il reste 4 diamètres ½ de chacque côté entre l’arreste des angles saillans des premières arrières corps 53.54 et l’allignement du nud des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre extérieur des murs des flancs de l’église
église
55. 56. suivant le raport du diamètre de l’ordre extérieur avec celuy de l’ordre intérieur de l’église
église
, ce qui fait 32 diamètres ½ de l’ordre ionique pour toute la largeur de l’église
église
, à prendre du nud du devant des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des faces extérieures des flancs.
La largeur du porche ou vestibule extérieur S, entre le nud de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
57 et le derrière du fût des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
, est de 6 diamètres ½ des mêmes colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, les entrecolonnemens 58.59 ayant chacun 1 diamètre et l’entrecolonnement 60. 2 diamètres ½
p. 141
   
La saillie de la face des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
78 au devant de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des premiers arrières corps 68 est de deux diamètres.
Aux faces extérieures des flancs de l’église
église
, la proportion des pilastres ployés
pilastre ployé
61, aux angles rentrants des avant corps, étant d’avoir les 2/3 du diamètre des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
entiers, ces avants corps sont moins larges d’un sixième de diamètre de chacque côté que l’allignement de la distance des centres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans de l’église
église
qui leurs repondent.
La largeur 62.63 du grand avant corps du milieu est de 9 Diamètres 2/3 et sa saillie est de 2 diamètres 1/6. Les entrepilastres des retours et ceux des deux bouts de la face de cet avant corps de même que les entrepilastres au-delà des petits avant corps attenant les Encoignures de la grande face du flanc de l’église
église
, sont chacun d’un demi Diamètre.
La largeur des deux petits avant corps est chacun de 6 diamètres
Abréviation : diam.
1/3 ainsy leur entrepilastre sont égaux à l’entrepilastre du milieu du grand avant corps. Ils ont chacun 4 diamètres 1/3 de largeur. Les arcades
arcade
de ces avant corps sont dans la proportion de l’ordre ionique.
Les deux extrémités de la grande face des flancs entre les petits avant corps et les encoignures 65.67.65.66. ont chacun 2 diamètres 1/6 de largeur. La distance 66.68 entre l’encoignure
encoignure
de la face du flanc et l’alignement de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des premiers arrières corps du portique
portique
est de 4 diamètres 1/6 à l’autre bout vers le chevet
de l’église
église
. La distance 67.69 entre l’encoignure
encoignure
du bout de la face du flanc et l’allignement du centre de la chapelle de la communion N, est de 4 diamètres moins 1/6 qui est un tiers de diamètre moins que la distance 66.68 à l’autre bout vers le portique
portique
. Mais cette différence ne se peut pas remarquer à la vue étant trop éloignée l’une de l’autre[346].
Le demy diamètre extérieur 69.76 du mur circulaire du chevet
de l’église
église
, est de 10 diamètres, ce qui fait en tous 87 diamètres 1/2 de l’ordre extérieur, depuis le devant de la place des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
jusqu’au dehors du nud des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du mur circulaire du chevet
de l’églize.
p. 142
   
Le diamètre extérieur 72.73 du dehors du mur du charnier étant de 20 diamètres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre extérieur, et toute la largeur de l’église
église
70.75 de 32 diamètres ½ à prendre au nud du devant de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des faces extérieures des flancs, comme il est dit cy devant. Il reste 6 diamètres ¼ de chacque côté, la largeur des arrières corps 71.72.73.74 ; est à chacun de 2 diamètres 1/6. Leur entrepilastre étant d’un demy diamètre comme les autres des flancs, les distances 71.70.74.75 entre les encoignures de ces arrières corps et l’allignement du nud des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des faces des flancs sont chacune de 4 diamètre et un douzième.
Les quatre angles du carré long extérieur du plan de L’église
église
sont coupés en portion de tour creuse circulaire. Les centres 77 de Leur circonférence est le sommet d’un triangle équilatéral, dont les bazes ont prises des arrestes des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des encoignures des arrières corps du portique
portique
et du chevet
.
Pour avoir la distribution des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs du mur de face circulaire du chevet de l’église
église
, et des cinq vitreaux qui éclairent le charnier[347], on mènera des rayons du centre de la chapelle de la communion N, par le milieu des trois arcades
arcade
44. 14 qui sont au-delà du centre. On prolongera ces rayons jusqu’à la circonférence du dehors du mur extérieur où ils marqueront le milieu des vitreaux 79 B 80. On partagera les distances 79 B 80 ; chacune en deux au point 81 82 pour avoir les milieux des deux autres vitreaux. On placera les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au milieu des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
entre ce vitrail et ceux au-delà des vitreaux 79.80 à pareille distance. Il se trouverra 1 diamètre 1/3 pour chacun p derniers entrepilastres vers les angles rentrant des arrières corps. Les cinq entrepilastres des vitreaux du chevet
, sont chacun de 4 diamètres de même que les autres entrepilastres des flancs.
Tous les vitreaux du pourtour de l’église
église
, sont de même grandeur et semblables entr’eux. Ils ont dans la proportion des fenestres ceintrées ionique expliquées au 8e chapitre de la deuxième
Abréviation : 2e
partie du traité des ordres d’architecture[348].
p. 143
   
p. 144
   
Description
p. 145
   
Tous Les édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
publics
en général demandent une grande attention pour les rendre de longues durées, par la solidité de leur construction, dont la fondation est une des principales parties[349], mais particulièrement aux églises
église
, lesqu’elles étant pour l’ordinaire soutenues dans l’intérieur par des pilliers isolés les uns des autres, doivent avoir une plus grande liaison dans leurs fondements[350]. Pour éviter le tassement, à quoy conviennent très bien les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des caves qui se fondant dans toute l’étendue de l’église
église
, pour la sépulture des fidelles, joint à ce que pour faire ces caves on en fouille toute la superficie, à une même profondeur. Ce qui fait connoitre si le terrein y est égallement solide, et au cas qu’il ne le soit pas donne la facilité de faire l’escavation des tranchées pour les fondations dans les parties où le bon fond se trouve plus bas[351]. Les murs en sont mieux alignés[352], et les parremens engagent de faire à toutes les faces des murs contribue à rendre la construction plus solide. Ces caves qui ont plusieurs soupiraux dans leur pourtour, pour y donner de l’air, rendent aussy les églises
église
plus sèches et plus saines[353], et le remplissage des reins de leurs voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
maintient toujours le pavé de l’église
église
dans un parfait niveau.
Quoyque les caves soient nécessaires à toutes les églises
église
, pour les raisons cy dessus, elles le sont encore plus aux églises paroissiales
église paroissiale
qu’aux autres par les fréquentes inhumations des fidelles deffunts, dont les corps y sont continuellement enterrés[354]. Il faut à ce sujet que l’accès est soit facille, et aisé, et que les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour y descendre, soient commodes et proche les entrées des églises
église
.
Le second dessein du Chapitre des églises paroissiales
église paroissiale
est le plan des caves et des fondements relatif au plan du rez de chaussée, contenu au premier dessein[355]. Les murs qui soutiennent la nef
nef
C, Le chœur
D et les croisillons
EF, sont continués d’un bout à l’autre même au travers de la croisée de l’église
église
pour une plus grande solidité. Les voûtes des caves qui sont
p. 146
   
sous ces quatres principales parties de l’église
église
sont d’arrestes portées au milieu sur des pilliers en forme de noyau pour leur donner moins d’étendue.
Les grandes caves C.D.E.F. se communiquent entre’elles et aux caves des galleries latéralles G.H.I.K. dont les voûtes sont en berceau
voûte en berceau
par de grandes portes ceintrées par le haut 33.34.35.36.37.38.42 ; qui répondent au milieu des grandes arcades
arcade
du rez de chaussée.
Les murs qui séparent les caves des galleries G.H ; IK des caveaux Q, sous les chapelles latérales, sont aussy continués y ayant de moyennes portes 5 avec des grilles à barreaux de fer pour entrer aux caveaux. Les soupiraux 6[356] en forme de sonnetes en abajour[357] qui sont au travers des murs de faces, aussy fermés par des grilles à barreaux de fer, à chacun de ces caveaux et aux autres caves au droit du milieu de chacun des vitreaux du pourtour extérieur de l’église
église
, donne du jour aux caveaux et communiquent l’air dans toutes les caves.
Lavoûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la cave 10 sous le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur est en berceau[358], les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
29 aux deux bouts de ce vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
sert de caveau O.P ; sous les tours et des caveaux Q.R. sont d’arreste, et la voûte sous le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
extérieur S du portique
portique
est de cloître[359].
Les caveaux LM sous les deux bouts de la gallerie traversalle, sont aussy en voûte d’arreste. Les trois autres caves 25.27.26 du milieu de cette gallerie sont en voûte de cloître
voûte de cloître
octogone, avec des lunettes au droit des portes ceintrées 32.43.44.
La cave N sous la chapelle de la communion au chevet
de l’église
église
est voûtée en berceau sphérique sur noyau et La voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
sous le charnier 13 est en berceau circulaire.
On descend dans toutes les caves destinées pour la sépulture des fidèles deffunts, par les deux grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
4 aux deux bouts du portique
portique
[360], et par les deux autres escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
9 aux deux bouts de la gallerie traversalle.
Les deux escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
7 ne servent que pour le caveau des reliques
p. 147
   
sous le sanctuaire Z qui est voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
en niche, ayant une grande ouverture par le haut qui communique sous le maître autel.
Les caves 17 sous les chapelles pénitentielles[361], sont aussy particulières, elles servent pour les logemens qui sont au dessus de ces chapelles. On y descend par les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
8.
Vers les bouts GI, des entrées des galleries latérales sont au-dedans des caves deux espèces de pailliers 2.3. Entourés d’apuis de fer avec des degrés pour y monter à 4 ou 5 pieds au dessous du rez de chaussé de l’église
église
. Ayant au droit de chacun une ouverture à la voûte, couverte d’une tombe de pierre, ou de marbre, servant de pavé aux galleries. Laquelle tombe se doit lever lors des funérailles, pour descendre et poser les cerceuils des corps morts sur ces pailliers comme dans une fosse, pendant les aspersions, et les autres cérémonies des inhumations ; et de la les transporter ensuite aux endroits marqués dans les caves pour les enterrer.
Les lignes ponctuées au devant du portique
portique
A et des avant corps 62.63.64.65 ; marquent les fondations des perrons des entrées de l’église
église
, et les caveaux ponctués 81.82.83.72.73. marquent les fosses des cabinets de commodités, lesquelles se vuident par le dehors de l’églize.
Les distributions, proportions et commodités du plan du rez de chaussée des églises paroissiales
église paroissiale
contenues au premier dessein de ce troisième chapitre, qui ont été amplement expliquées. Il reste cependant quelques particularités à observer sur le plan de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, et des environs du chevet
du chœur
, représentés en la première figure du troisième dessein.
L’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
Z
du chevet
du chœur
est en façon de niche, suivant la forme ordinaire de cette parties des églises
église
. Son plan à l’intérieur est une espèce de demy ovale, par les raisons expliquées
p. 148
   
au quatrième dessein du 4echapitre
Abréviation : chap.
de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture. Pour en tracer le plan du contour ayant placé les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
2.3. en avant corps de l’entrée de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, comme il est dit cy devant au premier dessein[362] et mener la ligne ponctuée 2.3. des points du milieu des faces de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et la ligne 4.5 des arrestes de leur retour du côté du dedans de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
qui coupe au point Z la ligne DB, qui passe par le milieu de la largeur du chœur
, il faut des points 2 et 3 du milieu des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
mener par le point Z les lignes 2.Z.11.3.Z.10 ; et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
2.3. comme centres, de l’intervale 2.3. tracer les portions de cercle 2.10.3.11. touchant les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et coupant les lignes 2.11.3.10 ; aux points 10.11. Ensuitte du centre Z et de l’interval Z.10.Z.11. qui est la même chose, d’écrire l’arc de cercle 10.1.11. Ces trois portions de cercle jointes avec les deux demies faces droites des deux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’entrée, depuis leurs points du milieu jusqu’à leur arrête du cêté du chœur
, formeront le pourtour intérieur du plan de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
. Ce qui se doit entendre pour le bas de l’architrave et le nud de la frise de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Car les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
2.3 de l’entrée doivent être droites et à angle droit avec la ligne 2.3 et les faces des autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16.17 aussi être droites et à angles droits au rayon Z.16.Z.17., suivant la règle établie en la seconde partie du Traité des ordres d’architecture, au 4e dessein du 4e chapitre. Le nud des allettes et du mur entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
2.16.17.3 doit être parallèle et suivre le contour du plan de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
.
L’arcade 12.13. du fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
et les allettes aux côtés sont de mêmes grandeur et proportions que les arcades
arcade
14.15 des côtés du chœur
, ce qui détermine les places des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16.17, et la largeur des espèces d’arcades
arcade
18 aux côtés de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
qui sont moins grands que les autres. Les faces de leurs allettes sont de même largeur que ceux des arcades
arcade
14. 15. mais leurs épaisseurs ou tableaux 21.22. sont differents, pour repondre par derrière à l’allignement des galleries
p. 149
   
Description
p. 150
   
p. 151
   
latéralles. Ce qui forme en conservant la délicatesse intérieur de L’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, deux gros massifs aux côtés du chevet
du chœur
qui buttent la poussée de toutes les autres arcades
arcade
et des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, et donne lieu d’y placer les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
7 qui descendent au caveau ou confession des reliques, et montent sur les combles[363].
Les trois arcades
arcade
du pourtour de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, sont closes de grilles de fer ajour, jusqu’à la hauteur de closture convenable. Celle du grand arcade
arcade
12.13. du fond, est posée sur le derrière du gradin I, mais les grilles des deux autres arcades
arcade
18. descendent jusque sur le pavé du planum, pour faciliter la vue des cérémonies du sanctuaire aux fidelles, qui sont dans les embrasemens de ses arcades
arcade
du côté des galleries latérales, où le bas des grilles se trouve être à hauteur d’apuis, le pavé du planum étant élevé de 5 marches plus haut que celuy du chœur
.
Lesarcades
arcade
des côtés du chœur
, sont aussy closes de grilles de fer, à hauteur de closture, ces grilles des dernières arcades
arcade
14.15 proche le sanctuaire, posent sur le pavé, ayant à chacune une porte pour entrer au chœur
. Les autres grilles du pourtour du chœur
sont posées sur le dossier des hautes stales.
Le tabernacle 23, pour serrer le saint viatique des malades, placé dans la gallerie Traversale, au derrière du gradin 1 du sanctuaire, est élevé sur un petit autel en forme de marchepied posé sur un pallier 24.25. à la hauteur de trois marches, environnées à hauteur de closture d’une grille de fer posée sur le pallier avec des portes, et des petits perrons aux deux bouts. Afin que le milieu étant livre, le peuple puisse voir au travers de la grille, et recevoir la bénédiction lorsque le prestre prend et remet le saint ciboire, pour le porter aux malades.
Les proportions générales de la hauteur à la largeur de la nef
nef
, du cœur
et des côtés de la croisée des églises paroissiales
église paroissiale
, sont les mêmes qu’aux églises cathédrales
église cathédrale
[364] ; alors que l’ordre d’architecture
p. 152
   
qui les décorent [sic.] est plus grand, ou plus petit, c’est dans la hauteur des parties qui sont entre le dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre et la naissance du bas de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
que la diférence se réduit. Pour observer la proportion de toute la hauteur généralle en faisant les parties au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, plus ou moins haut, sans rien changer à la proportion de l’ordre, ny à ce qui est au dessous des bazes des colonnes ou pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, qui doivent être au-dedans des églises
église
. Pour observer le dégagement des pilliers, qu’un simple socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
dont la hauteur ne doit point excéder le diamètre des colonnes ou pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
n’y être moins que les trois quarts de ce diamètre.
Cette proportion de la hauteur à la largeur des nefs et croisées des églises
église
, doit suivre les proportions des arcades
arcade
des différens ordres d’architecture dont elles sont décorées, ainsy qu’il a été expliqué au troisième
Abréviation : 3e
dessein du chapitre précédant qui Traite des églises
église
Cathédrales.
Lorsqu’il y a des avant corps aux pilliers de la croisée de L’église
église
qui soutiennent les principaux arcs doubleaux
de la voûte, comme c’est l’endroit qui marque le plus. C’est aussy au droit de ces avant corps que l’on doit donner la proportion de la hauteur sous clef de l’arc doubleau
avec la largeur au droit du nud du fût des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’avant corps. Observant d’augmenter à la proportion de la hauteur autant que la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre a de saillie.
Mais Lorsqu’il ny a point d’avant corps aux pilliers de la croisée, ainsy qu’il est observé au plan du rez de chaussé de l’église paroissiale
église paroissiale
, où il n’y a d’avant corps qu’à la face de l’abcide et au vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur de l’entrée de la nef
nef
, il faut ajouter à la proportion de la hauteur au droit des avant corps quelque chose de plus que la saillie de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre. Afin de moyenner la proportion de la hauteur entre les arcs doubleaux des avant corps et les arcs doubleaux
des pilliers de la croisée, et des autres qui sont aux voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus des autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, ou colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des côtés de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
.
p. 153
   
Par la seconde figure du troisième
Abréviation : 3e
Dessein des églises paroissiales
église paroissiale
qui est la coupe du profil du travers de l’église
église
sur la ligne NO[365], au droit du milieu des arcades
arcade
du chœur
joignant l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, on connoitra les proportions expliquées cy dessus, observant que les mesures sont à compter de la ligne ponctuée du bas, qui est le niveau du pavé de la nef
nef
et des galleries latéralles. Le pavé du cœur
étant d’une marche plus élevés.
La Largeur du chœur
et des trois autres grandes parties qui forme la croisée de l’église
église
, est de 10 diamètres de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au nud de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien, qui les décorent[366]. Ayant ôté de cette largeur deux tiers de diamètre de chacque côté pour la saillie des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
et du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur. Il reste pour la largeur de la face de L’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
et du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
de l’entrée de la nef
nef
8 diamètres 2/3 dont le double est de 17 diamètres 1/3. La neuvième partie desquelles est de deux diamètres moins un quinzième, faisant ensemble 19 diamètres 1/3 moins un quinzième de hauteur. Laquelle hauteur et par raport à la largeur de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
dans la juste proportion des arcades
arcade
de l’ordre corinthien, il faut ajouter un diamètre un quinzième qui est un peu plus que la saillie de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
pour moyenner comme il est dit cy devant, les proportions des hauteurs aux différentes Largeurs des arcs doubleaux
, toute la hauteur sous la Clef de l’arc doubleau
de la face de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, sera de 20 Diamètres 1/3 et la hauteur sous la clef des arcs doubleaux
de la croisée et des autres arcs doubleau des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
sera de 21 diamètres.
Ces deux hauteurs des différens arcs doubleaux
, étant réglées et leur circonférence étant en plein ceintre, la naissance de leur retombée sera 5 diamètres plus bas que le dessous de la clef des arcs doubleaux
des quatre faces de la croisée, et de 4 diamètres 1/3 plus bas que le dessous de la clef des arcs doubleaux
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
et du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
de l’entrée de la nef
nef
. Il restera 16 diamètre au dessous des retombées des naissances des arcs doubleaux
et des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
.
Des seize diamètres qui restent au dessous des retombées ou naissances des ceintres des arcs doubleaux
, et des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, jusque sur le pavé de la nef
nef
, le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
sous la baze des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, à quatre
p. 154
   
cinquième de diamètre, pour cadrer avec l’ordre du portique
portique
, les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
avec leurs bazes et leurs chapiteaux
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
10 diamètres, l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
2. Il reste la hauteur de 3 diamètres un cinquième au dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, jusqu’à la retombée des ceintres des arcs doubleaux et des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
. Cette hauteur de 3 diamètres 1/5, se partage en quatre. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du soubassement au dessus de la corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
et l’autre socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de la cimaise du soubassement sous la retombée des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, ont chacun une partie. Les deux autres parties entre deux se redivisent en 9 autres parties. Les moulures de la baze au dessus du premier socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, en ont 1, le nud du soubassement 6 et la petite corniche
ou cimaise du haut 2. Le nud du soubassement et du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du haut, sont aplomb de la frize et du bas de l’architrave du grand entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
.
Le plan des grandes voûtes C.D.E.F. de la nef
nef
[367], du chœur
et des croisillons
de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
et de la lanterne N au dessus de la chapelle de la communion et des terrasses au dessus des bas côtés
et du chevet
de l’église paroissiale
église paroissiale
, représenté au quatrième dessein, avec ce qui est dit dans l’explication de la seconde figure du troisième dessein, donne une entière intelligence de la disposition des dalles de pierre, qui forment ces terrasses pour servir de couverture aux secondes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
. Sur ce plan sont marqués les arcs buttans qui soutiennent la butée des arcs doubleaux
des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et les autres parties de cette église
église
Forme régularisée : église
qui se rencontrent à la hauteur des terrasses.
Les lignes ponctuées marquent le plan des dalles de pierre qui couvre les bas côtés
et le chevet
de l’église
église
[368]. Elles ont toutes leur écoullemens par des gargouilles
, creusées dans les premières dalles du bas en forme de petits canneaux, qui tournent au pourtour de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, qui couronne le dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre ionique, du dehors de l’église
église
Forme régularisée : église
. Les eaux sortent de ses gargouilles
par des godets et petits canneaux ou tuyaux au travers du socle de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, et de la cimaise de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
au droit de chacun des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du pourtour des faces extérieures de l’église
église
Forme régularisée : église
.
p. 155
   
Description
p. 156
   
p. 157
   
Les dalles des terrasses aux côtés de la nef
nef
et du chœur
sont chacunes de niveau, sur leur longueur, elles se raccordent d’un même niveau avec les dalles en retour au pourtour du dehors de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
Forme régularisée : chœur
. Mais la distance entre les murs de l’atique des Côtés de la nef
nef
et du chœur
et la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus des murs de face des flancs de l’église
église
Forme régularisée : église
, étant plus Grande que la distance entre le mur du même attique au derrière de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
et les gargouilles ou cannneaux 11.12.13. par où les eaux de cette partie de terrasse s’écoulent, fait que les dalles des côtés sont plus larges que celles du chevet
, quoy qu’au chevet
du chœur
il y ait trois rangs de dalles retranchées par le haut, en sorte qu’à cet endroit les apuis des vitreaux sont plus élevés au dessus des dernières dalles du haut des terrasses, que les apuis des vitreaux de la nef
nef
et du chœur
ne le sont au dessus des dalles joignant Les murs de l’attique, où il n’y a simplement qu’une épaiseur du recouvrement que les dalles ont les vues sur les autres[369].
Les dalles de la terrasse qui couvrent le charnier au pourtour de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la chapelle de la communion, sont aussi en recouvrement l’une sur l’autre, chacune de niveau dans leur pourtour. Elles ont leur écoullement en partie par la gargouille
qui tourne au pourtour du derrière de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du chevet
de l’église
église
, et l’autre partie par les petits canneaux 11.14.17. dont ceux 14.17. ont un heure au milieu de leur longueur, séparant leur pente de part et d’autre pour faire écouler une partie de leurs eaux par la gargouille
17, et l’autre partie par les petits canneaux 14.15. Le dessus des deux bouts de la gallerie traversalle et le dessus des deux chapelles pénitentielles, sont couvertes séparement par des dalles de pierre en forme de quatre petites terrasses particulières. Elles ont leur écoulement de parts et d’autre par les petits canneaux 11.12.13.11.14.15.16.17. et par les gargouilles
au derrière la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
.
Les grands escaliers, aux côtés du portique
portique
, sont aussy couvert de dalles de pierre en terrasse[370], mais le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du portique
portique
est couvert de plomb, d’ardoise ou de tuille. Sur un comble de charpente en croupe S vers la nef
nef
, pour laisser le jour au vitrail du milieu du second ordre du portail,
p. 158
   
derrière le fronton du portique
portique
A.
Lacoupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la chapelle de la communion, et le petit dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
de la Lanterne N au dessus, doit être couverte avec des tables de plomb couturées du bas en haut, sans soudure, posées sur leur voûte construite en pierre tendre, ou de brique extradossée par le dessus. On les pourroit couvrir d’ardoise si les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
étoient de pierre tendre, et que les clouds de l’ardoise y put tenir.
L’on monte sur ces terrasses du pourtour des bas côtés
et du chevet
de l’église
église
, par les deux escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
4, aux côtés des tours, et par les autres escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
56.78. Les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
48 restés sur les terrasses, mais les huit escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
5.6.7 montent sur les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, et au dessus des combles qui les couvrent, et en passant les six escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
5.6. ont des sorties sur la grande corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre corinthien du dedans de l’église
église
C.D.E.F. Il peut y avoir d’autres sorties sur cette grande corniche
en differens endroits des doubles voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des galleries latérales et traversales qui l’environnent.
Les deux petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
5 communiquent aussy vers le haut des tours O.P. par de petites galleries ou balcons au derrière de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui couronnent l’attique aux côtés du second ordre du portail, et on achève de monter sur les terrasses, ou plattesformes du haut des tours, par les petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
de charpente, qui montent aux différents étages du clocher, entre Le mur des tours et le befroid.
L’on sonne les Cloches par le dedans des chambres particulières des secondes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus des chapelles des fonts et des mariages sous les tours.
Le plan des arcs buttans, qui soutiennent la poussée des arcs doubleaux
des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, est aussy figuré par les lignes ponctuées. Ils posent ainsy qu’il a été dit à la seconde figure du 3e dessein d’un bout sur les dosserets qui sont au dehors des murs de l’attique, et par l’autre bout sur les socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
18.19. élevés au dessus des dalles des terrasses, à plomb des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
des chapelles, les socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
19 ne soutiennent
p. 159
   
p. 160
   
Description
p. 161
   
chacun que l’un des arcs butans de la nef
nef
ou du chœur
, les autres socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
18, soutiennent chacun deux arcs buttans. L’un pour les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
ou du chœur
, et l’autre en retour pour la buttée des arcs doubleaux
entre les vitreaux au droit des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
du milieu des croisillons
.
Les tourelles des deux escaliers 7 au chevet
du chœur
soutiennent la poussée des arcs doubleaux de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
en niche de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
. L’arc doubleau
de l’avant corps du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur 10 de l’entrée de la nef
nef
et ceux des deux bouts des croisillons
EF, sont suffisament buttées par l’épaisseur de leurs murs, dont ceux des côtés de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur sont de deux tiers de diamètre de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
plus épais que les murs de l’attique au droit de la nef
nef
et les arcs doubleaux des bouts des croisillons
, étant à moitié ployés sur les pans octogonnes qui en terminent les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
ont beaucoup moins de poussée que les autres.
Les quatre voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
, sont terminées par les quatre arcs doubleaux
de la croisée, entre lesquelles se forment au dessus des pilliers angulaires, quatre pannaches en pendantif sphériques, qui soutiennent une corniche
circulaire à la hauteur du dessus des archivoltes des arcs doubleaux
. Laquelle sert d’imposte à la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du milieu qui est en calotte sphéroïde surbaissée, contenue sous la charpente du comble.
La coupe ou profil sur la Longueur du dedans de l’église paroissiale
église paroissiale
[371], depuis Le grand perron A du portique
portique
, jusqu’au derrière du charnier B du chevet
de l’église
église
qui est représenté au cinquième dessein, marque d’abord le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
extérieur S décoré de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
couronnés d’une simple corniche
architravée, voûtée par le haut en plein ceintre sur la longueur et le cloistre par les deux bouts. Il est couvert d’un comble de charpente, suivant la pente du grand fronton du portique
portique
, formant une croupe par le derrière[372] pour dégager le vitrail du milieu du second ordre du Portail qui sert de pignon à la nef de l’église
église
. Le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur 10, ne se
p. 162
   
distingue de la nef
nef
, que par l’avant corps 11 et par l’arc doubleau
de sa voûte qui est moins haut de deux tiers de diamètre de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
que les arcs doubleaux
de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
. Mais la tribune des orgues qui doit être placée dans ce vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur fait connoître que c’est une pièce distinguée du dedans de l’église
église
. Cette tribune n’y les orgues ne sont point marqués sur ce dessein pour éviter la confusion[373].
.
Lanef
nef
et le chœur
, ont la même décoration, leurs arcades
arcade
sont de même grandeur suivant les proportions expliquées au dessein précédant. Les petits ovales marqués au milieu de chacque intervale dans le nud du soubassement des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
sont les ouvertures ou petites fenestres en abajours qui éclairent les secondes voûtes latérales. Le dessus de la corniche
du soubassement sert d’apuy aux vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, la hauteur de ces vitreaux est double de leur largeur. La naissance ou retombée du bas de leurs lunettes, commence comme les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
supérieur du soubassement joignant les côtés des arcs doubleaux
.
Les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, les arcades
arcade
, et les vitreaux des croisillons
, sont semblables et ont les mêmes décorations, proportions, que ceux de la nef
nef
. Les pans en octogones qui terminent les croisillons
, s’élèvent jusqu’à la voûte qui est de cloître
voûte de cloître
Forme régularisée : cloître
octogonale, par les bouts avec une lunette pour le vitrail du milieu du grand avant corps, qui éclaire les bouts des croisillons
.
Lavoûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du milieu entre les quatre arcs doubleaux
de la croisée est ainsy qu’il a été dit au dessein précédant en pendentif sphérique, dont les pannaches sont couronnées par une corniche circulaire, à la hauteur du dessus des archivoltes des arcs doubleaux
, qui sert d’impostes
imposte
à la voûte sphéroïde surbaissée qui s’élève en calotte sous le comble.
Les grandes portes de l’entrée de l’église
église
, par les bouts des croisillons
de même que celles des bouts de la gallerie traversale 27, et la grande porte de l’entrée de la nef
nef
par le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du
p. 163
   
portique
portique
, sont de même grandeur en plattebande carrée par le haut, au dessous de l’imposte
imposte
des arcades
arcade
. Leur hauteur est un douzième
Abréviation : 12e
plus que le double de leur largeur suivant la proportion des portes en plattebande de l’ordre ionique. Celles des croisillons
, et de la gallerie traversale sont renfermées dans des arcades feintes
, de la grandeur des autres par le dedans de l’église
église
, et par le dehors. Ouvertes dans leurs ceintres au dessus de l’imposte
imposte
, pour éclairer les croisillons
et la gallerie traversale. Mais la porte de l’entrée de la nef
nef
, l’arcade
arcade
n’est feinte que par le dedans, et il n’est point ouvert dans son ceintre.
L’arcade
arcade
du fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
Z, au chevet
du chœur
est de la grandeur des autres, et les bayes des deux côtés, sont en forme de portes en plattebande carré, au dessous de l’imposte
imposte
. Comme les grandes portes des entrées de l’église
église
, au dessus de l’imposte
imposte
au droit de ces bayes, aux côtés de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, sont des bas reliefs ovales de sujets convenables à l’histoire du saint
Abréviation : st
patron de l’Église.
Une Gloire couvre le fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
[374], entre le haut de l’arcade
arcade
et le vitrail du milieu, où le second avènnement de nôtre Seigneur Jésus Christ
Jésus-Christ
est représenté, assis sur une nuée portée par les quatre annimaux de l’apocalipse, qui signifie les quatre évangéliste, d’où descend la suspension accompagnée de chérubins simbole de la Charité.
Le Pavé de l’aire du chœur
, est d’une marche plus haut que celuy de la croisée de la nef
nef
, et des latéreaux, on monte par un perron de 5 marches, au planum du sanctuaire. Et le maître autel est posé sur un marchepied de 3 degrés au dessus du planum. Il est isolée au pourtour, sa table ou coffre est creuse et à jour par le devant, fermée d’une glace et un grillage d’ornemens en forme de filagrame avec une ouverture par le dessous, au travers de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du caveau de la confession, ou trésor des reliques. Auquel caveau on descend par les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
7, ce caveau est environné de niches, avec plusieurs tablettes, en forme d’armoire pour y ranger les chazes et reliquaires
p. 164
   
des saints, on pourroit mettre dans le coffre du maître autel, au derrière du grillage, la chase du corps du saint titulaire de l’église
église
Forme régularisée : église
, ou de quelques autres saints, au défaut de celuy du patron, comme il se pratique en plusieurs églises
église
[375].
Le gradin pour poser la croix et les chandelliers, est un peu distant au derrière du maître autel, dans l’arcade
arcade
du fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
.
Le tabernacle pour le saint viatique des malades n’est point aussy marqué sur ce dessein[376], afin de faire voir le profil et la forme entière du salon du milieu de la gallerie traversalle et sa voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui est en demy sphéroïde ralongée sur la longueur du salon, tronquée en pendentif par les arcades
arcade
des bouts et des côtés et par les pans octogonales où sont les entrées du charnier, et des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
7 qui descendent au caveau des reliques et monte aux doubles voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et sur la terrasse qui couvre la gallerie traversale entre le chevet
du chœur
et la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la chapelle de la communion. Cette terrasse est en deux revers avec un petit canal au milieu, comme il est marqué au quatrième dessein, pour laisser le jour aux vitreaux de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, et dégager uniformement le soubassement de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la chapelle de la communion.
La tourelle de l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
7 s’élève plus haut que l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’attique des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, et est terminé en petite coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, y ayant une porte pour entrer sur le plancher, est posée sur les tirants
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
Forme régularisée : tirants
du comble du chœur
. Ce comble est terminé en croupe circulaire au dessus de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
[377], et il se continue tout droit et de même niveau au dessus de la nef
nef
, jusqu’au derrière du mur du portail, qui luy sert de pignon. Il se raccorde uniformement par quatre noües[378], en forme de croix avec les combles des croisillons
. Ces derniers sont terminés en croupe carrée, au derrière des frontons des grands avant corps des flancs de l’église
église
.
La charpente des grands combles, est composée de maîtresses fermes, au dessus de tous les arcs doubleaux
des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, mais au dessus des quatre arcs doubleaux
de la croisée de l’église
église
Forme régularisée : église
p. 165
   
au lieu de fermes sont élevés quatre murs de refends suivant la pente extérieure des quatre combles, pour porter la charpente qui couvre entre les quatre noües, la calotte spheroïde et les pannaches de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du milieu de la croisé.
La tour O du côté qui regarde le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
intérieur de la nef
nef
, paroit au dessus du comble, les quatre faces des tours au dessus des terrasses qui couvrent les bas côtés
de l’église
église
Abréviation :
, sont égales entre elles, ce qui sera expliqué à la seconde figure du sixième
Abréviation : 6e
dessein cy après.
Le plan de la chapelle de la communion N, est circulaire[379], comme il a été expliqué au premier dessein, et sa distribution exagone, soutenue par six pilliers ou trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
, et environnés de six arcades
arcade
de même grandeur et proportions que les autres du dedans de l’église
église
. L’une de ces arcades
arcade
est à l’entrée de la chapelle par le milieu du salon de la gallerie traversalle, les cinq autres sont ouvertes sur le charnier dont les quatre des côtés sont closes de grilles de fer. Cette chapelle est décorée de six pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre corinthien, qui soutiennent un entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
et un soubassement au dessus qui porte la voûte, le tous de pareille grandeur et proportion que l’ordre du dedans de la nef
nef
et du chœur
avec de pareils jour ovales dans le corps du soubassement qui éclairent la double voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus du charnier.
Lavoûte en calotte
de la chapelle de la communion est sphérique en plein ceintre, à l’intérieur, dont le centre est au dessus du socle supérieur du soubassement. Elle est extradosée par le dessus vers le haut, pour former la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, la partie du bas de cette coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est en gorge soutenue au dessus de la terrasse, qui couvre le charnier, par un soubassement ou socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
d’une pleinte, le milieu de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est percé dans une lanterne, élevée au dessus de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, ouverte de six vitreaux qui éclairent le haut de la chapelle.
La Lanterne est couverte en dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, terminée par un piédouche qui soutient une croix, le diamètre extérieur du corps de cette lanterne au nud de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui la décorent, est de la moitié de la hauteur
p. 166
   
depuis le pavé de la chapelle, jusques sous l’architrave de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, c’est-à-dire la moitié de la hauteur du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien, avec le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, la baze et le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessous. Et le diamètre intérieur de la lanterne a les trois quarts de son diamètre extérieur, ainsy l’épaisseur du mur circulaire de la lanterne, compris la saillie de ses pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
a la huitième partie de son diamètre extérieur. Le bas de la chapelle de la communion, est éclairé au travers des arcades
arcade
par les vitreaux du charnier[380].
L’autel est isolé à deux faces posé sur un marchepied élevé sur un petit planum de la hauteur d’une marche, environné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, au-dedans de la chapelle et ouverte du côté du charnier avec un tabernacle au milieu de l’autel aussy à deux faces, comme il est expliqué au premier dessein[381].
Lavoûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du charnier est en plein ceintre en berceau circulaire, dont la naissance ou retombé commence au dessus des archivoltes des arcades
arcade
, d’après le nud des murs sans impostes
imposte
. La double voûte au dessus qui soutient les dalles de la terrasse qui couvre le charnier, est un demy ceintre, dont la clef s’apuye contre le mur qui soutient la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
pour en butter la poussée. Cette double voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est éclairée comme il est dit cy dessus par les ouvertures ovales en abajour, placés dans le nud du soubassement de la voûte en calotte
, aplomb du milieu des arcades
arcade
.
Les caves qui sont dans toute l’étendue de cette église
église
, sont disposées suivant le plan expliqué au second dessein, elles se communiquent toutes les unes aux autres, à la réserve du trésor des reliques, qui en est séparé, la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est en demy calotte sphérique.
Auvestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
extérieur de l’entrée principale de l’église
église
[382], le pleinte des bazes des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres de l’ordre ionique du portique
portique
, pose sur le pavé qui est de plein pied à celuy de la nef
nef
. Ensorte que le bas de l’architrave de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre extérieur, étant à la même hauteur et niveau de celuy de l’ordre intérieur, la hauteur des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres ioniques du portique
portique
a 10 diamètres et 4/5 des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien du dedans de L’église
église
. À cause du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de ce dernier, qui a quatre cinquième
p. 167
   
de diamètre de hauteur, ainsy la grosseur de la colomne de l’ordre ionique étant La neuvième partie de sa hauteur, son diamètre aura un cinquième de l’ordre corinthien du dedans.
L’ordre ionique du portique
portique
qui règne dans toute la décoration du pourtour extérieur de l’église
église
, est posé sur un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
simple, ou sur un soubassement en forme de piédestal continué suivant la proportion convenable à la hauteur de l’édifice, n’étant pas naturel d’exposer les bazes des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
à la crotte et au roüage des voitures[383]. La hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
ou soubassement détermine la quantité des marches du perron qui monte au portique
portique
et des autres perrons au devant des portes qui entrent dans L’église
église
, parce que la hauteur des marches de ces perrons, suit toujours la proportion de la facilité de les pouvoir monter aisément sans peine, et cette proportion des marches ne varie pas, étant règlée suivant l’usage des personnes et non par la grandeur de l’édifice.
Si c’est un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
qui soit sous les bazes des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs, il doit être continuée suivant le plan des murs de face, et sa hauteur être d’un diamètre de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. Lequel diamètre étant divisé à l’ordinaire en 60 parties pour servir de mesure commune à toutes les parties de la décoration extérieur, fait 540 parties pour la hauteur des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de l’ordre ionique, avec leurs bazes et leurs chapiteaux. Et 120 parties pour la hauteur de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, la hauteur de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus est de 94 parties ½ qui est la septième partie de la hauteur de l’ordre sans le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas. Toute la hauteur depuis le dessus de l’apuy de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
jusqu’au pavé de la place, est de 814 parties ½ lorsque le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
est de 60 parties.
La hauteur du soubassement extérieur de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la chapelle de la communion[384], à prendre du dessous de l’apuy de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, est de 94 parties ½ de même que la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
. La hauteur de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du bas de la lanterne, est de 261 parties, pour cadrer avec la hauteur de la calotte intérieur.
Cette hauteur de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
se divise en 3. La portion sphérique
p. 168
   
du haut en a 2, qui font 174 parties, et la gorge avec son petit socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
1, qui fait 87 parties. Elle se partage derechef en 3, le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
en a 1 qui est de 29 parties, et les deux autres qui font 58 parties sont pour la gorge. Le contour du dessus de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est en section sphérique concentrique avec la calotte du dedans, c’est-à-dire qu’elles sont tracées d’un même centre.
La hauteur de la lanterne qui est égale à son diamètre extérieur, étant la moitié de la hauteur du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien intérieur, avec le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, la baze et le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessous, se trouvent égales à la moitié de la hauteur du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre ionique extérieur avec sa baze et son chapiteau qui fait 270 parties. Laquelle hauteur étant divisée en 27 ; le cordon du bas en a 2, le fillet au dessus 1, le corps 20 et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
4. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de la lanterne est égal au cordon du bas.
La hauteur de la petite coupole de la lanterne est 135 parties, qui est égale à la moitié de son diamètre. Son contour de chacque côté depuis le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas, jusques sous le pleinte du piédouche de la croix, est en portion de cercle, dont les centres sont sur la ligne du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
.
Le diamètre du plinte du piédouche de la croix, est égal à la sixième partie du diamètre du bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la lanterne, la hauteur de la croix, est égale à la hauteur de la petite coupole qui est de 135 parties, le piédouche a le tiers de cet hauteur qui fait 45 parties, c’est-à-dire égalles au diamètre de son pleinte du bas, et les bras de la croix ont la même largeur de 45 parties de l’extrémité de l’un des bras à l’extrémité de l’autre.
La première figure du sixième
Abréviation : 6e
dessein
des églises paroissiales
église paroissiale
, est la coupe ou profil sur le travers de l’église
église
[385] au droit des arcades
arcade
du chœur
joignant l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
qui est presque la même chose, que le profil représenté cy devant à la seconde figure du troisième dessein, auxquels toutes les mesures et proportions sont expliquées. Ce qu’il y a de particulier sur cette première figure du sixième dessein, est la représentation de la face du maître autel, avec la décoration du dedans de L’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, et la saillie des petits avant corps extérieurs des bouts de la gallerie traversale, avec leurs
p. 169
   
Description
p. 170
   
p. 171
   
perrons.
Quoique la masse de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
soit en niche sphérique, on la peut considérer comme une voûte d’areste, au moyen des trois grandes lunettes de ses vitreaux, qui montent jusqu’au sommet de la clef[386]. Le devant de cette voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est soutenue par un arc doubleau
, d’une égalle largeur dans son pourtour qui pose sur les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’entrée, les deux autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
aux côtés de l’arcade
arcade
du fond, contiennent deux demies arcs doubleaux
qui sétraissisent vers le centre d’une demie roze qui est à la clef du haut de la voûte.
Les trois vitreaux de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, sont égaux entr’eux, ils sont de la même forme et proportion que ceux de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du chœur
, mais moins grands parceque cette voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est de deux tiers de diamètre de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
plus élevée que la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
.
L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre corinthien, et le soubassement de la voûte, règnent dans le pourtour du dedans de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, de même qu’aux côtés du chœur
. Ils sont en partie cachés dans le fond par la gloire qui est placée entre le haut de l’arcade
arcade
du milieu et le bas du vitrail de la voûte, dont il a été parlé au dessein précédent, et qui sera expliqué plus au long par un dessein particulier cy après, de même que la face du maître autel, qui est dessinée trop en petit sur cette première figure pour en pouvoir expliquer toutes les parties.
Lavoûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la cave D, sous le chœur
est d’arreste en forme de deux galleries, soutenue au milieu par des pillers ou noyeaux carrés, espacés sur la longueur en distance égalle, ainsy qu’ils sont représentés au dessein précédent[387]. Les lunettes des côtés s’amortissement en leur naissance sur le nud des murs qui séparent cette cave d’avec les caves en berceaux HK, sous les galleries latérales, les arrêtes des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des caveaux Q. Sous les chapelles des côtés s’amortissent aussy à leur retombée au nud des murs dans les angles du carré de leurs plans.
Les abajours ou soupiraux qui éclairent les caveaux Q, sous Les chapelles, ont leurs ouvertures de moyenne grandeur, dans les socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
p. 172
   
des murs de faces, et ils s’élargissent au-dedans œuvre, pour communiquer l’air dans les autres caves au travers des portes et petites arcades
arcade
qui les communiquent vis-à-vis l’une de l’autre. Les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de toutes ces caves sont de niveau par le haut de leur ceintre, et leur aire du bas est aussy de niveau, pour les rendre de même hauteur. Il n’y a point de proportion qui en détermine la hauteur, cela depand de la qualité du terrain et de la disposition du lieu où l’église
église
est bâtie[388], mais plus elles auront de hauteur sous la clef de leurs voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, et plus elles seront saines, et l’air en sera moins corrompu par les vapeures de la corruption des corps morts qu’on y enterrara[389].
La seconde figure du sixième
Abréviation : 6e
dessein, est la face du portail de la principalle entrée de l’église
église
[390], lequel est composé d’un grand portique
portique
47 A 52, avancé au derrière duquel est le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
où le peuple se dispose pour entrer dans l’église
église
, par les trois portes A.45.46, dont celle du milieu qui est dans Le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, et la plus grande entre dans la nef
nef
, et les deux autres moyennes qui répondent aux deux dernières entrecolomnements du portique
portique
entrent directement aux galleries latérales.
Leportique
portique
est soutenu en sa face, par six colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de front, isolées de file d’ordre ionique, et couronnées d’un grand fronton. Le timpan duquel est orné d’un bas relief, qui en occupe toute l’étendue représentant Le Sermon sur la montagne, sujet qui convient particulièrement aux églises paroissiales
église paroissiale
, où entre les autres exercices de religion à quoy ces églises
église
sont destinées, la Parolle de Dieu y est prêchée, et les fidelles y sont instruit dans la foy[391].
On monte au portique
portique
par un grand perron de plusieurs marches, selon la hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, ou du soubassement, qui soutient l’ordre de la décoration des faces Extérieures de l’église
église
. Il faut observer au perron, comme à tous les autres Perrons, que le nombre des marches soit impaire, par l’habitude que l’on a de finir de monter la dernière marche du haut du même pied qui à commencé à monter la première marche du bas[392]. C’est-à-dire que si on commence à monter du piédroit on doit finir la dernière marche du haut
p. 173
   
par le piedroit. Et si on finissoit par le pied gauche, on feroit un espèce de faux pas, ce qui se fait sans y penser.
De chacque côtés du portique
portique
, sont deux arrières corps, les premiers 53.54, sont parallèlles à la face du portique
portique
, et les seconds 55.56 ; se recullent en tour creuses pour former les Encoignures des faces extérieurs des flancs de l’église
église
Abréviation :
. Les autres arrières corps 59.60 ; qui paroissent ensuitte aux extrémités de la face du portail, sont les côtés des petits avant corps des flancs qui soutiennent les tours.
Le mur du fond du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, qui est à proprement parler le portail de l’entrée de L’église
église
, s’élève à la teste de la nef
nef
au dessus du portique
portique
décoré d’un second ordre d’architecture qui est corinthien, dont les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
sont aplomb de ceux du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, qui répondent aux quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du milieu de la face du portique
portique
. Ce second ordre est terminé par un fronton moins grand que celuy du portique
portique
, ce qui ne souffre aucune difficultés, parce qu’il est beaucoup plus reculé que le portique
portique
, et le second fronton sert de couverture au portail de l’entrée de l’église
église
, comme le grand fronton du portique sert de couverture à son vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
. Les choses étant toujours de bon goût, quand elles représentent l’usage à quoy elles sont destinées[393].
Labalustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui termine le haut des murs de face extérieures du pourtour de l’église
église
, au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre ionique, sert de soubassement au second ordre corinthien, mais comme ce soubassement n’est pas dans la proportion de la hauteur des piédestaux, il ne doit pas aussy avoir les mêmes membres que l’on donneroit aux piédestaux, ainsy le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, le pleinte et la tablette de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, se doivent continuer simplement au droit du second ordre sous les bazes des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
.
Le grand arcade
arcade
du milieu du second ordre du portail est feint jusqu’à la moitié de l’épaisseur du mur. Il n’est ouvert qu’en une partie du bas de la grandeur des autres vitreaux de la nef
nef
. Comme il est marqué au profil sur le cinquième dessein pour éclairer le bout de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
.
Les deux tours qui servent de clocher, aux côtés du portail
p. 174
   
sont d’un étage plus élevés, leur second ordre est décoré du même ordre corinthien du portail, dont les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
forment un avant corps à chacune de leur quatre faces, comme il est marqué par leurs plans au quatrième dessein au dessous des terrasses qui couvrent les bas côtés
de l’église
église
.
Le troisième étage des tours, est un ordre attique proportionné au second ordre[394], dont les avant corps sont retranchés au derrière de la balustrade qui termine le second ordre. Ce qui forme de petits balcons a chacune des faces au devant de l’attique. Cet ordre attique est aussy terminé par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
.
Le portail du milieu de la face, est joint aux tours par un mur en forme d’attique, auquel l’imposte
imposte
des arcades
arcade
du second ordre sert d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Il est couronné par une marnière de balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
en guilochis, sa décoration est en panneaux d’architecture parce que des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
n’y conviendroient pas, ne pouvant avoir de raport avec la proportion du second ordre. Toutes les statues où images des Saints qui sont placées, tant dans les niches que sur les piédestaux des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
et sur les frontons des différents étage du portique
portique
, du portail et des tours, sont de même grandeur dans la proportion moyenne, entre les differens ordres de ces étages, suivant les principes enseignés au dixième chapitre de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture[395].
Pour réduire les hauteurs des différens étages sur la mesure commune de l’ordre ionique du portique
portique
suivant les proportions des ordres d’architecture, mis les uns sur les autres au premier ordre, le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas étant d’un diamètre de colonne ou pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
divisé à l’ordinaire en 60 parties. La colomne ou pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
avec la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, est de 540 parties, et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
120 parties. La balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessous de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, de ce premier ordre 94 parties ½, les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du second ordre qui est corinthien avec sa baze et son chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, est de 510 parties, et son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
113 parties 1/3. La balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du second ordre, est de 89 parties. La hauteur de l’ordre attique compris son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
à compter du desous de la seconde balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessous, est de 311 parties 2/3 qui
p. 175
   
est la moitié de la hauteur de l’ordre corinthien avec son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
non compris la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui le porte. La hauteur de l’ordre attique se divise en 5 parties, dont l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
en a 1, qui fait 62 parties 2/3 de la mesure commune, compris l’astragale et le filet du bas. La balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus qui termine la hauteur des tours, est de 89 parties ½, ce qui revient à 1919 parties pour toute la hauteur des tours depuis le pavé de la place, jusqu’au dessus de l’apuy de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du haut.
La hauteur commune des statues de chacque étage est de 134 parties, suposant comme il a été dit au commencement de ce chapitre que le diamètre des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien du dedans de l’église
église
Forme régularisée : église
soit de quatre pieds. Ce qui fait 4 pieds 9 pouces 7 Lignes 3/5 pour le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre ionique extérieur. parce que si ce diamètre de l’ordre extérieur étoit plus grand ou plus petit, cela changeroit la proportion de la hauteur des statues, ainsy qu’il est expliqué au dixième
Abréviation : 10e
chapitre de la deuxième partie du Traité des ordres d’architecture,
La troisième figure du sixième dessein, est l’élévation du chevet
de l’église
église
[396].
Le mur de face 72.B.73 qui environne le dehors du charnier, forme un grand avant corps circulaire, terminé par les arrières corps droits 71.72.73.74. lesquels se joignent en tour creuse comme au portail au second arrière corps 70.75. qui forment les encoignures des faces des flancs de l’église
église
où les côtés des petits avants corps 61.62. qui sont aux deux bouts de la gallerie traversalle, tiennent lieu de troisième arrière corps, comme les côtés des grands avant corps 63.65.64.66. - des bouts des croisillons
de l’église
église
forment les quatrième arrièrs corps qui terminent la largeur de l’élévation du chevet
. Au bas de ces troisième et quatrième arrière corps, sont marqués les profils des perrons des portes qui entrent dans l’église
église
par les bouts des croisillons
et de la gallerie traversalle.
Labalustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
67.68. qui couronne le grand ordre ionique sert d’apuy aux terrasses du pourtour du chevet
de l’église
église
. La distance de la
p. 176
   
largeur du charnier qui est entre cette balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
et le mur qui soutient la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
qui couvre la chapelle de la communion, fait paroitre cette coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
comme un amortissement sur lequel poze la lanterne N qui éclaire le haut de la chapelle.
La croupe circulaire du comble au dessus de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
, est cachée par les tourelles des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
7, qui paroissent au derrière de la lanterne de la chapelle de la communion attique
en dessous
XY qui soutient le comble de la croisée de l’église
église
où sont les vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des croisillons
, forme le second étage des grands avant corps ou portail des flancs extérieurs 63.65.64.66. qui sont couronnés par des frontons 65.66., dont l’on ne voit que le profil qui coche les croupes des bouts des combles des croisillons EF. Le faiste des combles des croisillons
se croisent uniformement avec le faiste du chœur
et de la nef
nef
[397].
Les arcs buttans des côtés du chœur
paroissent au devant de l’attique des croisillons au dessus de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du grand ordre ionique. l’attique est aussy couronné au dessus de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui environne le bas des quatre grands combles de la croisée de L’église
église
.
Les proportions et hauteurs du grand ordre ionique et de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui le couronne, ont étés expliqués à la seconde figure cy dessus, et au cinquième dessein précédent. La hauteur de l’attique des croisillons
depuis le dessus de sa corniche d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
jusques sur l’apuy de la Balustrade ionique, est de 330 parties, qui est suivant la proportion ordinaire de la moitié de la hauteur du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre ionique au dessous.
La hauteur de cet attique étant partagé en 5 ; son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
en a 1 qui fait 64 parties compris l’astragale et le filet du bas, ce qui est la même proportion expliquée cy dessus pour l’attique des tours.
Labalustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus de l’attique des croisillons
a le quart de la hauteur de l’attique, qui fait 82 parties ½ et la hauteur géneralle depuis le pavé de la place jusqu’au dessus de l’apuy de la
p. 177
   
p. 178
   
Description
p. 179
   
balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
de l’attique du dehors des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est de 1227 parties.
Le maître autel étant le principal objet dans toutes Les églises
église
Forme régularisée : églises
, engage a en faire des desseins particuliers de grandeur convenable, pour y marquer toutes les parties, dans leurs proportions[398]. Il a été cy devant expliqué les raisons, qui obligent de placer les maistre autels des églises cathédrales
église cathédrale
au devant de l’entrée du chœur
dans la croisée ou dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
de l’église
église
. Et au premier dessein de ce chapitre, pourquoy le maître autel aux églises paroissiales
église paroissiale
, doit être placé au chevet
du chœur
, dans l’une et l’autre manière, deplacer les maîtres autels, ils doivent toujours être isolés pour qu’on puisse tourner par le derrière et être posés sur un marchepied dans le sanctuaire, dont le planum est élevé de quelques marches, et environné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
ou grille pour le séparer du reste du chœur
, suivant l’ancien usage de l’Église expliqué au premier chapitre de ce Traité[399].
Le plan du sanctuaire dans l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
de L’église paroissiale
église paroissiale
, avec ce qui l’environne et d’une partie des stales, est représenté en grand au septième dessein. L’autel est en forme de tombeau ou de table, son plan pour la bienséance, est un rectangle de 12 pieds de long sur 3 pieds ½ de large. Il doit être de 3 pieds de haut au dessus de son marchepied. Comme tous les autres autels, cette longueur d’autel est nécessaire pour les cérémonies des messes solemnelles, et la largeur de 3 pieds ½ suffit pour contenir les choses utiles au sacrifice et des chandelliers portatifs, avec des cierges allumés pour éclairer le célébrant et ces officies, aux messes de la nuits de noël, et des autres festes, où on célébre des messes le matin, avant le jour, car pour la croix et les chandelliers qui font la décoration du sanctuaire. Il convient de les mettre sur un gradin hors de l’autel, comme il a été dit, ainsy qu’ils sont placés à ce plan sur le gradin 1 dans l’arcade
arcade
12.13. du fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
.
p. 180
   
Le marchepied de l’autel a aussy 3 pieds ½ de large et 12 pieds de long, comme l’autel. Il pouroit n’avoir que 3 pieds de large, s’il étoit nécessaire pour ménager la place. Il s’élargit au milieu par le devant et il forme la hauteur d’une marche. Il est entouré de deux autres marches, qui tournent aux côtés et par le derrière de l’autel suivant les raisons expliquées au dixième
Abréviation : 10e
dessein des églises cathédrales
église cathédrale
.
Le sanctuaire qui est clos dans le pourtour de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
par les grilles de fer qui sont sur le derrière du gradin et aux arcades
arcade
21.22 des côtés, est séparé du chœur
par la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
2.8.9.10.11.3. qui doit être de 2 pieds 9 pouces ou au plus de 3 pieds de haut pour que les officiants qui sont dans le sanctuaire soit vus, même lorsqu’ils sont assis, de ceux qui sont dans le chœur
et dans les autres parties de l’église
église
, d’où l’on peut voir le maître autel[400]. La face de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, est en ligne droite et les côtés sont en tour ronde d’après la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
2.4.3.5. l’épaisseur de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
étant prise dans la saillie des plintes de leur baze. Le plan du Perron 33. qui monte au sanctuaire, est ovale, pour que ces marches se présentent commodément aux portes des grilles des arcades
arcade
14.15 des côtés du chœur
[401].
Les sièges pour asseoir le célébrant, de diacre et le soudiacre, sont placés sur une strade 18. dans l‘arcade
arcade
du côté de l’Épitre, et les sièges pour indust, sont du côté de l’Évangille, sur une strade 19 dans l’autre arcade
arcade
. Les deux crédances 20. sont aux bouts de ces strades à côté des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16.17. Le siège 6 en forme de tabouret pour l’assistant, est joignant le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16 proche la crédance du côté de l’Épitre.
Les hautes stales pour les prestres, sont renfermés dans les arcades
arcade
26.27 et dans les autres arcades
arcade
des côtés du chœur
. Les grilles de la closture de ces arcades
arcade
, sont posées sur le derrière de ces stales, le devant de leurs siège est dans l’allignement de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. La largeur de leur marchepied au derrière des Basses stales, des chantres est de 3 pieds, ensorte qu’il reste 2 pieds de passage entre le derrière du dossier des Basses stales et le devant du plinte des bazes des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. On monte aux stales du haut de chacque
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Description
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côté par un petit perron de 4 marches 28 vers le sanctuaire et par des degrés de 3 marches 29 en face des entrepilastres et le marchepied au devant des basses stales, est de la hauteur d’une marche au dessus du pavé du chœur
au devant de ce dernier marchepied, sont de petits tabourets ronds 30 pour les enfans de chœur.
Les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du
grand ordre corinthien, qui règne à la face et au-dedans de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, le grand arcade
arcade
du fond, et les espaces d’arcades
arcade
carrés des côtés. Le soubassement et la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
en niche du haut, avec ses arcs doubleaux
et vitreaux qui sont dans les mêmes goûts et proportions que les autres du dedans de l’église
église
font une Noble décoration au maistre autel représenté en grand au 8e dessein.
Labalustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui forme le sanctuaire du côté du chœur
est posé sur un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au niveau du Planum, un peu moins haut que le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de l’ordre coritnthien, afin de convenir à la hauteur des cinq marches du perron, qui monte au sanctuaire. Lesquelles ne doivent avoir chacun que 6 pouces
Abréviation : po.
de hauteur, on pourroit leur donner quelquechose de moins haut, mais en ce cas on seroit obligé de donner plus de largeur à leur giron. Ce qui occuperoit trop de place dans le chœur ; il est sous entendu que l’ouverture du passage du haut du perron et du bas de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, doit être fermé par une porte à deux venteaux de Bronze de fer ou de bois d’ornemens ajour, de la hauteur de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, laquelle s’ouvre en dedans.
Le bas des bouts de l’autel, se trouve un peu caché par la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
dont l’apuy est plus haut que les 3 degrés du marchepied. Mais la partie du milieu de l’autel, se découvre dans toute sa hauteur, lorsque les portes de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
sont ouvertes.
Le panneau à jour du dedans de l’autel, est fermé d’un treillage d’ornemens en fil à grame, d’argent ou de bronze doré, ensorte que l’on puisse voir les chazes, et reliques des saints qui sont dans l’autel. Il convient de mettre une glace au-dedans du treillage, afin d’empêcher la poussière
p. 184
   
d’entrer, sans ôter la vue des reliques.
Le gradin qui est dans l’arcade du fond au dela du maître autel doit être plus élevé que la teste du célébrant, et de ses officiers lorsqu’ils sont à l’autel, pour qu’ils ne soient point distrait pendant la célébration du sacrifice, par ce qui se passe dans la gallerie traversalle et dans la chapelle de la communion qui sont au derrière. Les panneaux des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des deux bouts du gradin, sont ornées chacun d’une chutte de festons d’instrumens de la Passion ou autres, à l’usage du sacrifice et le panneau de l’avant corps du milieu est remply d’un bas relief, représentant la descente de croix de notre seigneur Jésus Christ
Jésus-Christ
, sujet qui convient avec le crucifix qui est posé sur le milieu du gradin accompagné des chandelliers et des cierges à côtés.
Notre seigneur Jésus Christ est représenté vers le haut de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
assis sur des nuées lumineuses, dans la gloire de son second avènement, lorsqu’il viendra juger les vivans et les morts[402]. Les quatre annimaux aislés de l’apocalipse, simbole des quatre Évangélistes, paroissent soutenir les nuées sur lesquelles notre seigneur est assis parce que c’est l’Évangile qui donne la certitude de ce second avenement terrible pour les mauvais et consolant pour les bons, objet que l’on devroit avoir perpétuellement dans la pensée, mais avec plus de recueillement pendant la célébration des divins mistères. Celuy des quatre annimaux, qui est de figure humaine, soutient avec ses mains[403], la suspension qui Renferme notre seigneur dans les Espèces Eucharistiques, exposé à l’décoration et à la vénération, des fidelles, un groupe de cherubins accompagne la suspension pour marquer que l’amour de ce divin sauveur dans l’Etablissement de ce sacrement demande une vraye reconnoissance de la part des fidelles pour lesquels il est Institué.
Le cordon, pour monter et descendre la suspension, doit être renfermé dans un canal au long de la saillie de l’un des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
aux côtés du grand arcade
arcade
, avec une petite armoire par le bas, pour que du dedans du sanctuaire, un prêtre la puisse faire descendre sur le milieu du maître autel lorsqu'il
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Description
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est nécessaire, et la remonter de la même façon.
Le premier avènement de notre seigner Jésus Christ
Jésus-Christ
, est représenté par sa nativité à Bethehem, dans l’un des bas reliefs au dessus des arcades carrées
des côtés de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, et son assension au ciel après sa resurection est représentée dans l’autre bas relief opposé.
Ensorte que ce qui accompagne le maître autel, représente les principaux mistères de notre seigneur Jésus christ
Jésus-Christ
, sa nativité dans l’un des grands bas reliefs, sa passion par le crucifix qui est sur le gradin, sa mort par le bas relief au dessous, son assenssion dans l’autre grand bas relief. Son dernier avènnement dans la gloire du haut, et sa demeure avec son Églize, jusqu’à la consommation des siècles, par la suspension, ce qui est repété icy pour marquer qu’un architecte doit s’apliquer à orner ses décorations de sujets historiques convenable à l’usage et destination de l’édifice, et c’est en cela que conciste le bon goût[404].
La grandeur des figures de la gloire du haut de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
est proportionnée à la grandeur des pilastres corinthienes, de l’ordre du dedans de l’église
église
suivant la règle cy devant. Parce que ces figures sont de rondes bosses, et les figures des bas reliefs sont proportionnées à la grandeur des cadres qui les renferment, parce qu’il ne conviendroit pas de mettre de petites figures dans un grand cadre, n’y de grandes figures dans un petit cadre.
Les proportions et mesures de toutes les parties de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
et du chœur
, qui contiennent le maître autel ont été expliquées au 3e, 5e et 6e dessein de ce chapitre, auquels on peut avoir recours.

Chapitre 4e[405]
Description des églises
monacales
monacale
[406]

Les monastères des différens ordres
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religieux, sont pour l’ordinaire, composés de deux classes. La première classe qui est la plus nombreuse, sont les pères qui sont presque tous prestres, dont l’employ est de s’apliquer à la prière et chanter en commun Les louanges de Dieu en différentes heures réglées de la journée et de la nuit, tous les jours de l’année et à célébrer le saint
Abréviation : st
sacrifice de la messe, la seconde classe, sont les frères, occupés aux travaux des différens besoins de la communauté du monastère[407].
Leséglises de ces monastères
monacale
[408], se nomment monacales, n’ont dérivé de celuy de moine commun à tous les ordres de religieux, l’assiduité avec laquelle les religieux célébrent l’office divin attire le peuple à leurs églises
église
pour assister aux offices, particulièrement au sacrifice de la messe et aux vespres, ce qui rend public les églises monacales
monacale
.
La closture des monastères religieux, dont l’entrée est fermée aux femmes et les différentes saisons de l’année, particulièrement le froid, oblige de clore de murs le pourtour du chœur
de leurs églises
église
et le séparer de la nef
nef
et des autres parties latéralles au devant du moins par une grille de fer au dehors de laquelle se maître autel doit être placé entre les religieux et le peuple, pour être vu des uns et des autres.
Quoi qu’il puisse y avoir des portes pour communiquer au chœur
et à la nef
nef
et aux chapelles, son entrée principalle de même que l’entrée de la sacristie doivent être par le dedans du monastère et l’entrée du peuple par le dehors vers le bas de la nef
nef
, ce qui rend la distribution des églises monacales
monacale
différente de celles des églises paroissiales
église paroissiale
.
Ce quatrième chapitre explique ce qui concerne les distribution et les proportions d’une église Monacale
monacale
Forme régularisée : église
, dont le premier dessein en est le plan du rez de chaussé, contenu à l’extérieur en un rectangle, qui a de longueur environ deux fois et demy sa largeur[409]. L’intérieur est en forme de croix, composé de la nef
nef
A, du chœur
B et des deux grandes chapelles CD, décorés uniformément d’un ordre de pilastre ionique[410]
p. 189
   
soutenant quatre voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de même hauteur, séparées au milieu de la croisée par quatre grands arcs doubleaux
, portés sur les huit pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps 1.2.3.4.5.6.7.8. au devant des quatre gros pilliers de la croisée.
Les quatre grands arcs doubleaux
, sont rejoints les uns aux autres au pourtour de leurs archivoltes par quatre pannaches et pendentif sphérique, terminés par une grande corniche circulaire
à la hauteur du dessus du couronnement des archivoltes des grands arcs doubleaux
. Cette corniche circulaire
sert d’impostes
imposte
à une voûte sphérique
voûte sphérique
plus élevée que les quatre grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la croisée, ainsy qu’il sera expliqué au second et troisième dessein.
De chacque côté des flancs de la nef
nef
sont quatre chapelles latérales E.F,G.H.I.K.L.M. ouvertes en arcades
arcade
dans les espaces entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de grand ordre ionique, de l’intérieur de l’église
église
Forme régularisée : église
. Ces chapelles latérales, sont aussy ouvertes l’une dans l’autre, par de pareilles arcades
arcade
percées Jusqu’aux croisillons
de la nef
nef
, deux autres chapelles N.O sont au dela des croisillons
aux deux côtés des flancs de l’entrée du chœur
. La chapelle O percée aussy par une pareille arcade
arcade
dans une autre grande chapelle P en forme de gallerie au long de l’un des côtés du chœur
, auquel cette dernière chapelle communique par une porte qui est vers son entrée.
Toutes ces arcades
arcade
sont closes par le devant, et entre deux par des grilles de fer ajour, les milieux desquelles grilles s’ouvrent en portes à deux venteaux, en sorte que l’on voit et l’on passe de l’une à l’autre, comme si c’estoit des galleries latérales[411].
De la chapelle N on entre dans un espèce de vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
Q clos de mur des quatres côtés, auquel il y a des portes qui communiquent dans la sacristie R au chœur
B et au cloître ST au-dedans du monastère.
Le maistre autel V est isolée, à l’entrée du chœur
, élevé sur un marchepied de trois degrés au dessus du planum du sanctuaire, qui est aussy de trois autres degrés au dessus du rez de chaussée du chœur
.
p. 190
   
Lequel est d’une marche plus haute que celuy de la nef
nef
et des croisillons
ainsy il a sept marches à monter de la nef au maistre autel. Il faut aussy monter une marche de la nef
nef
aux chapelles latérales, et leurs autels sont élevés par un marchepied, au moins d’une marche au dessus de l’aire de la chapelle, afin que le peuple qui est dans la nef
nef
, puisse voir par-dessus la teste des uns des autres, les prestre qui est à l’autel[412].
Le maître autel est placé dans l’allignement du milieu du premier pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre au dela des gros pilliers de la croisée vers l’entrée du chœur
. Sa face regarde la nef
nef
, il est couvert d’un baldaquin
[413], soutenu par quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, d’ordre corinthien, disposé en forme de niche, au pourtour du derrière du sanctuaire, vers le chœur
fermé entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et aux deux côtés au dehors, par des grilles de fer ajour à hauteur suffisante pour la closture du chœur
, y ayant une porte au milieu et deux autres aux côtés pour la communication des religieux, du chœur
au sanctuaire[414].
La face du sanctuaire, au devant du baldaquin
est environnée d’un balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
à hauteur d’apuy ayant une porte au milieu vers La nef
nef
, une seconde balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
à hauteur d’apuy, aussy avec une porte au milieu, environne le devant du premier planum qui est au rez de chaussée du chœur
, pour servir de closture à ce premier planum entre les gros pilliers 4.5 de la croisée et empêcher le peuple d’aprocher du sanctuaire, afin de laisser une espace convenable pour les officiants pendant le service divin.
L’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
, est à l’ordinaire en forme de niche environné de stales hautes et basses ainsy que les flancs du chœur
, la chaire ou trône de l’abbé ou supérieur, est placée au milieu du fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
[415].
Les religieux entrent au chœur par la porte du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
Q, où ils arrivent par le perron 9 des différents endroits du monastère et des celules de leurs dortoirs par le cloître
ST.
p. 191
   
Outre la porte qui entre dans le sanctuaire R par le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
Q il y a une autre porte à l’autre bout de la sacristie, qui communique par le corridor 10 à l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
13 qui monte aux dortoirs pour que les Religieux puissent aller à la sacristie sans passer par les cloistres.
Le corridor 10.11.12. qui tourne au pourtour du chevet
de l’église
église
n’ayant point d’autre issue que par la sacristie et l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
13 est destinée à mettre des prie Dieu en forme d’oratoire[416], ou les prestres se puissent recueillir pour faire leur préparation et leurs actions de grâce[417] avant et après la célébration de la messe.
Les religieux peuvent entrer par le chœur
, dans la chapelle P destinée à y placer des confessionnaux pour les hommes ; car les confessionnaux pour les femmes doivent être placés dans la croisée de l’église
église
aux côtés des grandes chapelles C.D. et dans les autres chapelles latérales en vue de la nef
nef
[418].
Les bouts des croisillons
CD où sont les grandes chapelles latérales, sont terminés en pignon, formant de chacque côté un grand avant corps par le dehors, ils sont décorés à l’intérieur d’une grande arcade
arcade
renfoncée à la moitié de l’épaisseur du mur pour y placer l’autel accompagné aux côtés de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre du dedans de l’église.
Le bout de la nef
nef
vers l’entrée de l’église
église
, est terminé par le dedans en pan octogonal jusqu’à la hauteur du dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre ionique, et au dessus de cette corniche
il est en niche éliptique pour y placer les orgues.
Au-dedans de l’entrée de l’église
église
, sont quatre petite colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
en manière de porche V, lesquelles soutiennent une tribune à la hauteur de l’imposte
imposte
des grandes arcades
arcade
, lequel imposte
imposte
règne au dessus des arcades
arcade
des chapelles, entre les grands pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, dans tout le pourtour de La nef
nef
, des croisillons
et du chœur
.
La porte X de l’unique entrée publique de cette église
église
est placée au grand pan du milieu de l’octogone. Elle est précédée en dehors
p. 192
   
par un portique
portique
Y de quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
d’ordre dorique[419], auxquelles on monte par un perron de plusieurs marches au milieu d’une demie lune qui forme le plan du portail de l’église.
Au pan octogonal du dedans de l’entrée de la nef
nef
, sont des portes pour entrer aux deux escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
Z&, qui montent à la tribune du milieu au dessus du porche V, aux orgues et aux autres tribunes, pour l’usage des dames, au dessus des chapelles latérales EFG.H.I.KLM des côtés de la nef
nef
, jusqu’à la croisée de l’église[420].
Les hommes montent aux autres tribunes, au delà de la croisée au dessus des chapelles O.P.N. de vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
Q de la sacristie R des côtés du chœur
par l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
13 au-dedans du monastère en tournant au derrière du chevet
de l’église
église
, par les autres tribunes qui sont au dessus du corridor 10.11.12.
Le clocher est au dessus de l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
13, dont les cordes pour sonner les cloches, descendent jusqu’au rez de chaussée
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
au milieu du vuide entre les rampes de cette [sic.]escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour être à la proximité de la sacristie par le passage du corridor 10.
Par le haut des deux escaliers Z& ont communique à deux petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
en visses, menagés au derrière du mur de l’ordre attique du portail, dans les angles en dehors des côtés de la grande niche éliptique au dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre intérieur. Ces petits escaliers en vis
Forme régularisée : vis
, servent à monter au comble au dessus des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
des croisillons
et du chœur à la lanterne du milieu et sur les toits[421].
Aux deux côtés de la demie lune du portail de l’église
église
sont deux grands corps de logis
, d’un côtés 14.15.16.17.18 pour des logemens particuliers ayant des vues sur la rue et sur la cour 19[422]. De ce corps de logis dont l’entrée est plus éloignée, l’espace de ce dessein n’étant pas suffisant pour la placer.
L’entrée du monastère à l’autre corps de logis
[423], est aussy plus éloigné vers le milieu du côté 20 du cloître
qui joint à ce corps de logis par le derrières. Les salles 21.22 sont pour recevoir les externes, aux tours
p. 193
   
de cérémonies du monastère. La salle 23 en forme de gallerie est pour servir de parloir, l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
24 monte aux dortoirs, il doit y avoir deux pareils escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
aux deux autres angles du cloître
qui environnent le préau 25 au pourtour du cloître. Sous les dortoirs, seront les cuisines, le réfectoir, le depôt et les autres offices du Monastère Jusqu’au chapitre 26. Le reste du terrein, 27.28.29, au pourtour de l’église
église
, servira de jardin au monastère ou aux corps de logis
particuliers.
Pour ce qui concerne les proportions du plan du dedans de l’église
église
[424], toute la longueur de depuis le dedans œuvres des murs du fonds de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
, se divise en 13 parties, dont une de ces parties, fait la distance pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. Ensuitte aux flancs de la nef
nef
et du chœur
30.31.32.33.34. la distance entre le milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
34 de la nef joignant le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps 1 du pillier de la croisée et le milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
35 de L’entrée du chœur
, joignant le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps, 4 de l’autre pillier de la croisée, est de 3 des mêmes parties ; La même chose s'observe sur le travers de la croisée, y ayant trois parties du milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
36 de l’un des pilliers de la croisée au milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
37 au pillier de la croisée de l’autre côté de la nef
nef
, et une partie de chaque côté du milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
37 au milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
28, et du milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
36 au milieu de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
39, il faut entendre que l’on compte les milieux des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
30. 34. 35. 36. 37. 38. 39. comme si les faces de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
étoient toutes entières, y comprenant les portions qui sont enclavées dans les autres pilastres joignant
.
Une de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui font les distances des milieux des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
étant divisée en 17 autres parties[425], 4 de ces dernières parties que l’on supose être chacune d’un pied, font le diamètre ou la largeur de la face d’un des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique du dedans de l’église
église
, ainsy la distance du milieu des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
à l’autre est de 4 diamètres ¼ ou 8 modules ½
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qui est la même chose.
La largeur des petites arcades
arcade
entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, est de 5 modules ½ ensorte que leurs alletes ont chacunes un demy module.
Lespilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps de la croisée et de la face de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
saillent au devant de la face des autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, d’un module ¼ qui est les deux tiers de la largeur de la face d’un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, ce qui s’observe à tous les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ployés à angles droits.
Suivant cette proportion, la largeur de la nef
nef
, à prendre de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
33 à la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
40, est de 10 diamètres 5/12 qui font 20 modules 25 parties et la largeur Entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
1.8.2.3. Et les autres en avant corps des pilliers de la croisée est de 10 modules 5 parties. La face de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chevet
du chœur
, a la même largeur de 18 modules 5 parties, son plan est en demy ovale suivant la règle expliquée au second chapitre de ce traité sur la première figure du 3e dessein.
L’espace entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
41.42 de l’entrée de la nef
nef
et entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
43.44 du milieu des faces des bouts des croisillons
est de 5 diamètres, qui font 10 modules. Les arcades feintes
entre deux ont 8 modules ½ de largeur, et leurs alletes chacune ¾ de module. Cette proportion de l’entrepilastre de l’entrée de la nef
nef
donne la proportion des pans octogonnales 41.30 des côtés.
Lasaillie des pilastres
de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
au devant du nud des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
, est d’un demy module. L’épaisseur du mur des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
entre les petites arcades
arcade
des chapelles, est de deux modules 1/3. Les petits murs de refends au derrière qui séparent les chapelles étant d’un module. Ces chapelles ont chacune 7 modules ½ du carré. Les murs extérieurs des chapelles latérales, ont chacun 2 modules ¼ d’épaisseur, ce qui fait pour toutes les largeurs de l’église
église
de dehors en dehors des murs de face, des flancs 46 modules ou 23 diamètres des pilastres ioniques du dedans de l’église
église
. Les grands avant corps du dehors des bouts de la croisée ont chacun 1 diamètre de saillies au devant des murs de face
p. 195
   
des flancs. Ce qui donne pour l’épaisseur de chacun des murs de face de ces grands avant corps 2 modules 27 parties ½. Toute la largeur de L’église
église
étant étant à cet endroit de 50 modules de dehors en dehors.
Le Maitre autel a sa forme, et ses proportions aprochant de même que le maître autel des églises paroissiales
église paroissiale
[426], de diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
du maître autel et des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du porche du dedans de l’entrée de la nef
nef
a la moitié de la largeur de la face des pilastres ioniques du dedans de l’église
église
, c’est-à-dire d’un module. Ces colonnes étant d’ordre corinthien leur hauteur a plus de la moitié de la hauteur des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre[427]. La distance entre les centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de la face du baldaquin
est de 7 diamètres de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et la distance entre les centres, des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de l’espace du milieu est de 4 modules 1/3, il reste 3 diamètres 1/3 des mêmes pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, pour la distance entre les Centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de chaque côté du baldaquin
.
L’épaisseur du mur du portail, de l’entrée de la nef
nef
est de 2 diamètres des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique du dedans de l’église
église
, le portique au devant est d’ordre dorique, le dessous de l’architrave de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est au niveau du dessous de l’architrave, de l’ordre ionique du dedans[428].
Lessocles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
sous les bazes de ces deux ordres sont de même hauteur et l’aire ou rez de chaussée du portique
portique
est de plein pied à celuy de la nef
nef
de l’église
église
. Ainsy les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre ionique du dedans et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de l’ordre dorique du dehors, sont de même hauteur compris leurs bazes et leurs chapiteaux. Ce qui fait que les diamètres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
est d’un huitième en dehors plus grand qui celuy des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans de l’église
église
.
Leportique
portique
est composé de 4 colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, dont l’intervalle du milieu est double de ceux des côtés, à prendre des centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. L’interval entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au derrière sont les mêmes que les intervales des bouts du portique
portique
, les intervales des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, aux côtés de la demie lune, sont dans la même proportion. Les deux
p. 196
   
joignant le portique étant égaux à l’intervale du milieu, et les deux des extrémités de la demie lune égaux aux intervales des bouts du portique
portique
. Tous ces intervals sont justement disposés à la reguliarité des triglifs et des métopes, de la frize de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, pour avoir 4 métopes carrés dans les grands intervals, et deux métopes dans les petits et faire repondre un triglif, au milieu de chacque colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
ou pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
.
L’on monte au portique
portique
par un perron de 7 marches de hauteur. Il pourroit y en avoir plus ou moins selon la situation du lieu, toujours en nombre impaire, mais suivant la forme et proportion du portique
portique
. Le nombre de 7 marches est le plus convenable.
Par la coupe ou élévation du dedans de l’église monacale
monacale
[429], sur le travers de la croisée représenté au second dessein, où les mesures sont cottés par le module de l’ordre ionique, qui la décore, on achêvera d’en connoitre les proportions expliquées en partie sur le premier dessein précédent les distances pour les chapelles latérales entre les milieux des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ABGH, sont ainsy qu’il a été dit de 8 modules ½ ou 8 modules 15 parties. Le module étant à l’ordinaire divisé en 30 parties, la distance entre les milieux des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
BG étant trois fois la distance AB elle est de 25 modules ½ les Milieux des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
BG sont chacun éloignés de 10 parties des côtés des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
saillans CF. La face de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
CF étant de deux modules, il reste 20 modules 25 parties entre deux pour la largeur de la nef
nef
du chœur et des croisillons
, et 18 modules 5 parties entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
saillans DE qui porte l’un des grands arcs doubleaux de la croisée. Les trois autres arcs doubleaux
de la croisée et l’ouverture de la face de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chœur
sont de même largeur.
La règle générale de la hauteur des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des nefs des églises
église
[430], étant par raport à leur largeur dans la proportion des arcades
arcade
des grands ordres qui les décorent, l’ordre du dedans de cette église monacale
monacale
étant ionique, avec un simple socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
par le bas, la hauteur des arcades
arcade
p. 197
   
Description
p. 198
   
p. 199
   
est à leur largeur, comme 36 est à 17. Suivant cette proportion[431], la hauteur du dessous des arcs doubleaux
de la nef
nef
jusques sur son pavé, seroit de 44 modules 5 parties et la hauteur des arcs doubleaux
de la croisée seroit de 38 modules ½. Mais comme la différence entre la hauteur des arcs doubleaux de la nef
nef
et la hauteur des arcs doubleaux
de la croisée ne peuvent être que de la largeur de l’archivolte de ses derniers qui est d’un module 1/3 ; il convient pour moyenner les hauteurs de ces differens arcs doubleaux
ne donner que quarante deux modules à ceux de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
, étant 2 modules 5 parties moins haut que la proportions qu’ils devroient avoir, et 40 modules 2/3 a la hauteur des arcs doubleaux
de la croisée, qui est 2 modules 5 parties de plus que leurs proportions naturelles. Mais une partie de cette hauteur étant caché par la saillie de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre, ce qu’il y aura de trop haut ne sera pas perceptible.
La hauteur des arcs doubleaux
de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et de la croisé étant réglée et ses arcs doubleaux étant en plein ceintre, la hauteur qui reste entre le bas de leur naissance et le dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre, est pour la hauteur du soubassement de la voûte. Laquelle hauteur est plus ou moins grande suivant la proportion de la hauteur de l’ordre avec la largeur de la nef
nef
. La hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas du grand ordre est de 2 modules, la hauteur du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de 18 modules et celle de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de 4 modules, ce qui fait pour toute la hauteur de l’ordre 24 modules ainsy il reste 7 modules 16 parties pour Le soubassement de la voûte.
Le soubassement de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
fait resaut sur tous les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre en forme de piédestaux qui portent les arcs doubleaux
. Sa hauteur étant divisée en 4, le quart du bas est pour les socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus de la corniche
du grand entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Les trois autres quarts se redivisent encore en 4. La partie du haut est pour l’autre socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, sous la naissance de la voûte, ce qui reste entre les deux socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
se divise en 9 parties, les moulures du bas en ont une, la petite corniche
du haut 2 et les 6 autres sont pour le nud ou dez, lequel est aplomb de la face et des côtés des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre et du nud du mur au dessous de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Ensorte que les faces du dez des
p. 200
   
piédestaux du soubassement de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du haut, ont les mêmes largeur et saillie que les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au dessous. La saillie des moulures[432] au dessus du premier socle lesquels composent la baze du soubassement, n’est que la moitié de leur hauteur, et la saillie de la petitte corniche
du haut est les 2/3 de sa hauteur.
Lesarcs doubleaux
de la voûte sont d’un vingtième moins large que la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre, ainsy ils font retraite sur leurs socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, d’une partie et demye de module tant par le devant que par les côtés[433].
Le dessous de l’entablement circulaire
qui termine les pannaches sphériques entre les 4 grands arcs doubleaux
de la croisée, est immédiatement au dessus au dessus des archivoltes de ces arcs doubleaux
. La hauteur de cet entablement circulaire
est la 8e partie de son diamètre, au nud du bas de son architrave. Lequel diamètre est égal à la distance entre les côtés des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps F.C. qui soutiennent les grands arcs doubleaux
. Cette hauteur de l’entablement circulaire
se divise en 10 parties[434], l’architrave en a 3, la frise 3 et la corniche
4. Le profil de la corniche est une grande face en façon de mouchette pendante, un talon avec un filet et un gros tors au dessus. La frise est en gorge recreusée sous la mouchette pendante, sous la corniche
avec des consoles en façon de modillons
modillon
« Petit support de forme quelconque placé sous une corniche : le modillon n'est souvent qu'un élément de modénature et non de structure comme le corbeau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 121
de distance en distance égale dans le pourtour de la frise.
Le diamètre OP de la grande voûte en calotte est Le même que Le diamètre du nud de l’architrave de l’entablement circulaire
. Ce diamètre se divise en 3 parties[435], la partie du milieu est pour le diamètre du dedans de la lanterne au dessus, à prendre aux faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des points de partage IK du diamètre de la grande calotte. Il faut élever les Perpendiculaires IL, KM, dont la hauteur de chacune soit égalle au demy diamètre NO de la calotte et trouver sur l’axe ou ligne aplomb du milieu de la grande calotte le point N, centre d’un arc de cercle qui touche les lignes aplomb des extrémités du diamètre OP et passe par les points LM du haut des perpendiculaires. Le centre N, de l’intérieur de la calotte sera un peu élevé au dessus de la grande corniche circulaire
.
p. 201
   
Il faut prendre un autre point sur le même axe au niveau du dessus de cette corniche
, pour être le centre de l’extradosse de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la grande calotte dont le demy diamètre
Abréviation : diam
ou rayon sera depuis le centre jusqu’à l’aplomb du dehors des grands arcs doubleaux
de la croisée. La partie du bas de l’extradosse, sera en façon de socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
aplomb jusqu’au quart de la hauteur IL.
Le diamètre intérieur de la lanterne au devant de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
est comme il a été dit cy dessus le tiers du diamètre de la grande calotte. L’épaisseur du mur circulaire de la lanterne à prendre entre les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieurs et extérieurs, est de chacque côtés la sixième partie du diamètre intérieur. Ainsy le diamètre extérieur est les trois quarts du diamètre extérieur, c’est-à-dire qu’ayant divisé le diamètre intérieur en 6 parties, le diamètre
Abréviation : diam
extérieur en a 8.
La hauteur MQ du soubassement intérieur de la lanterne est égale à son demy diamètre intérieur, cette hauteur se divise en 8 parties, les 2 premières parties du bas sont pour le cordon, 2 autres au dessus pour le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
et le pleinte qui forme la baze du soubassement, 3 autres pour le nud et la dernière pour la cimaise. Il faut observer de donner peu de saillie à toutes ces parties, le cordon descend un peu plus bas que les deux parties qui luy sont destinées, et il tourne au de dans du ceintre de la grande calotte. Les moulures qui l’accompagnent au dessous occupent en largeur, l’épaisseur du mur de la lanterne. Le diamètre du dehors des moulures au dessous du cordon étant égales au diamètre extérieur de la lanterne.
Le dessus du soubassement extérieur de la lanterne est au niveau du dessus du soubassement intérieur, son profil extérieur est en façon de piédouche, le nud ou fond de sa gorge saillit au dela du dehors de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs de la lanterne, autant que le mur de la lanterne à d’épaisseur. Ce qui forme un espèce de balcon au dehors de la lanterne environné d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
en barreaux de fer. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas du soubassement extérieure descend sur l’extradosse de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la calotte
p. 202
   
jusqu’au niveau de l’extérieur des moulures du dessous du cordon intérieure.
Lespilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
tant du dedans que du dehors de la lanterne sont d’ordre corinthien, leur hauteur QR, compris leur bazes et leurs chapiteaux, est égale au diamètre extérieur de la lanterne. Leur entablements
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
ont la cinquième partie de la hauteur des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. Ainsy le dessus des corniches
du dedans et du dehors est de niveau de l’un à l’autre. L’on doit observer de donner du fruit
fruit
« Obliquité de la face d'un mur par rapport à la verticale. Quand la base du mur est en avant de l'aplomb pris à partir du sommet, il y a fruit ; dans le cas contraire, il y a contre-fruit.. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 89
en dedans aux murs circulaires de la lanterne, c’est-à-dire que le diamètre du haut soit un peu moins grand que celuy du bas, ainsy qu’il se peut connoitre par les mesures cottés, lesquelles mesures sont suivant le module
Abréviation : mod.
des pilastres ioniques
du grand ordre du dedans de l’église
église
.
Le diamètre du pleinte du piédouche de la croix a la sixième partie du diamètre du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
extérieur du bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
de la Lanterne.
Les proportions des hauteurs, largeurs et saillies des pilastres
, entablemens, calotte, coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, tant intérieurs qu’extérieurs de la lanterne et de la croix au dessus, sont comme il a été expliqué au deuxième
Abréviation : 2e
chapitre de ce Traité pour la lanterne des églises cathédrales
église cathédrale
[436].
Le dessus de l’imposte
imposte
des grandes arcades
arcade
des bouts des croisillons
et de la nef
nef
qui règne Entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
dans tout Le pourtour du dedans de l’église
église
, est à 14 modules de hauteur du dessus du pavé de la nef
nef
. Il est au niveau de l’aire du plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
des tribunes, qui sont au dessus des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des chapelles latérales de la nef
nef
au pourtour du chœur
et au dessus du porche intérieur de l’entrée de la nef
nef
.
Les petites arcades
arcade
de l’entrée des chapelles, ont comme il a été dit 5 modules ½ de largeur et 11 mod 2/3 de hauteur, suivant la proportion de l’ordre ionique. Leurs allettes et archivoltes, un demy module de largeur[437].
Les Petites arcades
arcade
du milieu des tribunes au dessus des chapelles, sont 5 modules 15 parties de hauteur, à prendre du
p. 203
   
dessus du grand impostes
imposte
, sur 2 modules 18 parties de large pour être aussy dans la proportion ioniques. Les petites arcades carrées
carrées des côtés ont chacunes 1 module 2 parties ½ de largeur, les petits trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
entre deux l’imposte
imposte
et l’archivolte, ont chacun 11 parties de largeur. Les allettes joignant les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ont comme par le bas chacun un demy module de largeur.
Les vitreaux des grandes voûtes sont de la même grandeur à proportion, que les arcades
arcade
des chapelles, leurs apuis est à la moitié de la hauteur du soubassement de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
compris les deux socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
. C’est-à-dire que le dessus des apuis est à 3 modules 23 parties au dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre. La hauteur de leurs impostes
imposte
et la largeur de leur archivolte est d’un demy module, il se forme une lunette au pourtour dans la voûte.
L’entableman de l’ordre dorique du portail de l’entrée de l’église
église
[438] est repété aux deux avant corps des faces extérieures des flancs, quoi qu’il ny a pas de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. Le bas de l’architrave S de l’entablement dorique
extérieur, étant au niveau du bas de l’architrave T de l’entablement ionique
du dedans de l’église
église
. Le pavé V du portique
portique
étant aussi au plein pied de celuy X de la nef
nef
, et le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de dehors Z de même hauteur que celuy du dedans Y. La hauteur extérieure entre le dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
Z et le dessous de l’architrave S est de 18 modules de l’ordre du dedans, qui est la même hauteur des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre Dorique du portique
portique
. L’entablement dorique
étant le quart de cette hauteur, contiendra 4 modules ¼ de pilastre ionique.
Le dessus de la corniche
& de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
extérieur des murs du pourtour de la nef des croisillons
et du chœur
, lesquels en soutiennent les combles est au niveau du dessus de la corniche
O de l’entablement circulaire
qui sert d’imposte
imposte
à la voûte de la grande calotte du milieu de la croisée du dedans de l’église
église
. Le haut de cette corniche circulaire
étant à 31 modules 16 parties de hauteur du Pavé X de la nef
nef
, le dessus de la corniche
& de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui soutien les combles des quatre parties de la croisée de l’église
église
, sera à 20 modules 5 parties de hauteur
p. 204
   
au dessus de la corniche de l’entablement dorique
du portail.
La hauteur du couronnement ou faiste des quatre combles de la nef
nef
, des croisillons
et du chœur
, est au niveau du dessus du soubassement de la lanterne, qui est à 13 modules 29 parties au dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, qui soutient ces combles, ce qui fait en tout 58 modules 19 parties du grand ordre du dedans de l’église
église
, pour la hauteur depuis Le Rez de chaussé du pavé du portique
portique
jusqu’au dessus du soubassement de la lanterne.
Les mesures de la hauteur de l’ordre corinthien qui décore la Lanterne de la hauteur de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
qui la couvre, et de la croix qui termine tout l’édiffice, sont expliqués cy dessus et cottés sur le présent dessein.
Toutes les mesures du profil ou coupe de ce second dessein sont expliquées et cottées suivant le module ou demy diamètre des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique qui décore le dedans de l’église
église
[439]. Ainsy qu’il a été dit afin de conserver une proportion fixe et aisée à exécuter. Soit que le diamètre de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
soit plus grand ou plus petit, par raport à la toise où la mesure commune de la province où l’église
église
sera édiffiée. L’emplacement pouvant être plus grand ou plus petit, ce qui a été observé dans les autres chapitres précédents et sera continué de même dans les chapitres cy après.
Le Raport entre l’ordre dorique du portail et l’ordre ionique du dedans de l’église monacale
monacale
se connoit encore mieux[440] par le profil ou coupe sur toute la longueur de cette église
église
représenté au 3e dessein, ainsy que le Raport qui est entre les autres parties Extérieures et intérieures.
Au Profil du portique
portique
, la colonne A étant distante du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
B, laisse voir entre deux et au dela le profil de la demie lune du portail qui est décoré de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du même ordre dorique, avec une partie de l’encoignure
encoignure
CF du grand corps de logis
de la face du Monastère, dont la corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
EF est au Niveau et de même
p. 205
   
hauteur que l’architrave de l’entablement dorique
. Cette même corniche
EF règne dans tout le pourtour des murs de face des flancs et du chevet
des bas côtés
de l’église
église
, et sert aussi d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
pour soutenir les combles des chapelles latérales et des tribunes du chevet
.
Au second dessein précédent, les mesures des hauteurs extérieures sont cottées suivant le module de l’ordre ionique du dedans de l’église
église
. Mais sur ce troisième dessein, les mesures du portail sont cottées suivant le module de l’ordre dorique, lequel contient un module 3 parties ¾ de l’ordre ionique[441]. Ce qui paroit être defferentes mesures, quoy que les hauteurs cottées en l’un et en l’autre dessein, soient égalles par raport à la Toise. Ces hauteurs sont à compter de la ligne C, au niveau du pavé du portique
portique
, lequel est comme il a été dit au plein pied du pavé de la nef
nef
.
La hauteur DE de la colomne dorique du portique
portique
qui a 8 fois sa grosseur est de 16 modules le diamètre du bas étant de 2 modules, la hauteur du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
CD est d’un module 23 parties 1/3 la hauteur de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
EG est de 4 modules étant le quart de la hauteur de la colomne, ce qui fait ensemble 28 modules 23 parties 1/3 pour la hauteur CG depuis le pavé du portique
portique
jusqu’au dessus de la corniche
de l’entablement dorique
. L’on ne compte pas la hauteur du perron qui monte au portique
portique
, parce que cette hauteur dépend de la situation de la place au devant et du rez de chaussé des environs de l’église
église
.
La hauteur de la corniche
EF qui sert d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
au mur de face extérieur du pourtour des bas côtés
de l’église
église
, et des murs des faces des corps de logis
du monastère, est d’un module, étant égale à la hauteur de l’architrave dorique. La hauteur GH de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du portique
portique
est la septième partie de la hauteur de la colomne et de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
ensemble, ce qui revient à 2 modules 26 parties.
La hauteur HI du dessus de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
Jusqu’au dessus de la corniche
de l’attique du portail est de 15 modules 1 partie. Cette corniche
de l’attique règne et sert d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
aux murs qui soutiennent
p. 206
   
les combles de la nef
nef
du chœur
et des croisillons
. Sa hauteur avec sa frise n’ont compris l’astragale et le filet du bas que 3 modules, et la hauteur IK du dessus de la corniche de l’attique, jusqu’au dessus du faiste du grand comble, est de 12 modules 13 parties. Ce qui revient en tout à 52 modules 2/3, depuis le pavé du portique
portique
jusqu’au faiste des grands combles. Lequel faiste est ainsy qu’il a été dit au niveau du dessus du soubassement de la lanterne.
Ce profil sur la longueur de l’église
église
fait voir la distribution du chœur
, des arcades
arcade
, chapelles latérales, des tribunes au dessus de ces chapelles et au pourtour du chœur
et de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
des arcs doubleaux des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et ceux des croisées[442], avec leurs pannaches en pendentif sphérique et les grands vitreaux qui éclairent l’église
église
, lesquels forment des lunettes dans les grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
entre les arcs doubleaux
. Le profil de la niche éliptique pour y placer les orgues au dessus de la grande corniche
de l’entablement ionique
derrière le mur du portail. La grande voûte en calotte
au dessus de l’entablement circulaire
qui couronne les pannaches du milieu de la croisée et la lanterne qui l’éclaire par le haut.
L’autel de la grande chapelle O du bout du croisillon
est placé dans la grande arcade
arcade
du milieu feinte jusqu’à la hauteur de l’imposte
imposte
et ouverte dans son ceintre au dessus de l’imposte
imposte
, pour éclairer le bas de la croisée de l’église
église
, de même que les vitreaux des chapelles latérales éclairent au travers de leurs arcades
arcade
le bas de la nef
nef
et le sanctuaire du maître autel.
Le profil du maitre autel L élevé sur son marchepied isolée au milieu du planum du sanctuaire NM, qui est clos d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
M, à hauteur d’apuy par le devant du côté qui regarde la nef et par une grille de fer N à hauteur de closture au derrière du maitre autel du côté qui regarde le chœur entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
. L’autre balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
T à hauteur d’apuy vers la nef
nef
, fait la closture du premier planum au devant du sanctuaire.
Lebaldaquin
est vu de profil sur ce dessein, le diamètre de ses colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
qui sont d’ordre corinthien, contient la moitié de la largeur
p. 207
   
Description
fol. 
   
p. 208
   
de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique, elles sont posées sur un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, dont le dessus est au niveau du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
qui règne dans tout le pourtour de l’église
église
. L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du baldaquin
est dans la régularité du profil et de la proportion de l’ordre corinthien. Le dessus de sa corniche
est au niveau du dessus du grand imposte
imposte
qui règne entre les grands pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre ionique à la hauteur de l’aire du plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
des tribunes.
Le haut du baldaquin
est terminé au dessus de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
au droit des quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
par quatre grandes consoles légères qui se recourbent en dedans vers la moitié de leur hauteur. Ils se réunissent par le haut pour porter l’amortissement qui soutient un globe servant de piédouche à la croix du haut qui termine le baldaquin
.
Du dessus de l’armortissement descend un festons qui soutient conjoinctement avec les roulleaux des courbures du dedans des consolles, un dais circulaire qui couvre tout le maître autel du milieu du platfond de ce dais, sort le cordon de la suspension directement au dessus du milieu du maître autel. Le cordon pour monter et descendre la suspension[443] passe dans le corps de l’une des consoles que l’on supose être creuse, et au travers de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
et d’un petit canal formé au long su fûts de la colomne au dessous, au bas de laquelle est une petite armoire par le côté du sanctuaire pour enfermer le bas du cordon.
Lescolonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
P du porche de l’entrée de la nef qui soutiennent la tribune du milieu, sont aussy d’ordre corinthien avec leurs entablemens de même grandeur[444], diamètre et proportion que les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du baldaquin
du maitre autel. Le plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
de cette tribune est au plein pied des autres tribunes sur les chapelles avec la même balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
d’apuy par le devant posée sur l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du porche aplomb et suivant le pourtour de la frise de cet entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
.
La porte Q qui est entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du pan octogonnal du
p. 209
   
dedans de l’entrée de la nef
nef
, sert pour aller à l’un des escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui monte aux tribunes, comme il est marqué cy devant au dessein du plan de cette église
église
. Il y a une pareille porte au dessus entre le haut des mêmes pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
pour entrer à la tribune sur le porche et une autre porte dans la niche éliptique au dessus de la grande corniche
de l’entablement ionique
pour aller aux orgues par un petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui communique au grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
du bas. Le même petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
monte au comble au dessus de la nef
nef
par une quatrième porte qui est marquée au dessus des autres. Les mêmes portes et escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
sont répétées de l’autre côté de l’entrée de la nef
nef
, comme il se peut connoître par le plan. Il doit y avoir aussy deux autres petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
au chevet
du chœur
, aux deux côtés de l’extradosse du mur de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, pour aller par le dedans du couvent des tribunes au Comble.
Le comble au dessus de la voûte de la nef
nef
, forme une croupe carré R au derrière du fronton de l’attique du haut du mur du portail et le comble du chœur
se termine en croupe circulaire S au dessus de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
[445].
Le second corridor[446] au pourtour du dehors du chevet
de l’église
église
est ouvert sur le chœur
par de petites arcades
arcade
entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, en forme de tribunes de même façon et au plein pied des autres tribunes. Le plan de ce second corridor est le même que celuy du rez de chaussé. Il sert pour aller aux tribunes au dessus des chapelles oposées à la sacristié, lesquelles tribunes n’ont point d’autres entrées que par l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
du dedans du couvent. Ce corridor est couvert en apenty circulaire contre le mur de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
EF est le même que celuy qui soutient le comble des chapelles latérales.
Les mesures et proportions de la lanterne de sa coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
et de la croix au dessus ont été expliquées au dessein précédent, il ny a de particulier sur ce 3e dessein que la distribution des vitreaux et la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
p. 210
   
p. 211
   
p. 212
   
de fer à hauteur d’apuy qui forme un espèce de balcon par le dehors sur le soubassement du bas. Lequel sera à tourner au pourtour de la lanterne pour faire les réparations des vitreaux, à placer une échelle dormante pour monter sur la coupole doit être couverte avec des tables de plomb couturées de haut en bas sans soudure afin d’être moins sujetes aux gersures du plomb[447]. On monte au balcon au dessus du soubassment extérieur de la lanterne par un dégré pratiqué sur l’extradosse de la grande calotte de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la croisée de L’église
église
en dedans des combles.
Des deux figures qui sont surle quatrième dessein de l’église monacale
monacale
, la première est un autre profil sur le travers de cette église
église
au droit des chapelles latérales de la nef
nef
et la seconde figure est le portail de l’entrée de l’église
église
Abréviation :
[448].
Par la première figure, l’on voit le profil des chapelles latérales HM, dont les voûtes sont d’arrestes, leurs autels sont placés dans les arcades feintes
jusqu’au dessous de l’imposte
imposte
et ouvertes en vitreaux dans leur ceintre opposé aux arcades
arcade
de leurs entrées sur la nef
nef
, aux arcades
arcade
des flancs de ces chapelles sont des grilles de fer qui les séparent les unes des autres, avec des portes, à chacque grilles pour la communication des chapelles, ainsy qu’il a été expliqué sur le plan au premier dessein.
L’on connoit aussi par le profil des tribunes au dessus des chapelles latérales, le profil des vitreaux qui les éclairent et de leurs balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
d’apuis sur la nef
nef
. Les Tribunes aux côtés du chœur
sont semblables, leurs voûtes sont d’arreste comme aux chapelles. Elles sont séparées par des murs de refends, auxquels sont des portes d’enfilade d’un bout à l’autre de l’église
église
, quoy que leurs passages soient interrompus au droit des croissillons de la croisée du milieu.
Le comble au dessus des tribunes est en apenty contre les murs des flancs de la nef
nef
et du chœur
, jusqu’à la hauteur des apuis des grands vitreaux, la corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui soutient l’égout de ces bas combles, est au niveau et de même hauteur de l’architrave de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
p. 213
   
dorique du portail.
Les murs de refends qui séparent les tribunes montent dans les greniers au dessous suivant le rempant de l’apenty des bas combles pour servir de buttée aux arcs doubleaux
des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, mais si la construction des murs qui s’élèvent aux côtés des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
pour porter les grand combles, n’étoient pas de qualité suffisante pour soutenir la poussée. L’on pourroit élever les arcs buttans sur les murs de refends pour y servir de buttée à la hauteur nécessaire, de même qu’il a été marqué aux profils des églises paroissiales
église paroissiale
. Cependant la forte épaisseur des murs des côtés des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
marquée sur ce profil de la première figure, peut suffire, joint à ce que l’on peut mettre des ancres et des tirants
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
Forme régularisée : tirants
de fers dans l’épaisseur des murs à chacque bout des grands tirans des fermes de la charpente des combles, pour empêcher l’écartement du haut de ces murs. L’effort et la poussée des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
n’étant qu’au droit des arcs doubleaux. Les lunettes des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
entre deux servant à décharger les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
comme on le peut voir par leurs profils.
Les faces extérieures des côtés des croisillons
[449] paroissent en avant corps par les flancs de l’église
église
au dessus des combles des chapelles latérales avec leurs grands vitreaux, l’entablement dorique
du portail règne au pourtour de ces avant corps, et se perd dans les bas combles. L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
supérieur qui couronne l’attique du portail, règne aussy dans tout le pourtour extérieur des murs de la nef
nef
, du chœur
et des croisillons
, sous l’égout des grands combles des croisillons
sont en croupe carrée sur les grands avant corps. Leur faiste forment un croix avec les faistes de la nef
nef
et du chœur
au milieu de laquelle croix est la lanterne qui termine le haut de cette église
église
. Le cordon du haut de son soubassement paroist presque dans tout son pourtour, il se cache en partie de même que la gorge et le pleinte du soubassement, en descendant dans les combles, ainsy que l’extradose de la grande calotte qui sépare par le bas dans les noües des combles.
p. 214
   
La face du maître autel et de son baldaquin
est représentée entre les grands pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps de l’arc doubleau
de la croisée avec les doubles balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
d’apuis de la closture du sanctuaire, vers la nef
nef
, et la grille de la closture du chœur
, dans les espaces qui sont entre et aux côtés des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
. Ces colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
sont ainsy qu’il a été dit d’ordre corinthien entièrement isolées dans la proportion régulière, leur diamètre du bas est égal à la moitié de la face ou diamètre du bas du grand ordre ionique. L’on a vu par le plan sur le premier dessein que ces colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
sont disposées en niche. Leur entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
suit le même plan, mais il est interrompu au droit de l’espace du milieu, derrière le maître autel et il ne porte que sur deux colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de chacque côtés pour laisser voir la décoration du chœur
et rendre ce baldaquin
d’un goût léger, les quatre consoles qui en font le couronnement posent par le bas sur quatre petits piédestaux ou accrotères au dessus de la corniche
de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, aplomb des quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. Les premières recourbures du dedans des consoles avec un feston qui descend du haut, soutiennent un dais circulaire qui couvre le maitre autel. La suspension du saint sacrement par le haut sous un petit amortissement qui soutient le globe qui porte en croix du haut comme il a été expliqué sur le troisième dessein précedent.
Lescolonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du baldaquin
posent sur des socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, qui sont au niveau des socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre ionique[450]. Leur hauteur est de dix de leur diamètre, et la hauteur de leur entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est de deux diamètres suivant les proportions régulières de l’ordre corinthien. La hauteur depuis le dessus de la corniche de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
jusqu’au sommet du petit amortissement qui couronne les consoles, est égale à la hauteur des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et de leurs entablemens ensemble. Cette hauteur se divise en huit parties, les petits piédestaux qui portent les consoles, en ont une, et l’amortissement du haut une autre. Les six parties entre deux sont pour la hauteur des consoles, la hauteur au dessus du petit amortissement jusqu’au sommet de la croix, est égalle à la moitié de la hauteur des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, et cette hauteur est divisée en trois. La Croix en a deux
p. 215
   
et le globe au dessus avec la petite gorge qu’il porte a l’autre partie qui se redivisent en quatre parties[451]. La gorge avec ses deux filets qui sert de piédouche au globe en ont 1, les 3 autres sont pour le diamètre du globe,
Au dehors des chapelles laterales vers le couvert est le profil du côté du cloistre T, qui joint à l’église
église
[452]. Ce côté de cloiste est couvert en terrasse, soutenu par des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
d’ordre toscan, dont le dessus de la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
fait le dessus de la terrasse qui est de plein pied au plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
du premier étage des dortoirs, pour laisser le jour aux vitreaux des chapelles.
Le portail de la face de l’entrée de l’église
église
, représenté à la deuxième
Abréviation : 2e
figure, est composé d’un portique
portique
de quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
isolées, dont les espaces du milieu contiennent quatre metopes et les espaces des côtés chacune deux metops. Ce portique
portique
est élevé sur un grand perron et couronné d’un grand fronton. Il est placé dans le milieu d’une demye lune, ainsy qu’il a été expliqué au premier dessein sur le plan. La porte de l’entrée de l’église
église
Forme régularisée : église
au milieu du portique
portique
est en plattebande carré par le haut entouré d’un chambranle au dessous de l’imposte
imposte
, dans une grande arcade feinte
qui est ouverte en vitrait dans son ceintre, pour éclairer la tribune qui est au dessus du porche du dedans de la nef
nef
, dans les deux espaces des extrémités du portique
portique
, sont deux niches au dessus de l’imposte
imposte
avec des statues d’image de saints de rondes bosses et des bas reliefs en bordure ovale au dessus de l’imposte
imposte
[453].
Les deux côtés de la demie lune sont décorés de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de même ordre que le portique
portique
, les deux grands entrepilastres joignant le portique
portique
, ont quatre metopes de largeur ayant un grand vitrail au milieu de chacun, dont le centre est au dessus de l’imposte
imposte
avec une petite corniche d’apuy
par le bas et au dessus du ceintre des grands vitreaux. Une petitte fenestre en plattebande carré de la largeur du vitrail, l’une et l’autre servant à éclairer les deux grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui montent aux tribunes des deux côtés de la nef
nef
. Les derniers entrepilastres
p. 216
   
des extremités de chacun côté de la demie lune, sont de deux metops avec des niches et des bas reliefs ovales, comme les deux espaces des extrémités du portique
portique
.
Labalustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus du grand entablement dorique
achève de couronner les deux côtés de la demie lune, elle suit le pourtour de la saillie de l’avant corps du portique
portique
, et se termine dans la corniche rampante
Forme régularisée : rampante
du fronton.
Sur la pointe du fronton et sur les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ou piédestaux de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
sont des statues isolées aplomb des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des extremités du portique
portique
et des deux côtés de la demie lune. La statue sur la pointe du milieu du fronton représente notre seigneur Jésus Christ
Jésus-Christ
recucité [sic.], les deux des extremités du portique
portique
représentent les princes des apôtres saint Pierre et saint Paul. Les deux extrémites du côté de la demie lune représentent l’un le saint patron titulaire de l’église
église
et l’autre le saint instituteur de l’ordre des religieux du monastère[454].
Le mur de face du pignon de la nef
nef
qui forme le haut du portail, est décoré d’un ordre attique dont les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
sont aplomb sur les pilastres doriques du fond du portique
portique
au derrière des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. La hauteur au dessus de la corniche d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de cet attique est déterminé par la hauteur du mur qui soutient les grands combles de la nef
nef
, le chœur
et les croisillons
. Laquelle hauteur est reglée suivant la proportion de la hauteur des arcs doubleaux des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du dedans de ces quatre grandes parties de l’église
église
. Ce qui donne plus de hauteur à l’attique du Portail que la proportion réglée et établie au chapitre onzième de la seconde partie du Traité des ordres d’architecture[455], mais cette Licence de proportion est autorisé par la réguliarité de la continuation de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’attique dans tout le pourtour extérieur de l’église
église
.
On peut dire aussy que la disproportion de la hauteur de l’atique avec la hauteur de l’ordre dorique du portail est corrigé par le recullement du mur de l’attique, la face du portique formant la saillie d’un grand avant corps jusqu’à la hauteur de la tablette d’apuy
p. 217
   
de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
, cache une grande partie du bas de l’attique, et l’optique diminue la partie du haut.
L’attique du portail est couronné d’un fronton comme le portique
portique
pour cacher la croupe du comble de la nef
nef
, ces deux frontons qui paroissent l’un derrière l’autre sont suivant les principes d’architectures [sic.] ainsy qu’il a été expliqué dans les chapitres précédents, parce que les frontons représentent les toits des édifices, la grande saillie de l’avant corps du portique
portique
a besoin d’une couverture et le corps de l’édifice de l’attique a pareillement besoin d’une autre couverture.
Les côtés du dehors des deux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des extrémités de l’attique sont fortifiés par d’autres pilastres ployés
pilastre ployé
en arrière corps aplomb sur les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de la demie lune, joignant le portique pour donner plus de grâce à la partie du haut du portail. L’espace du milieu de l’attique est percé d’un grand vitrail de la même proportion des autres vitreaux des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
servant à éclairer la niche eliptique du haut de l’entrée de la nef
nef
. Dans les deux entrepilastres des extrémités sont des panneaux d’architecture suivant le goût et la simplicité de l’ordre dorique du portique
portique
.
Les deux grands corps de logis
à droite et à gauche[456], l’un du monastère et l’autre pour des logemens particuliers suivant l’allignement de la rue pour profiter de tout le terrein de la dépendance du monastère. Ils sont en avant corps au devant des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des extrémités de la demie lune du portail de l’église
église
, afin de donner un emplacement suffisant pour le perron du portique
portique
. La décoration de ces corps de logis est toute simple, n’ayant que des pleintes pour marquer les differens étages et des refends en bossages aux encoignures, pour les distinguer des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du portail, leur corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est à leur faces de dehors comme aux faces du dedans à la hauteur à niveau de l’architrave de l’entablement dorique
. De même que la corniche d’entablement
extérieure des chapelles latérales des bas côtés
de l’église
église
Abréviation :
, ainsy qu’il a été expliqué cy dessus à la permière figure.
Au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du corps de logis
sont des lucarnes
lucarne
« Ouvrage construit sur un toit et permettant d'éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres, c'est-à-dire des baies placées dans un plan vertical et leur encadrement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 161
p. 218
   
p. 219
   
p. 220
   
pour éclairer des logemens ou des greniers selon l’usage de ces corps de logis.
Toutes les mesures des hauteurs et largeurs de chacque partie tant du dedans que du dehors de l’église
église
et du portail ont étés cottés et suffisament expliquées sur les autres desseins précédents auxquels on peut avoir recours sans qu’il soit besoin de les répetter sur les deux figures de ce quatrième dessein.

Chapitre 5e
Description des églises conventuelles
église conventuele
Forme régularisée : églises
[457]

L’état des religieuses est de vivre plusieurs ensemble en communauté, et de gardes, une retraitte continuelle dans la closture d’une maison particulière séparée du commun du monde pour vacquer à l’oraison et à l’observance de la règle établie dans chacunes de leur communauté suivant l’institution de l’ordre qu’elles ont embrassée.
Toutes les différentes maisons religieuses que l’on nomme couvent ont une chapelle particulière où la communauté s’assemble en différentes heures de la journée pour faire leurs prières publiques entr’elles.
Le saint sacrifice de la messe qui est l’acte le plus grand de la religion chrétienne[458], le plus agréable à Dieu et le plus utile aux fidèles, en pouvant être célébré que par des prestres ausquels l’entrée de l’intérieur des couvents n’est pas convenable, si ce n’est dans des cas extraordinaires pour y administrer les derniers sacremens aux malades, ou pour les inhumations ce qui oblige
p. 221
   
de séparer les chapelles du couvents en deux, par une grille de fer maillé. La partie qui communique au couvent est pour le chœur
des religieuses et l’autre partie où est placé l’autel pour dire la messe est extérieure ayant son entrée par le dehors, non seulement pour les prestres mais aussy pour le commun des fidelles qui ont la dévotion d’y assister au service divin, ensorte que les chapelles deviennent des église
église
publiques que l’on nomme conventuelle à cause que leur principalle destination est pour l’usage des couvents. Ce qui demande une distribution toute différente de celle des autres églises
église
représentées dans les chapitres précédents.
Le premier dessein de ce chapitre est le plan d’une église conventuelle
église conventuele
Forme régularisée : église
dont la partie extérieure qui est à proprement parler l’église
église
[459], est contenue dans un carré parfait A.B.C.D. distribué en une grande nef
nef
octogonale E et en quatre principaux côtés plus grands que les autres, dont la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est soutenue par huit pillier 1.2.3.4.5.6.7.8. Les quatre grands Côtés de la nef
nef
sont tous ouverts depuis le bas jusqu’en haut. Ils font retour de quatre croisillons
égaux E.G.H.I. en forme d’une croix grec [sic.], avec quatre petits pans des côtés de l’octogone sont des arcades
arcade
9.10.11.12, qui entrent dans les quatre chapelles angulaire ELMN, lesquelles ont chacune deux autres arcades
arcade
qui communiquent aux flancs des croisillons
. Toutes ces arcades
arcade
sont de même grandeur, ensorte que l’on tourne au pourtour de la nef
nef
en passant par les croisillons
et les chapelles.
Le maistre autel G est placé dans l’un des croisillons
, en face de la grille I du chœur
des religieuses qui est dans le croisillion opposé, aux deux autres croisillons
sont la grande chapelle H qui fait face à la porte F de l’entrée de l’église
église
. Laquelle est précédé par un portique
portique
O, de quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
ioniques élevés sur un grand perron de 11 marches, en face d’une grande cour Q, que l’on supose être carrée et clos d’une grille de fer sur la rue.
Lanef
nef
de l’église
église
et les quatre croisillons
sont décorés
p. 222
   
de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre corinthien[460]. Les huit des angles de la nef
nef
sont ployés octogonallement, ils font retour chacun d’une face entière par les côtés des croisillons
, ce qui forme avec les allettes des arcades
arcade
des chapelles angulaires, les huit pilliers qui soutiennent les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
.
Les faces des bouts des croisillons
sont distribuées chacune en une grande arcade feinte
au milieu de deux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
aux costés de L’arcade
arcade
et un coin de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
dans chaque angle des retours des côtés, à la reserve de la face où est la grille du chœur
des religieuses qui a deux colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
isolée, à la place des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, dont les espaces du milieu entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
que des côtés entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
sont séparées par des grilles de fer maillées qui font la closture du chœur
.
Le pavé de la nef
nef
du croisillon de l’entrée du portique
portique
est plus bas de trois marches que le pavé des chapelles du planum du maitre autel et du croisillon
de la face de la grille du chœur
, qui sont de plein pied l’une à l’autre[461]. Ils sont séparés de la nef
nef
et du croisillons
de l’entrée par des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
à hauteur d’apuy posée sur la troisième marche du haut. Les marches et les balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
du planum du maître autel et du croisillons
au devant de la grille du chœur
, sont en saillie sur la nef
nef
pour leur donner plus d’espaces au tems des cérémonies. Les marches et balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
des cinq autres pans de la nef
nef
sont toutes droittes entre Leurs pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
.
Le maistre autel est isolée, élevé sur un marchepied de trois degrées au dessus du planum, l’autel de la grande chapelle du croisillon
en face de la porte est aussy élevé sur un marchepied de trois degrés, il est adossé contre la grande arcade feinte, laquelle est ouverte en vitrail dans son ceintre ainsy que l’arcade
arcade
au derrière du maitre autel. Les autels des quatre chapelles angulaires sont adossés contre les arcades feintes
en face des arcades
arcade
de leur entrée sur la nef
nef
.
Le plan des chapelles angulaires qui sont égalles entr’elles est un exagone alongé[462], les cotés de l’autel et de l’arcade
arcade
de leur entrée sur la nef
nef
étant plus long que les quatre autres pans, lesquels sont égaux entr’eux. Aux deux petits pans à côté de l’autel sont des arcades feintes
de la grandeur des autres dans lesquelles sont des vitreaux pour éclairer ces chapelles, à la
p. 223
   
réserve des deux pans qui sont du côté du couvent où il n’y a point de vitraux.
Du dedans de ces chapelles angulaires on entre à quatre escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
placés au derrière des autels dans le masif des angles du carré de l’église
église
Forme régularisée : église
. Ces escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
servent à monter aux tribunes, aux combles sur les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
et aux dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
De la grille du chœur
[463], les religieuses peuvent voir le prestre et entendre la messe à tous les six autels de l’église
église
, soit directement ou au travers des arcades
arcade
des chapelles.
Pour les proportions du plan de cette église
église
, chacque côté du carré où elle est contenue se divise en cinq parties, la nef
nef
en trois tant de long que de large et chacun des quatre croisillons
, une de longueur compris les épaisseurs des murs extérieurs. Les trois parties qui font la largeur de la nef
nef
1.6 ou 8.3 se divisent en 33 parties et chacunes de ces parties fait un module qui est la moitié de la largeur de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien qui décore le dedans de l’église
église
.
La largeur de chacun des quatre croisillons
entre les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
13.14. d’un des côtés à l’autre opposé est de 18 modules. La distance entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
13 et le coin de Pilastre 15 est de 6 modules, le coin de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
15 a un demy module de saillie et l’épaisseur du mur extérieur est de deux modules et demie. Aux faces des bouts des croisillons
, la distance entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16.17 est de 10 Modules, et les distances entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16.17 et les coins de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
15.18 sont chacun de deux modules. Ce qui fait avec les deux faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16.17 les 18 modules de la Largeur des croisillons
. La largeur de l’arcade feinte
entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
16.17 est de 18 modules ses allettes ont chacune un module, les petites arcades
arcade
19.20 des côtés des croisillons
F ont chacune 5 modules de largeur et leurs allettes ont chacuns un demy module ainsy de même aux trois autres croisillons
GHI aux huit pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
ployés des angles octogonales de la nef
nef
1.2.3.4 de chacune des portions de leur face sont d’un module et un septième de module de chacque côté de l’angle il reste six modules entre les côtés de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
1.8.2.3, aux petits Pans de la nef
nef
les
p. 224
   
arcades
arcade
9.10.11.12 qui sont les entrées des chapelles angulaires ont aussy 5 modules de largeur et leur allettes demy module de chacque côté. La saillie de tous les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au devant du nud des murs est d’un demi module les entrecolonnemens de la grille du chœur sont les mêmes que les entrepilastres des faces des bouts des autres croisillons
.
La largeur du chœur
P des religieuses est de 18 modules de même que la largeur des croisillons
de l’église
église
, et la longueur du chœur
est de quatre travées, chacune de même grandeur que l’espace du côté des croisillons
entre la grille et la nef
nef
. C’est-à-dire que le chœur
étant décoré du même ordre corinthien du dedans de l’église
église
, les quatre entrepilastres qui composent sa longueur sont chacun de six modules comme l’entrepilastre 21 du côté du croisillon
qui est hors la grille du chœur
. Ce qui fait 41 modules 1/3 depuis la face de dehors du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
8, qui regarde la nef
nef
jusqu’au pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de la face de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du bout du chœur
, et 31 modules 1/3 pour la longueur du chœur
depuis la face de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
jusqu’au-dedans des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
de la grille. La face du pilastre ployé qui joint à l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
étant d’un module 1/3 suivant la règle ordinaire, l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
qui est en forme de niche est dans la proportion marquée au chapitre précédant des autres églises
église
.
L’entrée du chœur
est dans le milieu du fond de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
, le trône ou stale de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
est dans l’abside au côté droit de l’entrée du chœur
, et la stale ou chaire de la supérieure, est de l’autre côté de l’entrée. Les stales hauts et basses pour les religieuses sont aux deux côtés du chœur
, jusqu’à la dernière travée au-dedans de la grille. Laquelle travée est vuide, étant reservée pour faire les cérémonies des prises d’habits des professions, et les autres cérémonies du couvent[464].
L’entrée du chœur
est précédée d’un avant chœur
carré R dont l’entrée est par le milieu du cloître
ST en face de l’entrée du chœur
, le chœur
et l’avant chœur
sont éclairés par des vitreaux qui sont dans leurs voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus des combles des bâtimens qui les joignent des deux côtés. L’on monte du cloître
à l’avant chœur
, et de l’avant chœur
au chœur
par des perrons de plusieurs marches pour arriver au rez de chaussé
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
du chœur
. Lequel doit être
p. 225
   
d’une marche plus élevée que le pavé du planum du croisillon
I de l’église
église
au devant de la grille, afin que l’apuy de la grille soit moins haute par le côté du chœur
que par le côté de l’église
église
. Le clocher doit être placé au dessus de l’avant chœur
.
Des deux batimens qui Joignent le chœur
, celuy vers l’intérieur du couvent est pour le confessionnal des religieuses, distribué en un parloir extérieur 23 pour le confesseur, dont l’entrée est dans l’église
église
par la chapelle N. Ce parloir est séparé par une grille d’un parloir intérieur 24 pour les religieuses. L’entrée du parloir intérieure est par l’oratoire 25 où les religieuses font leur préparation. Cet oratoire est précédé d’un vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
26 pour être recueillies et éloignées du bruit de l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
[465].
L’autre bâtiment joignant le chœur
vers l’extérieur du couvent est employé en la sacristie 27 du dehors pour les prestres ayant sont entrée dans l’église
église
par la chapelle K et une autre entrée par le petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
31 dans la cour V, laquelle a communication au logement des chapellains. La grande sacristie 28 du dedans et l’avant sacristie 29 où les religieux sacristines servent et préparent les ornemens de l’église
église
qu’elles passent aux sacristains du dehors par le tour 32.
Les sacristies et l’oratoire et parloir du confessionnal sont au plein pied des chapelles de l’église
église
, on y monte du cloistre par les grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
33.34 qui y communiquent d’un côté par le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
26 et l’autre côté par le passage 30. Les mêmes escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
montent aux dortoirs qui sont au pourtour du cloistre aux combles au dessus de l’avant chœur
et du chœur
et au logement et combles au dessus de l’oratoire et confessionnal et des sacristies, les deux petites cours 35.36 aux côtés de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du chœur
servent à éclairer les grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
et les passages des batimens aux côtés du chœur
.
La chapelle 37 au costé du cloître
est précédée d’un vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
38 dont l’entrée principale est sur le cloître
, il communique aussy par une porte à l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
34 qui monte aux dortoirs.
Vers l’autre bout du cloître
au pourtour de la cour du dehors V
p. 226
   
p. 227
   
p. 228
   
Se trouve en entrant à droite dans cette cour, un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
39 qui monte au logement des chapelains qui sont éclairés sur la grande cour au devant de l’église
église
, du Pallier du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du bas de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
, on entre dans une salle 40 qui précéde la salle du tour extérieur 41, laquelle est adossée contre la salle du tour du dedans 42 qui a son entrée dans le cloistre du couvent, au dessus des salles du tour sont au premier étage. Les grands parloirs intérieurs et extérieurs pour la communauté et au second étage sont les logemens des tourrières du dehors, auquels logement on monte par un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
particulier qui doit être au bout de la salle 40.
Aux autres côtés de la cour V, au rez de chaussée sont les autres parloirs extérieurs 43.44.45. adossés aux parloirs intérieures 46.47.48 pour les religieuses, lesquelles ont leur entrée par le cloître
.
À l’autre côté de la grande cour de l’église
église
opposé au couvent, l’emplacement X peut être employé à faire des logemens particuliers, ou autres édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
au profit de la communauté des religieuses de même forme et cimetrie que les bâtiment extérieur du couvent pour rendre cette grande cour régulière des deux côtés.
La première figure du second dessein de l’église conventuelle
église conventuele
, est la coupe ou profil de cette église
église conventuele
et d’une partie du chœur des religieuses
, l’une et l’autre décorée d’un grand ordre corinthien de même grandeur dans les proportions régulières[466].
La Grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
est sphéroïde en pendentif octogonale sur les quatre grands arcs doubleaux
des croisillons
, et sur les quatre vitreaux des petits pans soutenues par les quatre pilliers 4.5.6.7 et les quatre autres opposés. Les archivoltes des grands arcs doubleaux
étant en plein ceintre et leur section de la voûte sphéroïde étant ovale, il se trouve une portion de mur aplomb au pourtour du dessus de ces archivoltes, comme il est représenté par le demy ovale ponctué au dessus de l’archivolte des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
4.7 au devant des croisillons G.I au constraire, il se forme des lunettes au dessus des vitreaux qui sont aplomb
p. 229
   
des arcades
arcade
11.12 des entrées des chapelles angulaires.
L’ouverture du haut au milieu de la grande voûte sphéroïde est entourée d’un entablement circulaire
, qui soutient un dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
percé de huit vitreaux dont les trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
sont décorés par le dedans de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre corinthien et de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre composé en avant corps par le dehors, le dessus de leur entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est de niveau de l’un à l’autre. L’extradoce de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la calotte du dedans de ce dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
qui est aussy sphéroïde, forme la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
du dehors, elle est décorée de huit côtés qui repondent aux huit pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps extérieur qui servent à butter la poussée de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la calotte. La coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est terminé par un piédouche qui soutient un globe sur lequel pose le pied de la croix.
Au dessus des quatre chapelles angulaires, sont quatre tribunes de même grandeur que cette chapelles, lesquelles ont chacune trois grandes ouvertures sur le dedans de l’église
église
aplomb des arcades
arcade
des chapelles, l’une au petit pan de la nef
nef
et les deux autres aux côtés des croisillons
. Ces ouvertures sont de même largeur que les arcades
arcade
des chapelles avec des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
d’apuis posées sur le grand imposte
imposte
qui règne entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
dans le pourtour du dedans de l’église
église
. La hauteur entre le dessus de l’imposte
imposte
et le dessous de l’architrave de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre, n’étant pas suffisant pour donner aux ouvertures ou fenestres des tribunes qui regardent dans l’église
église
les proportions des arcades corinthienes. Leur ceintre est bombé en portion de cercle par le haut, avec des crossettes par les côtés ornées d’un simple bandeau au pourtour qui descend Jusqu’en bas.
Lesvoûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des quatre croisillons sont en plein ceintre à prendre du dessus du petit socle de leur naissance, la proportion de la hauteur de leurs arcs doubleaux
avec la largeur des croisillons
au nud des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
est comme 9 à 20 de même qu’aux autres églises
église
expliquées cy devant dans la proportion des arcades de l’ordre corinthien. À prendre du pavé de la nef
nef
, la largeur des croisillons
et des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
étant déterminée sur le plan au premier dessein précédent, pour ce qui concerne les mesures de la hauteur. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
sous les bazes des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
est égalle à la largeure de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
. La hauteur des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et de
p. 230
   
L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du grand ordre est dans la proportion ordinaire. L’arc doubleau
de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
est en plein ceintre, ce qui reste entre le dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
à la naissance du ceintre de la voûte, est pour la hauteur du soubassement avec ses socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas et du haut. Lequel soubassement est divisé et proportionné ainsy qu’il expliqué au deuxième Dessein du quatrième chapitre précédent[467].
Outre les deux vitreaux des ceintres des arcades
arcade
au derrière du maître autel et de la grande chapelle. Le vitrail circulaire au dessus de la porte de l’entrée de l’église
église
, et les huit vitreaux du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[468]. Le dedans de l’église
église
Forme régularisée : église
est éclairé par quinze autres grands vitreaux dans les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
au dessus de la corniche
du soubassement, sçavoir quatre dans les petits pans de la nef
nef
, deux aux deux côtés de chacque croisillon
aplomb et de même largeur que les arcades
arcade
des chapelles angulaires et un au milieu de chacque face des bouts des croisillons
de l’entrée de la grande chapelle opposée et du maître autel. Celuy du côté de la grille du chœur
n’ayant point de vitrail.
Le diamètre intérieur du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est égal à la largeur des croisillons
à prendre du nud des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, pour avoir le ceintre de la grande voûte sphéroidalle de la nef
nef
, ayant tracé la ligne aplomb AE de l’extrémité du diamètre intérieur du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
[469]. Il faut prendre sur cette ligne au dessus du niveau du haut du petit socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
E de la naissance de la voûte, la hauteur EA égalle au demy diamètre du plan de la nef
nef
au droit des angles de l’encoignure
encoignure
, reporter Le même demy diamètre sur la ligne de niveau de la naissance de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
depuis le point du milieu B, jusqu’au point C. Trouver sur la même ligne de niveau le point D, qui soit le ceintre d’un arc de cercle qui passe par les points C.A. faire la même opération de l’autre côté.
La hauteur du dessus de la corniche
de l’entablement circulaire
du bas du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
au dessus du point A, est la huitième partie de la longueur du diamètre intérieure du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Le bas de cet entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, est un gros cordon accompagné de moulures dessus et dessous qui tient lieu d’architrave, les moulures du bas de ce cordon descendent plus bas que le point A d’un tiers de la hauteur entre le même point A et le dessus de la corniche circulaire
, ensorte que toute la
p. 231
   
hauteur de cet entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est la sixième partie du diamètre intérieur du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Cette hauteur se divise en dix, la hauteur du cordon avec ses moulures au dessus en a 3, la frise qui est en gorge avec des modillons
modillon
« Petit support de forme quelconque placé sous une corniche : le modillon n'est souvent qu'un élément de modénature et non de structure comme le corbeau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 121
ou mutulles en consoles renversées 3 et la corniche
4, dont le bas commence par un grand larmier
larmier
« Membre horizontal en saillie sur le nu du mur, destiné à en écarter les eaux pluviales. Sa surface inférieure est inclinée ou creusée d'une mouchette, sorte de canal ou de gorge qui permet d'éviter les ruissellements. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 87
ayant un gros talon et un listeau au dessus.
La hauteur du mur circulaire du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
depuis le dessus de la corniche
qui le porte jusqu’au dessus de la corniche
de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
est égale à son diamètre intérieure. Les proportions des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
et socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du haut et du bas des ordres, tant intérieur qu’extérieur qui décore le dôme sont ainsy qu’il a été expliqué cy devant au dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
de l’église cathédrale
église cathédrale
à la réserve du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas de l’ordre extérieur, qui est une fois et demie plus grand et descend plus bas que celuy de l’ordre intérieur, étant de niveau l’un à l’autre par le dessus[470].
La grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
et la calotte du dedans du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, sont lisses pour recevoir des peintures qui rendront l’édifice
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifice
d’un aspect plus léger[471]. La hauteur de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au dessus de son socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
jusques sous le piedouche de la croix est égalle à son demy diamètre extérieur au droit des côtés. Le piedouche au dessus a la moitié de cette hauteur, la moité de la hauteur du piedouche est pour la hauteur du dessus de sa corniche jusqu’au centre du globe et la hauteur depuis le centre du globe jusqu’au haut de la croix est égalle à la hauteur depuis le même centre du globe jusqu’au bas du piédouche. Ayant divisé cette hauteur en cinq parties, le diamètre du globe en a deux, le diamètre du plan du cordon de la baze du piédouche en le tiers du diamètre extérieur du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Le contour des côtés de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
est en un seul arc de cercle depuis le dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de sa naissance jusques sous le cordon du piedouche de la croix. Le centre de cet arc de cercle est sur la ligne de niveau du dessus du même socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
.
Le Profil du comble des croisillons
est circulaire par le dessus et en gorge par le bas formant à chacun une croupe d’arrest ronde sur un Plan carré. Ce qui sera plus au long expliqué au troisième dessein cy après.
Le maître autel qui est en face de la grille du chœur des religieuses
est vue de profil sur ce dessein, elevé sur un marchepied de trois degrés
p. 232
   
au dessus du planum, il est isolée et l’on tourne au pourtour ainsy qu’il a été expliqué sur le plan au premier dessein précédent. Les gradins pour poser la croix et les chandeliers sont dans L’arcade feinte
au derrière la suspension où est renfermé le saint sacrement, est aplomb du milieu de l’autel. Elle est soutenue par une crosse qui sort du milieu d’une gloire à la hauteur de l’imposte
imposte
de l’arcade
arcade
. Le ceintre de laquelle arcade
arcade
est ouvert en vitrail au derrière de la gloire, la crosse est le simbole de la houlette spirituelle du Bon Pasteur notre seigneur Jésus Christ
Jésus-Christ
renfermé dans le ciboire de la suspension[472].
La grille qui fait la closture du chœur des religieuses
sur l’église
église
est représentée par lignes ponctuées au milieu de la colomne qui sépare le chœur
d’avec l’église.
Les mêmes pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre corinthien du dedans de l’église
église
règne au-dedans du chœur des religieuses
, il n’y a qu’un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
sur la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
par le côté du chœur
. Lequel soutient la naissance de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui est en plein ceintre. Les vitreaux qui éclairent Le chœur
sont en lunette dans la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
entre les arcs doubleaux
qui passent aplomb sur les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, le dessus des hautes stalles doit être en lambry de menuizerie entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
jusqu’à la cimaise au dessous des bordures des grands tableaux de peinture qui décorent les entrepilastres, des médailles qui sont par le haut doivent être en bas relief de sculpture pour la diversité des objets et donner de l’agrement à la vue[473].
Pour l’ordinaire le chœur des religieuses
est parqueté de menuizerie, l’aire de ce parquet est comme il a été dit une marche plus haut que le pavé du planum I au dehors de la grille. Ce plancher est au niveau de celuy de la grande chapelle H et du planum du maitre autel G. Le pavé de la nef
nef
est de trois degrès plus bas, afin que les religieuses voyent le maitre autel et les autels des chapelles par le dessus de la teste du peuple qui est dans l’église
église
.
Le comble du chœur des religieuses
est à deux égouts en dehors
p. 233
   
par le bas ayant son faiste droit, de niveau, le profil en sera marqué sur le troisième dessein cy après.
La seconde figure de ce second dessein[474] est la moitié du plan du haut de l’église
église
au droit de la naissances des grandes voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du dedans et de l’attique extérieur, les grands murs de face du carré du dehors de l’église
église
ne montent que jusques à la hauteur de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre ionique du portique
portique
, ils sont couronnés au droit des chapelles angulaires B.C. par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui se termine contre les avant corps des croisillons
F.G.H. et sur le rempant du dessus du fronton du portique
portique
O. Les escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
des angles du carré au derrière des chapelles angulaires, ne montent qu’à la même hauteur, ils sont couverts de dalles de pierre en platteforme au derrière des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
pour n’être pas vüs du dehors.
Les murs du pourtour des croisillons
et des petits pans de la nef
nef
s’élèvent en attique au dessus de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
pour porter les combles au dessus des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des croisillons
et de la grande voûte en pendentif sphéroïde de la nef
nef
, dans les différentes faces de ses murs d’attique sont des vitreaux des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui éclairent l’église
église
. La corniche de soubassement des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui leur sert d’apuis est au niveau du dessus de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
de dehors.
Le dessus des tribunes des chapelles angulaires est couvert de dalles de pierres à recouvrement l’une sur l’autre en forme de terrasse, dont le haut est au dessous des apuis des vitreaux et les dernières dalles du bas sont creusées en gargouilles pour l’écoulement des eaux au derrières des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
. Lesquelles conduisent à de petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
menagés dans l’épaisseur des murs de l’attique pour monter dans les combles.
Les plans des quatre grands arcs doubleaux aux Testes des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des croisillons
et de la grande corniche circulaire
du haut de la grande voûte sphéroide qui soutient le dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
sont marqués par des lignes ponctuées.
La Troisième figure du même dessein[475] est le plan de la moitié du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, dont tout le pourtour est divisé en huit trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
et huit grands vitreaux, lesquels trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
ont par le dedans les deux Tiers de la largeur des vitreaux. Ensorte qu’ayant divisé toutte la circonférence intérieure en 40 parties
p. 234
   
p. 235
   
p. 236
   
les vitreaux en ont chacun 3 et les trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
deux, le tableau de chacun des vitreaux étant parallèle, les trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
s’élargissent à proportion d’avantage par le dehors afin d’y pouvoir placer deux pilastres couplés
côte à côte au corps du mur, et un autre pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
plus saillant en avant corps au devant formant par ses côtés des manières de pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
avec les deux autres.
L’épaisseur du mur circulaire du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
entre les faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
intérieurs et extérieurs est la neuvième partie du diamètre intérieur du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
non compris la saillie des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps qui sont au milieu de chacque trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
, laquelle saillie est des deux tiers de la largeur de leurs faces au devant des autres, desquels il paroit aussy les deux tiers de la même Largeur suivant la règle des pilastres ployés
pilastre ployé
.
Dans l’épaisseur de deux des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
diamétrallement opposé sont pratiqués de petits escaliers en vis
Forme régularisée : vis
, pour monter sur la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
auxquels trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
les angles, les pilastres ployés
pilastre ployé
sont remplis en tour ronde à un sixième de leur largeur prés de l’arreste de leurs faces, pour les fortifier et donner une Longueur suffisante aux marches des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour y pouvoir monter[476].
Le troisième dessein de l’église conventuelle
église conventuele
contient la face du maître autel, le profil du chœur des religieuses
, l’élévation de la face du portail et du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, avec une partie de l’élévation de la face extérieur du chœur
et des bâtimens du couvent[477].
À la première figure qui est le profil du croisillons
G coupé au droit des arcades
arcade
49. 50. qui entre aux chapelles angulaires cotté LM sur le plan. Le principal objet est la face du maitre autel qui est fait en tombeau ouvert par le devant pour y renfermer les chazes des reliques des saints comme il a été expliqué au maître autel des autres églises
église
[478].
Au dessus des gradins qui sont dans la grande arcade
arcade
finale au derrière du maître autel, est un grand tableau carré par le bas et ceintré
p. 237
   
par le haut avec des crosettes aux côtés, accompagnées de deux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ornemens, dont le haut se termine en consolle couronnée d’un grand imposte
imposte
qui forme un espèce de fronton circulaire au pourtour du haut de la bordure du tableau, qui monte dans le vitrail du ceintre de l’arcade
arcade
, du centre de la gloire qui est au devant de celuy du vitrail, sort la crosse de la suspension laquelle est vue de front. La décoration du maître autel a beaucoup d’union avec la décoration du dedans de l’église
église
qui est uniforme dans son pourtour[479].
Au maître autel des autres églises
église
il a été observé que les décorations qui les accompagnent conviennent aux endroits où ils sont placés, et à la grandeur des églises
église
[480]. À la cathédrale
église cathédrale
où le maistre autel est placé entre le chœur du chapitre
et le peuple, sa décoration est un grand B baldaquin
d’architecture regulière. À l’église monacale
monacale
le maître autel étant placé de même entre le chœur des religieux
et la nef
nef
, sa décoration est une autre espèce de baldaquin
d’ornement d’un goût plus léger. À l’église paroissiale
église paroissiale
, le maître autel qui est placé au milieu de l’abside
abside
« Espace intérieur de plan cintré ou polygonal s'ouvrant sur une pièce ou sur un vaisseau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
du fond du chœur
environné d’arcade ajour
a pour décoration une gloire d’une grandeur majesteuse qui en fait tout l’ornement.
Par la coupe du croisillon
G l’on voit le profil des arcades
arcade
des chapelles angulaires M et des tribunes 51 au dessus, les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des unes et des autres sont de cloistre exagone, et les voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des chambrettes 52 qui soutiennent les dalles des terrasses qui couvrent les tribunes sont rempantes.
Le haut du dedans des croisillons est terminé par une voûte en berceau
voûte en berceau
avec des arcs doubleaux
en plein ceintre dont le profil est représenté au dessus de la petite corniche
de son soubassement, au milieu du haut du pignon au derrière du maître autel est la face 54 d’un des grands vitreaux qui éclaire l’église
église
, ils sont vus par leurs profils 53 dans le mur de l’attique extérieur des cotés avec leurs lunettes au derrière dans la voûte.
p. 238
   
L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’attique extérieur est plus élevé que le dessus des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
des croisillons
, afin que le grand tirant
tirant
« Pièce de bois ou de métal netralisant deux poussées divergentes en réunissant les parties auxquelles elles s'appliquent. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 124
de la charpente du comble qui pose sur les encorbellements
Forme régularisée : encorbellements
du dedans des murs ne touche point à l’extradoxe de la voûte. Ce qui a été observé à tous les combles des églises
église
. Le profil de celuy cy en fait connoître la construction particulière, le bas est en gorge au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
et ceintré par le haut, dont le dessus sera couvert de plomb ainsy que le bas de la gorge et le reste ou la pente est suffisante pourra être couvert d’ardoise.
La seconde figure est le profil de la moitié du chœur P des religieuses
en face de la grille et de bâtiment des sacristies 28 joignant le chœur
du côté de la cour V des parloirs[481].
Auchœur
, l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
au dessus de la grille est en plattebande droite posée sur les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
isolées et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
aux côtés, la coupe des joints des claveaux de cette plattebande doit contenir la hauteur de l’architrave et de la frise, sa poussée est buttée par les murs extérieurs du grand carré de l’église
église
.
Lavoûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du chœur
est en plein ceintre dont la naissance est sur un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
qui pose immédiatement sur la corniche
de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Les murs de face des côtés montent plus haut que la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
par les raisons expliquées cy dessus, pour soutenir le comble qui est à deux égouts. L’apuy des vitreaux 56 qui éclairent le chœur
est au dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
et leurs lunettes montent un peu au dessous de la clef de la voûte. Les stales hautes et basses des religieuses sont vus de profil au droit de l’espace entre le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et la colomne de la grille.
Le bâtiment des sacristies est couvert en apenty contre le mur de face du côté du chœur
. Le haut des murs de refand suit le profil du comble qui monte à la hauteur de la naissance de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
du chœur
pour y servir de buttée. Le rez de chaussée des sacristies 28 est au niveau du pavé des chapelles angulaires, qui est d’une marche plus bas que l’aire du parquet du chœur
. La face du tour 32 pour passer les ornemens aux sacristies du dehors est marquée dans la grande
p. 239
   
sacristie 28. Le second étage et les greniers au dessus des sacristies et de la dépendance du confessionnal de l’autre côté du chœur
, sont pour l’usage du dedans du couvent, on y monte par les deux grands escaliers marqués sur le plan aux côtés de l’avant chœur
.
Le rez de chaussée du chœur
et des sacristies de l’oratoire et du confessionnal, étant plus élevés que le rez de chaussée des cours et du cloître
, donne lieu d’y faire des caves au dessous, celle 57 sous le chœur est en demy berceau contre les murs des côtés et d’arrestes au milieu soutenu par des pilliers carrés à l’alignement des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des travées du chœur
. L’usage de cette cave est destiné pour y enterrer les religieuses, les autres caves sous les sacristies et sous le bâtiment du confessionnal de l’autre côté sont en berceau avec des abajours. Elles sont destinées pour les provisions du couvent, on descend dans ces caves par le dessous des grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
des côtés de l’avant cœur
.
La troisième figure du troisième dessein est l’élévation entière du portail et de la face extérieur de l’église conventuelle
église conventuele
. Le portail est d’ordre ionique, composé d’un portique
portique
de quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
isolées en avant corps, posées sur des socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de même hauteur que ceux des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de la nef
nef
du dedans de l’église
église
et couronnées d’un fronton. Les arrières corps aux côtés sont terminés chacun par un pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, dans l’allignement des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, qui sont au derrière des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
, ainsy qu’il est marqué au premier dessein sur le plan. Les murs ensuite qui forment de chacque côtés un second arrière corps jusqu’aux angles de la face du grand carrée extérieur de l’église
église
Forme régularisée : église
sont tous lisses, au bas desquels le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
est continué avec un double socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessous de la hauteur des marches du grand perron du portique
portique
. Le haut des premiers avant corps et des murs de faces de l’église
église
Forme régularisée : église
aux côtés sont couronnés par l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’ordre ionique
ordre ionique
du portique
portique
, et terminée par une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui tourne au dehors des terrasses
terrasse
« Terre-plein d'une levée de terre mettant de niveau un terrain en pente, généralement maintenue par un mur de soutènement et bordée par un garde-corps. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 28
qui couvrent les chapelles angulaires.
Uneimposte
imposte
a la hauteur de celle des grandes arcades
arcade
du dedans
p. 240
   
de l’église
église
règne aux entrepilastres du portique
portique
, et des premiers arrières corps de la porte de l’entrée de l’église
église
est en plattebande carrée au dessous de l’imposte
imposte
dans l’entrepilastre du milieu et au dessus de l’imposte
imposte
est un vitrail circulaire pour Eclairer le bas de la nef
nef
. Les deux autres pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
aux côtés sont tous lisses au dessous et au dessus de l’imposte
imposte
. Les deux autres entrepilastres des premiers arrières corps ont chacun un vitrail en arcade
arcade
au dessous de L’imposte
imposte
pour éclairer les chapelles angulaires et une fenêtre carrée au dessus de l’imposte
imposte
pour éclairer les tribunes.
Le haut du fronton du portique est terminé par une croix, accompagnée de chacque côté par des statues ou figures de saints patrons titulaires de l’église
église
ou instituteurs de l’ordre du couvent, posées sur les piédesteaux de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
aplomb des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des extrémités du portique
portique
. Et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui terminent les premiers arrières corps aux côtés et sur les piédestaux des angles des faces du carré sont des vazes.
Au dessus du portique
portique
et au pourtour des croisillons
et des petits pans de la nef sur les terrasses au derrière de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
qui termine le haut des murs de faces extérieurs, est un attique couronnée de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Lequel soutient le comble de la grande voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
et des croisillons
qui sont en forme de croix grecque par leur plan, ainsy qu’il est marqué à la deuxième figure du second dessein. Les faces extérieures de l’attique des bouts des croisillons
sont décorés chacun de quatre pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
espacés comme les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au derrière des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
. Les entrepilastres des extrémités sont ornés de panneaux d’architecture avec un léger ornement au dessus et dans l’espace du milieu est l’un des grands vitreaux qui éclaire l’église
église
, les autres pareils vitreaux sont aux pans de la nef
nef
et aux flancs des croisillons
.
Les combles de la couverture des voûtes
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
suivent le même plan que les murs d’attique, ils forment des arrestes en croupe curviligne rondes par le haut et creuses par le bas à chacque bout des croisillons
et des noües de même genre au droit des petits pans de l’octogone de la nef
nef
. Le faîte de tous ces combles est d’un même niveau, au dessus
p. 241
   
duquel s’élève le mur circulaire du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, chacune des quatre croupes est terminée par un vaze au dessus de son poinçon.
Le plan, les épaisseurs et largeurs des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
et des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
en avant corps du mur circulaire du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
et les proportions de l’ordre composé qui le décore, ainsy que la proportion de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
, du piédouche et de la croix du haut, ont étés expliqués à la première et à la troisième figure du second dessein, par raport au Diamètre des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
Corinthiens du grand ordre du dedans de l’église
église
. Mais les mesures qui sont cottées à la troisième figure de ce dernier dessein, sont suivant le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
ioniques du portique
portique
, qui est plus grand que le diamètre des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’ordre corinthien du dedans. Parce que les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du portique
portique
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du dedans, sont de même hauteur, le dessus des socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
et le dessous des architraves de ses deux ordres sont de niveau les uns aux autres. Le diamètre du pilastre corinthien, étant la dixième partie de sa hauteur, est plus petit de six parties deux tiers de son module que le diamètre de la colomne ionique qui est la neuvième parties de la même hauteur.
Le diamètre du bas de la colomne ionique du portique
portique
étant divisé en deux modules et chacque module en trente parties à l’ordinaire, sa hauteur est de dix huit modules compris la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas aura un module vingt quatre parties et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
quatre modules. La hauteur de la balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
au dessus est de trois modules six parties. L’attique a onze modules de hauteur qui est la moitié de la hauteur de l’ordre ionique, n’on compris Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
. La corniche
et la frise de l’attique ensemble ont deux modules et le fût du pilastre
pilastre attique
attique
ordre attique
avec sa base
base
« Pied d'un support vertical, formé habituellement d'un corps de moulures et d'une plinthe. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
Forme régularisée : base
, neuf modules. La hauteur de la couverture entre le dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
de l’attique
et le dessous du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est de neuf modules. Cette hauteur se divise en trois, la portion convexe du haut en a deux qui font six modules et la partie du bas se redivise en cinq. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
en a deux qui font un module six parties, et la gorge trois qui font un module vingt quatre parties.
p. 242
   
La hauteur du mur circulaire du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
par son extérieur, est de dix sept modules trois parties, dont le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas a deux modules vingt une parties. Le pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
avec la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
douze modules et l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
deux modules douze parties. Le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
au dessus a les deux tiers de la hauteur de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui font un module dix huit parties. La face de ce socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
est aplomb du haut de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et du nud du mur circulaire du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
. Il fait ressaut de deux avant corps, l’un devant l’autre, au dessus des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
au droit des côtés de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
. Le mur du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
extérieurs qui le décorent sont à fruit
fruit
« Obliquité de la face d'un mur par rapport à la verticale. Quand la base du mur est en avant de l'aplomb pris à partir du sommet, il y a fruit ; dans le cas contraire, il y a contre-fruit.. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 89
par le haut et la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
et ses costés sont en retraite sur le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, ensorte que le diamètre du bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au droit de la saillie des côtés est de vingt un modules. La hauteur du dessus de son socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
, jusqu’au dessous du cordon du piédouche est de dix modules et demy. La hauteur du piédouche jusqu’au dessus de sa corniche
est de cinq modules un quart, qui est la moitié de celle de la coupolle. La hauteur depuis le dessus de la corniche
du piédouche jusqu’au centre du globe sous la croix, est de deux modules dix huit parties trois quarts, et depuis le centre du globe jusqu’au haut de la croix, sept modules vingt six parties un quart. Le diamètre du globe a trois modules quatre parties et demie, ce qui fait en tout depuis le pavé du portique jusqu’au haut de la croix quatres vingt onze modules vingt huit parties et demye.
Aux deux murs de closture qui accompagnent le portail de L’église
église
, sont d’un côté la porte X de l’entrée des places à bastir des logemens particuliers, et de l’autre côté est la porte V qui entre dans la cour des parloirs extérieurs, attenant est le profil du batiment pour le logement des chapelains. La face du bâtiment des sacristies et Le haut du flanc du chœur des religieuses
, se voyent au dessus du couronnement de cette porte. La distance qui est entre l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
du bâtiment des sacristies, et l’apuy des vitreaux du chœur
, marque la hauteur du comble de la couverture des sacritsties. Le comble du chœur
est immédiatement au dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
qui couronne les vitreaux.
La différance qui se trouve dans les dispositions des quatre sortes
p. 243
   
d’églises
église
proposés dans cette première section du Traité de la distribution des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
, fait connoitre l’attention que l’on doit avoit à leurs usages pour placer chacque chose en son lieu afin de les rendres commodes, remarquant que ce qui convient aux uns ne conviendroit pas aux autres. Quoy qu’ils fussent d’un même genre d’édifice. Leur juste proportion en devient aussy plus aisée à pratiquer et leur décoration plus facile. Être de bon goût sans Le secours d’un amas confus d’ornemens de sculpture, lesquels quoy qu’exécutés en perfection en particulier, ne peuvent tous ensemble rendre de bon goût une décoration d’architecture mal proportionnée[482].
p. 244
   

Seconde section du Traité
de la commodité de
L’architecture dans la
Distribution des édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
.

La seconde section de ce
Traité contient les édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices

logéables, servants à l’utilité
publique[483], tels que sont les
hopitaux, les hôtels de ville, les
palais de la justice et les bains.
Lesquels ayant des usages
différents demandent des distribons
et des situations particulières
ainsi qu’il sera expliqué par des
chapitres séparés.

Chapitre 1.er

La providence[484] a établi différentes conditions dans la société, afin que les hommes eussent tous besoin
p. 245
   
les uns des autres. Les pauvres étant aussy nécessaires aux riches par leurs travaux que les riches le sont aux pauvres pour leur subsistance. Ainsy les États et les Républiques se maintiennent par la conservation des uns et des autres[485].
Les pauvres étant pour l’ordinaire par eux même dénués de tous secours et des choses nécessaires à la vie, dans leurs maladies il est de l’intérest des riches qu’il y ait des lieux établis pour loger, nourrir et médicamenter les pauvres lorsqu’ils sont malades. Ce qui s’est observé dans tous les tems et dans tous les pays. La Nature seule ayant inspiré aux peuples les plus barbares, le sentiment de contribuer au soulagement de leurs concytoyens. Mais la religion chrétienne oblige plus étroitement tous les fidelles, chacun selon leur moyen, au besoin des pauvres et particulièrement des pauvres malades[486].
Le nom d’hôtel dieu[487] est celuy que l’on donne vulgairement aux hôpitaux où l’on reçoit les pauvres malades, ces édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
sont plus ou moins grands, selon la grandeur des villes ou autres lieux où ils sont sittués et la quantité des peuples qui y habittent[488].
L’on doit choisir pour placer l’hôtel Dieu un endroit qui soit airé dans un quartier isolée au dessous de la ville où il passe quelque bras de rivière ou le ruisseau d’une fontaine d’eau coulante autant que faire se peut, afin que le mauvais air se dissipe le long du courant de l’eau, et pouvoir se servir de l’eau pour les laissives, laver les linges et autres besoin[489]. La retenir au dessus de l’hôpital du coté d’amont dans des bassins, fossés ou reservoirs, pour la l’acher de tems en tems par des aqueducs souterreins qui passent au travers des latrines, afin d’en faire écouler les immondices hors la ville par le bas du courant de la rivière.
Les quatre desseins d’écrit dans ce chapitre sont proposés pour l’hôtel dieu d’une grande ville[490]. L’on en pourroit suprimer une partie de la grandeur et de la quantité des salles et des offices, s’il n’étoit pas nécessaire d’un si grand édiffice, en suivant toujours les mêmes
p. 246
   
p. 247
   
p. 248
   
distributions et le même goût pour la commodité des malades et de ceux qui en ont soin.
Le premier dessein est le plan du rez de chaussée d’un hôtel dieu[491], placé sur le bord d’un bras de rivière AB, traversé par un pont C qui conduit à une grande cour d’entrée D, environnée de bâtimens de laquelle on entre dans deux autres cours aux côtés aussy environnées chacune de bâtimens des quatre côtés. L’une E pour le couvent des religieuses qui desservent l’hôpital[492], l’autre F pour la basse cour et le logement des économes, chapelains, médecins, chirugiens et domestiques de l’hôpital[493].
Les salles des malades[494] sont au delà, l’on y entre de la grande cour par le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
G, dont le plafond est soutenu au milieu par quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, aux deux côtés vers L’entrée de ce vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, sont deux chambres 1.2 pour visiter les malades qui se présentent pour entrer dans L’hôtel Dieu. L’une pour la visitte des hommes et l’autre pour les femmes. À l’autre bout du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
aux angles 3.4 sont les bureaux pour l’enregistrement des malades. L’on entre par la porte 5 du milieu du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
en face de la cour, dans la première salle du milieu H, qui conduit à l’église
église
I. Au milieu des deux côtés de vestibules, sont des portes 6.7. qui entrent aux salles K.L, passant par les palliers du bas des grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
8.9. Les salles K.L qui font face aux premières cours avec les trois autres grandes salles LM, MN, NK, forment le pourtour d’un grand carré qui renferme les autres salles des malades[495]. Les unes O.P.Q.R, en diagonalle, d’autres S.T.V. avec la première H traversant en croix par le milieu du carré. Toutes les salles intérieures tendantes au centre de l’église
église
I et aboutissent aux salles extérieurs du pourtour du carré, ensorte qu’elles se communiquent toutes les unes aux autres, elles sont éclairées par les cours 10 qui les séparent[496].
La principalle chapelle ou église est en forme de ronde[497], au milieu de laquelle est le sanctuaire I environné de huit colonnes isolées qui soutiennent un dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
éclairé par le haut. Le maitre autel est au centre, élevé sur un marchepied de trois marches au dessus du planum
p. 249
   
du sanctuaire, qui est de cinq marches plus haut que le rez de chaussée de la nef
nef
circulaire X. Laquelle est au plein pied des salles, afin que le peuple qui est dans la nef
nef
, n’empêche pas les malades des salles H.P.T.Q.V.R.S.O. de voir le prestre au maître autel au travers des huit arcades
arcade
de la nef
nef
, closes de grilles de fer ou aboutissent les salles.
Aux angles K.L.M.N. des salles du pourtour du carré exterieur sont quatre autres chapelles, dont les autels sont adossées contre les murs, où l’on dit les messes pour les malades de ces salles qui ne peuvent pas voir le maître autel[498].
Les salles des hommes et des femmes et des maladies différentes, sont séparées les unes des autres, par des grilles de fer ajour, afin de voir au travers dans le tems des messes et les clores par des rideaux dans d’autres tems. Celles de ces salles pour les grives maladies sont séparées des autres par des murs, ayant seulement des portes fermantes à clef au milieu[499].
Au derrière des quatre chapelles des angles des salles du pourtour du carré extérieur, sont quatre grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
11.12.13.14 pour monter des salles du rez de chaussée aux salles du premier étage, et aux greniers au dessus. Outre ces escaliers, il y en a trois autres 15.16.17. dans les angles des cours joignant le dehors du mur circulaire de la nef
nef
, qui communiquent des salles basses et de l’église
église
aux salles hautes et au dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
.
La sacristie de l’église
église
18 est dans l’un des pareils angles des cours aux pareils angles des autres
en dessous
cours sont quatre chambres 19 pour servir d’offices particuliers aux religieuses qui ont le soin des malades des quatres salles du milieu à chacque bout des salles diagonalles, sont d’autres chambres d’offices 20 pour ses salles diagonnales et pour les grandes salles du pourtour du carré.
Au milieu des huit cours triangulaires 10 qui séparent et éclairent les salles des malades, sont six petits pavillons
p. 250
   
21, pour les latrines
et privés particuliers et la vuidange des bassins des malades. L’on y communique à couvert de toutes les salles, par les petites galleries 22[500]. Les galleries au rez de chaussée sont soutenues en arcade
arcade
en plein pied des cours, qu’elles partagent chacune en trois, afin de rendre les cours praticables, les unes aux autres par les arcades
arcade
des galleries. Il est suposé que l’eau de la rivière qui est soutenuë dans les bassins du fossé du côté d’amont passe par des acqueducs souterreins au travers des fosses des latrines pour en entrainer les immondices du côté d’aval, hors de la ville[501].
Au long des deux salles KL, sont des corridors 23.24 qui ont des vues et entrées sur les grandes cours et servent à communiquer de la cour des religieuses et de la bassecour aux salles de l’hôpital pour faciliter le service des malades[502].
L’on entre de la grande cour du milieu D, à la cour des religieuses E par le passage 25 à côté duquel est la salle 26, pour les portières du couvent. ensuitte vers la salle de l’hôpital est la lingerie 27 des malades[503]. Laquelle doit être garnie de tablettes au long des murs, avec de grandes tables au milieu, pour ployer le linge et le distribuer aux mères des salles[504]. De l’autre côté du passage du couvent est un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
28 pour monter jusqu’au grenier. Le gardemeuble 29 pour les salles de l’hôpital est ensuitte, attenant est la roberie des malades 30 qui doit aussy être garnie de tables au milieu et environnée de plusieurs rangs de tablettes au long des murs, pour y ranger par paquets les habits des malades avec des étiquets pour leur rendre après leur convalescence à la sortie de l’hôtel Dieu. Au bout de ce corps de logis
en aisle entre les deux cours, est une étuve 31, où l’on fait sécher le linge de l’hôpital en hyvert. Il seroit à propos pour la closture du couvent qu’il n’y eut point de fenestres sur la grande cour d’entrée D à toutes les pièces du corps de logis en aisle, mais s’il est nécessaire d’y en faire, il faut que ce soit seulement par le haut, et que leurs apuis soient fort élevés, afin qu’il y eut plus d’espace au dessous pour mettre des tablettes, et que l’on y puisse pas regarder et les garnir de grilles de fer.
Aucorps de logis
de face sur la rivière attenant l’étuve
p. 251
   
ou séchoir, est la buanderies 32 où sont les cuves à laissive, dont la principalle entrée est dans l’angle de la cour du couvent. De la buanderie l’on entre au lavoir d’hiver 33 garny de plusieurs grandes auges de pierres pour y laver le linge de lessives au tems des glaces. À côté est un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
34 pour monter aux greniers où l’on étend le linge, il sert aussy de dégagement au dortoir et à l’infirmerie des religieuses qui sont au premier étage. Au derrière de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
vers la rivière sont les latrines ou privés. Dans le pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
du bout de ce corps de logis de face est le lavoir d’été 35 distribué par banquettes de pierre en forme de degréz, descendant l’un sur l’autre jusqu’au bas du lit de la rivière, par des marches en rampes droites qui sont au bout des banquettes vers l’entrée de ce lavoir. L’eau y communique par de grandes arcades
arcade
grillées au long du parement de chacune de ces banquettes doivent être scellés de petits anneaux de fer rond pour y acrocher des caques ou baquets en façon de tonneaux que l’on pose sur la plus haute des banquets qui est couvert d’Eau, et l’on transporte ces caques d’un banquet à l’autre au dessus ou au dessous, à mesure que l’eau hausse ou besse dans la rivère. Ils doivent être garnis de plomb par le dedans de pessanteur suffisante pour que leur poids les fassent enfoncer dans l’eau, afin que les religieuses et lavandières qui se mettent dans les cacques, pour avoir Les pieds secs, puissent être à hauteur d’eau commode pour laver le linge devant elles, et le battre sur la banquette qui est hors de l’eau derrière le dos[505].
Au grand corps de logis en aisle en retour, à la face sur la cour est un corridor 36 au milieu duquel vis-à-vis L’entrée de la cour est un grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
37 qui monte au dortoir des religieuses[506], au bout de ce corridor joignant le lavoir d’été est le bureau 38 de la religieuse qui a soin du linge. Il sert aussy de chauffoir aux lavandières. La salle au linge, salle de l’hôpital 39, est ensuite, après laquelle est le bûcher 40, l’apoticairerie 41 est de l’autre côté du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
. Le laboratoire 42 et la salle 43 pour la distribution des tisannes, remèdes et drogues sont au bout vers les salles de l’hospital.
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Dans la grande cour d’entrée D à la face vers la rivière, le milieu au droit du pont C est occupé par un pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
qui contient un grand vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
44 ayant une grande porte en arcade avec deux fenestres aux côtés à la face sur le pont, et trois pareilles arcades
arcade
toutes ouvertes sur la cour. D’un côté vers le couvent sont des remises de carosses 45 et un petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
46 qui sert de dégagement ou bureau des administrateurs qui est au premier étage. Au derrière de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
est un cabinet d’aisance ou privés. Le logement du portier de l’hôpital 47, composé de quatre pièces pour luy et sa famille, est de l’autre côté du grand vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
d’entrée. Il communique au grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
48 pour monter au bureau des administrateurs du paillier du bas de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
, l’on entre à la grande salle 49 où se tiennent les audiences des pauvres, dans l’aisle en retour entre la grande cour d’entrée et la basse cour.
Le passage 50 de l’entrée de la basse cour F est au milieu de ce corps de logis
en aisle vis-à-vis celuy de l’entrée du couvent. Le logement du concièrge composé de sept pièces 51, antichambre, salles, chambres, cuisine, cabinet et garderobe, est entre un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
52 qui joint au passage d’entrée de la basse cour et la grande salle des audiances. Au delà de ce passage est La salle du portier 53, sa chambre est en entresole au dessus, on y monte par l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
54 joignant. Ensuitte est le réfectoir des chapelains 55, au bout duquel est une salle 56 pour leur servir de chauffoirs et de parloirs, elle communique par le corridor 24 aux salles de l’hôpital.
Lecorps de logis
de face sur la rivière dans la largeur de la basse cour, est occupé ensuitte du grand escalier du bureau des administrateurs, par l’échaudoir ou tuerie des bestiaux 57, la boucherie 58 ou sont les étaux, un bucher 59, un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
de dégagement 60 attenant qui monte aux Logemens des domestiques et aux greniers, au derrière de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
sont des latrines
à chacque étage auxquels ainsy qu’à tous les autres expliqués cy dessus, il doit y avoir plusieurs sièges à chacun pour la commodité du grand nombre de personnes qui deservent l’hôpital où il faut observer pour la bienséance que ces sièges soient séparés les uns des autres par des cloisons de planches, fermés chacun par des portes au devant
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formant differents petits cabinets, afin de n’être pas vus les uns des autres. La grande cuisine Généralle 61 pour les malades, les religieuses, les officiers, les domestiques et autres personnes qui desservent l’hôpital, occupe tout le rez de chaussé du pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
du bout de ce corps de Logis de face. Les fourneaux et chaudières pour la bouilly et les bouillons sont dans un endroit particulier 62 Joignant la cuisine ayant vue sur la basse cour, au derrière est le lavoir à vaisselle 63, qui a vue et son écoullement sur la rivière. Ce Lavoir sert de passage pour aller de la cuisine au gardemanger 64, joignant à l’escalier de dégagement 60. Le gardemanger a des vues sur la bassecour et sur la rivière, afin que l’air passant au Travers conserve et empêche les viandes de se corrompre.
Un Corridor 65 au long du grand corps de logis
en aisle en retour au fond de la bassecour F, communique en passant par le pallier du bas du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
du milieu 66 de la cuisine aux salles de l’hospital, et à la cour des religieuses par les autres corridors 24, 23 dans ce grand corps de logis
en aisle au long du corridor 65 en commencant joignant la cuisine, sont l’office commun 67, le fournil 68, la paunéterie 69, le sellier 70 pour la distribution du vin, dans lequel doit être la porte d’une descente de cave par le dessous des rampes du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
66. Au dela de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
sont le réfectoire des Domestiques 71, celuy des chirurgiens 72 au bout vers les salles de l’hospital est la salle des morts 73 ayant son entrée par le pallier du Bas du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
12, afin d’y porter directement les cadavres pour y être ensevelis. Et de la portés au les cérémonies ordinaires au cimetiere qui doit être s’il se peut en un clos proche du même côté au dehors de l’hôpital.
Il conviendroit qu’il y eut un espace de terrain dependant de l’hôpital joignant le couvent des religieuses, pour leur faire un jardin et que le pourtour du dehors des salles des malades fut en marais de légumes, jardinage ou terre labourable, ou du moins isolées pour y donner de l’air[507].
Pour ce qui concerne les proportions de tout cet édifice
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifice
[508], les
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salles des malades doivent avoir aux Environs de vingt quatre pieds de largeur, afin qu’il y ait des lits des deux côtés, dont le chevet
soit adossé contre les murs de face au dessous des apuis des fenestres, qui doivent être plus élevés que le haut du ciel des lits. Et qu’il reste un espace au milieu entre les pieds des lits pour y dresser des tables pour la distribution des vivres des malades. La hauteur des salles sous le plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
aura aprochant les deux tiers de leur largeur, pour dissiper l’haleine et le mauvais air des malades[509].
Lescorps de logis
qui environnent les cours extérieures doivent être aprochant, de la même largeur dans œuvre, que les salles des malades et les corridors avoir la moitié de cette largeur. Les murs de face de ces bâtimens auront deux pieds et demy à 3 pieds d’épaisseur, s’ils sont de pierre de taille et les planchers
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
de charpente ; mais si ces murs sont de moelon, leur épaiseur s’augmentera à proportion de la qualité des materiaux dont ils seront construits[510]. Il suffira que les murs de refend ayent deux pieds d’épaisseur pour y pouvoir encastrer les tuyeaux des cheminées du rez de chaussée. Les logemens des salles de l’hôpital et des autres corps de logis
, seront proportionnées à la grandeur de la ville où cet édiffice sera situé et la quantité du peuple qui y habitte[511].
Au plan du premier étage représenté au second dessein de l’hôtel dieu, la distribution des salles des malades et de leur accompagnement est, est égalle à celle du rez de chaussée, avec de pareilles chapelles aux angles des quatre grandes salles du carré. Les bouts des huit salles du centre sont terminés par des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
en tribunes sur la nef
nef
X de l’église
église
afin que les malades de ces salles puissent entendre les messes qui se disent au maître autel I. Le chœur des religieuses
est placé dans la salle du milieu H, qui n’a de communication aves les autres salles que par l’avant cœur
G, au dessus du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du rez de chaussée. La chambre 18 à côté du bas du cœur
joignant l’église
église
sert de sacristie aux religieuses, pour serrer les livres
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et les autres choses nécessaires à leur office[512]. L’entrée principalle de l’avant chœur
est par la gallerie 3 qui communique au couvent par le coridor 23 en passant par la petite salle 1. L’on peut aussy arriver des salles KL à l’avant cœur
, et des salles du Rez de chaussée par les palliers des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
8.9. Le clocher repond directement au dessus de l’avant chœur
, d’où l’on peut sonner Les messes et l’office.
Le dortoir des religieuses 36 est dans le grand corps de logis en aisle, du fond de la cour du couvent, l’on y entre du corridor 23 en venant du cœur et des salles des malades par la petite gallerie 43. La principalle entrée du dortoir est par L’escalier du milieu 37, en passant par le chauffoir de la communauté 38 qui partage la longueur du dortoir en deux. Les cellules des religieuses sont des deux côtés du dortoir 36. Les unes ayant vue sur le jardin X et les autres sur la cour E du couvent. Le chapitre 42 est au bout du dortoire, vers les salles des malades. L’apartement 35 de la prieure est à l’autre bout du dortoir, dans le pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
sur la rivière composé d’un antichambre pour conférer avec les religieuses et une celulle et un cabinet. La celulle 40 de la souprieure est vis-à-vis l’apartement de la prieure de l’autre costé du dortoir, dans le même pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
. Le dortoir reçoit la lumière qui l’éclaire par le dessus des celulles[513], qui n’occupent que la moitié de la hauteur de l’étage, il est aussy éclairé par une fenestre au bout vers la rivière, et à l’entrée de l’autre bout par la petite gallerie 43[514].
L’infirmerie des religieuses 33 qui est au grand corps de logis
de face a des fenestres des deux côtés sur la cour du couvent et sur la rivière, elle communique au dortoir, en passant par le pallier de l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
de dégagement 34 à côté de la celulle de la souprieure. Au derrière de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
vers la rivière sont les Latrines de la communauté séparés en plusieurs petits cabinets de deux côtés où sont les sièges, aux deux bouts de l’infirmerie sont des offices 32.39 pour l’infirmerie et le service des religieuses malades.
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Au dela de L’infirmerie dans le même corps de logis
de face est la roberie des religieuses 31, ayant vue sur la rivière, attenant en retour dans le corps de Logis en aisle, entre la cour du couvent et la grande cour d’entrée de l’hôtel Dieu D est la lingerie des religieuses 30. Ensuitte une autre lingerie 29 pour les differents offices de la bassecour et les Ecclesiastiques, ces lingeries et la roberies se dégagent par un petit corridor qui conduit de l’infirmerie des religieuses à un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
28 vers le milieu de la longueur du corps de logis
en aisle entre les deux cours. Au delà de l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
28, est le réfectoire des religieuses, 25, 26, au bout duquel joignant le corridor 23 proche la petitte salle I qui sert de passage est un grand office 27 pour rechauffer et dresser les portions du réfectoire[515]. L’on y aporte les vivres, que les religieuses recoivent des domestiques de la bassecour, par un tour qui est entre le bout de la gallerie 3 et la petite salle 2 où ils sont déposés en venant de la grande cuisine par le grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
66 et les corridors 65.24.
Les chambres 54 des chapelains qui déservent l’hôtel dieu sont dans l’autre corps de logis en aisle, en face du couvent, entre la grande cour d’entrée D et la bassecour F. Ces chambres sont toutes dégagées par un corridor 53, en façon de dortoir qui a son entrée d’un bout par le corridor 24 qui communique aux salles des malades et de l’autre bout par l’escalier 52 qui descend dans la bassecour.
Au delà de l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
52 dans le même corps de logis
en aisle, entre les deux cours, est l’apartement 51 de l’œconome de l’hôtel dieu[516], composé d’un petit vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
sur l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
52, une cuisine à côté, un antichambre ensuitte du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, une chambre, une garderobe, un cabinet, la chambre communique à une salle d’audiance 50 à côté de laquelle est le cabinet des Registres de la dépense. Au devant de cette salle par l’autre côté est un antichambre 49 dont l’entrée est sur le pallier du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
48.
Au Grand corps de logis
de face sur la rivière, d’un bout du même pallier de l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
48, l’on entre par un autre
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antichambre 47 dans la grande salle 44 du bureau des administrateurs de l’hôtel dieu, qui occupe tout le pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
du milieu en face du pont C. Ensuite du bureau est le trésor 45, à côté duquel est un petit corridor qui communique à l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
de dégagement 46 et à des latrines
et cabinets d’aisance qui sont au derrière de cet escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
vers la rivière.
L’apartement 55, du secrétaire du bureau est au même corps de logis
de face à l’autre bout du pallier du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
48. Cet apartement est composé d’un petit vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, un antichambre, une chambre et un cabinet, une partie de cet apartement est éclairé du côté de la rivière et l’autre partie sur la bassecour.
Le restant du grand corps de logis en face de la bassecour sur la rivière est occupé par des chambres de domestiques 57.58, qui ont vue sur la rivière dégagés par un corridor 56, regardant sur la bassecour avec un escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
60 au milieu. L’entrée du bas duquel est par la bassecour au derrière de cet escalier sont des Latrines 70. Dans le pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
du bout est l’apartement du médecin 59, distribué en un antichambre, une chambre, deux cabinets et une garderobe[517], attenant en retour au long du corridor 65 qui va d’un bout à l’autre du grand corps de logis
en aisle au fond de la basse cour et la grenneterie 61 pour les poix, fèves, lentilles et autres menües grains de provisions de carême, pour les gens qui deservent l’hôtel Dieu. Ensuitte est la blutterie ou magazin à la farine 62, qui contient Le dessus du fournil, de la panneterie et du cellier, jusqu’au grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
66. Une tremie placée à un Bout de cette blutterie, au dessus du fournil conduite par un tuyeau en forme de caisse au travers du plancher, les farines au pétrin du fournil, les greniers aux bleds sont dans les combles audessus.
Au delà du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
dans le même corridor, sont les logemens des chirurgiens, l’apartement du premier chirurgien 63 est composé d’un [sic.] antichambre, une chambre, un cabinet et une garde-robe[a][518]. Les
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chambres et garde-robe 64,67 sont pour les seconds et la grande salle 68 est le dortoir des garçons chirurgiens. L’écolle de dissection 69[519] est au bout du corridor vers les salles de l’hôpital.
S’il étoit nécessaire d’une plus grande quantité de logemens de domestiques, ou autres personnes qui déservent l’hôtel dieu, on les pouroit faire en entresols. Ce premier étage, ainsy que celuy du rez de chaussée
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
ayant la même hauteur que les salles des malades. À l’égard des servantes, elles couchent ordinairement dans un bout des salles des femmes malades. Les greniers qui sont dans les combles au dessus des salles des malades et des corps de logis
, sont beaucoup plus que suffisants pour tous les usages dont on peut avoir besoin, soit en les lambrissant avec lattes et plastre, et [sic.] y faisant des retranchemens par des cloisons ou autrement.
Les proportions de l’église
église
de l’hôtel dieu
et son raport avec les salles des malades se connoîtront mieux par le troisième dessein, où le plan est plus en grand qu’au dessein précédent[520]. Cette église
église
est composée d’une nef
nef
circulaire X, au milieu de laqu’elle est le sanctuaire I séparé de la nef
nef
par huit colonnes isolées
Forme régularisée : colonnes
, dont les centres sont placés sur la circonférence d’un cercle concentrique à la nef
nef
, et les huit intervales entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
sont égaux entr’eux[521].
Le diamètre du dans œuvre
de la nef
nef
au droit de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, contient quatre fois la largeur de chacune des salles H.P.T.Q.V.R.S.O. qui y aboutissent, et le diamètre du sanctuaire I entre les centres des huit colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
qui l’environnent a la moitié de celuy de la nef
nef
. C’est à dire que le diamètre du sanctuaire qui est au milieu, est environné de la nef
nef
, à prendre du centre de la colomne 70 au centre de la colomne 71, a le double de la largeur des salles et est la moitié du diamètre de la nef
nef
73, 74 entre la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
73 et la face de l’autre pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
opposé 74, ensorte que la largeur de chacque
p. 263
   
côté de la nef
nef
entre la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
73 et le centre de la colomne 70, ou de la face du pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
74 au centre de la colomne 71 est égale à la largeur des salles des malades.
Le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
est le même que la largeur l’un des côtés de la nef
nef
et la douzième partie du diamètre du sanctuaire. Ainsy, la largeur des salles étant de vingt quatre pieds, le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
aura quatre pieds.
Cescolonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
portent un entablement circulaire
et une coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
au-dessus qui couvre le sanctuaire[522], à laquelle il y a des vitreaux avec une lanterne au milieu de la calotte, qui éclaire l’église
église
. Ce qui sera expliqué cy après au dessein de l’élévation du profil de l’église
église
. Dans les intervales entre les plintes des bazes des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
sont cinq hauteurs de marches circulaires qui montent au planum du sanctuaire. Lequel est clos d’une balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
à hauteur d’apuy, au bord de la cinquième marche du haut.
Il n’y a qu’un seul autel dans cette église
église
, lequel est isolée de toutes parts. Le milieu de son marchepied qui est élevé de trois marches, au-dessus du planum est au centre 72 du sanctuaire et de toute l’église
église
afin que le prestre, célébrant le saint
Abréviation : st
sacrifice de la messe, soit vu au travers des entrecolonnes dans toute la longueur de chacune des huit grandes salles du rez de chaussée et des tribunes des religieuses, et des sept salles des malades du premier étage[523].
Dans la nef
nef
, les espaces entre les huit pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
du grand ordre de l’église
église
, ont le double de la largeur des entrecollonemens à compter du milieu des faces des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et du milieu des centres des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
. Les espaces entre ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
sont décorées aux côtés des arcades
arcade
des salles, chacune de deux petits pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
et deux demy pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui portent un petit entablement mutilé
Forme régularisée : mutilé
qui sert de cordon
cordon
« Moulure ou corps de moulures horizontal, sans fonction particulière, régnant dans une partie quelconque d'une composition. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 185
ou ceinture
ceinture
« Moulure, corps de moulures ou rang d'ornements enserrant un volume. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 185
sous les balcons
balcon
« Étroite plate-forme à garde-corps, en surplomb devant une ou plusieurs baies. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 25
des huit tribunes
tribune
« Pièce ou galerie placée à l'étage, s'ouvrant sur l'intérieur d'un vaisseau ou constituant par elle-même un démi-étage s'ouvrant sur l'intérieur d'une pièce. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 34
du premier étage
premier étage
.
De la nef
nef
l’on entre par un passage biais dans la sacristie 18, et l’on entre par de pareilles passages aux trois escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
15, 16, 17
p. 264
   
p. 265
   
p. 266
   
qui montent aux salles du premier étage, pour y porter les sacremens aux malades[524]. Ces escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
ont d’autres portes, des deux côtés sur le même palier, pour la communication des salles du bas aux salles du haut. Ils sont éclairés, chacun de deux fenestres sur la cour 10, ainsy que la sacristie et les chambres 19 qui servent d’offices aux salles des malades.
Par ce plan l’on voit l’arrangement des lits des malades qui sont placés des deux côtés des salles, avec des ruelles qui les séparent, tant pleines que vuides, pour mettre entre chacque lit un siège et les autres choses nécessaires aux malades. Les chevets des lits sont adossés contre les murs de face, des deux côtés au droit des fenestres, comme au droit des trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
. Les apuis des fenestres étant plus élevés que le ciel des lits, l’espace entre les pieds des lits est environ de la moitié de la largeur de ces salles, pour y pouvoir placer au milieu, sans incommoder le passage, des tables, de distance en distance, servant à poser et dresser les portions des malades dans le tems de leurs repas[525]. Les intervales des milieux en milieux des croisées des salles des malades sont égaux à la largeur de ces salles, et contiennent chacune deux travées de planchers
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
de solives de douze pieds. En sorte que chacque trumeau
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
porte deux poutres à chacque bout desquelles poutres il doit y avoir un [sic.] ancre et un tirant de fer pour retenir et empêcher l’écartement des murs de face.
La première figure du quatrième Dessein de l’hôtel Dieu est le profil ou élevation du dedans de l’église
église
[526], coupé sur le diamètre qui traverse les salles ST, où l’on voit quatre colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
A, B, C, D des huit qui environnent le sanctuaire I. Son planum est de cinq marches plus élevé que le pavé de la nef
nef
X, lequel est au plein pied des salles ST et des autres salles des malades, afin que de ces salles, l’on voye de tous les côtés l’autel
p. 267
   
qui est élevé de trois marches au milieu du planum.
Lescolonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du sanctuaire sont posées chacune sur un socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
isolé dont le dessus est à la hauteur du planum. Elles portent un entablement circulaire
d’ordre dorique
ordre dorique
où il se trouve quatre métopes carrées
dans la frise
frise
« Bande horizontale ayant vocation pour recevoir un décor. Par extension, suite d'ornements en bande horizontale. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 181
, au droit de chacque entrecolonnement
entrecolonnement
Forme régularisée : entrecolonnement
du milieu de la face d’une colonne
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonne
à l’autre.
L’intérieur du corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
qui couvre le sanctuaire, est décoré d’un ordre attique
ordre attique
[527] au-dessus de l’entablement dorique
. La hauteur de cet attique
attique
« Couronnement horizontal placé au-dessus d'un entablement formé d'un corps rectangulaire, plus large que haut, d'une corniche et généralement d'une base. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 174
« Étage-attique. Demi-étage-carré dont la face forme couronnement d'une élévation : ce parti parti d'élévation se reconnaît en général au fait que le niveau de l'étage-attique est séparé des niveaux inférieurs par un important corps horizontal (frise, cordon, etc.) ou par une corniche plus importante que celle qui couronne l'étage-attique lui-même. ; quelquefois au fait que l'étage-attique est décoré d'un ordre attique. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23-24
, à prendre du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
jusqu’au-dessus de la corniche
de son entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, est précisément la moitié de la hauteur de l’ordre dorique
ordre dorique
au-dessous, à prendre aussy de l’aire du planum qui est le dessus des socles
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
jusqu’au-dessus de l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
. Le milieu de la face des huit pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’attique
attique
« Couronnement horizontal placé au-dessus d'un entablement formé d'un corps rectangulaire, plus large que haut, d'une corniche et généralement d'une base. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 174
« Étage-attique. Demi-étage-carré dont la face forme couronnement d'une élévation : ce parti parti d'élévation se reconnaît en général au fait que le niveau de l'étage-attique est séparé des niveaux inférieurs par un important corps horizontal (frise, cordon, etc.) ou par une corniche plus importante que celle qui couronne l'étage-attique lui-même. ; quelquefois au fait que l'étage-attique est décoré d'un ordre attique. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23-24
répond au milieu de la face des huit colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
qui regardent le sanctuaire. Dans les espaces entre les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de l’attique
attique
« Couronnement horizontal placé au-dessus d'un entablement formé d'un corps rectangulaire, plus large que haut, d'une corniche et généralement d'une base. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 174
« Étage-attique. Demi-étage-carré dont la face forme couronnement d'une élévation : ce parti parti d'élévation se reconnaît en général au fait que le niveau de l'étage-attique est séparé des niveaux inférieurs par un important corps horizontal (frise, cordon, etc.) ou par une corniche plus importante que celle qui couronne l'étage-attique lui-même. ; quelquefois au fait que l'étage-attique est décoré d'un ordre attique. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23-24
sont huit vitreaux qui éclairent touttes l’église
église
. Ils prennent leur jour au-dessus du faiste
faîtage
« Pièce maîtresse de charpente posée sous l'arète supérieure d'un toît. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 73
de la couverture
couverture
« Ouvrage couvrant extérieurement une construction ou un espace devant une construction. Ne pas confondre la couverture et le couvrement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 155
des salles des malades.
Le dedans de la calotte du dôme
est sphérique, son centre est au niveau du dessus du socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
qui termine l’attique
attique
« Couronnement horizontal placé au-dessus d'un entablement formé d'un corps rectangulaire, plus large que haut, d'une corniche et généralement d'une base. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 174
« Étage-attique. Demi-étage-carré dont la face forme couronnement d'une élévation : ce parti parti d'élévation se reconnaît en général au fait que le niveau de l'étage-attique est séparé des niveaux inférieurs par un important corps horizontal (frise, cordon, etc.) ou par une corniche plus importante que celle qui couronne l'étage-attique lui-même. ; quelquefois au fait que l'étage-attique est décoré d'un ordre attique. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23-24
. La coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
qui fait l’extradosse
de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la calotte
est aussy sphérique, son centre est un peu au-dessous de celuy de la calotte
, afin que la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
soit moins épaisse par le haut que par le bas. Elle est toutte lisse par le dessous comme par le dedans. Huit arcs boutants
Forme régularisée : boutants
qui montent du dessus de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
jusqu’au dessous du cordon
cordon
« Moulure ou corps de moulures horizontal, sans fonction particulière, régnant dans une partie quelconque d'une composition. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 185
du bas de la coupole
coupole
« Voûte de plan circulaire dont l'intrados est théoriquement une concavité de révolution : il est tracé par la rotation d'un arc générateur sur un axe vertical. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 138
en soutiennent la poussée[528].
Lacalotte
du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
est percée par le haut au-dedans d’une lanterne
lanterne
qui en termine la décoration, tant intérieure qu’extérieure, elle est ornée de huit pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
avec leurs entablements
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
Forme régularisée : entablements
par le dedans et par le dehors d’ordre corinthien
ordre corinthien
[529]. Cette lanterne
lanterne
est suivant les proportions expliquées dans les différents chapitres des églises
église
de la première section de ce Traité[530].
p. 268
   
La proportion générale de l’intérieur du sanctuaire est conforme à la proportion des arcades
arcade
de l’ordre dorique
ordre dorique
[531], c’est-à-dire que la hauteur depuis le haut de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la calotte
, Jusqu’au pavé de la nef
nef
, est le double du diamètre entre les faces intérieures des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
par le bas.
Les grands pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
de la nef
nef
sont aussi d’ordre dorique
ordre dorique
de la même hauteur et proportion que les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
du sanctuaire. Une corniche architravée sert d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, tant aux pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qu’aux colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
, par le côté de la nef
nef
. Sa voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
qui est un berceau circulaire en plein-cintre
plein-cintre
Forme régularisée : plein-cintre
, posée immédiatement sur cette corniche
, huit grandes arcades feintes
de toute la hauteur de l’ordre
ordre
, entre les grands pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
figurés. Les entrées des salles des malades contiennent la hauteur des deux étages
étage
« Espace habitable délimité à l'intérieur d'un bâtiment par des divisions horizontales, planchers ou voûtes. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 22
Forme régularisée : étages
. Ces arcades feintes
[532] sont coupées vers le milieu de leur hauteur, au droit du plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
du premier étage
premier étage
, par une manière d’imposte
imposte
qui règne uniformement dans tout le pourtour des entrepilastres
entrepilastre
. Elle est soutenue par de petits pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
d’ordre toscan
ordre toscan
, au dessus est un espèce d’attique
attique
« Couronnement horizontal placé au-dessus d'un entablement formé d'un corps rectangulaire, plus large que haut, d'une corniche et généralement d'une base. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 174
« Étage-attique. Demi-étage-carré dont la face forme couronnement d'une élévation : ce parti parti d'élévation se reconnaît en général au fait que le niveau de l'étage-attique est séparé des niveaux inférieurs par un important corps horizontal (frise, cordon, etc.) ou par une corniche plus importante que celle qui couronne l'étage-attique lui-même. ; quelquefois au fait que l'étage-attique est décoré d'un ordre attique. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23-24
dont la corniche
sert d’imposte
imposte
aux archivoltes
archivolte
« Corps de moulures porté par le front d'un arc ou d'une voussure, au nu ou en saillie sur le nu du mur. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 143
des grandes arcades feintes
. Les alettes
Forme régularisée : alettes
et bandeaux
bandeau
« Moulure pleine de section rectangulaire dont la largeur est nettement supérieure à la saillie. »
182
unies qui sont en dedans de ces grandes arcades
arcade
forment les piédroits cintrés
Forme régularisée : cintrés
et plate-bande
plate-bande
« Organe clavé porté par deux points d'appui et présentant un soffite. La plate-bande ne se distingue du linteau que par le fait qu'elle est appareillée et de l'arc que par le fait qu'elle est rectiligne. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 126
Forme régularisée : plate-bande
des entrées des salles. Celles du premier étage
premier étage
sont fermées sur la nef
nef
par des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
à hauteur d’apuy en façon de tribunes
tribune
« Pièce ou galerie placée à l'étage, s'ouvrant sur l'intérieur d'un vaisseau ou constituant par elle-même un démi-étage s'ouvrant sur l'intérieur d'une pièce. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 34
.
Le dessus de la voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
de la nef
nef
est couvert en terrasse
, depuis l’extrados
Forme régularisée : extrados
de sa clef
clef
« Claveau formant le milieu d'une plate-bande, le faîte d'un arc ou d'une voûte, la tête d'une nervure.. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 149
jusqu’aux apuis des vitreaux du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, pour leur conserver le jour. L’autre côté du pourtour de cette voûte
voûte
« Ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace et présentant un intrados. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 127
, vers les petits cœurs entre les salles, est couvert
couverture
« Ouvrage couvrant extérieurement une construction ou un espace devant une construction. Ne pas confondre la couverture et le couvrement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 155
d’un comble
comble
« Partie de l'espace intérieur, comprise sous les versants du toit et séparée des parties inférieures par un plancher ou une voûte. Le comble peut comprendre plusieurs étages. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 24
en apenti
Forme régularisée : apenti
formant des nouës avec les combles
comble
« Partie de l'espace intérieur, comprise sous les versants du toit et séparée des parties inférieures par un plancher ou une voûte. Le comble peut comprendre plusieurs étages. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 24
des salles[533].
Le profil sur la longueur des salles des malades ST qui sont aux deux côtés de l’église
église
, marque la hauteur des étages
étage
« Espace habitable délimité à l'intérieur d'un bâtiment par des divisions horizontales, planchers ou voûtes. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 22
et la distribution
des fermes
du comble
comble
« Partie de l'espace intérieur, comprise sous les versants du toit et séparée des parties inférieures par un plancher ou une voûte. Le comble peut comprendre plusieurs étages. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 24
et des poutres
poutre
« Dans un plancher, pièce maîtresse horizontale de gros équarrissage, perpendiculaire aux solives et soulageant celles-ci.. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 72
qui soutiennent les planchers
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
[534]. Les apuis des lucarnes
lucarne
« Ouvrage construit sur un toit et permettant d'éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres, c'est-à-dire des baies placées dans un plan vertical et leur encadrement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 161
qui éclairent les greniers
sont à hauteur d’acoudoirs, mais les apuis des fenêtre
fenêtre
« Baie ou groupement de baies dans un plan vertical, muni d'une fermeture vitrée et donnant du jour à l'intérieur d'un bâtiment. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 95
Forme régularisée : fenêtre
des salles, tant du rez
p. 269
   
de chaussé
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
que du premier étage
premier étage
, sont environ à sept pieds de hauteur au-dessus du carreau
carreau
« Élément présentant sa plus grande dimension en parement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 58
, afin d’y pouvoir placer des lits au-dessous, ces lits n’ayant pour l’ordinaire que six pieds de hauteur de colonne pour porter leur ciel.
Lesplanchers
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
des salles et des greniers
sont disposés par travées
travée
« Au sens propre, ouverture délimitée par deux supports verticaux. […] Au sens large, superposition d'ouvertures réelles ou feintes, placées sur le même axe vertical, ou partie verticale d'élévation délimitée par les supports verticaux des ouvertures du premier niveau et par leurs prolongements sur les parties hautes de cette élévation (colonnes engagées, pilastres, chaînes, etc.). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 29-30
« On nomme travée toscane, dorique, ionique, corinthienne ou composite, une composition formée par un ordre (colonnes ou pilastres) toscan, dorique, ionique, corinthien ou composite portant un entablement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 93
de solives
solive
« Les solives sont les pièces horizontales d'un plancher posées à distances régulières les unes des autres, sur lesquelles on établit l'aire du parquet, du carrelage, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 72
de douze pieds, posées sur des poutres
poutre
« Dans un plancher, pièce maîtresse horizontale de gros équarrissage, perpendiculaire aux solives et soulageant celles-ci.. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 72
dans chacque trumeau
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
entre les fenêtre
fenêtre
« Baie ou groupement de baies dans un plan vertical, muni d'une fermeture vitrée et donnant du jour à l'intérieur d'un bâtiment. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 95
Forme régularisée : fenêtre
. Les poinçons
poinçon
Forme régularisée : poinçons
des fermes
sont sur des entraits
à la hauteur des soufaîtes
, pour ne point embarrasser les greniers
que l’on pourroit lambrissé
lambris
« Revêtement en bois. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 170
Forme régularisée : lambrissé
et disposer pour y mettre des malades[535]. Si les salles du rez de chaussée
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
et du premier étage
premier étage
ne suffisoient pas, le corps du dôme
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
ne paroit presque point en dehors, se trouvant enfermé entre les combles
comble
« Partie de l'espace intérieur, comprise sous les versants du toit et séparée des parties inférieures par un plancher ou une voûte. Le comble peut comprendre plusieurs étages. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 24
des salles et des chambres et offices, et des escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
qui les environnent. Sa proportion est seulement observée par le dedans, le dehors n’étant vue [sic.] de nulle part.
L’élévation de la face extérieure du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
et des grands corridors
de l’entrée des salles des malades sur la grande cour est représentée en la seconde figure du quatrième dessein, avec les profils ou coupes des deux corps de logis
en aisles
, entre cette grande cour
cour
« Terrain délimité par des bâtiments ou des corps de bâtiment. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 28
du couvent et la basse cour
[536].
La hauteur des étages
étage
« Espace habitable délimité à l'intérieur d'un bâtiment par des divisions horizontales, planchers ou voûtes. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 22
de ces bâtiments
Forme régularisée : bâtiments
et la forme de leurs facades est pareille à celle des autres bâtiments
Forme régularisée : bâtiments
et des salles des malades. Tous les planchers
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
étant de niveau les uns aux autres, le carré du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
de l’entrée des salles forme un pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
plus élevé que les autres bâtiments
Forme régularisée : bâtiments
. Il est décoré, en sa face sur la grande cour, d’un ordre d’architecture
ordre
de six pilastres ioniques
qui soutiennent un entablement régulier
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, couronné d’un grand fronton
fronton
Couronnement pyramidé à tympan et cadre mouluré. Le tympan peut être plus ou moins ajouré ou ne s'étendre que sur une partie de la surface définie par le cadre, mais il n'y a pas de fronton sans tympan. Le cadre est formé d'une corniche et de deux rampants, c'est-à-dire d'une corniche horizontale et de deux corniches rampantes. Les rampants ont généralement la même mouluration que la corniche, à la réserve que celle-ci n'a pas de cimaise […]. Le fronton est théoriquement triangulaire : il n'est donc nécessaire de le préciser que pour opposer le fronton triangulaire aux frontons d'une autre forme.
avec un [sic.] espèce de petit attique
attique
« Couronnement horizontal placé au-dessus d'un entablement formé d'un corps rectangulaire, plus large que haut, d'une corniche et généralement d'une base. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 174
« Étage-attique. Demi-étage-carré dont la face forme couronnement d'une élévation : ce parti parti d'élévation se reconnaît en général au fait que le niveau de l'étage-attique est séparé des niveaux inférieurs par un important corps horizontal (frise, cordon, etc.) ou par une corniche plus importante que celle qui couronne l'étage-attique lui-même. ; quelquefois au fait que l'étage-attique est décoré d'un ordre attique. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23-24
qui soutient le comble
comble
« Partie de l'espace intérieur, comprise sous les versants du toit et séparée des parties inférieures par un plancher ou une voûte. Le comble peut comprendre plusieurs étages. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 24
de ce pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
qui est carré par le bas et octogonne par le haut[537], suivant le plan du clocher
clocher
« Ouvrage destiné à recevoir les cloches. Certaines tours sont des clochers. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 27
qui termine ce comble
comble
« Partie de l'espace intérieur, comprise sous les versants du toit et séparée des parties inférieures par un plancher ou une voûte. Le comble peut comprendre plusieurs étages. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 24
. Il répond au dessus de l’avant cour des religieuses, ou descendent les cordes pour sonner les cloches.
p. 270
   
Lacorniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
des autres bâtimens aux cotés, est à la hauteur de l’architrave de l’ordre ionique de la face du vestibule est au niveau du dessus du plancher
plancher
« Plan de charpente horizontal, séparant les étages d'un bâtiment et portant un sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. col. 69
du haut des salles du premier étage. Le pavé du rez de chaussé de la grande cour au droit de cette face, est de trois marches plus bas que le rez de chaussée du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
et des salles.
L’on divise la hauteur depuis le pavé de la grande cour[538], jusques sous l’architrave en dix parties, une de ces parties fait le diamètre ou Largeur de la face des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, dont la hauteur en a neuf avec la baze et le chapiteau
chapiteau
« Élément formant épanouissement entre le corps de la colonne, du pilier ou du pilastre, et la charge. Le chapiteau est essentiellement formé d'un corps (échine ou corbeille) et d'un couronnement (abaque ou tailloir, éventuellement de l'un et l'autre). »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 115
, le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
du bas et l’autre partie. L’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
a deux autres pareilles parties, et le petit attique au dessus en a trois autres qui sont le quart de l’ordre avec l’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
et le socle
socle
« Massif surélevant un support, un groupe de supports jumelés, une statue, etc. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 112
. Le tout faisant ensemble quinze diamètres depuis le pavé de la cour, jusqu’au dessus de la corniche
de l’attique. La hauteur du comble au dessus a deux fois la hauteur de l’attique jusqu’au dessous du soubassement du clocher.
L’espace ou entrepilastre du milieu de la face du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
a trois diamètres de pilastre
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, les deux entrepilastres aux côtés chacun un diamètre et demy, et les deux entrepilastres des extrémités, chacun deux diamètres et demy. Ce qui fait avec les six pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
, dix sept diamètres pour la largeur de la façade de ce pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
du milieu.
La porte d’entrée du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
a deux Diamètres et demy de Largeur, elle est Bombée par le haut. La fenestre du premier étage est de la même largeur et ceintrée par le haut, son apuy est en balustrade
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
. À chacune des entrepilastres des extrémités sont deux hauteurs de fenestres, une à chacque étage, et aux petits entrepilastres sont des niches au premier étage et des panneaux d’architecture au rez de chaussée. Le timpan du fronton pourroit rester lisse ou orné d’un bas relief d’un sujet de Charité, cependant il sera mieux d’y placer un cadran pour la commodité de l’hopital[539]. Le timbre de étant dans le clocher, le milieu du cadran sera percé et garny de verre entre les rayons des heures, pour servir de fenestres, comme celles qui sont circulaires dans les entrepilastres des extrémités de l’attique, pour
p. 271
   
éclairer les logemens de cet étage, avec d’autres pareilles fenestres aux faces des côtés et du derrière de ce pavillon
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
.
Le grenier du comble au dessus est éclairé à chacque côté et par le derrière de deux lucarnes
lucarne
« Ouvrage construit sur un toit et permettant d'éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres, c'est-à-dire des baies placées dans un plan vertical et leur encadrement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 161
semblables à celles de la face, qui sont aplomb des niches des petits entrepilastres.
Le clocher est en forme de lanterne octogone plus élevé à proportion que les lanternes des dômes
dôme
« Toit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart-de-rond. Son plan est habituellement circulaire et son volume, une convexité de révolution. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 157
, son diamètre extérieur a la cinquième partie de la largeur de la face de l’attique, au nud du dehors des pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
des Extrémités. La hauteur depuis le bas de son soubassement jusqu’au dessous de sa corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
, a deux fois la largeur. Cette hauteur étant divisée en huit parties, le corps du clocher avec sa corniche
d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
en a cinq, et la hauteur du soubassement du piédestal en a trois, dont la gorge du bas en a une avec son petit plinte. L’autre gorge au dessus de la corniche d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
aussy avec son plinte ont une pareille partie. Le profil de la petitte calotte au dessus est en plein ceintre, son diamètre a les trois quarts de celuy du corps du clocher, chacune des huit faces du corps du clocher est percé d’une baie de toute la hauteur ceintrée par le haut. Les ouvertures ou vues rondes du soubassement sont aussy pour laisser sortir le son des cloches.
La décoration de toutes les faces des autres bâtimens est très simples, ainsy qu’il convient à un hôpital, n’ayant qu’une corniche d’entablement
entablemensentablements
« Couronnement horizontal d'une ordonnance d'architecture comprenant une corniche qui couronne elle-même une frise, une architrave et éventuellement l'une et l'autre. À ces éléments s'ajoute quelquefois un bandeau d'attique, bandeau nu ou orné régnant au-dessus de la corniche sur la longueur de la frise.  »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 173
à la hauteur du dessus du second plancher, une pleinte regnante à la hauteur du premier, de petite pleinte d’apuis et des bandeaux unies au pourtour des fenestres. Les lucarnes
lucarne
« Ouvrage construit sur un toit et permettant d'éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres, c'est-à-dire des baies placées dans un plan vertical et leur encadrement. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 161
pour éclairer les greniers sont dans le même goût par le haut bombées et couronnées d’une petitte corniche
qui leur tient lieu de fronton[540].
p. 272
   

Chapitre 2.e
De la seconde section du Traité
de la commodité de l’architecture
Description d’un hostel de ville

C’est par le commerce que les états se forment, s’acroisent, se soutiennent et se conservent dans l’abondance[541]. Les peuples qui habitent de difficile abord sont ordinairement dans l’indigence, lorsqu’ils sont obligés de consommer entr’eux ce que la terre produit par leurs cultures, et leurs îndustries, sans en pouvoir faire part à leurs voisins, et sans aussy pouvoir recevoir de secours de ce qui croit dans les autres paÿs, à cause de la longueur des chemins et de l’éloignement des rivières navigables, sur lesquelles les marchandises se peuvent transporter à peu de frais et plus les rivières traversent de provinces, plus les villes qui les bordent ont de trafic et sont peuplées, mais principalement les villes maritimes qui ont des ports seures et aisés[542], placés à l’embouchure de ces rivières, où différentes marchandises arrivent de toutes les parties du monde[543].
Les marchands s’assemblent pour faire leur commerce et trafiquer leurs marchandises, les unes pour les autres, en espèces ou autrement dans des lieux de la ville où ils peuvent se parler commodement sans être interrompu des passants. Et les villes bien policées, ont des édifices publics destinés à l’usage des marchands proche les grandes places et sur les ports où les marchandises se déchargent. Ces sortes d’édifices
édifice
Construction ou groupe de construction affectées à une même destination, comprises dans un même programme ou appartenant à la même personne, à la même collectivité (fontaine publique, hôtel particulier, immeuble, palais, abbaye, etc. Ce mot, au sens assez vague désigne souvent une œuvre architecturale dans son ensemble quand elle a une certaine importance.Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Jean-Marie Pérouse de Montclos. Principes d’analyse scientifique. Architecture : vocabulaire. reéd.. Paris : Imprimerie nationale, 1995.
Forme régularisée : édifices
ont des noms différents suivant les différents paÿs, mais ils sont ordinairement connus par le nom d’hôtel de ville[544].
p. 273
   
Ce second chapitre explique les desseins de l’hôtel de ville d’une ville de grand commerce. Le premier dessein en est le plan du principal étage au dessus de celuy du rez de chaussée
rez-de-chaussée
« Étage placé au ras du sol. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 23
de la cour, parce que c’est à cet étage que sont les salles publiques et les bureaux du commerce[545]. Ce que l’on doit toujours pratiquer dans les projets des desseins de tous les édifices que l’on se propose de faire, de commencer par la distribution du plan de l’étage où doivent être placés les principales pièces, la distribution des autres étages qu’accessoire aux principalles[546].
L’on suppose que cet hôtel de ville est isolé par les côtés entre deux rues ABCD ayant sa face sur une grande place E une grande cour F carré[547] au milieu qui est d’un quart plus longue que large environnée de quatre corps de logis
flanqués à l’extérieur de quatre gros pavillons
pavillon
« Bâtiment ou corps de bâtiment caractérisé par un plan sensiblement carré. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 21
ABCD avec deux cours basses GH sur les rues des côtés, pour les entrées des carosses et une chapelle I au delà du corps de logis
du fond de la grande cour isolée par les côtés et par le derrière sur un jardin K au bout duquel est un grand angard L pour servir à mettre les canons particuliers de la ville en forme d’arsenal.
L’on monte du rez de chaussé de la grande cour au principal étage par les quatre grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
1.2.3.4. dont les deux principaux 1.2 descendent aux cours basses G.H. et les deux autres 3.4 descendent au jardin K. Les quatre petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
de dégagement 5.6.7.8 montent depuis le bas du sol de la place jusqu’au comble[548].
Des palliers du haut des grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
1.2 l’on entre en passant par les petits vestibules 9.10[549] dans la grande salle publique 11 qui a vue sur la grande place E et sur la grande cour F avec des Balcons saillans sur l’une et sur l’autre entre les colonnes des avant corps du milieu. Cette grande salle est trois fois plus longue que large, ayant des cheminées aux deux bouts[550].
D’un bout de la grande salle 11 l’on entre dans la grande salle du commerce 12 qui a vue sur la place, l’on y entre aussy par le petit vestibule 10 en venant par l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
2. Cette salle du commerce sert de salle
p. 274
   
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p. 276
   
à manger pour les grands repas des festes publiques. Le bureau du commerce 13 et la caisse 14 ont leurs entrées aux deux côtés de la cheminée de la salle 12. La caisse a une autre entrée de dégagement par le petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
6.
À l’autre bout de la grande salle publique est le banc des procureurs de la ville 15 duquel on entre par deux portes dans la chambre 16 des audiences en jugement de Monsieur le Prévost des marchands, accompagné des échevins, ensuitte est la Chambre du conseil 17 ayant vue sur la place et le Cabinet de Mr le Prévost des marchands 18 qui a son degagement par le petit escalier 5.
Au pourtour des trois autres côtés de la grande cour sont des péristiles 9.19.20.10. soutenus par des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
isolées, entre lesquelles sont des balustrades
balustrade
« Clôture ou garde-corps formé par une file de balustres posés sur un massif continu, le socle, et portant un couronnement continu, l'appui. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 30
d’apuis sur la cour[551].
À côté de l’entrée du péristil 9.19. est le bureau des commis du greffe 21, le cabinet du Greffier 22 et le Garde des minuttes du greffe 23. Dans la moyenne gallerie 24 ensuitte du même côté sont les bureaux des payeurs des rentes sur les tailles, le clergé et autres fonds.
Dans la grande gallerie 25 de l’autre côté de la cour au long du péristile 10.20 sont les bureaux des payeurs des rentes sur les aydes et gabelles, tant viagères que perpétuelles.
Au bout de cette gallerie est la salle des assurances 26, son bureau 27, et sa caisse 28. De l’autre côté, au bout de la moyenne gallerie, est la salle du trésor 29 servant aux différentes affaires qui sont établies de tems à autres, de laquelle salle l’on entre au trésor de la ville 30 et au Bureau du receveur et caissier de la ville 31[552].
Au milieu du péristil 19.20 est un vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
qui entre de plein pied par trois portes à la tribune 32, saillant au devant de la chapelle, en face de l’autel 33 où l’on célèbre la messe tous les jours avant l’heure du commerce et des audiances. La largeur du dedans œuvre de la chapelle est les trois quarts de sa longueur[553], les deux petites terrasses 34.35 servent de couverture aux sacristies qui sont au rez de chaussée aux deux côtés de l’autel.
Les entresoles du principal étage servent de logement à differents
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officiers et les logmens qui sont dans les attiques des pavillons servent Les uns de magazin des armes de la ville, d’autres pour les archives, tiltres et papier, et les autres d’atelliers aux peintres et aux décorateurs des festes publiques[554]. Les greniers au dessus et entre deux servent à differens usages[555].
Les mesures et grandeures des différentes pièces de cet hôtel de Ville, dépendent de la multitude des peuples qui s’i assemblent et du commerce qui si pratique, mais leurs proportions sont relatives au modules des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des péristils du pourtour de la grande cour[556], elles sont d’ordre ionique qui est l’ordre qui convient le mieux à cet édiffice[557] et à l’étage où il est placé.
L’on supose que le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
est de trois pieds, leurs intervales égaux de trois diamètres[558], qui font douze pieds du centre d’une colomne à l’autre, à la réserve des intervales du milieu des deux faces, qui sont de trois diamètres et demy entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et des espaces entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et pilastres couplés
, qui sont d’un demy diamètre. La largeur des péristils entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui leur répondent est aussy de trois diamètres ; au petit vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
9.10 qui entre du bout des péristils dans la grande salle publique. Chaque face des pilastres ployés
pilastre ployé
est de deux tiers de diamètre et les espaces entre les côtés de ces pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
sont les mêmes que la largeur des péristils. Les portes qui entrent dans la grande salle, et les autres sont dans le milieu de ces espaces. Les deux autres Portes de la grande salle qui entre à la salle du commerce et aux bancs des procureurs, sont à pareille distances des murs de face et de même façon et cimetrie que les portes qui entrent de la grande salle au péristil. Les distances des fenestres et trumeaux
trumeau
« Pan de mur entre deux embrasures au même niveau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 106
du pourtour des murs de face de cet édiffice ont leur raport avec les milieux des entrecolonnemens des péristils, ce qui donne les grandeures de toutes les pièces, par proportion au module des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
.
Les intervales entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
des péristiles qui sont marqués cy dessus être de trois diamètres, pourroit être de trois diamètres
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et demy ou de trois diamètres deux tiers, s’il étoit nécessaire, pour la proportion des portes et des fenestres du dedans des péristils et pour les proportions des arcades
arcade
des corridors du rez de chaussée de la grande cour. Observant de donner la même Largeur au péristil entre les colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
et les pilastres
pilastre
« Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d'un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d'une base et d'un chapiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 110
qui leur répondent au derrière, le diamètre des colonnes
colonne
« Support vertical formé d'un fût dont le plan est un cercle ou un polygone régulier à plus de quatre côté, et généralement d'une base et d'un châpiteau. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 109
Forme régularisée : colonnes
qui est suposé de trois pieds, pourroit aussy n’avoir que deux pieds 1/2 plus ou moins selon la grandeure de l’édiffice en conservant les mêmes distributions pour toutes les pièces et logements.
Le plan de l’étage du rez de chaussée de la grande cour F de l’hôtel de ville est représenté au second dessein.
Ce rez de chaussée de la grande cour est beaucoup plus élevé que celuy de la place E et des cours basses GH afin, qu’il n’y ait que des personnes de pied qui puissent entrer dans la grande cour y rester, aller et venir en tranquilité sans crainte d’être incommodées par les carosses qui y entreroient si cette cour étoit au plein pied du sol de la place[559].
Les deux autres cours basses GH sont destinées pour l’entrée des carosses et des voitures des provisions qui se consomment dans l’hôtel de ville, ces cours étant au rez de chaussée de la place[560]. L’on y entre par les portes 36.37 qui sont dans les rues des côtés A.B.C.D, l’on monte de ces cours basses à la grande cour du milieu par le dessous des grands escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
1.2 par les petits escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
5.6 et par les autres escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
38.39.40. Ces derniers escaliers
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
et les petits montent aussy aux entresoles de l’étage du rez de chaussée de la grande cour[561].
L’entrée principalle de l’hôtel de ville est par le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
qui conduit aux corridors en arcades
arcade
9.10.20.19., lesquels tournent au pourtour des quatre côtés de la grande cour F. L’on monte au vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
par le grand perron 41.42, en face de la place. Le perron est partagé en trois rampes par les deux palliers 43.44 pour le rendre
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plus aisés et pour donner du repos aux personnes qui y montent, et estre plus gracieux par la diversité du contour de ses marches. Celles de la troisième rampe du haut, sont placées dans l’épaisseur des trois arcades
arcade
qui entrent au vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
[562].
Duvestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
l’on entre dans la grande cour par les trois autres arcades
arcade
opposées 45, au milieu du corridor 9.10, et par touttes les arcades
arcade
des autres corridors du pourtour de la cour.
D’un côté du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
est le logement du Portier 46 composé d’un autre petit vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
, une salle, une chambre et une cuisine. Toutes dégagées les unes des autres et un petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
pour monter à des entresoles au dessus pour loger la famille du portier, afin qu’il y ait toujours quelqu’un pour repondre et voir ce qui se passe[563].
Ensuitte du même côté est le logement du concierge de l’hôtel de ville, auquel on entre par une grande antichambre 47, à l’angle des corridors 9.10.20. Cet antichambre conduit à une grande salle 12 qui a aussy une entrée par le vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
ou palier du bas du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
2. La chambre à coucher 13, une garderobe 48, a un cabinet ou salle à manger 14 se communiquant les unes aux autres et ayant chacune leur entrée séparement par la grande salle 12. Elle se dégagent par le petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
6 qui monte aux autres logemens en entresole et descend à la cuisine du concierge qui est au dessous l’antichambre et la salle de l’apartement du concierge sert aux échevins et aux officiers de la ville pour se disposer avant que d’entrer à l’audiance et leur Bureau[564].
De l’autre côté du grand vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
d’entrée 11 est le parquet des huissiers 49 à côté est le greffe des passeports qui a son entrée dans l’angle 9 des corridors du palier ou vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
1. Ensuitte on entre dans la salle 16 qui est Le parquet du procureur du Roy et de la Ville, son cabinet 17 est à côté qui a vue sur la place et sur la rue de côté et son entrée par le parquet. Du même parquet l’on entre dans le cabinet 18 du substitut du procureur du Roy, ce cabinet se dégage
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par le Palier du petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
5. Aux entresolles au dessus des cabinets du procureur du Roy et de son substitut, est le logement du maître d’hôtel de la ville[565].
Au long du corridor 9.19, vers la basse cour G sont differents bureaux. Le premier 21, ensuitte du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
1, est le bureau des étalonneurs des mesures des boissons et liqueures. Le bureau 22 est pour les étalonneurs des mesures du Sel, du bled et de toutes sortes de grains. 23 est le bureau du receveur de la palette. La salle 24 sert de bureaux pour les affaires extraordinaires[566].
Au bout du corridor 9.19 est l’apartement de l’aide Major de la ville, dont l’entrée est par l’angle 19 des corridors, dans un antichambre 50 et un cabinet de toillette 53 ayant vue sur la rue de côté. Le reste de ce Logement est en entresoles au dessus, auquels on monte par l’escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
38. Et par le même escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
on descend à la cuisine et aux office de l’aide major.
Attenant l’apartement de l’ayde major, l’on entre du vestibule
vestibule
« Pièce ou galerie d'entrée assurant la communication entre l'extérieur et les autres pièces ou vaisseaux. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 35
ou palier du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
4 dans le corps de garde 29 des archers de la ville qui font la garde de l’hôtel de ville jour et nuit.
À l’autre bout du corridor 19.20 au fond de la cour, est l’apartement du greffier de la ville, composé d’un antichambre 25, dont l’entrée est dans l’angle 20 des corridors, une salle 26 ensuitte qui a une seconde entrée par le Pallier du grand escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
3 un cabinet 27 un serre papiers 54, un cabinet de toillette 55 et une garderobe 56[567]. L’antichambre, la salle et la chambre à coucher se dégagent par le petit escalier
escalier
« Ouvrage formé de marches et permettant de passer d'un plan à un autre. Plus particulièrement, ouvrage permettant de monter aux étages d'un bâtiment ou se développant sur une hauteur au moins égale à celle d'un étage. »
Pérouse de Monclos, Vocabulaire…, col. 37
40 qui a son entrée par le bas dans la cour H. Il communique à la cuisine et aux offices du Greffier qui sont au rez de chaussée de cette basse cour, et aux entresoles au dessus de l’antichambre, de la chambre à coucher et des cabinets. L’apartement du Greffier sert à recevoir les Princes, le Gouverneur Et les autres Seigneurs lorsqu’ils vont à l’hôtel de ville[568].
[...]
3 pages, Non reproduite
p. 286
   
[...]
1 pages, Non reproduite
[...]
2 pages, Non reproduite
[...]
40 folios, Non reproduite

Notes de commentaire historique

En abordant la commodité, après la théorie des ordres, et en annonçant qu’il s’intéressera ensuite aux principes constructifs, Desgodets semble reprendre les procédés d’analyse d’André Félibien, Des principes de l’architecture, de la peinture et des autres arts qui en dépendent. Avec un dictionnaire des termes propres de ces arts, Paris, Coignard, 1676. Ce dernier commence en effet par exposer les principes et proportions des cinq ordres avant de présenter succinctement (4 pages) les « diverses sortes de Bastimens » et certains éléments constructifs qui vont servir de référence par la suite. Desgodets s’intéressant largement à la commodité apporte des connaissances complémentaires, d’autant qu’il semble s’être soucié dans ses cours essentiellement de l’architecture religieuse et de l’architecture publique. Le déroulé des cours peut se suivre grâce aux annonces qu’il en fit régulièrement : le 1er décembre 1722, « M. Desgodets a présenté à la compagnie comme de coutume les affiches des leçons [...] ensuite, il donnera un traité sur la distribution et les proportions des églises et autres édifices. » (Procès-verbaux de l’académie royale d’architecture, publiés sous la direction de Henry Lemonnier, Paris, Jean Schelit., 1915, t. IV, p. 254), 15 novembre 1723 : « M. Desgodets, professeur a distribué les affiches qui marquent qu’il s’est proposé de donner pour leçons aux estudians un traité de la commodité de l’architecture concernant la distribution et la perspective des édifices. Il achèvera de donner la dissertation sur le dessein et il donnera la seconde partie du nouveau commentaire sur les articles de la Coustume de Paris qui ont du raport à l’architecture », (op. cit., t. IV, p. 274) ; 13 novembre 1724 : « M. Desgodets a présenté à la Compagnie l’affiche des leçons qu’il se propose de donner sur les ordres d’architecture, sur la commodité, la distribution et la proportion des édifices […], sur les articles de la Coustume qui ont rapport à l’architecture et sur le toisé des bastimens » (op. cit., t. IV, p. 293) ; 12 novembre 1725 : « M. Desgodets a présenté ses affiches pour les leçons publiques. Il continuera de donner le Traitté des ordres d’architecture et ensuite le Traitté de la commodité de l’architecture concernant la distribution et les proportions des édifices. Et il compte en cela le toisé des bastimens » (op. cit., t. IV, p. 312) ; 18 novembre 1726 : « M. Desgodets a présenté l’affiche pour les leçons publiques. Il donnera aux étudians la seconde partie du Traité des ordres d’architecture. Il continuera le Traité de la commodité, distribution et proportion des édifices tant publics que particuliers, et le Traité du toisé des bastimens aux us et coutumes de Paris » (op. cit,, t. IV, p. 332) ; 17 novembre 1727 : « M. Desgodets a présenté à l’Académie les affiches pour les leçons publiques où il se propose de continuer le Traité de la commodité, distribution et proportion des édifices publics et particuliers. Il achèvera le Traité du toisé des bastiments et la seconde partie du Traité des ordres d’architecture. Ensuite il donnera une dissertation sur le dessein et la perspective et un Traité de la coupe des pierres » (op. cit., Paris 1917, t. V, p.16).
Ce sont finalement les hôtels-Dieu et les hôtels de ville qui sont abordés, au moins dans le cours conservé ;
La 3e section n’est pas conservée mais il est possible que Desgodets ait abordé ce thème, au moins de 1726 à 1728, dates au cours desquelles il prononce à nouveau un cours sur les édifices publics et lit ce cours aux académiciens.
Depuis Palladio surtout, les théoriciens de l’architecture essayaient de lier monde et restes antiques avec une lecture biblique de la chronologie (voir sur ce sujet J. Rykwert, La Maison d’Adam au paradis. L’idée de la cabane primitive dans la théorie de l’architecture, Paris 1976 (1ère éd. 1972, « raison antique et grâce chrétienne, p. 124-163) mais aucun théoricien, avant Desgodets, ne pousse aussi loin la comparaison. Desgodets semble s’être inspiré, au moins dans la méthode, de l’Histoire de l’Église de l’abbé de Choisy (Paris, 1703-1720) qui mêlait quant à lui Histoire et histoire de l’Église et qui pouvait lui donner une lecture biblique de l’histoire.
En revanche, les propos sur l’origine de l’architecture ne sont pas novateurs stricto sensu. Alberti rappelle que les « hommes au commencement cherchèrent en regions seures et salutaires, certaines places pour y habiter en repos », (De re aedificatoria, Livre I, chapitre 3), propos largement repris par François Blondel dans son Cours d’architecture 1675, chapitre I, « De l’origine et de l’accroissement de l’architecture ».
Desgodets va ajouter à ces éléments des jalons d’histoire biblique mêlant ainsi histoire religieuse et théorie traditionnelle (depuis Vitruve) de l’architecture. Il est vrai que la première partie de son cours se rapportant à l’architecture religieuse, chrétienne, contrairement à ses prédécesseurs.
Reprise de la théorie vitruvienne (Livre II, chapitre I) que Desgodets connait par la traduction de Claude Perrault (1684) et qu’il adapte ici à la Création du monde.
Desgodets opère une véritable démonstration sur l’origine de l’architecture, apportant une vision cartésienne appliquée à l’architecture de cet événement. Dans la suite de ses propos, il établit une présentation systématique de l’origine de l’architecture.
Dès sa préface, Desgodets entend montrer tous les aspects de l’architecture. Il rappelle donc quelques principes constructifs qui permettent d’expliquer certains partis pris distributifs.
Genèse 4, 17.
Desgodets se croit obliger d’apporter à l’architecture une certaine continuité qui n’existe pas dans le texte biblique.
Cette date était donnée dans le commentaire de la Vulgate. Elle est reprise notamment dans l’Histoire de l’Ancien Testament tiré de l’écriture sainte par Arnauld D’Andilly, Paris, Pierre le Petit, 1665 ou encore dans l’Histoire de l’Église de l’abbé de Choisy (op. cit.).
Il s’agit de fait de la première construction décrite dans la Bible. Jean Bullant (Reigle générale d’architecture des cinq manières de colonnes, p. 9) avait déjà mentionné explicitement l’arche de Noé (« […] chose que noz expositeurs des sainctes lettres ayant bien observé, estimèrent que l’arche faicte au temps du Déluge, fut comprise sur la figure de l’homme… »).
Dimensions données dans la Genèse, 6, 14-16.
Genèse 11, 3-4. Desgodets passe ainsi de la construction en pierre à la construction en bois, établissant un lien avec la théorie architecturale.
Genèse 11, 3-4 … « Allons ! Montons des briques et cuisons les au four » ; Ex 1, 14, « Les briques leur servirent de pierre & le bitume leur servi de mortier ». Une nouvelle fois, ici Desgodets entend lier histoire de l’architecture et histoire de la construction.
Desgodets dans les lignes qui suivent va sans cesse mettre en lien solidité, beauté et distribution qui sont les clefs pour concevoir une bonne architecture depuis Vitruve. La beauté sera intimement liée à son ordonnancement, la solidité à la construction, la commodité ou distribution étant au cœur de ses propos. Par ce biais, il insiste immédiatement sur le fait que la distribution ne peut être étudiée seule ; il a une vue globalisante de la commodité. Pour les principes vitruviens fondamentaux et leur utilisation dans la théorie architecturale, voir aussi Georg Germann, Vitruve et le vitruvianisme. Introduction à l’histoire de la théorie architecturale, [Darmstadt, 1980], Lausanne, 1991 ; Werner Szambien, Symétrie, goût, caractère. Théorie et terminologie de l’architecture à l’âge classique, 1550-1800, Paris, Picard, 1986.
1 R5, 22-25.
Livre des Chroniques.
Il y a ici un problème de copie, les bois du Liban se rapportant à un matériau de construction.
1 R5, 22, Hiram à Salomon : « Oui je te donnerai tout le bois de cèdre & le bois de cyprès que tu voudras. » Cette référence au bois se trouve dans le livre des Chroniques, 2 chroniques 2, 3, 4, 5. C’est avec cette référence au temple de Salomon, que s’achève la création du monde juif et chrétien.
En abordant cette partie de l’histoire de l’architecture, Desgodets reprend le fil traditionnel de la théorie architecturale. C’est peut être la raison qui le conduit à être très concis sur ce point alors qu’il s’est montré très explicite dans son histoire biblique.
Desgodets mêle ici les principes traditionnels depuis Vitruve (beauté, solidité notamment) au thème principal de son ouvrage, la distribution, s’inspirant des théoriciens ayant abordé la commodité des édifices privés (L. Savot, Architecture françoise des bâtiments particuliers, Paris, S. Cramoisy, 1624 ; Pierre Le Muet, Manière de bâtir pour toutes sortes de personnes, 1623, rééd. et augmenté en 1647, 1669, 1681 ou plus récemment le cours prononcé par son prédécesseur indirect, Philippe de La Hire, Traité d’architecture, resté à l’état de manuscrit, RIBA ms 825, B. Institut ms 8125).
Desgodets étaient particulièrement à même d’apprécier les restes antiques puisqu’il en avait fait le relevé à la demande de Colbert (1674-1678) ; le résultat de ses travaux avait été publié Les Édifices antiques de Rome, Paris, Coignard, 1682.
Desgodets fait ici référence à la pratique d’identification de ruines romaines par le biais d’ouvrages historiques, comme l’ont pratiqué Serlio (Le Antiquita di Roma e le altre cose que sono in Italia e fuori d’Italia ou Terzo libro, Venise, 1540) et Palladio (Palladio Andrea, I Quattro libri dell’architettura, Venise 1570, ed. fr. Paris, Martin, 1650). L’ouvrage de Serlio inspire d’ailleurs beaucoup Desgodets pour son approche méthodique dans les Édifices antiques de Rome (paris, 1682) mais aussi dans ce cours.
Reprise des débats entre les Anciens et les Modernes. Desgodets ne pouvait que se montrer partisan des Modernes, compte tenu de la protection royale ancienne dont il avait bénéficié, compte tenu aussi de son statut de professeur à l’Académie royale d’architecture. Dans sa jeunesse, Desgodets avait aussi certainement assisté aux débats académiques à ce sujet (entre Perrault et Blondel) puisqu’il est est autorisé à assister aux séances et cours académiques dès 1676.
Desgodets aurait ainsi abordé les ordres (élément insdispensable pour la beauté d’un édifice, 1er cours), la commodité (2e cours) et la construction (pour la solidité). Il inversait ainsi de fait les priorités par rapport à Vitruve qui lui commençait son 2e livre par la construction. Ce cours n’a jamais vu le jour mais, tout au long de son traité, Desgodets fait fréquemment référence à la construction, par quelques petites phrases. Son prédécesseur, Philippe de La Hire avait quant à lui dispensé un cours précis sur la construction, notamment sur les matériaux au sein de son cours d’architecture (op. cit.).
Desgodets va se rapporter à plusieurs reprises à son cours sur les Ordres et au traité éponyme. Desgodets présente clairement ici les deux parties de son Traité (La description des ordres et leur accompagnement ; La manière de les placer régulièrement aux édifices) et nous savons que les cours sur les ordres et la commodité sont dispensés en parallèle (voir note 1).
Vitruve posait déjà les principes de commodité, parallèlement à la solidité et à la beauté dans le De architectura. Elle est reprise par tous les théoriciens de l’architecture à partir d’Alberti
Desgodets a en fait une conception très extensive de l’architecture puisqu’il envisage toute une série d’objets architecturaux. Il dresse ici une véritable typologie des objets d’étude. Ses prédécesseurs François Blondel (1671-1685) et Philippe de La Hire (1686-1718) n’avaient pas évoqués tous ces aspects.
L’indication des sujets abordés dans les cours est vaste et reste imprécise, semblant indiquer que Desgodets n’a pas encore établi une liste définitive de tous les objets qu’il sera amené à étudier. Nous pouvons suivre cependant la nature des cours dispensés par les affiches des cours (voir note 1).
Il faut attendre le professorat de Jean Courtonne (1730-1739) pour que les places et marchés soient abordés dans un cours dispensé aux élèves de l’Académie (B. Institut ms 1032).
Les fortifications ont été présentées par François Blondel dans son cours.
Les écluses et canaux avaient été étudiés par Philippe de La Hire dans son cours.
Cette référence aux ponts et chaussées indique clairement que Desgodets envisageait, dans un second temps au moins, de présenter des thèmes s’adressant aux ingénieurs, comme François Blondel ou Philippe de La Hire avaient pu le faire (voir sur ce sujet, sur François Blondel, Gerbino Anthony, François Blondel: Architecture, Erudition, and the Scientific Revolution. London and New York, Routledge, 2010 (titre de la thèse publiée) et sur Philippe de La Hire, Hélène Rousteau-Chambon, « Un savant chez les hommes de l’art », Philippe de La Hire entre architecture et sciences, Paris, 24-26 juin 2010, dir. Antonio Becchi, Hélène Rousteau-Chambon, Joël Sakarovitch, édition des actes, Paris, Picard, mars 2013, p. 107-119). Cette insertion dans son texte aurait été d’autant plus bienvenue que le corps des ingénieurs commençait à apparaître avec la création d’un Premier ingénieur du corps des ingénieurs, en la personne de Jacques V Gabriel (1716).
Cette partie du cours n’est pas conservée. Les élèves de l’Académie royale pouvaient par ailleurs se référer à la Théorie et pratique du jardinage (Paris, 1713) de Dezallier d’Argenville.
Desgodets adapte l’énumération qu’avait pu faire en son temps Vitruve. Il se montre tout à fait « Moderne » dans sa démarche.
Desgodets n’a en fait jamais annoncé explicitement un cours portant sur ce sujet.
Desgodets annonce clairement ici qu’il traitera de la construction et de ses matériaux, de la stéréotomie et de la charpenterie, reprenant ainsi la présentation de la dernière partie du Traité d’architecture (cours dispensé à l’Académie) de Philippe de La Hire (RIBA, ms 825, B. Institut, ms 8125).
Une nouvelle fois, Desgodets prend le contrepied de la pratique de ses contemporains qui commencent par les édifices privés. Mais en prenant les lieux de culte chrétiens pour point de départ, il ne fait qu’adapter le texte de Palladio qui commençait par l’étude des temples antiques… La démarche de Desgodets peut donc être comprise comme un acte offensif de la défense des Modernes.
Les règles de proportions occupent une place centrale dans le cours de Desgodets. Elles apparaissent d’autant plus fondamentales que Desgodets va donner des modèles, qui ne peuvent donc être compris qu’avec une étude des proportions. Par ces proportions et ces modèles, Desgodets donne en fait des règles, des normes à l’architecture religieuse. Et nous savons combien il semble crucial, encore dans ces années, d’apporter des règles à l’architecture, l’Académie royale d’architecture ayant été justement fondée dans le but de normer l’architecture (voir sur ce sujet, Basile Baudez, Architecture et tradition académique au siècle des Lumières, Rennes, presses universitaires, 2012.
Dans toute cette partie, très novatrice de la part d’un architecte, Desgodets développe des connaissances liturgiques et historiques, intérêt rare de la part des architectes. Mais pour Desgodets, ces connaissances sont fondamentales pour qui veut bâtir des édifices religieux. Dans ce chapitre précisément, montre un intérêt particulier pour les aménagements liturgiques qui seront fondamentaux dans les développements concernant les lieux de culte contemporains (autel, baptistère,…). En initiant son cours par une présentation des premières églises, Desgodets se situe dans la droite ligne de Jean-Baptiste Thiers (Dissertations ecclésiastiques sur les principaux autels dans les églises, Paris, 1688, p. 63-64) qui défend une conception simplifiée de l’espace ecclésial en se référant à l’ « Antiquité sacrée ». Voir sur ce sujet, Émilie Roffidal-Motte, « Architecture et théorie au XVIIIe siècle en France, La question de l’aménagement intérieur des églises », Sabine Frommel, Laurent Lecomte (dir.), La place du chœur. Architecture et liturgie du Moyen Âge aux Temps modernes, Paris, Picard, 2012, p. 237-245.
Desgodets applique une méthode qu’il réutilise dans chaque section de son  Traité : il énonce des principes, plaçant les usages des édifices au cœur de ses préoccupations avant d’étudier les proportions ; pour lui, la fonction prime sur la forme, la commodité sur la beauté. Desgodets inverse donc ici les propositions vitruviennes mais en revanche, il reprend celles de l’abbé Jean-Louis Cordemoy, Nouveau Traité de toute l’architecture ou l’Art de bastir, … Paris, 1706, ouvrage qu’il ne cite pas explicitement mais qui semble l’avoir marqué à plusieurs égards.
Desgodets réaffirme constamment la suprématie des usages sur les proportions, qu’il reprend dans tous ces préambules. Il rappelle ainsi que ce principe est ancien, lié à l’histoire même de l’Église à la Tradition. Par cette approche, Desgodets se situe, de fait, dans la lignée de Michel de Frémin (Mémoires critiques de l’architecture contenans l’idée de la vraye & de la fausse architecture, Paris, 1702, sixième lettre, p. 22) « Je dis donc que l’architecture est un art de bâtir selon l’objet, selon le sujet & selon le lieu ; cela signifie que le premier soin d’un Architecte consiste en faisant son dessin de concevoir la fin pour laquelle l’on luy ordonne le Batiment ; c’est ce que j’entends par le mot d’objet ; il doit ayant bien compris l’usage propre du Batiment imaginer & arranger tout ce qui naturellement doit s’assortir à cette fin ; dessiner dans sa tête tout son édifice, examiner si tout ce qu’il pense a une union parfaite ; si dans cette union toutes les parties y trouvent leur juste convenance, & un rapport régulier, c’est ce que j’entends bâtir selon l’objet, & quand il a conçu que tout ce qu’il pense s’approprie à son objet, & y est naturellemnt affidé, il doit opposer tout ce qu’il a imaginé à la situation du terrain… ». Frémin allait d’ailleurs beaucoup plus loin car il en profitait pour critiquer très fortement la conception selon laquelle l’architecture se résume à la théorie des ordres (« un Architecte qui ne sçait parler que des mesures des Cinq ordres est un architecte tres petit & tres mince », Ibidem), ce que Desgodets ne pouvait décemment accepter.
Les principes que Desgodets énonce ici se retrouvent dans toutes ses descriptions. Il indique donc son plan (usage et plan, proportions, présentation de l’élévation et des éléments architecturaux nécessaires à une bonne compréhension de l’édifice).
Desgodets se réfère ici explicitement à l’abbé Claude Fleury, Les Mœurs des Chrestiens, Paris, Veuve, Gervais Clouzier, p. 2-3. Cependant Desgodets se contente de rapporter les aspects architecturaux tandis que Fleury s’intéresse dans cet ouvrage essentiellement à une étude « sociologique ».
Desgodets rappelle ici l’étymologie du mot « église », montrant ses connaissances historiques et liturgiques.
Pour cette partie, Desgodets semble se fonder sur l’ouvrage de l’abbé Claude Fleury, Op. cit., 1682, p. 84-85.
Ce terme apparait dès le XVe siècle. Furetière dans son Dictionnaire universel (la Haye-Rotterdam, 1690) note : « Vieux mot qui signifoit autrefois, Palais de Prince ou seulement, Grande sale ; et depuis il a signifié une grande Église. On appelle encore en Italie, la basilique de St. Pierre … »
Desgodets place l’architecte dans la droite ligne de Salomon, qui par sa sagesse, bâtit le 1er « temple au Seigneur ». Une telle ascendance donne une importance fondamentale à l’architecte mais aussi indique aussi les devoirs (bienséance et les connaissances liturgiques) auquel il est contraint.
Desgodets fait siens les propos écrits par l’abbé Jean-Louis de Cordemoy qui avait donné dans son traité (Nouveau traité de toute l’architecture, Paris, J.B. Coignard, 1706, p.1) une règle courte, certaine, & aisée pour construire chaque ordre d’Architecture & pour bien établir ce qui convient le plus à rendre gracieux à la vüe, mais encore de leur proposer [« aux bons ouvriers »] sur toutes les différentes manières de bâtiemens, certains avis généraux qu’ils doivent suivre, ou du moins ne pas ignorer », et qui rappelait dans son chapitre III, p. 85, « De quelle manière la Bienséance doit être gardée dans toutes les différentes especes d’Édifices ».
Desgodets rappelle que les architectes doivent se fonder essentiellement sur les pemiers temps de l’Église. En ce sens il se montre assez proche des propositions de Moléon (Voyages liturgiques de France ou recherches faites en diverses villes du Royaume contenant plusieurs particularités touchant les rits & les usages des Églises avec les Découvertes sur l’Antiquité Ecclesiastique & payenne, Paris, Florentin Delaulne, 1718).
Abbé Fleury, (1640-1723), avocat puis prêtre (ordonné en 1668). Est connu pour son rôle de percepteur du fils du prince de Conti puis du comte de Vermandois, avant de devenir en 1689 sous-précepteur des ducs de Bourgogne, Anjou, Berry (Fénelon étant leur précepteur) puis confesseur et premier catéchiste du jeune Louis XV (1716-1722). En remerciement de ses bons offices, il fut abbé de l’abbaye de Loc Dieu et prieur de Notre-Dame d’Argenteuil. Il écrivit de très nombreux ouvrages dont l’Histoire ecclésiastique (1691), 20 vol. Ses ouvrages étaient appréciés des protestants (il est notamment loué par P. Bayle dans ses Institutions, 3e partie, p. 456) mais il était aussi parfois jugé trop proche des jansénistes. Voir abbé F. Gaquère, La Vie et les oeuvres de Claude Fleury (1640-1723), Paris, J. de Gigord, 1925.
Desgodets fournit ici une référence très explicite permettant de ne pas douter de ses assertions. Une telle démarche n’est pas encore chose commune (Jacques-François Blondel par exemple ne cite que rarement ses sources). Mais s’il fait référence à Fleury, il ne mentionne pas que ce dernier donne en fait une traduction de l’Histoire Ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée (265 et 339) qui avait dédicacé l’église de Tyr et en avait fourni la première description.
Desgodets fait ici référence aux destructions liées à l’édit de Dioclétien (303).
Dès la fin du IIe siècle, est institué un évêché à Tyr. La première église est détruite à la suite de l’édit de Dioclétien (303) qui interdit la religion chrétienne. Une nouvelle église est construite au IVe siècle à la suite de l’Édit de Milan (313) ; elle est dédicacée vers 315 par Eusèbe de Césarée. Enfin, en 1127, une nouvelle église dans laquelle les rois de Jérusalem furent couronnés à partir de 1244, est construite par les Vénitiens. A. Baud, A. Devillechaise, P. Ferreira, A. Flammin, Cl. Piaton, « La cathédrale médiévale », Mission archéologique de Tyr, rapport préliminaire 2008-2009, BAAL 14, 2012 et Victor Guérin, « Sur la topographie de l’ancienne Tyr », Comptes-rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 23e année, N. 2, 1879, p. 133-137.
Il s’agit du premier dessin du cours. Desgodets décrit précisément ce dessin, comme il le fera constamment par la suite. Il explique la fonction de chaque partie, et parfois l’évolution du nom ou de la forme donnée, en partant du plus général pour s’attacher ensuite aux détails, dont il ne parle pas systématiquement pour les églises anciennes. Dans toute sa description, il veille à lier architecture et liturgie, expliquant ainsi la fonction des différents éléments (galeries pour les catéchumènes, fontaines pour se purifier,…) et l’évolution de certains espaces liturgiques (bénitiers qui ont remplacé les fontaines). La description étant très précise, il serait possible de se passer d’illustration.
Cette disposition liturgique est commune dans les églises paléochrétiennes. Voir, par exemple, Richard Krautheimer, Corpus basilicarum christianarum Romae : le basiliche christiane antiche di Roma (sec. IV-IX), Città del Vaticano New York, Pontificio Istitut di archeologia Cristiana-Institute of Fine arts, New York University, 1937-1980 (5 vol.), Richard Krautheimer, Rome, profile of a city (312-1308), Princeton, University Press, 1980.
Claude Fleury, Histoire ecclésiastique (1691), t. III, p. 5, « Cette église est la première dont nous trouvions la description, mais celles que nous voyons incontinent dans les autres pays y sont si conformes qu’elles paraissent avoir été bâties sur le même modèle […] Une enceinte de muraille enfermait tout le lieu saint dont l’entrée estoit un grand portail tourné à l’Orient, si élevé qu’il paraissait de fort loin, attirant les regards des infidèles comme pour les appeler à l’église. On entrait d’abord dans une grande cour carrée, environnée de quatre galleries soutenues de colonnes, c’est à dire un péristyle, & entre les colonnes était un treillis de bis, en sorte que les galeries étaient fermées mais à jour […]. Au milieu de la cour, & vis à vis l’entrée de l’église étaient les fontaines qui donnaient de l’eau en abondance (pour se laver). Ayant passé la cour, on trouvait aussi le portail de l’église ouvert aussi sur l’orient par trois portes, celle du milieu était beaucoup plus haute & plus large que les deux autres, ses battants étaient de cuivre avec des liaisons de fer, ornés de sculptures agréables. Par cette principale porte, on entrait dans la nef ou le corps de la basilique & par les autres dans les bas côtés ou galeries qui l’accompagnaient de part et d’autre au dessus desquelles étaient des fenêtres fermées seulement de treillis de bois d’un ouvrage délicat avec divers ornements. Car dans les pays chauds les vitres ne sont pas d’usage. [p. 6] La basilique était grande & élevée et soutenue de colonnes beaucoup plus hautes que celles du péristyle. Le dedans était bien éclairé & brillait de tout côtés, orné des matières les plus précieuses et des ouvrages les plus exquis […]. Au fond on voyait des trones, c’est à dire des sièges fort élevés pour les prêtres et pour l’évêque au milieu d’eux. Ces sièges étaient disposés en demi cercle qui enfermait l’autel par derrière car il n’y en avait qu’un seul, en sorte que l’évêque dans les prières regardait les peuples en face et était tourné à l’orient. Le sanctuaire était fermé au peuple par une balustrade ou un treillis de bois orné de sculptures d’une délicatesse admirable […]. »
Desgodets insiste ici sur le rôle de modèle que tient l’église de Tyr. Sur les premières églises voir Mickaël Gendry, L’église, un héritage de Rome, essai sur les principes et méthodes de l’architecture chrétienne, Paris, l’Harmattan, 2009.
Le choix de Desgodets reflète son gout pour les édifices antiques, les églises étudiées étant pour lui au moins partiellement antiques. Desgodets reprend pour l’histoire des différentes églises les propos que Palladio avait développés dans sa Descritione de le chiese, stationi, indulgenze e reliquie de corpi che sonno in la citta de Roma, 1554. Dans l’approche et la présentation des églises mais aussi l’importance donnée au chœur et à l’autel ou encore le chapitre sur le baptistère, Desgodets reprend la même démarche que l’abbé Fleury (Mœurs des Chrestiens…), p. 218-233.
Pour l’histoire du bâtiment voir supra le chapitre consacré à cet édifice.
Saint-Alexis est une église fondée sans doute au IVe siècle. Elle fut consacrée à Boniface et Alexis en 1217. En 1426, elle fut confiée aux Hiéronymites. À la fin du XVIe siècle, menaçant ruine, elle fut restaurée (1582). Dans son recueil (B. Institut, ms 2718, p. 73), Desgodets en donne un plan et mentionne « dessiné à veu ». Il n’en fait qu’un seul dessin.
Pour l’histoire de cette église voir supra, au chapitre que Desgodets consacre à cette église.
Il s’agit sans doute de l’église Saint-Paul hors les murs, le plus vaste édifice après le Saint-Pierre moderne. Elle était de dimension identique à la basilique Ulpienne qui se trouvait sur le forum de Trajan. C’est Constantin qui transforma une cella memoriae en basilique, avant que Valentin II (386), puis Théodose, l’agrandissent ; l’édifice était alors divisé par 80 colonnes. Le pape Sixte V la fit couvrir d’un plafond. C’est l’état que Desgodets put voir mais il n’en donne aucun dessin dans son Recueil.
La suite de ces églises indique clairement que pour l’architecte Desgodets, les basiliques majeures ne sont pas les seuls édifices intéressant d’un point de vue architectural. Pour les sources des églises citées, il est probable que Desgodets se soit inspiré du Ritratto di Roma moderna…, Roma, Filippo de’Rossi, 1692, très largement diffusé, d’autant qu’il était dédicacé au maréchal de Villeroy, ambassadeur de France à Rome. Rossi ne livre jamais les dimensions mais il apporte tous les éléments historiques nécessaires à Desgodets.
Une fois encore, Desgodets insiste sur les usages liturgiques permettant d’expliquer le choix du plan.
À partir de quelques édifices qu’il a pu voir à Rome (Sainte-Sabine, Sainte-Marie du Trastevere, baptistère de Constantin) mais qui ne sont pas publiés dans ses Édifices antiques de Rome (Paris, 1682), Desgodets donne quelques jalons essentiels de l’histoire liturgique, montrant ainsi clairement combien la liturgie et les connaissances que l’on doit en avoir, sont au cœur des questions de distribution des églises, et donc du métier d’architecte, encore au XVIIIe siècle.
Église fondée en 422-432 par Pierre d’Illyrie mais sans doute à proximité de la « maison de Sabine ». En 824, le pape Eugène IV fit constuire une iconostase, un ambon et un ciborium. En 1222, le pape Honorius III confia cette église à Saint Dominique ; un cloître et un clocher furent alors construits. En 1587, l’édifice est restauré par Domenico Fontana. C’est donc cet état qu’a pu connaître Desgodets lorsqu’il a séjourné à Rome. Il donne trois dessins de Sainte-Sabine dans son Recueil (p. 67-69) : le plan, la coupe et les dessins des chapiteaux.
Desgodets ne donne pas d’indication de mesure dans le texte mais se contente de renvoyer à la légende du dessin, liant indubitablement texte et dessin. Il n’empêche, qu’exceptionnellement, Desgodets donne les mesures en pieds de Paris.
Dans ce paragraphe historique, Desgodets reprend exactement les termes utilisés dans le Ritratto di Roma moderna…, Roma Filippo de’Rossi, 1692, p. 100.
Cette interprétation a conduit Desgodets à s’intéresser à cette église lors de sa mission romaine. Il l’a donc visitée mais ne l’a pas retenue dans ses monuments antiques : elle ne figure que dans son Recueil et non dans la publication des Édifices antiques de Rome (1685).
C’est la datation donnée généralement aujourd’hui.
C’est un élément particulièrement remarquable pour Desgodets qui en donne un dessin dans son Recueil (p. 69) et dans son Traité.
Cette référence permet d’insister sur le fait que les principes vitruviens sont ainsi bien appliqués, alors qu’il s’agit d’un édifice du Ve siècle.
Le dessin que donne Desgodets dans son Traité s’inspire de celui du Recueil mais Desgodets l’a retravaillé pour cette publication : il ajoute un chancel, l’autel et le presbyterium qui ne figurent pas dans son dessin in situ. De même dans son Recueil, il ne fournit pas les dimensions qu’il indique dans son Traité.
La qualité de ce matériau l’impressionne et il le mentionne explicitement dans son recueil : « les colonnes, bases et chapiteaux, les chambranles sont de marbre blanc », (B. Institut, ms 2718, p. 68)
Desgodets mentionne ici une spécificité constructive indiquant clairement les différences existant entre les pratiques françaises et italiennes.
Desgodets souligne ici une spécificité française, la connaissance de la stéréotomie. Dans les lignes qui suivent il va insister sur les différences entre la France et l’Italie quant aux techniques constructives. Desgdodets avait écrit un mémoire sur les dômes, notamment sur celui de Saint-Pierre, qu’il lut à l’Académie le 13 août 1708 (P.V., t. III, p. 300). Ce texte fut commenté dans l’institution royale jusqu’au 3 décembre 1708 (P.V., t. III, p. 306).
Desgodets insiste ici sur les caractères de l’architecture italienne dans le domaine de la construction. Il n’a pas beaucoup parlé de construction, adoptant une démarche radicalement différente de ce qu’ont pu pratiquer Palladio ou Pierre Bullet par exemple. Mais dans ce passage, il se montre très précis. Aucun élément constructif ne figure dans son Recueil.
Dans son recueil, Desgodets donne même le relevé d’une colonne sans dessiner le chapiteau pour bien souligner les proportions des colonnes antiques.
Tous les chapiteaux de Sainte-Sabine sont certes corinthiens mais Desgodets, comme ses contemporains, ne voit pas les remplois.
Desgodets reprend ici les mesures prises sur place : il indique dans son Recueil : « la hauteur de la colonne avec la base et le chapiteau est de 19 mod[ules] 21 1/2 parties. La colonne est cannellée de 24 canneaux remplis d’un baston depuis le pied jusqu’à la hauteur de 5 mod[ules] 13 1/3. La largeur des costés des canneaux est de 5/13 de la largeur du creux. Ces arestes des costés des canneaux sont arrondies ce qui cause une grande tendresse et fait paroistre ces colonnes d’un très bon goût ».
Desgodets reprend le dessin qu’il a fait dans son Recueil (B. Institut, ms 2718, p. 69).
Ce chapiteau l’avait tout particulièrement intéressé et il en avait fait un relevé à Rome (B. Institut, ms 2718, Recueil, p. 69)
Pour bien souligner les qualités de cet édifice, Desgodets établit un parallèle entre cet édifice et l’architecture antique, car les proportions de cette église étant justes selon lui, elle ne peut être paléochrétienne… Il adopte une démarche identique pour certaines églises à plan centré dans ses Édifices antiques (San Stefano rotondo interprété comme le Temple du Faune, ou Santa Costanza vue comme un temple de Bacchus).
Pour les sources historiques, Desgodets s’est sans doute inspiré su Ritratto di Roma moderna…, Roma Filippo de’Rossi, 1692, p. 63-68.
Sainte Marie in Trastevere est la première église ouverte au culte chrétien à Rome. Fondée selon la tradition par saint Calixte (221-227) et terminée par saint Jules (341-352), elle est reconstruite par Innocent II (1130-1143).
Desgodets insiste sur l’aspect disparate de l’édifice montrant combien il a étudié l’édifice avec précision. Comme pour Sainte-Sabine, Desgodets dispose des mesures réelles, semblant indiquer qu’il a lui-même mesuré ces édifices.
Il semble que Desgodets fasse une confusion, les colonnes de Sainte-Marie du Trastevere étant essentiellement ioniques, à l’exception de quelques unes. Ces colonnes et chapiteaux sont tous des remplois.
Ces chapiteaux sont différents de ceux construits en France, chapiteaux scamozziens, aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le trait de la volute ionique du chapiteau de Sainte-Marie in Trastevere a marqué tous les architectes à partir la Renaissance. Claude Perrault dans les commentaires de sa traduction aux Dix livres d’architecture, (Paris, 1673) fait un rappel de tous les commentateurs du dessin de la volute depuis la Renaissance. Les membres de l’Académie royale d’architecture s’emparent aussi de cette question : le 7 septembre 1693, relisant le traité d’architecture de Philibert de l’Orme, les académiciens comparent toutes les formes de volutes proposées par les différents théoriciens. Ils étudient à nouveau ce thème à plusieurs reprises, notamment au moment de la lecture du « 2e chapitre du quatrième livre de la première partie du cours d’architecture de M. Blondel où il traitte des différentes manières de tracer la volute ionique ». Surtout, le 4 juillet 1701, Philippe de La Hire lut « à la Compagnie un mémoire intitulé Méthode facile et assurée pour décrire la volute avec son istelle ou bandelette à la manière des anciens ». À la séance suivante, Desgodets présenta une « Méthode facile pour tracer géométriquement le contour de la volute du chapiteau de l’ordre ionique par des quarts de cercle », plaçant la volute au cœur des préoccupations des académiciens. Dans son traité sur les ordres (Ha 23a, f°56) rappelle aussi que « Le caractère le plus essentiel de l’ordre ionique est dans son chapiteau, tant par ses volutes que par l’ove du bas qui est posé immédiatement dessus l’astragale du haut de la colonne sans gorgerin ».
Une nouvelle fois, Desgodets souligne l’utilisation du marbre blanc, élément qu’il a déjà souligné dans son recueil. Est-ce pour insister sur la grande différence entre Rome qui dispose de carrières de marbres et de la France, où le marbre est moins courant ? voir Pascal Julien, Marbres : de carrières en palais, du Midi à Versailles, du sang des dieux à la gloire des rois, XVIe-XVIIIe siècle, Le Bec en l’air éd., 2006.
Forme de croix qui n’est pas mentionnée dans le Dictionnaire de D’Aviler.
Desgodets n’hésite pas à donner son avis sur certaines parties de l’édifice (bon goût ou non). Desgodets qui ne semble pas particulièrement apprécié cet édifice disparate relève donc ici un élément architectural de bon goût, indiquant combien il examine cet édifice avec attention, et combien, un édifice existant peut être beau dans certains de ses détails.
Une nouvelle fois, Desgodets distingue ce qui peut être imité, la délicatesse des ornements, de ce qui ne doit en aucun cas servir de modèle, l’absence de proportion par exemple. Il enjoint donc aux jeunes architectes de pratiquer le discernement dans toute imitation ; ce que les jeunes architectes n’ont plus besoin de faire quand il fournit des modèles (chapitres suivants)…
Dans cette « conclusion », Desgodets inverse les propos par rapport à ce qu’il avait dit précédemment. Il avait sans cesse réaffirmé que la fonction primait sur la forme et à ce titre commençait par rappeler les considérations liturgiques indispensables à un dessin d’église. Cette fois, il commence par donner quelques principes sur les proportions et les dimensions des églises, ce qui est inhérent, avant de rappeler les éléments liturgiques fondamentaux. Il revient ainsi aux préoccupations chères aux architectes des Temps modernes. Cette présentation va lui permettre en fait de revenir précisément sur les caractéristiques de l’architecture des premiers temps chrétiens, qu’il présente de manière objective.
Desgodets redonne ici les proportions vitruviennes.
Desgodets se réfère ici explicitement aux propos de l’abbé Fleury, Les mœurs des Chrétiens, op. cit., p. 219. Desgodets semble s’être beaucoup inspiré de cet ouvrage réédité à de très nombreuses reprises aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il est aussi possible que cette précision soit aussi liée à la publication de la Dissertation sur les porches des églises dans lesquelles on fait voir les divers usages auxquels ils sont destinez, que ce sont des lieux saints & dignes de la vénération des fidèles et qu’il n’est pas permis d’y vendre aucunes marchandises, non pas mesmes celles qui peuvent servir à la piété, par M. Jean-Baptiste Thiers, curé de Champrond, Orléans, chez François Hotot, 1679.
Desgodets a pu voir cette disposition dans certaines églises romaines, notamment à Saint-Clément dans laquelle est encore présente cette disposition liturgique.
Desgodets donne ici une explication qu’il a pu voir dans certaines églises, en France aussi, puisqu’il vit à l’époque au cours de laquelle les chaires commencent à devenir plus nombreuses.
Desgodets va revenir très précisément dans ses modèles sur l’emmarchement et le nombre de marches nécessaires pour assurer une dignité à l’édifice religieux et faire en sorte que le célébrant puisse être visible par tous, développant un principe tridentin fondamental. Par ces quelques lignes, il indique clairement combien Charles Borromée (Instructionum fabricae et supellectilis ecclesiasticae, Libri II, v. 1572) reprend un certain nombre de principes anciens, inscrivant la tradition liturgique dans une histoire longue, dans une tradition. Il est possible qu’il se réfère aussi aux Dissertations ecclésiastiques sur les principaux autels des Églises, les jubés des églises, la clôture du chœur des églises par M. Jean-Baptiste Thiers, Paris, A. Dezallier, 1688, chap. XIII : « Les anciens autels n’avoient qu’un ou deux degrés, aujourd’hui on leur en donne ordinairement trois. Et d’expliquer ce pourrait bien être la qu’on se seroit avisé dans ces derniers tems de faire des Autels où l’on monte par un grand nombre de degrés », p. 77.
Desgodets reprend ici sans doute les propos de l’abbé Fleury, op. cit., p. 213..
Desgodets va, tout au long de son texte sur la commodité, insister sur la place de l’autel dans l’édifice religieux. Cette préoccupation relève évidemment du rôle dévolu à l’eucharistie qui est réaffirmé lors du concile de Trente, d’une part, et dans les Instructionum fabricae et supellectilis ecclesiasticae, Libri II, v. 1572, de Charles Borromée (rééd. sous la direction de S. della Rorre, M. Marinelli, Libreria editrice Vaticana, 2000).
Veut-il parler de Saint-Pancrace, qui est cité ultérieurement ? Il existe une erreur de transcription dans les deux manuscrits conservés.
Dans son Recueil (B. Institut, ms 2718), Desgodets ne donne les relevés que de la « chapelle des fons batismaux », f°66, de Sainte-Sabine (f°67-69), de Sainte-Marie in Trastevere (f°70-72), de Saint-Alexis, très remanié en 1750 (f°73), et les temples circulaires qui sont en fait des églises Sainte-Agnes (« temple de Bacchus », f°56-59) et San Stefano rotondo (« temple du Faune », f°60).
Desgodets rappelle par ces quelques mots qu’il y avait déjà eu une réforme liturgique au IXe siècle. Sur ce sujet voir Alfred Schmid (éd.), Riforma religiosa e arti nell’epoca carolingia, atti del XXIV congresso CIHA, Bologna dal 10 al 18 settembre 1979, 1983 ; Carol Heitz, Architecture religieuse carolingienne : les formes et leurs fonctions, Paris, Picard, 1980.
Desgodets retrouve ici un principe premier de toute œuvre architecturale, le site dans lequel est implanté l’édifice ; Vitruve le mettait déjà en avant et les théoriciens reprennent régulièrement ce principe. Cependant, Desgodets prend acte d’une pratique continue depuis le XIIIe siècle, le fait que les églises soient essentiellements édifiées en milieu urbain. Il ne se réfère pas aux vents dominants, comme ont coutume de le faire les théoriciens pour l’architecture privée, mais insiste sur l’impact du portail qui doit être bien visible et parlant. Pour ce sujet, voir Frédéric Cousinié, Le saint des saints, maîtres-autels et retables parisiens du XVIIe siècle, Aix en Provence, 2006.
Desgodets fait ici implicitement référence au texte de Jean-Baptiste Thiers, Dissertations ecclésiastiques sur les principaux autels des Eglises, les jubés des églises, la clôture du chœur des églises, A. Dezallier, 1688, chap. XII et XIII quant à l’orientation du maître autel. Desgodets donne une longue explication sur la forme de l’autel, sa présentation et celle du lieu de conservation de l’eucharistie, sujet largement débattu aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Desgodets reprend aussi le livre de l’Exode.
Fleury donne ces quelques éléments dans les Mœurs des chrétiens, op. cit., p. 222.
Fleury donne ces quelques éléments dans les Mœurs des chrétiens, op. cit., p. 223.
Etymologiquement, le terme de catacombe signifie « carrière ».
Desgodets fait une confusion terminologique mais montre toujours sa connaissance des anciennes pratiques. Au XVIIe siècle, les catacombles sont difficilement accessibles, seule celle de San Sebastiano, sur la voie Appia, est ouverte partiellement.
Une nouvelle fois, Desgodets explique la pratique liturgique par l’histoire religieuse. Il peut se référer au texte de Jean-Baptiste Thiers, Traité de l’exposition du Saint-Sacrement de l’autel, Paris, 1673.
Jean-Baptiste Thiers, Disserations ecclésiastiques, op. cit., chapitre XVIII, « L’usage de l’Église est de mettre des croix sur le milieu des Autels » et chap. XIX, « Ce n’est que depuis le 10e siècle que les Latins mettent des chandeliers et des cierges ».
Jean-Baptiste Thiers, op. cit., chapitre III, « On ne voit guères de vuide sous la pluspart des Autels d’aujourd’hui. Il y en avoit néanmoins sous presque tous les anciens Autels ».
Il semble que Desgodets fasse ici une erreur, la réserve de malades se nommant pyxide.
Desgodets va présenter longuement les formes de réserves eucharistiques, alors que les débats entre les théologiens font rage entre les partisans des tabernacles, inspirés de Rome, et les suspenses eucharistiques dont parle Charles Borromée. Desgodets évoque une tradition plus ancienne qui tend alors à disparaître les armoires eucharistiques. Sur ce sujet, voir Mathieu Lours, L’autre temps des cathédrales, du Concile de Trente à la Révolution française, Paris, Picard, 2010 ; Bruno Neveu, Érudition et religion aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, A. Michel, 1994.
Desgodets évoque ici les suspenses eucharistiques qu’il va donner en modèle pour ses dessins d’église paroissiale.
Ciborium, toujours en usage en Italie, dans les basiliques majeures notamment.
Il s’agit de Saint-Paul hors les murs. Desgodets n’a sans doute pas visité l’édifice qui l’aurait sans doute impressionné étant le deuxième plus grand édifice religieux romain.
Il s’agit sans doute de Saint-Laurent hors les murs, Desgodets citant cinq des sept basiliques permettant de faire le tour des basiliques lors des pélerinages.
Édifice fondé au Ve siècle, transformé au IXe puis au XIIe siècle avant sa grande restauration au XVIe siècle puis en 1725 et 1823.
Saint-Pancrace, édifice construit au Ve siècle, totalement refait dans les années 1600, et à nouveau réaménagé au XVIIIe siècle. Il y a des catacombes de Saint-Pancrace sous l’église, expliquant peut être l’intérêt de Desgodets pour cet édifice.
Édifice fondé selon la tradition par Constantin au dessus de la maison de Saint Eustache, martyr (120). L’église est reconstruite au XIIe siècle, avant d’être transformée en 1724.
Il s’agit de l’église Saint-Nérée-et-Achille, située à proximité des thermes de Caracalla, datant du IVe siècle, modifiée par le pape Léon III (800), reconstruite au XVe, avant d’être restaurée à nouveau et décorée en 1597.
Sur le ciborium, Desgodets semble se référer à Fleury, Mœurs des chrétiens…, p. 224-225.
L’origine du mot baldaquin est plus complexe que ne l’indique Desgodets. Le « Baldacchino » est un riche drap de soie, étoffe nommée baldac ou baldoc au Moyen Âge par les Toscans, car provenant de Bagdad.
Desgodets admet qu’un autel puisse être surmonté de 6 colonnes, occultant qu’un baldaquin, même à Rome, peut être constitué de quatre colonnes seulement (Sainte-Marie Majeure, Saint-Jean de Latran…). Veut-il ainsi implicitement comdamner la pratique du Bernin à Saint-Pierre ?
Cette disposition s’explique aussi par le choix que Desgodets va faire pour son modèle de cathédrale.
Desgodets aborde maintenant un édifice spécifique, situé à proximité des cathédrales, le baptistère. Une fois de plus, il se fonde sur les propos de Fleury (Mœurs des Chrétiens…). Il existe une définition du baptistère dans le Dictionnaire de d’Aviler, Cours d’architecture, Explication des termes d’architecture, Paris, chez Jean Mariette, 1710, p. 411, « baptistaire », « C’était anciennement une petite Église auprès d’une grande, où depuis que l’exercice de la Religion chrétienne fut permis par les Souverains, on administroit le baptême, comme le Baptistère de Constantin prés de S. Jean de Latran à Rome. Ce nom étoit donné à une Chapelle qui sans une Église servoit au même usage. »
Desgodets en a fait un relevé qui figure dans son Recueil (B. Institut, ms 2718, p. 66). Il mentionne d’ailleurs cet édifice avant les basiliques.
Constantin reçoit le baptème sur son lit de mort…Mais une fois de plus, Desgodets reprend les termes de Filippo de’Rossi, Ritratto di Roma moderna…, (Roma, 1692), p. 454-455.
Si Fleury explique l’iconographie des peintures du bapstitère en vu d’édifier le lecteur (Mœurs des Chrétiens…, p. 231). Desgodets n’évoque absolument pas le programme iconograhique. Pourtant les peintures de Sacchi, Camassei, Gimignani, C. Maratta ont été terminées un demi-siècle seulement avant le séjour de Desgodets à Rome.
Desgodets explique l’ancienne pratique du baptème par immersion même s’il n’est plus d’actualité au XVIIIe siècle.
Par cette histoire, Desgodets explique la raison de l’emplacement des baptistères au XVIIIe siècle, alors même que des bébés et non plus des adultes sont baptisés. Il est en effet peu probable que Desgodets prenne en considération les « Nouveaux convertis », réformés, l’Édit de Nantes ayant été révoqué depuis près de quarante ans, au moment du cours. Il est étonnant que Desgodets n’ait pas profité de la proximité de Saint-Jean de Latran pour en faire la description. Mais il est vrai que la cathédrale de Rome avait été transformée d’une manière radicale par Borromini peu de temps avant (1646-1650 et 1656-1657), ne laissant plus véritablement apparaître la structure des premiers temps médiévaux.
Dernier élément liturgique pour Desgodets, les cloches et leur utilisation. Les cloches restent en effet au cœur non seulement de la vie religieuse mais aussi de la vie civile en rythmant la vie par les sonneries des heures ou des cérémonies religieuses. Cette fois encore, l’usage influe sur la forme et l’emplacement des clochers.
Palladio ou Serlio notamment avaient déjà commentés des édifices religieux, mais des temples antiques. Surtout, l’un comme l’autre, ils étaient relativement succints dans leur description. Desgodets pour les édifices chrétiens présente un modèle à chaque fois (et non une série d’exemples) et surtout entre dans les moindres détails, pour le plan, les proportions et les méthodes pour édifier les lieux de cultes. La bibliographie sur l’architecture religieuse reste rare mais quelques études ont été menées récemment : Sven Ochsenreither, Kunst und Kirche am Ende der klassischen Moderne : eine kunsthistorische Untersuchung am Beispeil der art sacré in Frankreich, Frankfurt am main, P. Lang, 2004;La construction des lieux de culte du Moyen Âge à nos jours, actes des journées d’étude de la Société d’histoire religieuse, Rouen-Le Bec Hellouin, 9-10 mai 1986, Paris, Société d’histoire religieuse de la France, 1987.
Desgodets fait référence à la paix de l’Église signée en 313. Il va expliquer en introduction l’origine typologique des édifices religieux, église cathédrale, église paroissiale, monastique.
Desgodets entre dans les détails de la division ecclésiastique pour expliquer la hiérarchie existant entre cathédrale et églises paroissiales.
Desgodets est le premier théoricien à dresser une typologie de l’architecture religieuse, typologie qui a des conséquences sur la distribution de chacun d’eux.
Après cette introduction générale, Desgodets livre une description précise de la cathédrale, l’édifice le plus important du diocèse. Il présente la cathédrale de manière générale et systématique avant d’entrer dans les détails. Ce type de présentation n’est pas nouveau, Scamozzi, Delorme ou Du Cerceau par exemple, procédaient de même. Mais cette fois, Desgodets l’applique aux édifices religieux contemporains, ce que ses prédécesseurs ne faisaient pas.
Desgodets indique sans doute par ces termes que le transept n’est pas saillant. D’Aviler qui précise beaucoup de termes dans son dictionnaire n’évoque pas ce type de plan.
Desgodets ne distingue pas le dôme de la coupole contrairement à D’Aviler, op. cit., qui parle de la « cupola », précisant que ce nom est d’origine italienne, « est la partie concave d’une voûte sphérique qu’on orne de compartiments… »
Cette description est quelque peu confuse. Le dessin est là pour expliciter la description.
Cette présentation générale permet de saisir les principales caractéristiques quant à la distribution. Mais Desgodets indique aussi quelques solutions constructives et, cette fois, le cours qui était dicté pouvait être aisément compréhensible pour les élèves de l’Académie, ces derniers prenant en note ou dessinant simplement ce qu’énonçait le professeur.
Panache selon d’Aviler, op. cit. : « portion triangulaire de voûte qui aide à porter la tour du dôme, voy. Pendentif ». Ici Desgodets se montre donc assez redondant dans sa recherche de définition.
Cette notion de niche est confuse car traditionnellement il s’agit d’un « renfoncement pris dans l’époisseur d’un mur pour y placer une figure ou une statue » (D’Aviler, op. cit.). C’est aussi dans ce sens que Desgodets emploie le mot « niche » dans son Traité sur les ordres. Ici, Desgodets semble avoir des difficultés à définir l’hémicycle du chœur et insiste donc sur la forme.
Pour Desgodets, la proportion reste très importante car c’est d’elle dont dépend la beauté d’un édifice. Cependant, les proportions restes dépendantes de la commodité qui lui permet de donner une plus gande décence et une convenance à l’édifice.
Après avoir présenté les formes générales, Desgodets entend préciser la fonction de chaque élément qu’il soit architectural ou liturgique. Ces caractérisations permettent d’exposer une fois de plus sa connaissance sur ce thème spécifique, mais aussi d’expliquer aux élèves de l’Académie la fonction de chaque élément liturgique, la fonction primant sur le plan, et la commodité.
Desgodets en précise la fonction ultérieurement.
Ces chambres au Trésor restent fondamentales, l’évêque pouvant toujours faire usage de l’ancienne orfèvrerie religieuse.
Instrument qui se développe beaucoup aux XVIIe et XVIIIe siècles et prend alors systématiquement place sur une tribune.
Pour D’Aviler (op. cit.) un portique comprend « toute disposition de colonnes ». Cet architecte-théoricien dans sa définition opère un rapprochement avec la colonnade de Saint-Pierre à Rome. Mais de fait, Desgodets a une vision ici plus restrictive de ce portique, librement inspiré de celui du Panthéon par exemple. Pour l’étude de la façade principale des édifices religieux voir Armin Krauss, Tempel und Kirche, zur Ausbildung von Fassade un « portail » in der französischen Sakralarchitektur des 17. und 18 Jahrunderts, VDG Weimar, 2000, spécialement « Frémin, Cordemoy und Desgodets : Die portikale Kirchenfassade une die Evolution des architektur teorischen Diskurses », p. 167-193.
Après cette description générale des différentes parties de l’édifice, en plan et les unes par rapport aux autres, Desgodets s’intéresse tout particulièrement au maître-autel. Il semble ici reprendre l’idée de l’abbé Cordemoy qui le définit comme la « pièce principale d’une église », mais il adopte la présentation en baldaquin de cet autel, présentation que Cordemoy condamne. Desgodets se montre ici un digne fils du Concile de Trente, et montre sa parfaite compéhension de la nature d’une église en donnant à l’autel la place d’honneur.
L’emplacement du maître autel pose problème aux XVIIe et XVIIIe siècles. Desgodets se montre très pédagogue dans son explication. Il aborde les réalités liturgiques et pratiques : à la croisée du transept, l’autel peut être vu de partout (un des principes fondamentaux du concile de Trente, largement diffusé par les Jésuites), les chants des religieux se diffusent mieux et couvrent partiellement les voix des fidèles qui ne chantent pas toujours justes…
En présentant les stalles, Desgodets présente essentiellement un aspect pratique, la préservation du froid et des courants d’air.
Le choix d’un baldaquin (D’Aviler, op. cit., « ornement d’autel d’une église qui consiste en un dais ou amortissement posé sur des colonnes ») pour l’autel de la cathédrale peut sembler étonnant, car il en existe assez peu à Paris, hormis au Val-de-Grâce. Il est vrai qu’ils avaient été choisis pour le maître autel des cathédrales d’Angers, de Sens, de Verdun ou de Châlons. C’est la présence et l’emplacement de cet autel surmonté d’un baldaquin qui conditionne, pour Desgodets, l’architecture générale et les proportions de l’édifice. En reprenant cette forme, Desgodets entend faire référence au modèle par excellence, Saint-Pierre de Rome, et reprend un principe majeur développé lors du concile de Trente. Le baldaquin a, par ailleurs, beaucoup de succès auprès des dessinateurs. Voir sur ce sujet, Anne Le Pas de Secheval, « Entre hommage et trahison : la réception et l’adaptation du baldaquin de Saint-Pierre dans les églises parisiennes », Le Bernin et l’Europe, du baroque triomphant à l’âge romantique, Paris, publications de la Sorbonne, 2002, p. 375-390.
Pour les proportions, Desgodets se fonde sur la tradition vitruvienne. « Pour bien ordonner un Édifice il faut avoir égard à la proportion qui est la chose que les Architectes doivent surtout observer exactement. Or la proportion depend du rapport que les Grecs appellent Analogie. Car Rapport est la convenance de mesure qui se trouve entre une certaine partie des membres & le reste de tout le corps de l’ouvrage par laquelle toutes les proportions sont réglées », Vitruve, Dix livres d’architecture, livre III, chap. I, trad. de Claude Perrault. Ce sont aussi des propos similaires que développe d’Aviler, « proportions : c’est la justesse des membres de chaque partie d’un batiment & la relation des parties au tout ensemble, comme par exemple, une colonne dans ses mesures, par rapport à l’ordonnance d’un bâtiment ».
Desgodets va utiliser des modules et non des chiffres, alors que Pierre Bullet par exemple, dans son Architecture pratique (1691), qui est aussi un recueil de modèles, préfère donner des dimensions chiffrées, absolues, pour rendre une adaptation plus aisée de ses modèles. Dans les Édifices antiques, Desgodets indiques les mesures en pieds de Paris et en modules. En utilisant le module, Desgodets reprend une unité de mesure déjà utilisée par Vitruve puis par Palladio, quand ils abordent les ordres. Palladio se servait du module pour insister sur le rapport entre les proportions des colonnes en fonction de l’ordre utilisé (dorique, ionique,…). Mais Desgodets va plus loin car il opte pour le module dans les proportions générales, ce qui lui permet d’insister sur le fait que toutes les parties de l’édifice doivent être proportionnées entre elles. Cette méthode doit conduire les jeunes architectes à apprendre à dessiner correctement les proportions. De fait, Desgodets se situe aussi dans la tradition Brunelleschienne qui définit un module pour proportionner l’ensemble de la construction à cette unité de mesure.
Desgodets donne ici son module qu’il déclinera. Cette importance de la colonne comme unité de mesure se rerouve dans les traités sur les ordres et en particulier dans le Parallèle de l’architecture antique avec la Moderne de Robert Fréart de Chambray (1650). Il est vrai que cet ouvrage passait pour être une anthologie des ordres antiques et modernes et servit de référence pour les textes à commenter au sein de l’Académie royale d’architecture. Il fut réédité en 1689 et en 1702.
On retrouve ici comme partout dans ce texte cette notion de colonne comme module.
Les références au Traité des ordres qui est prononcé parallèlement au cours sur la commodité, sont nombreuses dans ce texte. Il est fait ici une première référence.
Desgodets détaille les proportions de toutes les parties de l’édifice religieux, reprenant les principes vitruviens de bonne proportion, d’harmonie entre les différentes parties. Jacques-François Blondel qui dans son Cours (3e vol., chap. V, p. 369ss) est le seul architecte théoricien à présenter des modèles d’édifices religieux, s’intéressera aux lieux de culte à la suite de sa présentation des ordres appliqués à l’architecture et non dans le cadre de l’étude sur la distribution : « Nous avions dessein de ne rapporter les plans des Églises dont nous allons parler, qu’en traitant, au quatrième volume, de la distribution en général ; mais comme celle des Temples exige une étude particulière, nous avons cru que nous venons de faire plusieurs édifices de ce genre, élevés par nos plus célèbres architectes […] les réflexions générales que nous y ferons, pourrant leur servir de guide pour la meilleure disposition & le caractère particulier qu’il convient de donner à chacun de ces édifices. »
Dans toute cette partie, Desgodets a donné toutes les proportions générales du plan. Ces données peuvent d’ailleurs aider les élèves pour répondre au sujet du concours pour le Grand Prix de 1724 «  desseins, plans, élévations et profils d’un grand autel pour une église cathédrale dont l’échelle sera d’un pouce et demi », Procès verbaux de l’Académie royale d’architecture, éd. par Henri Lemonnier, Paris, 1915, t. IV, p. 287. Des concours portant sur l’architecture religieuse sont aussi donnés en 1721, alors que Desgodets est professeur depuis deux ans, en 1725, 1726 et 1729. Desgodets est le professeur qui donnera le plus de sujets portant sur l’architecture religieuse, pour le concours nouvellement institué régulièrement. Pour les Grands prix, voir Jean-Marie Pérouse de Montclos, Les « Prix de Rome », concours de l’Académie royale d’architecture au XVIIIe siècle, Paris Berger-Levrault/ENSBA, 1984.
Pour les proportions, Desgodets suit le même type de présentation que pour le plan : après avoir étudié les proportions en général, il se penche sur des éléments d’architecture en particulier et commence bien sûr par le maître-autel, cœur de l’édifice cultuel. Il reste néanmoins assez succinct sur les colonnes du baldaquin et ne s’intéresse pas ici aux proportions de l’autel majeur puisque, à la fin de son étude sur la cathédrale, il consacre plusieurs pages au maître-autel, dans ses moindres détails.
Nous retrouvons cette préoccupation constante de la part de Desgodets : inscrire une pratique architecturale dans son histoire. Par cette introduction historique, il aborde les sépultures dans les édifices religieux, en insistant sur les raisons de leur implantation en ces lieux (fonction) et sur les raisons constructives.
Être enterré dans une église reste alors un privilège assez répandu. Il faut attendre le milieu du XVIIIe pour trouver un début d’opposition aux inhumations dans les églises, et 1776 pour qu’une ordonnance royale interdise les inhumations dans les églises, excepté pour les archevêques et évêques qui peuvent être inhumés dans leur cathédrale ; les curés peuvent aussi être enterrés dans leur église, de même pour les patrons et hauts justiciers qui conservent ce droit dans les édifices qu’ils patronnent. Voir Madeleine Lassère, Villes et cimetières en France de l’Ancien régime à nos jours : le territoire des morts, Paris-Montréal, L’Harmattan, 1997, p. 25-31, mais l’auteur opère peu de distinction entre les cimetières autour et dans les églises. Desgodets ne condamne donc pas explicitement la pratique des sépultures dans les lieux de culte, mais il essaie d’en tempérer les effets négatifs.
Desgodets lie une fois de plus la fonction d’une partie de l’édifice à son utilité, cette fois constructive : assurer une plus grande stabilité par la présence des « caves » qui deviennent les lieux de sépultures. Encore aujourd’hui, les évêques sont les seules personnes pouvant demander à se faire enterrer dans les cathédrales.
Dans les lignes qui suivent, Desgodets commentent les dessins qu’il doit montrer parallèlement aux élèves de l’Académie. Ce commentaire est tellement précis que le dessin peut-être exécuté grâce au seul commentaire, permettant aux élèves qui respectent la dictée de refaire chez eux le dessin des « caves », ou sous-sols de la cathédrale.
Desgodets commence ici l’analyse de chacun des niveaux. Il en donne le plan général, les proportions et caractéristiques constructives. Il donne toutes les indications pour qu’il y ait un bon report entre le plan du sous-sol et celui des autres niveaux et veille à se montrer très précis et à bien lier fonction et distribution. Il s’agit véritablement d’un ouvrage sur la commodité, dans tous les sens du terme.
Dans ce paragraphe, il part du chœur pour ensuite présenter la distribution et les proportions de l’ensemble du sous-sol. Il donne ainsi l’impression de « visiter » précisément son modèle.
D’Aviler, op. cit. : « C’est une voûte en plein cintre qu’on pratique ordinairement aux cours, aux écuries, aux arches des ponts ».
D’Aviler (op. cit.) dans son Dictionnaire, ne parle pas de berceau sphérique mais de voûte sphérique : « voûte qui est circulaire par son plan et par son profil. On la nomme aussi cul de four. La voûte de cette sorte, la plus parfaite, est le plein cintre ».
Une nouvelle fois, Desgodets commence par rappeler l’origine de cette confession.
Il s’agit ici de la fenestella. Étonnement, Desgodets ne rappelle pas l’usage de cette fenestella pendant le Moyen Âge : adorer les reliques par le biais de cette baie et inciter les fidèles à faire le tour du chœur. Est-ce parce que Desgodets ignorait cet usage, tombé en désuétude alors, ou est-ce parce que cet usage était propre au Moyen Âge et non aux premiers temps chrétiens auxquels, il se réfère en revanche constamment dans son histoire religieuse ? Cette absence de référence ne permet donc pas d’insister sur l’utilité liturgique de la fenestella, Desgodets mettant en avant uniquement la fonction constructive.
Cette disposition reprend une fois encore la pratique liturgique du XVIIe siècle avec les deux pôles où se lisent deux parties de la Bible.
Desgodets explique indirectement ici la manière dont on pratique les sépultures aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Dans son modèle, Desgodets réserve un statut particulier aux fondations se situant sous le maître-autel, ce qui permet d’insister une fois de plus sur le statut particulier de ce mobilier.
Desgodets va à présent exposer longuement le niveau principal, le rez-de chaussée. Il commence par analyser une nouvelle fois, les proportions du chœur, reprenant la démarche qu’il a pu adopter pour le sous-sol, en insitant sur le maître-autel, objet majeur de l’édifice.
Desgodets fait, une nouvelle fois, référence à son Traité sur les ordres. Il reprend des termes identiques et donne en même temps une explication géométrique de son dessin, ce qui permet, d’une part, d’asseoir l’architecture au rang des arts libéraux, et des « sciences », et d’autre part de lier la présentation des proportions avec les principes de construction. Desgodets ne donne pas un dessin nouveau ici. Il se contente de référer à celui des ordres et à la description qui en est donnée (BNF est Ha 23, f° 250) : « Le troisième plan represente le chevet d’une église, terminé en niche ou cul de four dont le centre est le point T, sur la ligne TA qui passe par le milieu de la largeur de l’église… ». Desgodets procède de manière beaucoup plus détaillée dans cette description du Traité des Ordres mais il doit, certes, introduire son sujet. Les chiffres et lettres entre ces deux textes changent parfois.
Desgodets évoque un problème primordial dans les débats académiques auxquels il participe activement, à partir de 1699 : le 12 octobre 1699, il « a aussy lu et présenté à la Compagnie un mémoire intitulé Observation sur le renflement des colonnes & la règle pour tracer ce renflement par une portion de cercle dont le centre est sur la ligne de niveau au bas de la colonne. Ce mémoire contient un examen de la courbure des plus belles colonnes antiques et la règle pour tracer cette courbure par une portion de cercle, en trouvant plusieurs points sans sortir du diamètre de la colonne » (Mémoire conservé dans les archives de l’Académie des Beaux arts),  le 16 novembre 1699 , il présente un mémoire contenant les « Observations sur les différentes dispositions des colonnes qui en peuvent faire augmenter ou diminuer la grosseur », thème abordé ici et le 30 juin 1705, « M. Desgodets a proposé aussy une manière de déterminer le surhaussement des voutes suivant des distances données, à la hauteur de l’œil, et par rapport à la hauteur de la voûte sous la clef (…) » (P.V., t. III, p. 221). Par ailleurs, dans son traité sur les ordres, il consacre le premier chapitre à la manière de tracer les moulures qui sont proches de la vue, avant d’exposer sa conception des ordres. Les déformations optiques et la perspective, notions qui restent d’ailleurs mêlées jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, restent au cœur de ses préoccupations. Il dispense d’ailleurs un cours spécifique à deux reprises : en 1723, « M. Desgodets, professeur a distribué les affiches qui marquent qu’il s’est proposé de donner pour leçons aux estudians un traité de la commodité de l’architecture concernant la distribution et la perspective des édifices. Il achèvera de donner la dissertation sur le dessein et il donnera la seconde partie du nouveau commentaire sur les articles de la Coustume de Paris qui ont du raport à l’architecture », (op. cit., t. IV, p. 274) et en 1727 (17 novembre) : « M. Desgodets a présenté à l’Académie les affiches pour les leçons publiques où il se propose de continuer le Traité de la commodité, distribution et proportion des édifices publics et particuliers […] Ensuite il donnera une dissertation sur le dessein et la perspective et un Traité de la coupe des pierres » (op. cit., Paris 1917, t. V, p.16).
Nous retrouvons ici le goût de Desgodets pour l’application de quelques principes mathématiques simples aux proportions.
Desgodets veille à ce que les ordres utilisés dans et au dehors de l’église soient identiques. Ils sont corinthiens puisqu’il s’agit d’une cathédrale.
Il s’agit d’arcatures et non d’arcades selon notre terminologie actuelle. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Architecture : méthode et vocabulaire, Paris, Imprimerie nationale, 1972.
D’Aviler : Vitrail « Grande fenêtre d’une église ou d’une basilique, avec des croisillons de pierre ou de fer ».
Nous retrouvons les principes d’optique chers à Desgodets.
Autre référence à son Traité sur les ordres.
Desgodets fait une référence subtile à l’ouvrage qui l’a fait connaître, Les Édifices antiques de Rome (Paris, 1682) et indique clairement qu’il a examiné précisément le Panthéon, qui est d’ailleurs représenté dans de très nombreuses planches dans son livre publié.
Desgodets n’est pas très précis dans cette référence ; il n’indique ni l’ordre ni le dessin auquel il se réfère mais il s’agit certainement de l’ordre corinthien présenté dans deux dessins (avec et sans piédestal).
Desgodets donne une première forme de calcul.
Deuxième forme de calcul, plus simple. Desgodets montre ainsi non seulement sa connaissance de l’architecture mais aussi sa maitrise des mathématiques. Dans les premiers débats académiques auxquels il participe, il essaie d’ailleurs à plusieurs reprises de rivaliser avec Philippe de La Hire, membre très actif de l’Académie des sciences sur les principes optiques notamment (16 novembre 1699, le 15 juin 1705, 30 juin 1705).
Desgodets prend en compte la diversité des ordres dans les églises en fonction du statut de ces dernières (cf. infra). La deuxième méthode donnée sera donc reprise dans tous ses modèles.
Desgodets apporte bien ici une règle générale pour les proportions de l’ensemble des édifices religieux. Il s’agit aussi d’une troisième partie de son cours sur les ordres, puisqu’il développe une nouvelle application pratique de la disposition et de la proportion des ordres, cours qu’il dispense parallèlement.
D’Aviler : « voûte dont les angles paraissent en dehors & qui est formée par la rencontre de quatre lunettes égales ou par deux berceaux qui se croisent ».
Il s’agit des voûtes en arc de cloître qui selon d’Aviler, (op. cit.) est « arc de cloître formé par quatre portions de cercles et dans les angles en dedans font un effet contraire à la voûte d’arêtes. C’est pourquoi elle est aussi appellée voûte d’angle ».
Desgodets donne un élément propre à la construction. Cette mention est d’autant plus importante qu’il pense alors dispenser un cours sur la construction, comme l’indique le préambule. Mais dans la pratique, compte tenu de l’intitulé des affiches dont nous disposons (voir note 1), il ne semble pas l’avoir fait.
Desgodets adopte ici une vision restrictive de la notion d’attique, sans y voir un ordre, comme il peut le présenter parfois. Il reprend donc la définition de D’Aviler, op. cit. : « Tout petit étage ou piédestal de maçonnerie ou de bois revêtu de plomb, qui sert de garde fou à une terrasse ou plate forme ou belvédère (Louvre) ».
Desgodets ne parle de la descente des eaux pluviales que pour la cathédrale qui peut constituer un modèle pour les édifices religieux pour lesquels il se montre souvent un peu moins prolixe (églises paroissiales, monacales et conventuelles surtout).
Desgodets donne quelques indications, très succinctes quant à la charpenterie. Les architectes continuaient fondamentalement à se fonder sur le Traité de Mathurin Jousse (La Flèche 1627) , d’autant que le prédécesseur immédiat de Desgodets, Gabriel-Philippe de La Hire avait republié cet ouvrage tout en le modernisant (L’art de la charpenterie de Mathurin Jousse, corrigé et augmenté de ce qu’il y a de plus curieux dans cet art et des machines les plus nécessaires à un charpentier par M. D. L. H, le tout enrichi de figures et de tailles douces, Paris, de la Moette, 1702).
Nous retrouvons ici encore un des principes du Concile de Trente qui a été mis en œuvre dans l’architecture : la nécessaire visibilité dans le lieu de culte non seulement pour pouvoir voir l’Eucharistie mais aussi pour pouvoir lire le missel, livre inventé sous le pontificat de Pie V. voir M. Albaric, Histoire du missel français, Brepols, 1986 ; Robert Cabié, Histoire de la messe des origines à nos jours, Paris, Desclée, 1990.
Desgodets va présenter les problèmes de stabilité pour les combles dans les édifices religieux. Comme toujours il en énonce les principes généraux et souligne l’importance du couvrement. Il commence par rappeler les principes du bon sens (le climat) à la suite de ce qu’ont pu pratiquer les théoriciens français notamment depuis Philibert de l’Orme (Le Premier tome de l’architecture, Paris, 1567), ou Philippe de la Hire dans son cours d’architecture resté à l’état de manuscrit (Londres, Royal Institut of British Architects, ms 725 et Paris, B. Institut, Ms 8125). Ces principes visent à montrer, dans la pratique de l’architecture, un nécessaire bon sens qui doit prévaloir sur toute règle.
Desgodets accorde une place constante à la commodité, dans son sens contemporain.
Desgodets apporte ici quelques principes constructifs à ses considérations, toujours pour faciliter le travail de surveillance des travaux.
D’Aviler, op. cit. : « Portion triangulaire de voute qui aide à porter la tour d’un dôme ».
Petit espace vide sans fonction définie ici.
Desgodets insiste ici sur la circulation dans l’édifice par le biais des escaliers, part importante de la distribution verticale, surtout depuis la Renaissance.
La « Niche » est le cul-de-four en fait.
Après les principes généraux applicables à tout édifice religieux, Desgodets apporte des indications quant au modèle qu’il propose.
Cette notion de « dôme carré » peut surprendre. En comparant la description au dessin, il semble que Desgodets n’évoque pas un dôme à pans coupés (Paris, église Saint-Paul-Saint-Louis) mais plutôt le fait que la coupole repose sur un plan carré.
Ce dessin qui est pourtant le plus grand dans la page conservé n’est pas commenté par Desgodets.
Dans cette façade latérale, Desgodets semble s’inspirer de la façade sur cour de la Sorbonne conçue par Jacques Lemercier, 1635-1642. Le dôme est en revanche beaucoup plus haut et imposant et présente dans sa disposition une parenté avec le dôme de l’église des Invalides édifié par Jules Hardouin-Mansart (1677-1735).
On retrouve cette attention à la circulation verticale.
Il s’agit en fait du deuxième dessin. Desgodets n’apporte que peu de précisions sur la façade principale, en dehors du dôme qu’il commente très largement et à plusieurs reprises.
Desgodets présente exactement la coupe qu’il doit exposer parallèlement sous forme de dessin aux élèves de l’Académie. Il va en faire une description précise en s’attardant, une fois encore, sur les éléments qui ne pouvaient être vus en plan. Ce dessin est bien conçu comme étant complémentaire des propos qu’il a pu tenir précédemment.
Module adopté par Desgodets.
Desgodets fait régulièrement des rapprochements entre les proportions ou les ordres à l’extérieur et à l’intérieur de l’édifice commenté. Ces propos, dans la présentation générale de cette coupe, se fondent essentiellement sur les justes proportions à apporter à l’édifice.
Desgodets ne s’attarde pas sur ces points qu’il vient de commenter longuement, par l’étude des plans.
Dans l’étude de cette coupe, Desgodets s’attarde essentiellement sur les proportions, les quelques principes constructifs étant rappelés par ailleurs.
Desgodets semble ici ne pas donner des consignes trop précises, mais il apporte, précédemment des indications sur les ordres à adopter dans les édifices religieux, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il donne donc bien un modèle à suivre, mais sans entrer dans le détail, cette fois.
Desgodets apporte ici quelques consignes supplémentaires puisqu’il s’intéresse plus spécifiquement au portail d’entrée. Il revient quelques lignes plus tard sur ce sujet, puisqu’il s’agit ici d’une présentation générale des masses.
Desgodets renvoie explicitement à ce qu’il a pu dire auparavant. Il rappelle différentes notions déjà abordées, insistant par la même sur la difficulté qu’il peut y avoir pour passer de manière harmonieuse, de l’extérieur à l’intérieur d’un bâtiment. Par le plan adopté, plans multiples puis extérieur, il insiste implicitement que le fait que le cœur de ses propos reste la commodité, puisque traditionnellement, et notamment dans Les Édifices antiques de Rome, le commentaire présente l’extérieur d’un édifice, puis l’intérieur.
Desgodets explicite à présent cette partie spécifique qu’est le portail.
Propos assez confus. Est-ce à dire qu’il faut un ordre spécifique pour le portique ? qu’il doit être ionique comme le reste de l’édifice, ou simplement qu’ayant plusieurs niveaux, il y aura une superposition des ordres ? Quoiqu’il en soit, Desgodets souhaite présenter plusieurs solutions.
Première option apparemment, mais Desgodets ne présente pas d’alternative.
Desgodets laisse une grande latitude dans l’interprétation de ces propositions. Il indique seulement les principes.
Se pose ici un problème majeur pour la superposition des ordres : le portique d’une église pour Desgodets ne peut être en dorique semble-t-il et le dôme ne peut être que corinthien. Pour le portique, il ne peut donc y voir qu’un ordre composite au dessus du ionique, solution qu’il ne propose pas dans son Traité des ordres. Dans ce cours en effet, il préfère proposer une superposition plus sobre dans la partie basse (dorique, ionique, ou toscan, dorique, ionique), ce qui permet de ne pas trop appporter d’ornements dans les parties hautes. Mais le statut d’une cathédrale reste très spécifique pour lui.
Desgodets fait référence ici au chapitre « des ordres mis l’un sur l’autre ».
L’ordre du dôme, corinthien, étant au troisième et dernier niveau, Desgodets place l’ordre composite, avant le corinthien alors que Palladio place le composite, « plus égayé que le corinthien », au sommet.
Desgodets accorde une place importante à la déformation optique.
Desgodets s’intéresse, de nouveau, tout particulièrement aux proportions du dôme, en reprenant le principe du module.
Desgodets rompt donc ici avec un principe constant : déformer optiquement pour une meilleure proportion. Compte tenu de la spécificité de l’édifice (une cathédrale) et de l’objet (un dôme), il revendique la nécessaire absence de diminution optique et donc de proportion, par rapport à l’ensemble de l’édifice… Il ne devait pas apprécier le dôme de Saint-Paul-Saint-Louis, qui ne peut se voir que de loin… Cependant, le dôme seul, doit avoir de bonnes proportions architecturales. Il est donc envisagé pour lui-même.
Il s’agit donc d’un dôme nervuré, à l’imitation de celui du Val-de Grâce ou de l’église du dôme des Invalides par exemple.
Desgodets précise ce qu’il en est des proportions, donnant ainsi de fait des indications précises sur son modèle puisqu’il entre dans le moindre détail et que certains éléments sont mis en relation avec d’autres parties de l’édifice.
Type de moulure. Desgodets entre ici dans les moindres détails puisqu’il prévoit les types de moulures, et leurs proportions. Il continue par la suite dans le même sens lorsqu’il évoque les moulures de la lanterne.
Après les deux parties essentielles à la compréhension extérieure de l’édifice, façade principale et dôme, qui fait partie de la perception de la façade, Desgodets en vient aux façades latérales dont il va donner un modèle. Il décrit le dessin qu’il donne par ailleurs.
Il en parle aussi au neuvième chapitre.
Selon D’Aviler (Op. cit.), une alette est une « petite aile ou côté, face d’un piedroit depuis un pilastre ou une colonne jusqu’au tableau ». Desgodets adopte donc une conception différente ici.
Chapitre « Des balustres » du Traité des ordres. Desgodets donne un dessin indiquant les proportions des balustres, en fonction de l’ordre (du toscan au composite) de face et de profil.
Desgodets souligne ainsi l’utilité de ces balustrades.
Desgodets lie ici optique et proportion.
L’expression, « juste proportion corinthienne » est rare dans les propos de Desgodets. L’auteur insiste sans doute sur l’importance qu’il y a à décorer cette partie de l’édifice de l’ordre corinthien, seul ordre convenable pour les parties hautes des cathédrales.
Desgodets n’indique pas de proportion précise pour la croix. Mais il rappelle simplement son existence nécessaire dans cette partie de l’édifice. C’est en commentant le dessin suivant (façade latérale) qu’il va commenter la croix.
Desgodets montre qu’il connaît la pratique architecturale, même s’il n’apporte pas de référence précise. Il ne donne pas un modèle dissocié de la réalité architecturale. Il montre aussi qu’il connait aussi bien la réalité architecturale parisienne qu’italienne.
Desgodets revient aux principes de proportion.
Desgodets précise ici que les règles optiques ne sont pas immuables, se situant dans la continuité de ce que pouvait écrire Claude Perrault. Il est fondamental pour les deux auteurs de tenir compte du lieu pour pouvoir avoir un édifice beau et bien proportionné. Il s’agit de proposer des règles pour une beauté positive. Herrmann Wolfgang, La théorie de Claude Perrault, Bruxelles, Mardaga, 1980 ; Picon Antoine, Claude Perrault ou la curiosité d’un classique, Paris, Picard, 1989.
Desgodets apporte une précision quant à la stéréotomie, précision assez rare chez lui mais qui est omniprésente, chez son prédécesseur Philippe de La Hire (Cours de coupe des pierres resté à l’état de manuscrit). Ce sont les traités de La Rue (Traité de la coupe des pierres ou méthode facile et abrégée pour se perfectionner en cette science, Paris, impr. royale, 1728) et surtout de Frézier (La Théorie et la pratique de la coupe des pierres et des bois pour la construction des voûtes ou Traité de stéréotomie à l’usage de l’architecture, Paris, 1738, 3 vol.) qui apportent le plus de renseignements sur la stéréotomie. Desgodets se montre en fait beaucoup plus à l’aise pour aborder les proportions. Il est vrai que la précision des proportions peut conduire un architecte à mieux chiffrer le coût de construction. De plus, ces démonstrations « mathématiques » ont l’avantage de faire entrer directement l’architecture dans les sciences, domaine dont elle relève clairement pour François Blondel ou Philippe de La Hire, l’un et l’autre n’ayant de cesse de revenir sur les principes mathématiques de l’architecture.
Nous retrouvons ce souci de jouer sur les perceptions intérieur/extérieur de l’édifice.
Desgodets explique la manière de concevoir cette calotte, tant en dessin (sur papier) que pour le trait d’architecture (stéréotomie). Il s’y arrête tout particulièrement puisque cette partie de l’architecture reste la plus difficile à réaliser.
Desgodets rappelle ce principe fondamental à l’architecture, sur lequel il fonde toute sa démonstration quant à la commodité.
Ordre colossal.
Pour D’Aviler, (op. cit .), cave d’église : « lieu souterrain dans une Église, vouté et destiné aux sepultures comme la grande cave de Saint-Sulpice, à Paris ».
Desgodets va donner une description du plan, en présenter la distribution et étudier la construction.
Desgodets comme souvent accorde une grande importance aux détails mais il ne définit les proportions et le système constructif que pour les parties en pierre et non en serrurerie, alors que André Félibien, (Op. cit.) avait accordé un long chapitre à la serrurerie, chapitre XX, p. 188-243.
Desgodets revient ici aux problèmes de distribution après avoir présenté les proportions de cette partie de l’édifice.
Il s’agit de la première référence de Desgodets à un élément décoratif, qui est totalement indépendant de l’œuvre proprement dite.
Desgodets présente ainsi une spécificité inspirée directement de la pratique italienne qu’il a pu voir à Sant’Andrea della Valle par exemple et qui est reprise dans la coupole « italienne » du Val-de-Grâce peinte par Mignard, ou dans celle de l’église du dôme par exemple (1666), peinte par Charles de La Fosse et Jean Jouvenet. Desgodets préfère donc le principe de la peinture, assez rarement mise en œuvre en France à celui de la sculpture que l’on peut trouver dans l’église Sainte-Marie de la Visitation de François Mansart (1632), ou dans Saint-Paul-Saint-Louis (1627-41)
Desgodets se trouve obligé de placer le composite au-dessus du corinthien, comme il l’explique précédemment.
Nous retrouvons ces préoccupations quant à l’optique. Desgodets donne en 1727 « une dissertation sur le dessein et la perspective » ((op. cit., Paris 1917, t. V, p.16). Il s’agit de l’annonce d’un cours, dont il ne reste malheureusement pas de trace sous forme de manuscrit. Par ailleurs, dès 1705 (30 juin), il était intervenu à l’Académie à propos du surhaussement des voûtes suivant les distances données par rapport à la hauteur de la voûte, à la clef. Les questionnements de Desgodets quant à la perception des proportions sont donc constants (P.V., t. III, p. 220 et 221).
Desgodets se penche de manière détaillée sur les principes décoratifs qui doivent dominer dans les cathédrales. Il souligne l’importance que doit prendre ce décor, son emplacement mais n’évoque que rarement les thèmes qui doivent être mis en œuvre, excepté pour ces trophées d’église et les bustes des douze apôtres. Cette attention au décor est liée aux aménagements liturgiques et donc à la commodité. Les décors doivent respecter la convenance et la bienséance. Ces quelques lignes sur le décor assurent une transition avec son étude sur le mobilier liturgique, domaine qui n’est jamais évoqué par les architectes mais par les seuls hommes d’Église.
Desgodets ne revient pas sur la fonction de chacun de ces espaces qui est connu par les architectes d’autant qu’il ne lui convient pas de commenter ce mobilier liturgique. Il va se contenter d’indiquer très longuement en s’appuyant de manière implicite sur le traité de Charles Borromée (Livre I, chap. 22), les proportions qui doivent régner dans le mobilier et entre ce mobilier et l’architecture. Desgodets est un des rares architectes à écrire sur ce sujet au XVIIIe, même les hommes d’Église qui ont parlé d’architecture (Cordemoy, Laugier) ne s’intéressent pas explicitement au mobilier liturgique.
Desgodets, par souci de clarté, annonce un de ses thèmes de prédilection, le maître-autel dominant dans l’église, mais il préfère lui consacrer la fin de son chapitre pour pouvoir exposer les proportions plus longuement.
Une fois encore, par souci de clarté dans sa démonstration, Desgodets rappelle ce qu’il a pu exposer auparavant.
Desgodets ne spécifie pas quels sont ces saints patrons, mais il part du principe que les statues doivent les figurer dès l’entrée dans l’église, ce qui est d’ailleurs traditionnel.
Desgodets revient sur la construction de la charpente.
Desgodets part du principe que le baldaquin et l’ordre employé dans l’église doivent être proportionnés. Cette proportion s’impose pour des raisons optiques mais aussi pour des raisons de convenance. Desgodets part donc du principe que le gros œuvre et le mobilier liturgique doivent être conçus en même temps. Malheureusement, ce principe reste souvent un vœu pieux, y compris pour les constructions d’importance (Saint-Roch à Paris).
Desgodets distingue explicitement ici, ce qu’il n’avait pas fait précédemment, les « caves », espaces dans lesquels existent des sépultures, du lieu dans lequel « sont renfermées les reliques & autres choses précieuses » (D’Aviler, op. cit.). Surtout il insiste sur la disposition traditionnelle, contrairement à ce que laisse suggérer D’Aviler dans son Dictionnaire.
Desgodets montre ici sa connaissance de la réforme pronée pendant le Concile de Trente et que Charles Borromée évoque dans son Instructionum fabricae et supellectilis ecclesiasticae, Libri II, v. 1572. Pour Desgodets, il convient donc de supprimer les jubés, alors que nombreuses sont les églises qui en possèdent. Les débats concernant la destruction du jubé de Saint-Germain l’Auxerrois dessiné par Lescot font rage en 1745, bien après la mort de Desgodets.
Problème constructif qui a des conséquences sur la distribution.
Desgodets présente les proportions générales.
Tous les éléments doivent être proportionnés les uns avec les autres : coupole, dôme, lanternon, croix.
Alors que Desgodets a parlé à plusieurs reprises de cette croix, il en précise pour la première fois les proportions.
Pour une raison optique, plus que constructive, les décors pouvant être faits en stucs, Desgodets préfère incontestablement les décors peints. De manière générale, Desgodets semble avoir un goût personnel beaucoup plus marqué pour la peinture que pour la sculpture.
Desgodets lie toujours dans cette partie du chœur, pratique liturgique et proportion, partant du principe énoncé en préambule, que l’architecture doit répondre, voire se soumettre, à une commodité, ici la pratique liturgique.
Une fois de plus, Desgodets rappelle sa grande connaissance de l’histoire religieuse puisque l’autel majeur était placé traditionnellement au fond du chœur, comme il l’a expliqué pour les églises paléochrétiennes. Au XVIIIe siècle, les architectes sont très nombreux à reprendre cet emplacement. Ils le font, en suivant l’exemple romain (Saint-Pierre) et développent une réelle inventivité en ce domaine comme le montrent les dessins d’Oppenord pour l’église Saint-Germain de Prés par exemple. Les recueils de gravure montrant de telles installations se répandent au XVIIIe siècle. Voir Anne Le Pas de Sécheval, « Entre hommage et trahison la réception et l’adaptation du baldaquin de saint-Pierre », Ch. Grell, M. Stanic (dir.), Le Bernin et l’Europe, Du baroque triomphant à l’âge romantique, Paris, presses de la Sorbonne, 2010, p. 377-389.
Présentation du parti pris de Desgodets qui entend donner les proportions de l’autel avec précision. Ces trois dessins supplémentaires indiquent aussi combien Desgodets accorde une place fondamentale à la démonstration par le dessin. Desgodets commence donc, comme pour le reste de son modèle architectural, par donner les raisons de l’emploi de ce baldaquin avant d’en étudier les proportions.
La présence d’un trône du roi peut étonner. Il n’est bien sûr par présent dans les instructions de Charles Borromée. Desgodets entend-il ainsi rappeler que le roi est le chef de l’Église de France depuis le Concordat de Bologne (1517) ? Ou est-ce seulement pour garantir une parfaite symétrie dans le chœur ?
Étonnement Desgodets propose un baldaquin soutenu par six colonnes. Il s’émancipe du modèle de Saint-Pierre de Rome, mais aussi de la référence prestigieuse en ce domaine, le Val-de-Grâce. La présence de ces nombreuses colonnes ne peut qu’entraver une réelle visibilité du maitre autel. Est-ce pour des raisons constructives qu’il opte pour ces nombreuses colonnes ou pour offrir un modèle différent, digne d’une cathédrale en France ?
Desgodets va reprendre à nouveau les propos défendus par l’abbé Thiers (Dissertations ecclésiastiques, op. cit.) qui revendique un dépouillement de l’autel pour une plus grande convenance et qui abhorre le tabernacle. Desgodets ne va cependant pas aussi loin que le religieux critique aussi l’usage du baldaquin. Pour l’usage de ces derniers, Desgodets se fonde sur Cordemoy (op. cit.). Avec Desgodets, nous sommes bien au cœur des débats théoriques du XVIIIe siècle, et plus spécialement nous percevons l’hésitation entre « la simplicité argumentée par celle des évangiles et des premiers temps de l’Eglise, et un certain faste dans le culte pour manifester la divinité. » (Émilie Roffidal-Motte, « Architecture et théorie au XVIIIe siècle », op. cit., p. 238).
Cette précision montre combien Desgodets entend lier spécificité architecturale et pratique liturgique.
Desgodets insiste beaucoup sur cette notion de visibilité, propre au concile de Trente. De fait, il le fait beaucoup plus que Charles Borromée, un évêque qui avait participé à ce concile.
C’est donc bien la pratique liturgique qui conduit Desgodets à proposer ce modèle.
Desgodets s’intéresse à tous les détails liturgiques. Son principe premier est de ne pas encombrer les autels et il entend ainsi pleinement se démarquer de l’usage pratiqué dans de nombreux retables. Il va pousser l’analyse très loin dans la disposition des objets liturgiques. Il ne va d’ailleurs pas hésiter, contrairement à ce qu’il pratique par ailleurs, à donner des mesures précises (table d’autel) et non relatives (modules).
Desgodets insiste sur ces mesures pour rappeler combien la bienséance est indispensable dans ces édifices religieux. Toute l’architecture, dans ses moindres détails doit répondre à ce principe
Ce principe rappelle qu’après le concile de Trente, il est d’usage de lire un passage des Évangiles et une Épitre, mais non un passage de l’Ancien Testament. Seuls les livres inspirés sont donc lus.
Desgodets présente ici un autel secondaire, qui est aussi dans le choeur.
Desgodets ne précise pas le thème décoratif précisément mais en rappelle les règles fondamentales fondées sur la bienséance, la convenance et la dignité.
Il rappelle le principe réaffirmé lors du Concile de Trente, la transubstantiation.
Desgodets a conscience de la grandiloquence de ce maître autel et précise donc que ce type de décor, fragile se retrouve dans les théâtres, qu’il oppose dans leur fonction. Il peut sembler étonnant qu’il s’y réfère explicitement et qu’il ne soit pas plus explicite dans sa condamnation.
Desgodets prévoit tout l’aménagement liturgique mais il semble oublier les stalles qui pourtant font partie du mobilier liturgique et sont utilisées dans les cathédrales par les chanoines. Il en parle en revanche pour les églises conventuelles et monacales.
Après avoir expliqué les principes de ce baldaquin, Desgodets va s’intéresser précisément, et cette fois véritablement en architecte, aux différentes parties constitutives de ce baldaquin. Il commence par la partie la plus importante, l’autel. Cette forme d’autel tombeau s’inspire directement de la pratique romaine. Desgodets présente donc un autel more romano, modèle qui pose question encore au XVIIIe siècle.
Desgodets condamne l’emploi des colonnes torses pour des raisons d’optique mais il semble méconnaitre la référence au temple de Salomon, que Le Bernin avait voulu citer dans la construction du baldaquin de Saint-Pierre. Desgodets cherche ainsi peut-être à s’émanciper du modèle romain, d’autant qu’il prône le marbre blanc, très rare en France, pour l’autel, et les colonnes du baldaquin. En revanche, en optant pour le bronze dans les chapiteaux, il montre sa référence au baldaquin de Saint-Pierre et alourdit quelque peu ses chapiteaux (lui qui veut les alléger) tant visuellement que structurellement.
Desgodets évoque ici les surpenses eucharistiques qui sont encore largement utilisées. Il réfute donc l’usage des tablernacles qui vont pourtant souvent de paire avec l’utilisation du baldaquin puisqu’ils trouvent leur origine dans le rite romain.
Gloire et décoration en stuc viennent compléter la perception de l’autel. Pour cette référence, Desgodets pouvait se référer au vœu de Louis XIII, à Notre-Dame de Paris, dessiné par Jules Hardouin-Mansart dès 1699 et repris par Robert de Cotte (1708-1725). Pour une fois, Desgodets donne un programme iconographique très précis.
Desgodets revient ici à un thème plus spécifiquement architectural, l’étude des proportions.
Il livre une description précise des proportions, n’oubliant aucun élément propre à la liturgie.
Desgodets revient sur les éléments liturgiques très précisément quant à leur disposition, ce qui peut influer sur la distribution des différentes parties qui se trouvent autour de l’autel.
Desgodets voulant être très précis dans sa description du mobilier liturgique, il montre parfois une certaine redondance dans son discours. Il a sans doute consience de ses répétitions mais veut insister sur le fait que la connaissance de l’utilisation du mobilier liturgique est fondamentale pour la conception de cet espace. Il faut rappeler qu’il est le 1er architecte à s’intéresser à la pratique liturgique.
D’Aviler (op. cit.) indique simplement : « petite cave dans l’étage souterrain ».
Terme non utilisé par D’Aviler mais qui est une référence explicite à la sépulture et aux reliques. Desgodets se réfère à l’utilisation historique de ces espaces, dont il fait mention dans le premier chapitre de son cours.
Pour le plan de sa cathérale, Desgodets reprend une disposition fréquente au Moyen Âge dans le tour des saints : on descend par un escalier pour adorer les reliques et l’autre permet de revenir dans l’église.
Les sols servent à exprimer la fonction des différents espaces. Une fois encore, l’architecture est commandée par la pratique liturgique.
Desgodets évoque des éléments décoratifs, cette fois, des sculptures. Ses propos tendent à montrer combien le travail du sculpteur de bas relief est soumis au dessein de l’architecte. Une fois encore, Desgodets indique quelques éléments quant au programme iconographique qui restent assez vagues.
Desgodets insiste sur le fait qu’il opte pour une suspense eucharistique pour son maître autel. Pourtant les suspenses eucharistiques tendent à disparaître dans ces années alors que les tabernacles, apparus au XVIIe siècle à Rome, se développent.
Cette fois, Desgodets se montre très directif quant à la forme des peintures, tout du moins pour les couleurs. Il laisse en revanche l’artiste (ou le commanditaire) libre du programme iconographique précis.
Le baptistère Saint-Jean le Rond qui avait bénéficié d’une nouvelle façade au XVIIe siècle sert de baptistère jusqu’au XIVe siècle au moins. Il est détruit en 1748 au motif qu’il menace ruine, les paroisses ayant par ailleurs réorganisées, notamment dans l’ile de la Cité (Xavier Dectot, « Saint-Jean le Rond », A. Erlande-Brandenburg, Jean-Michel Leniaud, François Loyer, Ch. Michel (dir.), Autour de Notre-Dame, Paris, DAAVP, 2003, p. 142-143.
Desgodets montre une fois encore sa bonne connaissance de l’histoire religieuse. Il a pu voir le baptistère saint Jean-Baptiste, ou baptistère de Constantin lors de son séjour à Rome ; il en fait d’ailleurs le relevé (Recueil, p. 42).
Desgodets va longuement parler des baptistères dans son chapitre sur les églises paroissiales.
Dans ce préambule, Desgodets explique la fonction de l’édifice qui permet d’indiquer dans un second temps ce qui sera impératif pour la distribution.
La décence et la convenance restent les maître-mots dans tout bâtiment, et plus encore dans une construction religieuse.
Desgodets commence comme toujours par donner le plan de la partie la plus importante de l’édifice, le rez de chaussée. Il suit les principes de Charles Borromée, (Instructionum fabricae et supellectilis ecclesiasticae, Liber II, v. 1572, cap. I-XVIII) qui ne retient que le plan en croix latine, le plan centré étant « païen ».
Desgodets prévoit donc en plan en croix latine, une coupole sur pendentif étant placée à la croisée du transept.
À partir du XVIe siècle, il arrive assez fréquemment, à Paris, que les marquilliers fassent construire une chapelle des communions ou une chapelle mariale, hors œuvre et dans l’axe (Saint-Etienne du Mont, Saint-Eustache…) Cette chapelle est aussi parfois contruite a posteriori (Saint-Jacques du Haut Pas, Saint-Laurent, Saint-Médard). Dans l’église qu’il donne en modèle, Desgodets semble surtout s’inspirer de Saint-Roch commencée en 1653 par Lemercier, reprise à patrir de 1705 par Jules Hardouin-Mansart qui en profite pour ajouter une chapelle de la Vierge greffée sur le chevet, comme dans le modèle de Desgodets.
Desgodets veille à multiplier les accès dans l’église.
Desgodets reprend ici la définition traditionnelle donnée par D’Aviler.
Après voir apporté cette description générale de l’édifice, Desgodets entre dans le détail de chaque partie de l’édifice et insiste ainsi sur les aspects fondamentaux de la distribution.
Desgodets souligne ici la différence existant entre d’une part les églises paroissiales et d’autre part, les églises conventuelles ou cathédrales. Dans ces dernières, les religieux peuvent se réunir pour célébrer les offices nuitemment alors que dans les églises paroissiales, le culte est célébré toujours en présence de fidèles, laïcs.
Desgodets reprend les principes tridentins.
Nous retrouvons la même disposition que pour le maitre autel de la cathédrale. Desgodets n’envisage de disposer qu’un autel à la romaine ; il réfute l’emploi du retable.
Desgodets résume ici la fonction du tabernacle à celle de resserre pour les malades. Desgodets reprend les dispositions déjà énoncées pour la cathédrale mais il ne se montre pas très précis ici et ne suit donc pas les dispositions préconisées par Ch. Borromée (Livre I, chap. 13). D’Aviler en revanche élargit son rôle et place le tabernacle sur l’autel.
Desgodets lie intimement plan et dispositions liturgiques, indiquant bien que la distribution de l’église paroissiale qu’il propose en modèle correspond aux besoins liturgiques qu’il connaît.
Les termes ne sont pas fixes, Desgodets parlant de pupitres ou de lutrin pour ce que nous nommons aujourd’hui ambon. Il se montre beaucoup moins précis dans son descriptif que la cathédrale, sans doute parce qu’il l’a déjà fait.
Desgodets reprend le même dispositif que pour les cathédrales, qui correspond aux principes liturgiques, à savoir un lieu de lecture pour l’Epître, où seront lus les actes des apôtres notamment et un espace pour la lecture de l’Evangile.
Desgodets apporte une description très précise de son plan. Il procède de même pour tous ces édifices et insiste systématiquement sur la distribution, qui ne relève pas uniquement de la liturgie, comme ici.
Les escaliers sont donc multiples puisqu’ils permettent d’accéder aux espaces d’inhumation, aux combles, au Trésor notamment. Une fois encore, Desgodets reprend le même dispositif que pour la cathédrale.
Depuis le XVIe siècle, les Oratoriens donnant une impulsion à la musique religieuse, les orgues prennent de plus en plus d’importance dans la liturgie. Desgodets reprend donc ici le dispositif qui se développe alors avec la tribune d’orgue placée au fond de la nef.
Desgodets présente des chapelles qui ont une affectation particulière, ce qui ne trouve pas dans les cathédrales. Il reviendra aussi longuement par la suite sur la chapelle des communions, axiale.
Desgodets s’inspire de la chapelle de la communion de l’église Saint-Roch édifiée sur les plans de J. Hardouin-Mansart à partir de 1707. Avec le plan de cette chapelle de la communion qui est presque hors œuvre, Desgodets montre une chapelle qui est ouverte facilement sur l’extérieur, sans avoir à passer dans l’ensemble de la nef, grâce aux accès latéraux.
Pour ce principe de lanterne, Desgodets peut s’inspirer de ce que F. Mansart a mis en œuvre dans la chapelle de la Visitation de Paris (1632)
Jusqu’au XVIIIe, le charnier double la capacité du cimetière qui prolonge toute église. Le charnier est un petit local où l’on rassemble les os secs. Voir sur ce sujet, Madeleine Lassère, Villes et cimetières en France de l’Ancien Régime à nos jours, le territoire des morts, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 17. Ce type de charnier est encore visible aujourd’hui à Saint-Etienne du Mont par exemple.
Il s’agit donc d’un autel et de son retro-autel.
Desgodets souligne les fonctions variées que peut avoir ce charnier : dégagement pour les grandes fêtes, espace pour le catéchisme ou les communiants.  À chaque fois la fonction des espaces est précisée, ce qui montre une nouvelle fois une bonne connaissance de la liturgie qui ne s’arrête pas à la lecture du traité de Borromée, ce dernier n’abordant pas ces points précis.
Desgodets montre la pluralité des fonctions de cette chapelle qui sert à la fois quotidiennement et pour les grandes fêtes religieuses. Des accès multiples sont donc nécessaires pour assurer une bonne circulation, indispensable pour l’organisation du culte.
Une fois encore, Desgodets se montre au fait des dispositions liturgiques les plus récentes. La communion fréquente étant souhaitée, après le concile de Trente, des lieux pour recevoir le sacrement de pénitence, indispensable avant toute communion, toujours selon ce concile, deviennent fondamentaux et doivent être en grand nombre. Ch. Borromée en rappelle l’importance (Livre I, chap. 23) et donne une description très précise sur la forme et les matériaux de confessionnal. Desgodets en reprend les termes mais se montre moins précis que l’archevêque de Milan. D’Aviler donne une définition de ces confessionnaux : « C’est dans une eglise ou une chapelle un ouvrage de mensuiserie composé d’un siège ou tribunal quelque fois fermé à jour et recouvert d’un dôme ou d’un chapiteau avec un prie-Dieu de chaque côté pour la confession auriculaire ; le tout porté par un marche pied. Les plus riches confesionnaux sont ornés d’architecture & de sculpture ».
Desgodets ne reprend pas ici les consignes de Ch. Borromée (livre I, chap. 28) qui prévoit un petit autel pour que le prêtre puisse se recueillir avant la messe, ni d’une tablette pour poser les vases liturgiques. L’architecte ne parle pas non plus précisément de la garde-robe pour ranger les vêtements liturgiques, peut-être parce qu’il s’agit uniquement de menuiseries. En revanche, il rappelle l’existence la piscine ou lavabo.
Desgodets insiste sur la variété des personnes officiant dans les églises parroissiales. A chacun, il faut prévoir un espace particulier.
Desgodets entre dans les moindres détails mais montre aussi combien construction et distribution peuvent être liées.
En distinguant la sacristie pour les messes basses des messes solenelles, Desgodets multiplie les espaces pour faciliter le déroulement des manifestions liturgiques. Charles Borromée ne projetait qu’une seule sacristie dans les églises paroissiales et dans les cathédrales. L’archevêque ne parlait de deux sacristies que lorsque les desservants étaient en très grand nombre, ce qui n’est pas le cas dans les églises paroissiales.
Les sacristies ne sont donc donc pas strictement séparées du reste de l’église d’un point de vue architectural.
Traditionnellement la chaire, qui occupe une place fondamentale dans la liturgie tridentine, est placée à droite de l’autel dans les églises paroissiales. Desgodets ne s’attarde cependant pas sur ce meuble, dont la décoration tant à croitre énormément alors, mais il est vrai que l’architecte ne se préoccupe pas toujours des décors. Ch. Borromée étonnamment n’est parle pas alors que ce meuble est appelé à devenir fondamental dans les lieux de culte ouverts à un large public. D’Aviler en donne en revanche une définition précise  (à « chaire de prédicateur ») : « siège élevé avec devanture & dossier ou lambris, ornée d’architecture & de sculpture, de figures rondes, quarrées ou à pas de pierre, de marbre ou de fer, couvert d’un dais, soutenu d’un cul de lampe, où l’on monte par une rampe » et donne les exemples de Saint-Etienne du Mont et de Saint-Eustache.
Desgodets se montre plus explicite dans sa description de la cathédrale. Dans ce chapitre, le professeur insiste surtout sur les spécificités des églises paroissiales, par rapport aux églises cathédrales ; il n’entend pas se repéter.
Après avoir présenté le plan et les spécificités de son modèle d’église paroissiale, Desgodets en précise les proportions.
Desgodets reprend le principe du module et, comme dans la cathédrale, va préférer le diamètre du pilastre corinthien, l’ordre le plus riche, le plus adéquat pour un lieu de culte accueillant des fidèles.
Soit 130 m. environ. Son église paroissiale est donc immense, la longueur de Notre-Dame de Paris étant de 127 mètres.
Desgodets indique comme toujours en premier lieu les proportions générales avant de donner les détails des proportions. Comme pour la cathédrale, il commence par donner les proportions à partir de l’entrée pour reprendre la démarche du visiteur.
Desgodets veille toujours à créer un lien entre intérieur et extérieur de l’édifice.
Nous retrouvons les préoccupations de Desgodets pour les problèmes de perception optique.
Desgodets souhaite se concentrer sur les seules proportions, associées à la beauté architecturale.
Après avoir donné les proportions à l’intérieur de l’édifice, Desgodets explique quelles sont les proportions à l’extérieur du lieu de culte. Cette séparation stricte est d’autant plus nécessaire que le module évolue : Degodets passe du diamètre du pilastre corinthien à celui du pilastre ionique.
Pour l’église paroissiale, Desgodets préfère l’ordre ionique au corinthien. Ce choix formel lui permet de distinguer le statut des lieux de culte.
Desgodets a toujours la volonté d’expliquer précisément les raisons de ses calculs pour que les élèves puissent le suivre pas à pas. Il ne faut pas oublier en outre que Desgodets avait souhaité développer une théorie complète sur les ordres, reflet des travaux académiques. C’est l’origine du Traité des ordres, conservé à la bibliothèque de l’Institut, qui est présenté au jeune roi Louis XV en 1717.
Desgodets montre tout son pragmatisme en tenant compte des éléents qui peuvent se voir en même temps.
Desgodets se montre très précis dans cette description compte tenu de la difficulté à dessiner cette forme, et donc à faire exécuter par des maîtres-maçons.
Par cette remarque, Desgodets explique combien il convient de se fonder le plus possible sur des mesures stables, reconnues.
Desgodets aborde dorénavant des problèmes constructifs, complémentaires de la commodité. Les fondations constituent une partie essentielle de toute construction de batiment mais n’ont pas de véritable règle. Philippe de La Hire dans son cours d’architecture se montrait beaucoup plus explicite quant aux fondations, mais n’évoquait que les édifices privés.
Desgodets est constant dans ses remarques puisqu’il explique la même chose pour les cathédrales.
Desgodet accorde une attention continuelle aux fondations comme le montrent par exemple ses interventions sur le pont de Pirmil de Nantes : « Le 25 juin 1714, après ce qui a été transcrit ci dessus au sujet du pont de Nantes, M. Desgodets et M. de la Hire le fils ont fait voir des desseins pour l’arche qu’on propose de rétablir à ce pont proche de la tour de Pirmil », P.V., t. IV, p. 53 ; voir aussi Rousteau-Chambon Hélène, « Le pont de Pirmil au XVIIIe siècle et l’académie royale d’architecture », Bulletin de la société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, 2001, t. 136, p. 163-178.
Desgodets apporte une remarque élémentaire mais ne donne pas de consignes très précises, contrairement à Philippe de La Hire qui, dans son cours, avait consacré un chapitre entier aux fondations et livré nombre de données pratiques et techniques sur la construction (RIBA, ms 825, B. Institut, ms 8125, f°105-106)
Salubrité et solidité peuvent être liées et participer l’une et l’autre à la construction de l’édifice.
Desodets avait fait la même remarque pour les cathédrales. Il est entendu que pour les églises paroissiales, le problème est accru puisque les cimetières ne sont pas encore réellement de mise.
Desgodets reprend explicitement le plan de ses propos sur la cathédrale.
D’Aviler (op. cit.) : « ouverture en glacis entre deux jouées rampantes pour donner de l’air et un peu de frais à une cave ou à un cellier ».
Est-ce la fenêtre en abajour dont d’Aviler (op. cit.) donne la définition : « espèce de fenêtre en forme de grand soupirail dont l’usage est d’éclairer tout étage souterrain, comme cuisines, offices, cours, etc. » ?
Desgodets est beaucoup plus explicite dans ses choix de voutement que dans la cathédrale pour laquelle il précise simplement que la voute de cette partie est « sphérique » (p. 67), semblant indiquer qu’il s’agit d’une coupole , terme qu’il n’emploie jamais.
Desgodets n’explique pas précisément le choix de ces différents types de voutement.
De nombreuses personnes se faisant enterrer dans les églises paroissiales, les escaliers sont en nombre important.
Charles Borromée (op. cit., chap. XXIII) ne prévoit pas de chapelle pénitentielle mais simplement des confessionaux qui doivent être d’un accès facile et situés dans les collatéraux.
Desgodets reprend une fois de plus une explication donnée précisément dans son cours parallèle sur les ordres. Le dessin d’un hémisphère étant prticulièrement difficile à réaliser, il insiste sur la régularité nécessaire à ce type de dessin.
Desgodets précise une fois encore l’intimité des relations entre la commodité-distribution et la fonction des édifices.
Desgodets donne cette fois les proportions liées à la hauteur des édifices.
Il s’agit de la coupe transversale. Desgodets donne toujours pour plus de précision une coupe transervsale et une coupe longitudinale. Le vocabuliare architectural est alors en pleine construction.
La proportion du modèle d’église paroissiale qu’il donne montre des proportions de ½ (largeur du chœur/hauteur). Comme toujours Desgodets donne les proportions générales, de cette partie de l’édifice cette fois avant d’entrer dans les détails
Il s’agit d’un nouveau dessin pour bien comprendre l’organisation de l’édifice dans se smoindres détails. Desgodets explique ces différents éléments afin de bien que son modèle soit réellement pédagogique pour tous ceux qui seront confrontés à la construction d’un édifice religieux, mais aussi pour que tous puissent examiner précisément les édifices religieux et examinent les proportions, détails… des élèves de l’Académie. Il dresse l’œil des élèves de l’Académie en quelque sorte.
Après l’étude du couvrement, Desgodets présente la couverture de ces édifices. Il insiste à la fois sur la construction de cette partie de l’édifice, primordiale ici (il revinet d’ailleurs par la suite sur ce sujet) avant de s’intéresser aux proportions.
Desgodets revient sur des problèmes pratiques de construction des couvertures.
Les mentions de matériaux sont rares par Desgodets, sans doute parce qu’il envisage essentiellement la pierre dans ce type d’édifice. Néanmoins, il prend en compte la diversité des matériaux qui peuvent être utilisés dans les toitures. Nous retrouvons un intérêt identique dans le traité des Toisés, cours qu’il assure parallèlement et qui influent considérablement sur le coût de construction.
Il s’agit de la coupe transversale.
Selon d’Aviler, la croupe de comble : « c’est un des bouts d’un comble qui est formé de deuxarrestiers à un ou deux poinçons. »
Il est très rare que Desgodets ne mentionne pas ce dont il parle sur le dessin qu’il donne d’autant que la tribune des orgues trouverait pleinement sa place dans une coupe transversale.
Il s’agit d’une des rares descriptions iconographiques que Desgodets livre dans ce cours. Sa démarche est d’autant plus intéressante qu’elle permet de voir qu’un architecte peut avoir des idées précises quant aux imades indispensables dans les lieux de culte, indépendamment des demandes du commanditaire d’une part et des souhaits des sculpteurs ou peintre.
Desgodets indique une disposition identique à ce qui se pratique dans la cathédrale.
Desgodets commente véritablement le dessin qu’ul donne en parallèle. Cette démarche conduit à un certain nombre de redite par arapport à ce qu’il pu apporter préalablement et peut donner une impression d’absence de structuration des propos.
Croupe d’église selon d’Aviler (op. cit.) : « partie arrondie du chevet d’une Eglise considérée par le dehors, comme celle de Notre-Dame de Paris ». Pour cette présentation desgodets a tendance à passer assez souvent de la description intérieure à celle de l’extérieure, sans doute pour que les élèves comprennent bien l’articulation de l’édifice.
D’Aviler, op. cit., « endroit où deux combles se joignant en angle rentrant et qui fait l’effet contraire de l’arestier ».
Desgodets accorde une place considérable à cette chapelle de communion. Dans cette description, tant pour le plan que pour al décoration, il semble s’inspirer de la chapelle mariale dessinée par Jules Hardouin-Mansart dans l’église Saint-Roch à Paris.
Desgodets alterne présentation précise de l’édifice et étude des proportions.
Desgodets termine ainsi la description de cette partie clef de l’édifice. Il va ensuite s’intéresser à d’autres epsaces de moindre importance, le charnier pour lequel il n’apporte que des réflexions que la construction, et surtout les caves avant de revenir à quelques détails sur l’extérieur du bâtiment.
Desgodets revient à l’extérieur de l’édifice en étudianr quelques parties spécifiques. Il commence par le socle , en donnant des indications sur les plintes et le smoulures notamment.
Desgodets s’attache toujours aux aspects pratiques de l’architecture. Il fait part aux étudiants d’observations longues et anciennes, montrant ainsi combien l’ordonnancement d’un édifice répond à des nécessités pratiques. En ce sens, Desgodets reprend une démarche déjà experimentée par l’architecte-ingénieur Vitruve.
Après une étude précise du portique, Desgodets étudie la coupole, dans ses proportions précises.
Desgodets présente à présent son dernie dessin d’ensemble, une coupe transversale qui va lui permettre de revenir sur quelques éléments fondamentaux de la distribution et de préciser quelques aspects qui ne pouvaient être vus dans les autres dessins. Par cette démarche il montre aussi combien les différents dessins sont complémentaires.
Desgodets applique ses réflexions sur l’optique à des voutes et non aux proportions.
Desgodets n’apporte rien de plus dans ce commentaire, par rapport à ce qu’il avait pu dire dans sa présentation du plan de l’église paroissiale. Il s’agit d’un danger du systématisme absolu qu’il met en œuvre dans cette description qui devient redondante. N’oublions pas non plus qu’il s’agit ici d’un cours, Desgodets peut donc aussi choisir sciemment de répéter d’une mautre manière ce qu’il a dit aux élèves pour que tous comprennent bien son message.
Ce principe est fondamental pour Desgodets : les proportions son non seulement soumises à la fonction de l’édifice mais elles le sont aussi à la construction. La beauté est donc inféodée à la solidité. Mais de fait par cette reflexion, Desgodets montre avant tout son pragmatisme…
Desgodets est bien un homme du XVIIIe siècle qui commence à s’intéresser aux problèmes de salubrité, autre principe vitruvien de la théorie architecturale et d’hygième.
Par cette coupe transversale, Desgodets peut aussi présenter des détails architecturaux, à commencer par le portail
Desgodets précise à nouveau ce que doit être une iconographie convenable. Il faut remarquer que dans les différents sujets de concours pour le Grand prix, les élèves ne spécifient pas précisément la nature des décors. Desgodets pousse très loin son degré de précision. Parallèlement, pour lui, les thèmes iconographiques de la façade, élément fondamental dans une architecture d’église surtout, et du chœur vont de paire avec ses recheches poussées sur la commodité.
Une fois de plus l’aspect pratique l’emporte sur toute autre considération dans l’accès à l’église.
Desgodets apporte une rare remarque sur le bon goût, thème débattu à l’Académie royale d’architecture assez régulièrement. Desgodets livre ainsi sa propre définition du bon goût aux académiciens : « M. Desgodets a lu à la Compagnie un escrit intitulé : Du bon goust d’architecture. II définit que le bon goust est une convenance proportionnée du tout avec ses parties et de toutes les parties entre elles et avec leur tout, qui plaist dans tous les temps sans variation. Il entre ensuite dans les principes d’architecture pour donner à sa définition tout l’éclaircissement nécessaire. » Par ailleurs, dans son cours sur les ordres, il apporte une définition sur le bon goût, en introduction dans le manuscrit conservé dans une collection privée et en « conclusion » dans le manuscrit conservé au Riba. Desgodets dans son texte sur la commodité s’intéresse beaucoup plus aux problèmes de convenance et de bienséance.
Desgodets s’intéresse plus particulièrement à l’ordre attique dans le chapitre 11 de son Traité des ordres (BNF est. Ha 23). Il commence par donner un historique de cet ordre controversé pour mieux en expliquer la légitimité. 3 dessins explicitent ses propos.
Traité des ordres (BNF est. Ha 23), chapitre 10, « la proportion des statues par rapport aux ordres d’architecture. » Desgodets y spécifie que les statues peuvent, voire doivent être utilisées cite dans les « palais de princes », les « edifices publics » ou encore les hôtels de ville par exemple.
Desgodets va en donner une description très précise suivant le dessin, comme souvent.
Dans ce paragraphe Desgodets n’apporte que peu de précisions supplémentaires et se montre assez redondant. Il entend essentiellement compléter ses propos précédents. L’édifice grâce à ses diverses descriptions est perçu sous toutes ses faces.
Pour terminer sur les églises paroissiales, Desgodets procède de même à ce qu’il avait pu faire pour son modèle de cathédrale, il insiste sur le maître autel « principal objet » d’un lieu de culte.
Desgodets prône un autel à la romaine mais il insiste aussi sur le retour essentiel à la tradition de l’église, ce qui permet d’expliquer son premier chapitre sur l’histoire de l’église.
Comme pour la cathédrale, Desgodets donne ici des mesures absolues et non relatives. Pour lui, les dimensions du maître autel et du perron sur lequel il repose ne peuvent donc variées ; elles sont immuables qu’elle que soit la taille de l’édifice.
Desgodets insiste sur les aspects pratiques de l’architecture. C’est à ce titre aussi qu’il peut défendre sa présentation du mobilier liturgique. Mais il est aussi possible de comprendre cet intérêt par une prise en compte du fait que Desgodets porte un intérêt personnel à la chose religieuse. N’oublions pas d’ailleurs que sa fille est religieuse au Val-de-Grâce.
Desgodets ne fait que rappeler ici des éléments iconographiques qu’il avait déjà présentés. Il entre néanmoins dans le moindre détail.
Desgodets choisit de sélectionner la représentation de saint Jean pour tenir la suspense eucharistique alors que c’est souvent l’image d’un ange ou d’une allégorie de la foi qui est retenue.
Desgodets insiste sur le fait que le peintre, le sculpteur et le stucateur dépendent de l’architecte. Mais le professeur souhaite aussi peut-être insister par ce biais sur le fait que les élèves doivent pouvoir diriger tous les artistes et artisans.
Dans ce chapitre, Desgodets, comme toujours va commencer par une présentation générale de ce type de lieu de culte avant de s’intéresser exclusivement aux églises monastiques. S’il apporte quelques éléments quant à l’architecture conventuelle, il s’intéresse essentiellement dans ce chapitre, plus court que les précédents, à l’église elle-même (plan, distribution, proportion, en partant toujours du général pour se focaliser sur quelques éléments architecturaux révélateurs, dont le chœur).
Les ouvrages généraux sur l’architecture monastique ou conventuelle des Temps modernes restent très peu nombreux. John Evans, (Monastic architecture in France : from the Renaissance to theRevolution, Cambridge, University press, 1964). Les études sur l’architecture religieuse restent rares.
Le fait que certains hommes préfèrent se couper du monde pour vivre de leurs prières a été évoqué par Desgodets dans son introduction. Il préfère donc dans ce chapitre insister sur quelques éléments structurels propres à ces lieux de culte. Mais il faut avouer qu’il ne se montre pas très explicite, contrairement à ce qu’il pratique d’habitude.
D’Aviler (op. cit.) apporte une définition au terme couvent : « mot dérivé du latin conventus, assemblée. C’est une grande maison surement batie qui consiste en une église, cour, chapitre, réfectoire, cloître, jardin, dortoirs &ct où des personnes consacrées à Dieu vivent sous une même règle. Les couvents de Filles sont différents de ceux de garçons en ce que le chœur est séparé de l’Eglise & qu’il y a des parloirs grillés pour n’avoir communication avec les gens du dehors. Les couvents sont aussi nommés monastères ». D’Aviler se montre beaucoup plus explicite que Desgodets dans la définition et dans les spécificités de ces établissements. Desgodets va en revanche séparer les églises « monacales », destinées aux hommes des églises « conventuelles » destinées aux femmes, ce qui ne correspond pas à notre classification actuelle puisque nous entendons monastère à la campagne et couvent, pour des maisons en milieu urbain. Desgodets va se montrer le plus explicite quant à la fonction et à la distribution de l’église.
Desgodets reprend le plan qu’il utilise à chaque fois dans sa démonstration : il commence par donner le plan général de l’édifice et de ses différentes parties, en liant toujours description et fonction de l’édifice.
Le choix de l’ordre ionique permet d’apporter une modification par rapport aux modèles de cathédrale et d’église paroissiale, mais il peut paraître étonnant pour un établissement habité par des hommes.
Desgodets montre par ces quelques éléments les différences entre les églises séculières et régulières puisque dans les églises « monacales » une séparation entre les laïcs et les religieux est nécessaire.
Desgodets semble s’être inspiré de la structure mise en œuvre par François Mansart à l’église de la Visitation (1632-1634) dans laquelle des marches permettent de séparer clairement les religieuses placées en hauteur des fidèles qui peuvent se trouver dans la nef.
Nous retrouvons ce goût de Desgodets pour les baldaquins qu’il prône pour les autels majeurs de tous les édifices religieux.
Nous retrouvons cette attention de Desgodets à une distribution judicieuse.
La chaire de l’abbé se trouve ainsi dans la même position que le siège des prêtres dans les églises paléochrétiennes.
Oratoire selon d’Aviler (Op. cit.): « maison près de la chambre à coucher, un cabinet de retraite accompagné ordinairement d’un petit autel et d’un prie-Dieu. On a commencé à appeler oratoire, les petites chapelles jointes aux monastères où les moines faisaient leurs prières avant qu’ils eussent des Eglises ». La conception de l’oratoire est donc radicalement différente chez les deux architectes.
La juxtaposition des termes de préparation et actions de grâce peut paraître étonnante, l’un se référant à une action liturgique mais qui reste pratique, l’autre à une prière, et donc au domaine religieux.
Cette distinction dans la disposition diversifiée des confessionaux, en fonction du sexe des religieux ne figure pas dans le texte de Ch. Borromée, op. cit..
Dans son modèle, comme dans celui de l’église paroissiale, Desgodets conçoit que l’extérieur de l’église « monacale » soit moins riche que l’intérieur puisqu’il préfère ici le dorique au ionique. Il est vrai que le dorique rappelle selon lui la noblesse et la simplicité, ce qui est adéquat pour un portique. Sur le problème des ordres en façade dans les lieux de culte voir Armin Krauss, Tempel und Kirche : zur Ausbildung von Fassade und « portail » in der französischen Sakralarchitektur des 17. und 18 Jahrhunderts, Weimar, VDG, 2003.
Dans son édifice « monacal », compte tenu de la faible largeur de l’édifice et de la nécessité d’installer les religieux de plein pied avec l’autel, Desgodets prévoit deux tribunes permettant de séparer les hommes des femmes. C’est la structure que nous pouvons encore voir aujourd’hui dans l’église Saint-Paul-Saint-Louis à Paris par exemple.
Les escaliers sont une nouvelle fois prévus en grand nombre pour faciliter la distribution.
La présence de ces logements particuliers étonne dans cette église. Mais il es vrai que certains religieux peuvent avoir des fonctions précises nécessitant un espace particulier. Desgodets se montre ici assez laconique.
Ce sont les seules indications données par Desgodets permettant de voir qu’il s’agit bien d’un monastère et non d’une église isolée. Desgodets s’inspire ici de la définition du monastère donnée par d’Aviler, voir supra.
Desgodets revient très vite à sa préoccupation principale, l’église. Comme il en a déjà présenté le plan, il s’intéresse dorénavant à ses proportions.
Desgodets opère ici uniquement une description des proportions.
Même si églises paroissiales et monacales n’ont pas la même dimension, Desgodets part du principe que les dimensions de l’autel doivent être immuables.
Desgodets prévoit une grande variété dans les ordres mis en œuvre dans cet édifice puisqu’il prône à présent l’ordre corinthien. Pour lui donc, l’ordre corinthien est le seul convenable pour le baldaquin entourant le maître autel, quel que soit le statut de l’édifice par ailleurs.
Comme il avait pu le faire pour son modèle d’église paroissiale dans lequel les pilastres de l’intérieur étaient corinthiens et ceux de l’extérieur, ioniques, Desgodets prévoit un aménagement pour qu’il n’y ait aucun choc optique entre l’intérieur et l’extérieur de l’édifice.
Ce nouveau dessin permet d’insister sur les justes proportions qu’il faut apporter à l’édifice.
Dans les églises cathédrales et paroissiales, Desgodets commençaient par apporter des précisions sur le chœur, cette fois il commence par la nef,
Desgodets, après avoir indiqué des proportions générales va amender sa règle continuellement, ce qui rend la description complexe à comprendre, contrairement à d’habitude.
Ces quelques mentions rappellent son intérêt pour les moulures que l’on retrouve dans son traité sur le toisé. Mais il ne fait jamais état à ce cours qu’il prononce parallèlement.
Il s’agit ici du dessin de la coupole.
Desgodets donne ici les proportions très détaillées de ces moulures, ce qu’il ne pratique pas pour les autres édifices religieux.
Desgodets indique très précisément ce qu’il faut faire pour un trait harmonieux de cette coupole. Il insiste tout particulièrement sur cette partie de l’édifice, très difficile à réaliser par ailleurs.
Desgodets reprend aussi ce principe dans les églises paroissiales. Comme pour les dimensions de l’autel, Desgodets adopte certains principes constamment, parce qu’ils sont particulièrement symboliques de l’Eglise.
Après la présentation générale, Desgodets précise certaines proportions. Il en est de même pour les proportions des petites arcades et pour les vitreaux.
Contrairement à ce qu’il pratique le plus souvent, les éléments décrits se réfèrent au dessin suivant (3e dessin) que Desgodets annonce beaucoup plus tardivement.
Comme toujours, c’est l’ordre donné dans le chœur qui constitue la référence, le module, pour l’ensemble de l’édifice.
Depuis la page 203, Desgodets explique en fait ce dessin qu’il annonce donc très tardivement.
Ce changement d’échelle a pour but de rendre plus compréhensibles les diverses proportions, tant intérieures qu’extérieures, mais il ne facilite pas la compréhension générale des proportions plus aisée pour autant ; il est vrai que les hommes des Temps modernes ont l’habitude de changer d’échelle.
Exceptionnellement, Desgodets ne se montre pas très clair ici. Il est vrai qu’il rappelle des éléments déjà analysés précédemment et n’en donne ici un résumé.
Il s’agit du même principe de réserve eucharistique. Desgodets ne prône pas l’utilisation du tabernacle et se cantonne à la disposition ancienne.
Le choix de l’ordre corinthien pour les colonnes du porche peut étonner puisque Desgodets prone l’utilisation de l’ordre ionique dans l’ensemble de l’édifice par ailleurs. Est-ce simplement par souci de symétrie, pour répondre au décor du baldaquin, ou est-ce pour souligner l’importance qui doit être accordée à la musique tout particulièrement dans les églises des ordres religieux ?
Ces couvrements successifs se retrouvent dans l’église de la Visitation Sainte-Marie à Paris.
Selon d’Aviler (op. cit.), le corridor est un « Mot donné de l’italien corridore, galerie. C’est une allée entre un ou deux rangs de chambres, pour les communiquer & les dégager, comme les corridors de l’hôtel royal des Invalides à Paris. » Desgodets utilise souvent ces formes de dégagements dans ces plans donnés pour modèles.
Nous retrouvons une fois encore cette attention aux aspects pratiques de l’architecture.
Desgodets présente les deux dessins de la même planche avant de décrire chacun des dessins, démarche assez rare chez lui.
Desgodets continue la description du document mais surtout rappelle des éléments déjà vus dans les autres dessins. Il se répète non seulement pour se montrer systématique mais aussi sans doute dans un but méthodologique : même s’ils ont été distraits un moment, les élèves ne peuvent manquer de bien comprendre la distribution et la construction de l’édifice.
Desgodets précise ici des éléments nouveaux quant aux proportions, par rapport à ce qu’il avait pu énoncer auparavant.
Desgodets se montre très précis quant aux moulurations qu’il n’a pas évoquées précédemment. Rien n’est laissé au hasard dans son modèle.
C’est une nouvelle et rare référence au cloître, auquel il ne s’intéresse pas véritablement. Est-ce parce qu’il considère que rien de nouveau ne peut être apporté, ou parce que la distribution du cloitre diffère trop en fonction des ordres ?
Desgodets n’apporte pas beaucoup de précision quant aux motifs iconographiques qui peuvent être développés dans ces édifices.
Desgodets indique un programme iconographique très traditionnel mais aussi pauvre ; est-ce par respect d’une certaine pauvreté dans les ordres religieux ? Si Desgodets peut s’appuyer sur les principes généraux du concile de Trente et la recherche de réforme d’un certain nombreux d’ordres religieux qui visent à une plus grande pauvreté, au XVIIe siècle surtout, il ne tient pas véritablement compte de la diversité des ordres religieux.
Ce chapitre concerne les licences d’architecture.
Desgodets revient brièvement une dernière fois sur les bâtiments monastiques. Il se montre donc très décousu dans ses propos. De fait, ces continuels allers-retours montrent clairement que Desgodets ne s’intéresse pas véritablement aux batiments monastiques, préférant de loin l’église. Il n’évoque d’ailleurs que très peu la distribution et les proportions de ces bâtiments.
Desgodets s’intéresse dorénavant aux églises et couvents de femmes. Pour la bibliographie récente sur els couvents de femmes voir L. Lecomte, « Ni voir ni être vue, clôture et cura monialium dans les couvents français aux XVIIe et XVIIIe siècles », Cl. Mignot, M. Chastenet (dir.), L’architecture religieuse européenne au temps des réformes, Actes des deuxièmes rencontres d’architecture européenne, Paris, Picard, 2009, p. 261-274 ; Ch. Aravaca, Règles de
 
vie religieuse
 
et pratiques architecturales des ordres et congrégations : les fondations post-tridentines à Nantes (1591-1714), thèse en cours sous la direction de H. Rousteau-Chambon, G. Saupin, Université de Nantes.
Desgodets reprend évidemment un principe déjà énoncé auparavant mais ici, il insiste sur la spécificité et la difficulté dans la distribution des couvents de femmes, la nécessaire communion et la séparation entre les hommes et les femmes. Il n’est donc pas étonnant que Desgodets insiste autant sur ces points dans sa présentation générale, car la distribution va en dépendre. Sur les établissements féminins et notamment le chœur voir Laurent Lecomte, « « L’église intérieure », le chœur des religieuses en France à l’époque post-tridentine », S. Frommel, L. Lecomte (dir.), La Place du chœur, Architecture et liturgie du Moyen Age aux Temps modernes, Paris, Picard, 2012, p. 201-226.
Comme toujours Desgodets commence par donner une description générale de l’édifice, et surtout de l’église conventuelle, avant d’apporter des précisions quant aux proportions et aux caractéristiques intérieures et extérieures avant de s’arrêter sur des éléments fondamentaux du mobilier liturgique.
Il est étonnant que Desgodet propose un ordre corinthien puisque c’est l’ordre déjà mis en œuvre dans les églises cathédrales et paroissiales et que les religieuses, comme les religieux, visent normalement à une certaine simplicité d’une part, et que le ionique, d’autre part est l’ordre féminin par excellence. Il est vrai que Desgodets veut certainement distinguer ici les couvents masculins, pour lesquels il prone le ionique, des couvents féminins.
Desgodets, dans son modèle d’église conventuelle, reprend les principes déjà donnés pour l’église monacale.
Ces chapelles peuvent prendre une importance plus grande puisque des religieuses y accèdent.
Cette cloture du chœur est fondamental pour les religieuses. Il s’agit d’une des principes les plus strictes pour les religieuses. Voir L. Lecomte, « Ni voir ni être vue, clôture et cura monialium dans les couvents français aux XVIIe et XVIIIe siècles », Cl. Mignot, M. Chastenet (dir.), L’architecture religieuse européenne au temps des réformes, Actes des deuxièmes rencontres d’architecture européenne, Paris, Picard, 2009, p. 261-274 ; Ch. Aravaca, Règles de
 
vie religieuse
 
et pratiques architecturales des ordres et congrégations : les fondations post-tridentines à Nantes (1591-1714), thèse en cours sous la direction de H. Rousteau-Chambon, G. Saupin, Université de Nantes.
Desgodets connait parfaitement les pratiques des religieuses et donc les nécessités architecturales propres aux ordres féminins. Il est vrai que sa fille Marie Françoise était entrée chez les religieuses du Val-de Grâce en 1713, après y avoir fait son noviciat. Son père avait alors versé la somme de 6000 livres (AN MC etude CXVIII-382).
Compte tenu des spécificités des ordres religieux féminins, Desgodets insiste sur la distribution du couvent, contrairement à ce qu’il fait pour les établissements d’hommes.
Desgodets se contente de décrire précisément la coupe qu’il apporte.
Desgodets renvoit au chapitre sur les établissements masculins, les « églises monacales », indiquant par là même la parenté entre ces édifices séparés du monde.
L’importance des fenêtres dans cet édifice montre combien Desgodets prévoit de donner une grande lumière dans ce lieu de culte. Cette lumière est d’autant plus nécessaire que les religieuses sont isolées de la nef par une grille, voire un rideau ; il faut donc que la lumière parvienne jusqu’à elles.
Desgodets en arrive aux proportions et précise comme toujours la manière de dessiner précisément ce dôme, la sphère restant la partie la plus difficile à réaliser.
Desgodets indique les moulures de cette partie de l’édifice. Leur dessin diffère très largement de ce qu’il proposait pour les « églises monacales », montrant ainsi une variété de solutions.
Les églises conventuelles sont les seuls édifices pour lesquels, Desgodets prévoit un espace pour des peintures. Sa source d’inspiration principale vient sans doute de l’église du Val-de-Grâce dont la coupole est peinte par Mignard et qu’il a pu voir lors de la prise de voile de sa fille notamment. Le Val-deGrâce est d’ailleurs un étalissement religieux réservé aux femmes. L’argument que Desgodets avance pour l’emploi de peintures permet surtout de distinguer édifice féminin et édifice masculin.
Desgodets explique ici parfaitement le lien entre la suspension eucharistique et l’autel, et la raison de cette proximité.
Desgodets se montre à nouveau pour la première fois très prolixe dans le domaine du décor des stalles et de la menuiserie d’une manière générale, indiquant par là même combien le décor est très important ici.
Desgodets par ce second dessin, commente les parties hautes et notamment la couverture de l’édifice, reprenant pour une part ce qu’il avait déjà prévu pour les églises paroissiales. Son commentaire du 2e dessin reste assez succinct.
Degodets, comme toujours insiste sur le dôme, élément fondamental des parties hautes. Cette description est d’autant plus importante que cette partie est difficile à réaliser et en même temps, que le dôme est véritablement symbolique.
Degsodets précise une nouvelle fois ce qu’il en est des proportions nécessaires pour les pilastres et trumeaux.
Dans la longue description de ce 3e dessin, Desgodets reprend tous les éléments énoncés précédemment. Cette analyse permet de réaffirmer un certain nombre de principes qu’il a pu avancer dans les descriptions précédentes, pour les églises cathédrales et paroissiales notamment.
Desgodets revient sur l’importance des relations entre relique et maître autel, déjà largement évoquées pour la cathédrale notamment.
Par tous les éléments décoratifs prévus par Desgodets dans cette église pour les religieuses, l’architecte donne un décor presque aussi important que dans la cathédrale. Ce sont ces propos qui ont pu influencer les élèves lors de la remise des prix (notamment en 1725, plan pour une église de couvent de religieuses et 1726, portail d’église en plan, élévation et profil).
Desgodets opère ainsi une synthèse de la pratique quant au maitre autel dans les différents édifices religieux, rappelant la variété des situations en fonction du statut des édifices.
Par la description de cette figure, Desgodets reprend ce qu’il a pu dire auparavant sur cette église des religieuses.
Si l’introduction a constitué une part importante des propositions de Desgodets, en revanche, le professeur n’apporte aucune conclusion.
Desgodets apporte une présentation générale en guise d’introduction. Le propos de Desgodets est une fois de plus très novateur puisqu’il n’existe pas d’ouvrage sur l’ensemble de l’architecture publique alors. Mais, si l’on compare cette courte introduction avec celle donnée pour les édifices religieux, il apparaît clairement qu’il accorde une moins grande importance à ce type de batiments qu’aux édifices religieux. Depuis quelques années, les études sur la typologie des bâtiments (J.C. Croizé, J.-P. Frey, P. Pinon, Recherches sur la typologie et les types architecturaux, actes de la tabe ronde internationale, Paris, L’Harmattan, 1991) et sur l’architecture publique (K. Ottenheym, K. De Jonge, M. Chatenet, Public Builduins in early modern Europe, Brepols, 2010)
trouvent un nouveau développement.
Desgodets entreprend son chapitre par des considérations générales.
La structure hospitalière est constituée de deux types de bâtiments. Les hôtels-Dieu, historiques, d’inspiration religieuse, et les hôpitaux qui sont créés en 1662. A cette date, avait été décidée l’installation d’un hôpital dans chaque ville importante du royaume. Même si ce projet n’aboutit pas totalement, des hôpitaux furent édifiés dans toute la France. Ces hôpitaux sont alors conçus comme des lieux d’enfermement pour les mendiants, enfants trouvés, prostituées. Dans son Dictionnaire, d’Aviler confond les deux structures puisqu’à l’occurence « hôtel-Dieu », il renvoit à « hôpital » (« Grande maison qui sert de retraite aux pauvres & aux malades autant pour le secours spirituel que pour le temporel, composé principalement de plusieurs salles contenant deux rangées de lits. Elle doit être exposée au Levant »). Il n’empêche qu’au XVIIIe siècle peuvent co-exister dans une même ville hôtel-Dieu et hôpital général (Lyon, Paris). L’intérêt de Desgodets pour ces structures hospitalières est d’autant plus d’actualité qu’un incendie avait ravagé l’hôtel-Dieu de Paris dans la nuit du 27 au 28 avril 1718.
Desgodets va entreprendre cette partie en évoquant un des batiments publics les plus anciens, les hôtels-Dieu. Voir sur ce sujet Dix siècles d’histoire hospitalière parisienne : l’Hotel-Dieu de Paris, 651-1650, Paris, 1961 (8 H 3764) ; Murielle Jeorges, « La structure hospitalière de la France sous l’Ancien Régime », Annales, économie, Société civile, 1977, p. 1025-1051 ; F. Béguin, B. Fortier, M. Foucault, B. Kriegel, A. Thalamy, Les machines à guérir : aux origines de l’hôpital moderne, Bruxelles, P. Mardaga, 1979 ; J. Imbert, Histoire des hôpitaux en France, Toulouse, Privat, 1982 ; Jean Imbert, « L’évolution de l’architecture hospitalière », Bulletin de la société française d’histoire des hôpitaux, n° 48, 1984, p. 25-38 ; Daniel Hickey, Local hospitals in ancient regime France, Montreal, Mc Gill, 1997 ; Pierre-Louis Laget, Claude Laroche, L’hôpital en France, histoire et architecture, Lieux dits éditions, (coll. cahier du patrimoine n°99), Paris, 2012.
Desgodets n’est pas le premier architecte à donner un modèle d’hôtel-Dieu puisque Philibert de L’Orme en donne aussi un dans son Premier tome de l’architecture (1567). Dans son plan cependant, Desgodets place une chapelle au centre de la composition, mais il ne prévoit que 4 bras de la croix délimitant d’un côté un cloitre et des petits espaces circonscrits par les 4 salles des malades. Les bâtiments dévolus aux soignants ne sont pas réellement séparés de ceux des malades, contrairement à ce que propose Desgodets. Il est vraisemblable que Desgodets se soit inspiré de de L’Orme pour l’aspect isolé de l’édifice charitable puisque dans les deux cas, un pont permet de séparer l’hôtel-Dieu du reste de la ville, pour des raisons sanitaires. Dans l’hôpital des Invalides aussi existe une séparation stricte entre la ville et l’édifice. Mais il s’agit de l’unique point commun entre ces deux bâtiments.
Desgodets, comme d’Aviler, ne souhaite pas opérer de distinction entre les deux types d’édifice alors que leur fonction diffère. Notamment les hôpitaux généraux abritent des valides, ce qui n’est pas toujours le cas dans les hôtels-Dieu. Cette différence a pourtant des conséquences immédiates sur la distribution des bâtiments.
Desgodets livre un plan idéal, à l’extérieur de la ville, ce qui lui permet d’organiser son édifice comme il le souhaite. Cependant, seuls les édifices conçus pour les contagieux étaient placés hors les murs (maladreries, léproseries) comme le fut par exemple l’hôpital Saint-Louis à Paris (1607-1612). Après l’étude des sépultures dans les églises, Desgodets montre son intérêt pour l’hygiène.
Desgodets opte dans cette présentation pour le terme le plus ancien. Il veut aussi insister sur le fait que des malades viennent y séjourner, ce qui a des conséquences quant au plan choisi.
Comme toujours Desgodets présente les différentes masses de son modèle en premier lieu, insistant par là même sur son implantation.
Desgodets vise évidemment à séparer les religieuses du reste du personnel soignant.
Desgodets sépare par une cour les espaces dévolus aux religieuses, de ceux des soignants laïcs, et souvent des hommes. Ces espaces occupent le tiers de la superficie destinée à l’ensemble hospitalier. Les salles des malades, très nombreuses sont elles-mêmes isolés de l’espace dévolu aux soignants.
Desgodets commence par commenter les salles des malades, mais la fonction de ces pièces et le plan parfaitement régulier le conduisent à être assez succinct sur ce sujet, contrairement aux parties affectées aux soignants.
Cet espace carré qui permet d’avoir une cour pour se promener à l’intérieur d’un espace fermé se retrouve à l’hôpital Saint-Louis.
Les plans adoptés dans les hopitaux peuvent être divers mais ils doivent répondre au principe de séparation entre les hommes et les femmes, principe réaffirmé lors du concile de Trente. Les plans les plus fréquents sont ceux en croix grecque (Charité de Lyon, 1622) ou cruciforme (Carcassonne, Châlons sur Saône, Mâcon, Dôle). Desgodets s’inspire de ce dernier modèle.
Desgodets va revenir par la suite sur cette chapelle qui domine l’édifice. La fonction religieuse est ainsi plus clairement soulignée.
L’hôpital reste un lieu où s’exerce la charité publique et demeure donc un établissement religieux. Les cérémonies religieuses continuent d’ailleurs à rythmer la vie hospitalière et les grandes salles des malades sont souvent installées dans la contituité de la chapelle dans les hôtels-Dieu anciens (Bourges, Châlons XVIe siècle) ou plus récents (Baugé 1643-1651, Saint-Riquier 1717-1719). Pourtant après l’édit de 1545, les fondations de nombreux hôpitaux relèvent des municipalités et non plus des religieux. Desgodets semble avoir pris pour source et synthétiser dans le plan qu’il donne, les informations données par H. Sauval (Histoire et recherche des antiquités de la ville de Paris, Paris, Charles Moette, 1724, t.I, Livre V, p. 519-528) sur l’hôtel-Dieu (pour son personnel) et celui de l’hôpital général (Salpétrière, pour son plan).
Dans son plan, Desgodets cherche à séparer les pathologies différentes. A Paris, les pestiférés notamment avaient été séparés des autres malades avec la construction de l’hôpital Saint-Louis (1607-1612) dans un espace bien aéré, et loin de l’hôtel-Dieu.
Cette disposition reprend évidemment celle des cloîtres monastiques.
Nous retrouvons une fois de plus la volonté hygiéniste et pratique de Desgodets. Il envisage des petits pavillons individuels pour les latrines et prévoit des aqueducs pour vidanger ces mêmes latrines.
Bien qu’il s’agisse d’un espace occupé par les religieuses, Desgodets insiste sur la fonction liée aux soins, et à l’hôpital de manière générale pour chacune des pièces qu’il décrit. N’oublions pas qu’il place la fonction de l’édifice et son fonctionnement au cœur de sa réflexion, avant même le parti architectural à adopter. C’est la fonction qui doit conduire à une forme d’architecture, qui permet de fonder une typologie.
Desgodets décrit précisément toutes les pièces de son plan, insistant à chaque fois sur la fonction de ces espaces. Il s’agit d’espaces plus ou moins grands mais qui sont toujours rectangulaires. Il n’essaie donc pas d’innover dans la présentation de ces pièces, mais attribue à chaque espace une fonction, expliquant dans le détail quels sont les destinataires de cette pièce. Desgodets va préciser les moindres détails de chaque pièce, mais cette drescription très longue, et parfois fastidieuse, va conduire le lecteur à perdre parfois le fil, à moins d’une lecture très attentive pour suivre son plan. Cette difficulté est sans doute liée, en partie, au plan complexe que propose Desgodets.
Nous retrouvons le goût du détail de Desgodets, qui s’occupe même du linge pour les malades…
Tout est une fois de plus expliqué. Desgodets adopte un point de vue pragmatique dans la distribution de ces espaces privatifs que l’on a par ailleurs dans les édifices privés. Le cours sur ce thème par Desgodets n’ayant pas été retrouvé, nous pouvons nous référer à un modèle que Desgodets connaissait, celui de Philippe de La Hire (RIBA, ms 725, B. Institut ms 8125). Les deux professeurs entendaient insister sur la commodité des édifices, ce qui constitue par ailleurs une réelle préoccupation du XVIIIe siècle.
Nous retrouvons une structure proche de celle des couvents de religieuses.
Il est étonnant que Desgodets ne le prévoie pas explicitement dans le plan donné, les malades ne pouvant en revanche, sortir de l’enceinte hospitalière.
Desgodets se montre très laconique quant aux proportions, mais il donne des mesures précises, en pied et non un module. Comme pour la description générale du plan il commence par les salles des malades qui indiquent le gabarit de l’ensemble. C’est donc bien cet espace qui permet de comprendre l’édifice selon lui, c’est aussi ce qui en assure la spécificité.
Il est étonnant que Desgodets n’ait pas évoqué précédement ce qui concernait les aménagements intérieurs. Est-ce pour ménager une forme d’équilibre, comme il a pu le faire parfois pour les églises (exemple de la croix dans la cathédrale dont la proportion est donnée lors de sa dernière occurrence) ?
Desgodets en profite pour donner quelques éléments constructifs simples.
Desgodets montre sa volonté d’adaptation au site, ce qui peut sembler contraire aux dimensions qu’il a donné préalablement pour la largeur des salles, qu’il indiquait pour optimiser l’aménagement de l’espace.
A l’étage, les religieuses bénéficient donc d’un couloir direct pour les mener dans la chapelle, ce qui n’est pas prévu au rez de chaussée. Desgodets tient ici compte de la fonction de l’édifice d’une part et du fait que les religieuses soient régulièrement amenées à se rendre à la chapelle nuitemment pour les offices. Par la distribution indiquée, Desgodets sépare clairement l’activité caritative des religieuses, au rez de chaussée de leur activité d’ordre spirituel ou privatif à l’étage. Ce sont donc les étages qui permettent de séparer les deux fonctions.
Desgodets prévoit un éclairage zénithal, rarement mis en œuvre alors.
Desgodets accorde une large place à la lumière et à la circulation de l’air dans cet édifice.
Ces salles communes permettent d’assurer une séparation stricte entre l’espace privé des religieuses et celui tout aussi privé dévolu aux chapelains.
Desgodets ne précisant pas que cet hôtel-Dieu est un bâtiment religieux, il doit s’agir d’un édifice municipal, répondant à l’édit royal. L’économe peut donc être un laïc qui occupe un espace séparé de ceux dévolus aux chapelains, mais dont la fonction conduit aussi à être séparé du corps soignant. Il en est de même pour le bureau des administrateurs.
Cette disposition peut sembler étonnante car jusqu’au XIXe siècle, le médecin ne réside pas continuellement à l’hôpital. Il ne vient que pour faire des visites et répondre aux cas d’urgence.
Desgodets prévoit donc aussi une séparation stricte entre médécins et chirurgiens, séparation qui s’affirme au cours du XVIIIe siècle, ces derniers depuis le XVIIe bénéficiant d’un appui royal : Louis XIV avait ainsi chargé le chirurgien, Pierre Dionis, d’enseigner l’anatomie de l’homme, enseignement ouvert à tous, dans les jardins du roi. Voir R. Taton, Enseignement et diffusion des sciences en France au XVIIIe siècle, Paris, Hermann, 1964 ; P. Dumaître, Histoire de la médecine et du Livre médical, Paris, Pygmalion, 1978 ; P. Gorny, L’aventure de la médecine, Paris, J.C. Lattès, 1991 ; J. Clair (dir.), M. Lemire, « Fortune et infortune de l’anatomie et des préparations anatomiques naturelles et artificielles », L’âme au corps, arts et sciences 1793-1993, Grand Palais 1993, RMN-Gallimard-Electa, 1993, p. 70-101.
Desgodets insiste sur le fait que traditionnellement les chirurgiens pratiques des dissections et bénéficient même d’une protection royale en ce domaine. Il participe indirectement à l’opposition entre les médecins et les chirurgiens.
Malgré cette précision, Desgodets ne peut s’empêcher d’indiquer les principes qui régissent l’organisation de ce lieu de culte, indiquant même les proportions générales.
Desgodets donne quelques indications concernant l’articulation entre cette église et le reste de l’hôpital. Le plan centré est incontestablement celui qui permet l’accès pour toutes les salles et permet en outre de séparer les religieuses des malades pendant les offices. Les proportions de l’église sont aussi calculées en relation avec les salles des malades, pour compléter cette heureuse harmonie entre les différentes parties de l’ensemble architectural.
Couvrement qui s’impose compte tenu de la forme du lieu de culte.
Nous retrouvons les mêmes préoccupations quant à la visibilité de la consécration dans cet édifice que dans les autres lieux de culte.
Cette précision vise-t-elle à indiquer que les malades les plus atteints sont placés à l’étage ?
Nous retrouvons les mêmes préoccupations quant à la commodité, à l’aménagement des pièces et à leurs proportions que pour les salles des malades du rez de chaussée. Desgodets tend à se répéter dans cette présentation et à décrire les dessins les uns après les autres.
Desgodets entend apporter quelques précisions quant au lieu de culte, qui ne constitue pourtant pas la partie la plus spécifique de cet hôpital et qu’il a déjà présenté auparavant. Il va avoir tendance à se répéter mais sa démarche montre clairement combien il apporte d’importance aux lieux de culte et à leur variété de fonction. Pour chaque lieu de culte, il founit d’ailleurs des plans différents.
Ici Desgodets évoque clairement un ordre attique, ce qui fait l’objet de débats en 1709 entre Desgodets, Bullet et La Hire. Dans son Traité sur les ordres (BNF est., ms ha 23a, v. f° 290), Desgodets le définit comme « une forme d’ordre qui a son caractère particulier qui ne se confond point avec les autres ordres, quoique l’ordre attique ne doive point être mis en parallèle avec les autres parce qu’il ne peut point être employé aux mêmes usages […] n’ayant que des Pilastres adossés contre le corps de l’Edifice, et aussy en ce qu’il ne convient pas être posé au Rez de chaussée n’étant destiné que pour servir dexaussement [sic] au dessus d’un autre ordre […] » et ajoute que « « les architectes modernes ont beaucoup perfectionné l’ordre atique et luy ont donné une forme d’ordre qui a son caractère particulier qui ne se confond point avec les autres ordres ».
Desgodets évoque ici une structure très ordinaire pour la coupole
La décoration adoptée est donc particulièrement simple. Desgodets n’apporte pas de réflexion très précise quant à la décoration, si ce n’est l’utilisation des ordres, contrairement à ce qu’il a pu faire dans le modèle de cathédrale par exemple, pour lequel il prévoyait des peintures et des sculptures.
Desgodets fait référence à son chapitre sur les églises paroissiales.
Desgodets se montre très précis dans son étude sur les proportions de la chapelle. Il s’y montre beaucoup plus précis que dans sa présentation des bâtiments hospitaliers et développe des propos traditionnels pour un architecte, mais aussi pour lui qui s’intéresse beaucoup aux lieux de culte.
Ce sont des arcatures selon notre terminologie actuelle.
Desgodets aborde enfin les principes de couvrement, insistant sur leur variété dans cet édifice.
Desgodets ne se montre pas très précis quant à la charpente utilisée, sans doute parce qu’il y adopte une structure très traditionnelle. Il ne précise pas non plus explicitement le type de couverture qui peut être posé sur les salles, plusieurs techniques pouvant être adoptées dans les toits terrasses.
Desgodets montre son souci d’uiliser tout l’espace de l’édifice, si nécessaire.
Il restait à Desgodet de présenter l’aspect extérieur de cet hôpital qui reste très sobre. L’utilisation de l’ordre ionique peut cependant étonner, l’absence d’ordre ou le dorique n’auraient pas étonné pour ce type d’édifice.
Desgodets joue légèrement sur les masses de l’édifice, dans la plus grande tradition de l’achitecture française, mais son intervention reste ici minime. Il insiste essentiellement sur la sobriété de la décoration extérieure.
Desgodets explicite aussi les proportions qui doivent être données en façade.
Si Desgodets n’a prévu aucune décoration pour la chapelle de l’hôpital (est-ce un oubli ?), il en prévoir une, en revanche, pour le tympan. Il propose une allégorie significative qui renforce l’effort typologique qu’il mène dans la présentation de tous ses modèles.
Desgodets ne fait pas véritablement de conclusion sur l’hôpital-hôtel-Dieu mais il conclut sur l’importance de la sobriété architecturale et décorative qui doit régner dans ce type d’édifice. Le modèle de plan de Desgodets semble avoir été repris, et simplifié, dans l’hôpital général construit à Douai (1750-1761) par Michel-François Playez. Les salles de « consultations » sont elles aussi conçues en avant d’un long quadrilatère tandis que les salles des malades sont installées en croix, avec une chapelle circulaire au centre. Dans cet hôpital cependant, il n’y a que 4 salles (dans les 4 bras de la croix) alors que Desgodets en prévoit le double.
Desgodets rappelle ici l’origine même des hôtels de ville à savoir des lieux de commerce. Ce rappel est fondamental dans le cadre de son propos, la distribution. Il pourra ainsi s’intéresser plus explicitement à la présentation des hotels de villes en relation avec leurs fonctions. Il est possible qu’il se soit inspiré à nouveau de l’ouvrae de Sauval (op. cit., T. II, livre IX, p. 479-484). Pour la bibliographie sur les hôtels de ville, voir, Pascal Liévaux, L’architecture des hôtels de ville en France au XVIIe siècle, Thèse soutenue sous la direction de C. Mignot, 1992 ; J.-M. Pérouse de Montclos, Hôtels de ville en France : de la curie romaine à la mairie républicaine, 20 siècles d’architecture monumentale, Dexia Editions, Imprimerie Nationale, 2000 ; pour l’hôtel de ville de Paris que Desgodets doit mieux connaître, J.-J. Levêque, L’hôtel de ville de Paris, l’histoire, le musée, Paris, 1983 ; C. Steeves, The hôtel de ville of Paris : the architecture, urbanisme and politics of François I, Anne Harbor, 1996.
Desgodets fait peut-être référence à l’hôtel de ville de Marseille qui est placé sur le port. Commencé en 1653, la construction se termine dans les années 1670. La loge des marchands est installée au rez-de-chaussée tandis que la salle du conseil est installée la salle du conseil municipal.
Par cette référence, Desgodets montre l’étendue et la variété de ses connaissances. Il indique aussi combien l’économie s’est transformée depuis le XVIIe siècle avec le développement du commerce maritime. Les villes de Bordeaux ou de Nantes notamment profitent tout particulièrement de ce développement.
Desgodets se contente d’évoquer la fonction commerciale dans les hôtels de ville. Il oublie de rappeler l’origine des hôtels de ville, c’est-à-dire la volonté d’émancipation des communes, vis à vis des seigneurs. Il est vrai qu’à partir du XVIe siècle surtout, le roi s’impose dans les villes par des interventions de plus en plus fréquentes. Il n’est pas anodin d’ailleurs que Desgodets parle d’un modèle d’hôtel de ville après celui d’un hôtel-Dieu. Dans son esprit, les hôtels de ville doivent relèvent de l’autorité royale. D’ailleurs en 1692, Louis XIV avait transformé les magistratures municipales en offices vénaux.
Desgodets explique d’emblée son choix : s’intéresser en premier lieu à l’étage noble qui correspond le mieux à la fonction première du modèle donné. Il ne procède pas tout à fait de la manière à ce qu’il avait fait pour pour les édifices religieux ou pour l’hôtel-Dieu, mais se concentre sans doute mieux ainsi sur son fil conducteur, la distribution.
Desgodets rappelle ainsi un principe élémentaire dans l’art de distribuer, il faut commencer par le plus important.
Desgodets dans cette présentation reprend les plans de la Renaissance italienne de Filarete, Francesco di Giorgio, comme cela est fait communément, (voir Pascal Liévaux, L’architecture des hôtels de ville en France au XVIIe siècle, Thèse soutenue sous la direction de C. Mignot, 1992, p. 93). Il donne aussi la forme générale des hôtels de ville qui se construisent le plus généralement aux XVIIe et XVIIIe siècles. En rentrant d’Italie, il avait pu voir celui de Lyon (1646-1654, restauré au début du XVIIIe siècle) notamment et connaissait celui de Paris (1532-1549 puis 1606-1628) qui correspondent l’un et l’autre à ce schéma général. Par ailleurs, l’architecte Le Carpentier reprend aussi ce type de plan dans son projet pour l’hôtel de ville de Rouen, Vincent Droguet, « Le projet d’hôtel de ville pour Rouen par l’architecte Antoine-Mathieu le Carpentier », in Hélène Rousteau-Chambon (dir.), Jacques V Gabriel et les architectes de la façade atlantique, Paris, Picard, 2004, p. 203-224
Les nombreux escaliers visent à faciliter la circulation verticale mais Desgodets veille évidemment à souligner l’importance de la convenance avec des escaliers vastes et grands qui desservent les pièces nobles et les escaliers.
Desgodets indique tous les espaces facilitant la distribution.
Desgodets n’indique que des proportions générales, assez banales. Voir F. Bergot, L’Hôtel de ville de Rennes : une oeuvre de Jacques Gabriel, Rennes, 1963 ; L. Jacquemin, Lyon, palais et édifices publics, ed. de la Taillanderie, 1987; G. Fessy, L’Hôtel de ville de Lyon, 1998.
Desgodets mêle ici distribution et explication de la structure.
Desgodets rappelle de manière à la fois synthétique et précise, toutes les fonctions de l’hôtel de ville.
Desgodets s’intéresse pour une fois très succinctement à la chapelle, dans l’œuvre
Les décors éphémères sont toujours cruciaux dans les fêtes. A Lyon par exemple, un peintre était rétribué annuellement pour des travaux de décors peints.
De même que dans les édifices alors dessinés, le vestibule, dans le cours de Desgodets, restait au centre de l’aile d’entrée et permettait d’accéder à un escalier monumental.
Desgodets est donc constant quant au module à adopter pour les proportions.
Par l’utilisation de l’ordre ionique, Desgodets souhaite montrer un côté plaisant à ce bâtiment, lié fondamentalement au commerce, comme il l’a indiqué d’emblée.
Desgodets suit les principes de description qu’il a toujours donnés, après le plan de l’édifice, il en indique les proportions.
Desgodets montre combien son plan répond à la commodité.
La séparation entre les cours basses et cours d’honneur apparaissent dès les premières années du XVIIe siècle en France ; Desgodets adopte explicitement le même principe dans l’architecture publique un siècle plus tard.
Desgodets multiplie les escaliers pour permettre une circulation verticale aisée. Il insiste bien sur la nécessaire séparation entre l’espace de réception, et l’espace dévolu aux fonctions administratives.
L’escalier monumental joue toujours un grand rôle d’un point de vue architectural ainsi que pour les cérémonies et la pompe édilitaires (Pascal Liévaux, L’architecture des hôtels de ville en France au XVIIe siècle, Thèse soutenue sous la direction de C. Mignot, 1992, p. 93) Ce type de perron se trouvait en façade du parlement de Bretagne édifié par Salomon de Brosse en 1618, qui fut détruit par Jacques V Gabriel, lors de la construction de la place royale pour que ce perron ne gêne pas optiquement la visibilité de la statue de Louis XIV (1725). Desgodets devait être au fait de cette modification.
Desgodets entre dans les moindres détails quant à la commodité.
Desgodets s’est aussi bien renseigné sur le fonctionnement d’un hôtel de ville, mais il montre combien il est important de veiller au confort des uns et des autres, par le biais d’une architecture adéquate. Il a pu une nouvelle fois s’inspirer de l’Histoire de Sauval (op. cit.) qui est cependant peu explicite quant au fonctionnement précis de l’hôtel de ville.
Desgodets ne cherche pas à lui donner un nom précis.
Par cette description, Desgodets la diversité des tâches administratives accomplies dans l’hôtel de ville.
Compte tenu de la précision de cette description, il semble que Desgodets pouvait ne pas montrer de plan, ou encore qu’il se contentait de décrire le plan qu’il avait sous les yeux aux élèves de l’Académie.
Le cours s’achève ainsi. Il manque donc à ce cours, les descriptions des différentes élévations sur cours et sur rue, et vraisemblablement les coupes. Il est vraisemblable aussi que Desgodets avait poursuivi son cours par une étude approfondie de la chapelle de l’hôtel de ville, seul parti pris résolument innovant dans le projet de Desgodets. Desgodets en effet, contrairement à ce qu’il pratique pour les autres bâtiments, n’apporte que fort peu de réflexions nouvelles aux élèves de l’Académie, en ce qui concerne les hôtels de ville. Desgodets avait aussi prévu d’exposer la distribution d’un parlement puisqu’il en présenta le plan le 10 mai 1728, aux académiciens « M. Desgodets a fait voir à la compagnie un plan qu’il a dressé d’un palais de parlement pour servir de leçon aux estudians de l’Académie », (P.V., t.V, p. 25) mais il mourut quelques jours plus tard. Il ne reste aucune trace de ce cours mais subsiste la description qu’il en a faite aux académiciens : « Ce plan est distribué de manière que toutes les juridictions renfermées à Paris dans l’estendue du palais sont contenues dans un espace de dix sept arpens seulement et ménagé de telle sorte, par la distribution, que toutes les pièces nécessaires à chaque juridiction se trouvent dégagées et se communiquent de plein pied par des galeries sans monter ni descendre » (Op. cit., p. 26).

Notes d’édition critique

« Or Caïn dit à son frère Abel : Sortons dehors. Et lorsqu’ils furent dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. », , Chapitre 4, verset 8.
, p. 30. et Anthony Vidler. L’espace des lumières : architecture et philosophie, de Ledoux à Fourier. Paris : Picard, 1995. 327 p.. Chercher ici les sources de Desgodets pour citer l’exemple du Nord. Comparer également avec d’autres traités.
La référence au climat est notable.
Hénoch, « Et ayant connu sa femme, elle conçut et enfanta Hénoch. Il bâtit ensuite une ville qu’il appela Hénoch, du nom de son fils. », , chapitre IV, verset 17.
, livre...
Écrit "garderobe".
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